Algérie en phase
avec le mouvement du monde
A quoi servent les Nations Unies ? Plaidoyer pour
la réforme du
Conseil de Sécurité
Chems Eddine Chitour
Le Pr
Chems Eddine Chitour
Vendredi 6 octobre 2017
« Nous, peuples
des Nations unies, résolus à préserver
les générations futures du fléau de la
guerre qui deux fois en l’espace d’une
vie humaine a infligé à l’humanité
d’indicibles souffrances, à proclamer à
nouveau notre foi dans les droits
fondamentaux de l’homme, dans la dignité
et la valeur de la personne humaine,
dans l’égalité de droits des hommes et
des femmes, ainsi que des nations,
grandes et petites, à créer les
conditions nécessaires au maintien de la
justice et du respect des obligations
nées des traités et autres sources du
droit international, à favoriser le
progrès social et instaurer de
meilleures conditions de vie dans une
liberté plus grande, et, à ces fins, à
pratiquer la tolérance, à vivre en paix
l’un avec l’autre dans un esprit de bon
voisinage, à unir nos forces pour
maintenir la paix et la sécurité
internationales, à accepter des
principes et instituer des méthodes
garantissant qu’il ne sera pas fait
usage de la force des armes, sauf dans
l’intérêt commun, à recourir aux
institutions internationales pour
favoriser le progrès économique et
social de tous les peuples, avons décidé
d’associer nos efforts pour réaliser ces
desseins »
Déclaration lors
de la fondation des Nations Unies le 24
octobre 1945
Le monde bruisse de bruits de bottes
alimentés par les twitt ravageurs de
Donald Trump et les réponses sans
concession de Kim Jon Un sous les
regards impuissants de l’Organisation
des Nations Unis de grand machin
dont parlait déjà l’époque le président
français Charles de Gaulle. A
l’Assemblée générale de l’ONU, Donald
Trump a adopté une rhétorique
guerrière contre la Corée
du Nord, qu’il a menacée
de « détruire totalement », et a
qualifié Kim Jong-un
de « rocket-man »courant à sa perte.
Le dirigeant nord coréen a répondu :
« En tant qu’homme représentant la RPDC
et au nom de la dignité et de
l’honneur de mon Etat, du peuple et en
mon nom, je vais faire payer
cher son discours à l’homme détenant les
prérogatives du commandement suprême aux
Etats-Unis. » Le ministre coréen du
Nord a même traité le
président américain d’avoir l’esprit
dérangé
La Russie et
la Chine ont
mis en garde les Etats-Unis contre toute
tentation militaire, lors d’allocutions
devant l’Assemblée générale de l’ONU,
Wang Yi, le ministre des affaires
étrangères chinois, a appelé la Corée du
Nord à ne pas persister dans
une voie dangereuse tout en invitant les
Etats-Unis à s’en tenir à
leurs promesses de non-agression.
Le Kremlin a aussi fait part de son
inquiétude « Moscou est sans aucun
doute profondément préoccupé de
l’escalade des tensions dans la
péninsule coréenne, liée à l’échange de
déclarations assez grossières et pleines
de menaces » entre les deux présidents,
a déclaré à la presse le porte-parole du
Kremlin, appelant une nouvelle fois à
la « retenue ».
L’armistice de la guerre de Corée n’a toujours rien réglé.
Pour l’histoire Le diplomate
nord coréen Sin Son-ho aux Nations
Unies avait déclaré en octobre 2008,
lors d'une session de l'Assemblée
générale des Nations unies que la
Corée du Nord a mis au point des armes
nucléaires pour répondre à la menace
qu'elle perçoit de la part des États-Unis,
en ajoutant que la Corée du Nord a
commencé à démanteler son armement
nucléaire et qu'elle soutient « la
dénucléarisation de la péninsule
coréenne » .En précisant que son
pays désire que soit signé un traité de
paix pour remplacer l'armistice qui a
mis fin à la guerre de Corée, il y a 55
ans. On aurait cru qu’avec la nomination
du nouveau président que la paix était
à portée de main. Rien n’y fit un
engrenage dangereux a fait que les Etats
Unis ont installés les missiles Thaads
en Corée du Sud et ont présenté
l’addition de 3 milliards de dollars aux
dirigeants qui ne voulaient les payer
La paix froide
prélude à un conflit ouvert
Paul Craig
Roberts ancien secrétaire au commerce
sous Reagan, analyse finement les non
dits du discours de Trump qu’il dit
avoir désavoué tout ce dont sur quoi il
a été élu. : « Le discours à l’ONU de
Trump montre clairement que c’en est
fini de la présidence de Trump, si
l’on se réfère à ses promesses de
campagne où il s’était engagé à sortir
Washington du rôle de « gendarme du
monde », sortir du Moyen-Orient, et
rafistoler les relations avec la Russie.
La CIA et le complexe
militaro-sécuritaire ont pleinement pris
le contrôle du gouvernement américain.
Trump a accepté sa servitude (..)
Washington uber alles est la
seule politique étrangère qui vaille. Au
Nations Unies Trump a, de fait, menacé
de rayer la Corée du Nord de la surface
de la terre. Y rajoutant d’autres
menaces contre le Venezuela et l’Iran.
Il a diabolisé ces pays, les qualifiant
« d’États voyous », alors que ce terme
serait plutôt applicable à Washington
qui a détruit, tout ou partie, huit pays
en ce début du 21ème siècle
et en a 3 à 5 de plus dans sa ligne de
mire. Washington est en train de réussir
à conduire le monde à Armageddon, parce
que les dirigeants du monde préfèrent
l’argent à la vérité, à la justice, à la
survie. Washington, absorbé dans
ses tentatives de destruction de la
Syrie, a laissé à sa marionnette
d’Arabie Saoudite le soin de détruire le
Yémen. L’autocratie saoudienne, un des
principaux sponsors avec les Etats-Unis
du terrorisme, a fait du bon boulot,
grâce aux livraisons d’armes américaines
et au ravitaillement de ses avions
d’attaque par les États-Unis. Cette
guerre totalement gratuite a permis de
maximiser les profits du complexe
militaro/sécuritaire américain, une
bande de malfaiteurs comme on n’en a
jamais vu sur terre. Tout le problème
nord-coréen se résume à placer des
missiles nucléaires américains à la
frontière de la Chine. Tout le problème
iranien se résume à placer des missiles
nucléaires américains à la frontière de
la Russie. (…) Le gouvernement des
États-Unis, qui n’est pas un
gouvernement du peuple, est le seul qui
ait jamais menacé un autre pays de
destruction totale comme Trump l’a fait
pour Corée du Nord dans son discours à
l’ONU ». (1)
L’impossible
Destruction de la Corée du Nord : Un
phœnix qui renait de ses cendres
La
contribution suivante montre que les
tentatives nombreuses de démolir la
Corée du Nord ont été vaines. L’auteur
montre que ce peuple de 26 millions
d’âmes est résilient. L’auteur
liste toutes les avanies subies sans
résultat : « Détruire totalement la
Corée du Nord ? Cela a été entrepris de
manière systématique, scientifique et à
un rythme infernal par les différentes
branches des forces armées US lors de la
guerre de Corée (1950-1952) au point où
les Nord-coréens furent obligés
d’enterrer leurs villes et leurs usines
sous terre. C’est également l’objectif
affiché et poursuivi par le complexe
militaro-industriel depuis la fin de
cette guerre terrible menée sous mandat
de l’ONU. Si la Corée du Nord a échappé
à une destruction totale jusque là, elle
le doit initialement à sa position
stratégique adjacente de l’ex-URSS et de
la République populaire de Chine ;
L’absence de ressources énergétiques
fossiles ; La présence le long de la
ligne de front (la DMZ) de milliers de
pièces d’artillerie pouvant déverser sur
Séoul, une ville de plusieurs millions
d’habitants, plus de deux millions
d’obus et de roquettes en l’espace de
quelques minutes ; L’échec de plus de
276 tentatives clandestines visant à
décapiter le régime ; L’absorption des
ressources politiques, diplomatiques,
économiques, financières et militaires
US par les désastres afghan et irakien
puis par l’échec du « printemps Arabe »
; La montée en puissance de la Chine et
la ré-emergence de la Russie ;
L’amélioration notable des conditions de
vie et du revenu en Corée du Nord entre
les années 2005 et 2015 ; Enfin,
l’acquisition par Pyongyang de l’arme
atomique mais surtout l’incapacité de
ses adversaires à connaître son arsenal
réel. De fait, les USA auraient pu
détruire la Corée du Nord à deux
reprises : la première fois après la
chute de l’ex-URSS et l’effondrement
consécutif de l’économie nord-coréenne
en 1991, suivi d’un état de famine et de
pénuries La seconde fois, c’était en
1994-1995 lorsque l’Armée nord-coréenne
eut d’immenses difficultés à se procurer
des armes, des munitions et des pièces
de rechange, Ce temps là est révolu »
(2).
Les Etats
Unis montrent leurs muscles ils font
voter des escadrilles de bombardiers en
bordure de la Corée Pour
Aaron Kesel Le général Mattis
secrétaire d’Etat à la défense
pense qu’il y a une option militaire
contre la Corée du Nord qui ne mettrait
pas Séoul en danger. En 2015, l'armée de
l'air des États-Unis a confirmé que la
Division militaire Boeing possède une
arme à impulsion électromagnétique
capable de cibler et de détruire les
systèmes électriques sans les dommages
collatéraux causés par la destruction de
personnes. C'est essentiellement un EMP
qui élimine la grille d'alimentation
d'une zone donnée. Le projet est connu
sous le nom de " CHAMP ", ou projet de
missiles avancés hyperfréquences haute
puissance de la contre-électronique, et
il est déjà opérationnel depuis 2015.
(…) Le général David Goldfein, chef
d'état-major de la Force aérienne, a
déclaré que les États-Unis ont
également d'autres armes cinétiques dans
leur arsenal qui permettraient à
Trump de «détruire totalement la Corée
du Nord» - l'un des systèmes d'armes est
le «Bâton de Dieu». (…) » (4)
Faisons-les
crever de faim : la solution du Wall
Street Journal
Le
journaliste Mike Whitney rapporte
les délires de Wall Street : « Les
rédacteurs du Wall Street Journal (WSJ)
ont concocté un plan pour en finir avec
la crise de la Corée du Nord : les faire
crever de faim. Dans un récent article,
le quotidien se réjouit des estimations
de l’ONU affirmant que 40% de la
population est sous-alimentée et appelle
à serrer davantage la ceinture. Le Wall
Street Journal reconnait que cette
tactique est « anormalement éthique »,
mais ajoute que « la Corée du Nord
constitue un cas exceptionnel ». Dans un
article intitulé « Les options pour se
débarrasser de Kim Jong Un », le comité
de rédaction du WSJ suggère que les USA
utilisent « tous les moyens à leur
disposition pour renverser le régime
nord-coréen », y compris, bien sûr, le
blocage des importations alimentaires
vitales qui permettent aux femmes et aux
enfants d’échapper à une mort atroce par
famine. Voici un extrait de l’article :
Le Nord est particulièrement sensible
cette année aux pressions parce qu’une
grave sécheresse qui a duré d’avril à
juin a fait chuter la récolte précoce de
céréales de 30%. Les Coréens
du Nord n’accepteront pas la famine
comme ils l’ont fait y a deux décennies.
L’assistance fournie par le passé s’est
avérée être une erreur, dans la mesure
où elle a permis à l’un des pires
régimes que l’histoire ait connus de se
perpétuer.(…) Anéantir l’État
nord-coréen aussi vite que possible est
la démarche la plus humaine possible. »
(3)
Qu’elle serait
la solution pour arrêter l’escalade ?
Pour Barthélémy
Courmont directeur de recherches à
l’IRIS ( Paris) pense que si on ne
s’en prend pas au pétrole , les
sanctions ne serviront à
rien. : « L’échec de ces sanctions est
aujourd’hui patent. « Elles ne font pas
fléchir le régime nord-coréen et surtout
ne sont pas toujours respectées (…)
Pékin refuse en revanche un embargo
pétrolier intégral, souhaité par les
États-Unis Selon lui, une rupture de
l’approvisionnement pétrolier de la
Corée du Nord aurait principalement un
impact pour la population et pourrait
entraîner des mouvements migratoires.
(…) la sortie de crise pourrait
passer par la reconnaissance « de facto
du statut de puissance nucléaire de la
Corée du Nord, comme pour l’Inde, le
Pakistan ou Israël qui ont obtenu l’arme
nucléaire hors cadre international dans
le passé Cette option constituerait un
aveu d’échec des politiques
de non-prolifération mais
permettrait selon lui de sortir de
l’impasse actuelle qui pousse Pyongyang
à aller toujours plus loin dans son
programme nucléaire et ses menaces »
(5).
Jean Levy du
« Comité Valmy demande quant à lui
à la France d’être prudente : « La
France doit, d’urgence, se retirer de
l’Otan pour ne pas être entraînée dans
un conflit mortel pour la civilisation
Ces propos sont source d’inquiétude pour
tous les peuples épris de paix, pour
notre peuple. (…) Avec l’arrivée de
Trump à la Maison Blanche, il était
possible de penser que Washington,
mesurant ces changements historiques,
s’en serait tenu à la politique annoncée
par le nouveau président. C’était sans
compter avec « l’Etat profond » (…)
Aujourd’hui, les Etats-Unis, pris de
vertige dans leur nouvel environnement
mondial, veulent mordre pour défendre
leur suprématie. Le président s’est mué
en un nouveau Dr Folamour. (…La France
doit prendre des initiatives de paix en
conviant l’ensemble des Etats du monde à
une conférence internationale visant au
désarmement nucléaire général, à la
fermeture totale de toutes les bases
militaires des Etats hors de leurs
frontières, à la coopération mutuelle
des peuples au profit de leur économie
et de leur niveau de vie. Et, comme
première mesure de sauvegarde, le
retrait total des structures de l’Otan…
(6)
Dans le même ordre,
une plaie qui continue de
saigner : la Syrie que l’on s’évertue
encore à martyriser le peuple en créant
une troisième force alors que la paix
est à portée de mains. Là encore les
Nations unies sont absentes laissant
les Syriens livré à des stratégies
qui les dépassent Le Ministre des
Affaires Etrangères russe Lavrov a fait
une déclaration à l’ONU en déclarant
« qu’après la destruction de Daesh et
consorts en Syrie toute présence
militaire étrangère sans l’assentiment
du gouvernement syrien devra quitter la
Syrie. Dans une brillante
intervention-bilan au nom de son pays à
la tribune de l’A.G, de l’ONU le
Ministre des Affaires Etrangères Al
Moallem a confirmé. Le message
-avertissement est bien sûr adressé à
Washington qui essaie de se ménager des
sanctuaires en Syrie. Ce combat
d’arrière-garde de la part de la CIA
fait pitié ! Vouloir maintenir des
poches de subversion alors que la guerre
est perdue ; cela s’appelle du bricolage
tactique. Au cas où la CIA convaincrait
la Maison Blanche et le Pentagone de
continuer l’aventure syrienne, qu’est-ce
qui risque de se passer ? Eh bien les
Forces Spéciales américaines et les
groupuscules qu’elles encadrent pour se
donner une légitimité vont être
encerclées et harcelées. L’AAS ne
prendra même pas la peine de participer
à ce combat asymétrique. Russes et
Syriens ne donneront aucun prétexte aux
néo-cons et aux Talmudistes en
participant directement à cette action.
Mais par contre les Russes ne
permettront aucune mesure de
« retaliation » par l’aviation US contre
Damas ». (7)
Les cohortes de
centaines de milliers de Syriens
sur le chemin d'un exode tragique avec
des pays qui se gargarisent des
droits de l'homme, mais qui
verrouillent à l'exception remarquable
de l'Allemagne sont un exemple de
l'impuissance des Nations Unies et des
Organisations de secours qui font
ce qu'elles peuvent alors que le
problème est éminemment politique. Même
scénario avec la tragédie des Rohyngias
victime s d'un nettoyage ethnique
cautionné d'une façon ou d'une autre par
la Dame de Rangoon titulaire du
hochet occidental du prix Nobel de la
paix et là encore l'impuissance des
Nations Unies voire même du Conseil de
sécurité ..
L’Organisation
des Nations Unies actuelle symbole de
l’échec des Etats
C’est un fait ,
l’Organisation des Nations Unies fait
preuve d’un silence assourdissant
devenue aphone, elle se contente
d’organiser le rituel actuel de
septembre où le feu sacré des
premières ambitions de paix de sérénité
de justice s’est éteint L'Organisation
des Nations unies (ONU) est née le 24
octobre 1945.
Au moment où écrit Clarence Mollusque,
l’Organisation des Nations Unies a
désigné pour les cinq prochaines années
son futur secrétaire général, le
Portugais Antonio Guterres, la question
de son utilité revient avec insistance.
Après tout, l’ONU a dépassé le cap des
soixante-dix ans d’exercice, presque une
vie d’homme. La plupart des
conflits actuels ne sont pas traités par
l’ONU des 193 pays mais par cinq pays
qui s’arrogent le droit de décider pour
les d200 pays. Une vingtaine de conflits
n’ont toujours pas trouvé solution. Il y
a d’abord le doyen des conflits la
Palestine depuis un siècle et dont
l’occupation actuelle date de 50 ans,
ensuite le Sahara occidental, territoire
en attente de décolonisation et les
guerres de Somalie, du Yemen de Libye,
et de Syrie sans compter celles
d’Afghanistan et d’Irak. Un dénominateur
commun ? Ce sont tous des pays musulmans
et pour certains en plus arabes » (8).
S’agissant du bilan en demie teinte
Clarence Mollusque écrit : « Le bilan
est, selon l’optimisme qu’on y met, au
mieux décevant, au pire désastreux.
Seulement décevant si on s’attache à
l’enceinte exceptionnelle que
représentent les Nations Unies, capable
de faire discuter en leur sein des
puissances différentes, voire
frontalement opposées sur le terrain.
Seulement décevant aussi si on apprécie
les nombreuses résolutions votées par
l’Assemblée générale, dont certains font
preuve d’une audace remarquable. A cet
égard, mention honorable à celle sur la
situation de la Palestine, qui pourrait
toutefois rejoindre les limbes du droit
international avec la désignation du
prochain ambassadeur américain.
L’ONU a souvent peu
agi, et parfois mal agi. Tout d’abord,
et comment ne pas le mentionner, l’ONU
s’avère incapable de trouver une
situation au conflit syrien. Pour
autant, dans cet échec de solution, le
trio Etats-Unis, Royaume-Uni et France a
une lourde part de responsabilité.
Déjà, force est de constater que le
maintien des membres permanents qui
disposent toujours d’un droit de véto
continue de paralyser le fonctionnement
optimal de l’institution. Ainsi, aux
vétos américains pour Israël répondent
les vétos russes et chinois pour la
Syrie et le Soudan. Les rares organes
supranationaux n’ont pas de réels
pouvoirs. Le secrétaire général des
Nations Unies, est totalement
dépendant du bon vouloir du Conseil de
sécurité, lui-même paralysé par les
positions des uns et des autres. L’ONU
est encore trop imparfaite pour
représenter une construction durable et
un forum adéquat aux nombreuses nations
de notre monde. Elle offre toutefois un
avertissement : le « tout Etat » conduit
rapidement à des impasses. Aux défis
globaux, il ne peut y avoir que des
réponses communes » (8).
Un bilan en
demie teinte
La contribution
suivante a trait à la vision
humaniste de Stéphane Hessel
immense homme de culture et de
dévouement à la condition humaine, le
bilan de l’ONU, ses échecs et ses
utopies, ont passées en revue: « Devant
les conflits qui ravagent le monde, on
se demande souvent à quoi sert l’ONU.
N’est-elle pas paralysée par son manque
de moyens d’intervention, sa lourdeur
bureaucratique, la prolifération de ses
organismes associés, et le droit de veto
des membres du Conseil de sécurité ? Fin
connaisseur des différentes facettes de
cette organisation, il est lucide sur
les réformes qui pourraient lui conférer
un rôle adapté à la situation actuelle.
Pour comprendre à quoi servent les
Nations unies, L’objectif de la Charte
était non seulement de proposer un mode
de règlement des conflits mais aussi de
mettre en exergue les valeurs humaines
fondamentales qui avaient été bafouées
pendant cette guerre. (9)
On ne relit pas
assez souvent le préambule de la Charte
qui est un très beau texte dont un
extrait a été donné en préambule. Le
choix final, « Nous, peuples des
Nations unies », était assez audacieux,
car selon cette formule, les signataires
de ce texte se présentaient non
seulement comme quelques chefs d’État
mais bien comme les porte-parole de
l’ensemble des peuples de la planète. Ce
texte a, de ce fait, une portée bien
plus grande que s’il n’avait engagé que
les gouvernements de quelques pays.
Retraçant les différentes étapes, il
écrit : « La première, de 1945 à 1948, a
été euphorique. C’était avant l’OTAN
(Organisation du traité de l’Atlantique
Nord) et le pacte de Varsovie C’est de
cette époque que date la création des
premières grandes institutions
internationales des Nations unies,
comme l’Organisation pour l’alimentation
et l’agriculture, l’Unesco (Organisation
des Nations unies pour l’éducation, la
santé et la culture), l’Organisation
mondiale de la santé (OMS),
l’Organisation internationale du
travail, qui existait depuis 1919 mais a
été alors rattachée à l’ONU. C’est
également au cours de ces trois années,
qu’a été adoptée la Déclaration
universelle des droits de l’homme le 10
décembre 1948. Cette phase euphorique a
été de courte durée. Entre 1949 et
1989, les divergences fondamentales
entre le bloc soviétique et ses
satellites, d’une part, et les
États-Unis et les pays du plan Marshall
de l’autre, ont largement bloqué
l’action des Nations unies. Ceci
m’amène à dire un mot du Conseil de
sécurité, le seul organe non
démocratique de l’ONU. Alors que toutes
les agences spécialisées de l’ONU
fonctionnent selon le principe du vote à
la majorité, le Conseil de sécurité
requiert l’unanimité de ses cinq membres
permanents. S’il n’en avait pas été
ainsi, il est certain qu’au moins un des
membres fondateurs aurait refusé d’y
participer, de peur de voir ses intérêts
majeurs mis en danger s’il se retrouvait
en minorité. Cette clause de
l’unanimité, plus connue sous le nom de
“droit de veto”, était donc
indispensable, mais c’est en même temps
ce qui a souvent bloqué l’action de
l’ONU » (9)
La
décolonisation et le
développement, l’environnement
Malgré
tout, cette période a été marquée par
une étape fondamentale de l’histoire
mondiale, celle de la décolonisation.
sous la pression des assemblées
générales de l’ONU que peu à peu se sont
fait entendre des pays qui militaient
pour l’indépendance d’autres États, et
que l’on a vu finalement entrer 150
États indépendants supplémentaires à
l’ONU. [C’est dans ce cadre, que
la « Question algérienne » était
inscrite chaque année en septembre
dans l’agenda des Nations unies. ndR}
Une autre grande question a occupé les
Nations unies pendant cette période,
celle du développement. Ce qui était à
l’origine le Conseil économique et
social de l’ONU a rapidement été
remplacé par la Conférence des Nations
unies pour le commerce et le
développement (CNUCED). Le premier
représentant français à cette conférence
en 1964, André Philipp, a eu la bonne
idée de proposer que les grandes nations
consacrent 0,7 % de leur PNB (Produit
national brut) à l’aide au
développement. Nous sommes en 2007 et
cette part n’est actuellement que de
0,23 %. En 1972 s’était réunie à
Stockholm une conférence consacrée à la
protection de l’environnement, En 1992,
la conférence de Rio, avec
l’instauration des Agendas 21, a une
tout autre portée à la fois
développement économique et social tout
en remédiant à une dangereuse
dégradation de l’environnement. A New
York en 2000, ont été fixés les
Objectifs de développement du millénaire
(ODM) » (9)
Tâche noire selon
nous Le principe du droit d’ingérence où
l’auteur présente le problème kowetien –
rappelons que Saddam Hussein avait
accepté de retirer ses troupes, mais les
Etats Unis tenaient à les punir.
L’auteur oublie de nous parler de
l’autorisation del ‘ONU
suffisamment ambiguë pour permettre la
destruction de la Libye. nous lisons :
« Cette décennie a également vu la
première guerre conduite sous l’autorité
de l’ONU. Cette fois, c’est l’ensemble
des nations qui ont accepté le principe
d’ingérence défendu par la diplomatie
française et en particulier par Michel
Rocard et Bernard Kouchner. Elles ont
ainsi décidé de libérer le Koweït Nous
en arrivons enfin à la dernière et
courte période, celle qui a été marquée
par l’arrivée au pouvoir de George W.
Bush, les attentats terroristes du 11
septembre 2001 et l’intervention
américaine en Irak » (9).
Le réquisitoire
du ministre de la république Populaire
de Corée du Nord
On comprend dans ce
cadre le cri de révolte d'un petit pays
la Corée du Nord qui a décidé de se
battre, non pas d'une façon classique,-
il ne ferait pas le poids devant
l'armada menaçante américaine- mais en
faisant appel à la science, car c'est de
cela qu'il s'agit; maîtriser le feu
nucléaire vous donne une visibilité et
une assurance sur la vie.
Le 23 septembre 2017 le ministre des
affaires étrangères de la Corée du nord
dans un discours fleuve au débat général
de la 72e session de l’Assemblée
générale des Nations Unies a tenu à
mettre les points sur les « I » et a
faire un procès en règle de la
prise en otage de la volonté de 190
états par la bande des cinq du conseil
de sécurité sous le consentement
sans état d’âme d’un secrétaire général
qui gère sa carrière comme ce fut
le cas de ban kii Moon et apparemment de
son remplaçant soucieux de ne pas se
mettre à dos les Etats Unis qui
contribuent pour 25 % du budget de
l’organisation ; Nous lisons : «
Monsieur le Président, Pensons aux
peuples : lutter pour la
cours. Pour que
tous les pays et tous les peuples
puissent jouir de la paix et d’une vie
décente, il est impératif de réaliser
avant toute autre chose une véritable
justice internationale.Cependant en
raison de l’autoritarisme et de
l’arbitraire à l’heure actuelle d’une
seule grande puissance, l’objet et les
principes de la Charte des Nations Unies
et d’autres principes de base des
relations internationales sont
aujourd’hui délibérément ignorés dans
l’arène des Nations Unies. (…) L’essence
de la situation de la péninsule coréenne
est une confrontation entre la RPDC et
les États-Unis, où celle-là (la
RPDC) tente de défendre sa dignité
et sa souveraineté nationale contre la
politique hostile et les menaces
nucléaires des celle-ci (les
Etats-Unis). Les États-Unis sont le
pays qui a le premier produit des armes
nucléaires et le seul pays qui les a
utilisées, massacrant des centaines de
milliers de civils innocents. (…) La
possession de la dissuasion nucléaire
par la RPDC est une juste mesure
d’auto-défense prise comme ultime
option, conformément à ce principe »
(10).
« Récemment, la RPDC a testé avec succès
un missile balistique capable de porter
une bombe H comme une partie des efforts
déployés pour atteindre l’objectif de
compléter la force nucléaire du pays.
(…) Puisque l’arme de dissuasion pour
préserver la paix et la sécurité de la
péninsule coréenne et de la région est
suffisamment renforcée, les États-Unis
et ses disciples doivent maintenant
réfléchir à deux fois avant de lancer
une provocation militaire contre la RPDC
. Monsieur le Président, l’échec de
l’Organisation des Nations Unies dans
l’accomplissement de son rôle dans la
réalisation d’une véritable justice
internationale est principalement dû aux
vieilles pratiques non démocratiques du
Conseil de sécurité. Personne d’autre
que le Conseil de sécurité ne tient pas
compte de la Charte des Nations Unies
dès le premier article et il n’agit que
dans la poursuite de la volonté et de
l’intérêt de ses États membres. Il n’est
pas accessoire que la question sur la
réforme du Conseil de sécurité ait déjà
été posée en 1992 par la résolution
47/62 à la 47ème Session. Le Conseil de
sécurité est un tel organe non
démocratique de l’ONU » (10).
« Dans ce forum, je
tiens à rappeler, poursuit le ministre
une fois de plus à tous les délégués le
caractère injuste et inéquitable des
’résolutions’ adoptées par le Conseil de
sécurité contre la RPDC. le Conseil de
sécurité a fabriqué des « résolutions »
illégales et à double standard (…) La
raison pour laquelle ces résolutions
injustes et inéquitables continuent
d’être adoptées, c’est que les membres
permanents du Conseil de sécurité, tous
puissances nucléaires, ont un intérêt
commun à maintenir leur statut de
monopole nucléaire.(…) Vu du point de
vue de la non-prolifération nucléaire,
la possession par la RPDC, d’armes
nucléaires est une mesure d’auto-défense
juste. Ceci démontre éloquemment que les
’résolutions’ anti-RPDC ne sont pas
fondées sur des principes établis et
qu’elles ne sont rien de moins que les
produits de l’ancienne pratique non
démocratique du Conseil de sécurité, de
la conspiration et de la collusion des
forces obsédées uniquement par leurs
intérêts acquis » (10).
« La République
populaire démocratique de Corée est un
état nucléaire responsable. Le
gouvernement de la RPDC a fait une
demande au Secrétariat de l’ONU pour
qu’un forum d’experts en droit
international soit organisé pour évaluer
les arguments de droit et de légalité
des « résolutions » du Conseil de
Sécurité mais nous n’avons eu aucun écho
du Secrétariat depuis 9 mois déjà. (…)
Les États membres des Nations Unies ne
doivent pas céder aux pressions d’une
grande puissance, en appliquant les
résolutions du Conseil de sécurité mais
se faire un jugement indépendant sur la
légalité, l’impartialité et la moralité
des résolutions et contribuer à la
promotion de la réforme de l’ONU en
élevant leurs voix contre le despotisme
et l’arbitraire. Le gouvernement de la
RPDC défendra certainement la paix et la
sécurité du pays avec sa puissante
dissuasion nucléaire et contribuera
également à la sauvegarde de la paix
mondiale et de la sécurité » (10).
Le crime
récompensé : Israël va-t-il devenir
membre du Conseil de sécurité de l’ONU ?
Ramzy Baroud le journaliste bien connu
déclare sans rire Israël veut maintenant
un siège au Conseil de sécurité des
Nations Unies (CSNU). Quelle ironie ! :
« Israël a eu une relation des
plus cahoteuses avec le plus grand
organisme international au monde. Il a
toujours cherché désespérément à être
légitimé par l’ONU, tout en faisant son
possible pour délégitimer l’ONU. À la
suite d’une résolution du Conseil des
droits de l’homme de l’ONU (UNHRC)
condamnant, en mars 2014,
Netanyahou, a accusé
l’ONU d’être « inepte ». Il a promis
de « continuer à dévoiler et à
dénoncer » « l’hypocrisie »
de l’ONU. (…) Mais deux événements
majeurs ont forcé un Israël à revoir sa
stratégie. Tout d’abord, en décembre
2016, au lieu de mettre leur veto à une
résolution de l’ONU qui condamnait les
activités des colonies illégales
d’Israël dans les territoires
palestiniens occupés, les États-Unis
se sont abstenus. Deuxièmement, la
montée en puissance du mouvement de Boycott,
Désinvestissement et Sanctions (BDS)
dirigé par les Palestiniens est en passe
de changer la dynamique de la politique
internationale concernant l’occupation
israélienne. En quelques années, le BDS
est devenu un puissant moyen de pression
pour dénoncer l’occupation israélienne
et exiger que justice soit rendue au
peuple palestinien ». (11)
« Le Conseil des
droits de l’homme (CDH) de l’ONU s’y est
rapidement joint, en déclarant son
intention de publier une liste
des noms des entreprises qu’il faut
boycotter parce qu’elles opèrent dans
des colonies israéliennes illégales. Les
actions du Conseil des droits de l’homme
(CDH) de l’ONU et de l’UNESCO ont
provoqué, en réaction, une puissante
campagne israélo-américaine visant à les
discréditer. Depuis l’avènement de
l’administration de Donald Trump,
Washington mène avec l’aide de son
ambassadrice à l’ONU, Nikki
Haley, une guerre contre l’ONU en
l’intimidant et en le menaçant de lui
couper les vivres. Les officiels
israéliens sont furieux. La
vice-ministre des Affaires étrangères, Tzipi
Hotovely, a affirmé que « l’ONU joue
avec le feu », et a ajouté qu’une telle
initiative entraînerait une perte
supplémentaire du budget de l’ONU. (…)
Mais la tactique israélienne devient
plus claire et plus audacieuse. Tel Aviv
a pour but de miner le soutien aux
Palestiniens à l’Assemblée générale des
Nations Unies et de saboter le travail
des organes de l’ONU qui ne sont pas
soumis au pouvoir américain. (…) Il veut
également s’assurer un siège au Conseil
de sécurité de l’ONU. On pense que, avec
le soutien de Haley aux Nations Unies,
une telle chose n’est pas
impossible.(…),Toutefois, si Israël
obtient ce siège, il s’en servira pour
renforcer son occupation de la Palestine
au lieu de respecter le droit
international ».(11)
À quoi sert
l’ONU? Si elle ne réforme pas ?
Comment en est-on
arrivé à ce degré de déliquescence où
c'est toujours la loi des plus
forts ( les cinq) qui priment
? Même de Gaulle dont le pays fait
pourtant partie du Conseil de
Sécurité traité l'organisation de
"grand machin" Il est vrai que
l’organisation a connu des secrétaires
généraux remarquables notamment en
la personne de Dag Hammarskjöld
diplomate suédois, qui fut secrétaire
général des Nations unies de 1953 à
1961 et s’est impliqué personnellement
dans les conflits. L'année même de sa
mort, survenue avant la fin de son
mandat, le prix
Nobel de la paix lui fut décerné à
titre posthume. Il y eut des Secrétaires
généraux dont le passage a été
discutable notamment depuis les
attentats de septembre 2001 . C’est un
fait les Etats Unis contribuant pour 25
%du budget de l’ONU sont ,ceux qui
décident et les secrétaires généraux
depuis Boutros Boutrous Ghali, Koffi
Annan et l’énigmatique Ban Kii Moon qui
ne faisait rien sans l’aval des Etats
Unis, n’ont pas de mon point de vue
donné ses lettres de noblesses à
l’organisation. Souvenons du scandale
sous Koffi Annan du « pétrole
contre nourriture » Souvenons nous
comment la seule résolution qui a été
votée a vu la mise à mort
autorisée par le Conseil de
Sécurité pour assassiner Kadhafi.
« L’ONU actuelle
c’est un constat d’échec Pour que
l’ONU puisse relever les défis qui
l’attendent au XXIe siècle,
il faut qu’elle transforme en profondeur
sa propre organisation. L’ONU doit tout
d’abord être capable de mobiliser on ne
fera disparaître le terrorisme qu’en
luttant contre les injustices
économiques et en parvenant à une
alliance des civilisations au lieu de
désigner l’une d’entre elles comme
ennemie du reste du monde. Le deuxième
changement doit porter sur la lutte
contre les armes de destruction massive.
Mais à toutes les formes de criminalité
militaire, c’est-à-dire à la vente des
armes sans contrôle. Nous devons ensuite
conclut aller plus loin dans le devoir
d’ingérence: notre monde de plus en plus
global a un besoin toujours croissant de
solidarité, et cette solidarité ne peut
être efficace que si elle l’emporte sur
les souverainetés Le budget de la
structure elle-même est de 3 milliards
de dollars ; en y ajoutant l’action sur
le terrain et notamment celle des
casques bleus, on atteint 20 milliards
de dollars, ce qui représente 20 jours
de la guerre menée actuellement en Irak
par les États-Unis. Pour que l’ONU
puisse avoir une action efficace, il
faudrait qu’elle dispose de 50 milliards
de dollars par an, à supposer que le
contexte mondial n’évolue pas encore
plus vite et plus dangereusement qu’il
ne le fait actuellement » (9).
Conclusion
Les 195 Etats n’ont
aucune poids réel. Tout passe par
le Conseil de Sécurité Il
témoigne de la difficulté d'avancer sur
des sujets sensibles lorsque les 5
Etats qui le composent sont les
seuls décideurs en fonction de leurs
intérêts. Souvenons nous de la
quarantaine de résolution sur la
Palestine bloquées par les Etats Unis et
d’autres bloquées concernant la Corée du
Nord Devant les conflits qui ravagent
le monde, on se demande souvent à quoi
sert l’ONU ? N’est il pas
temps d’aller vers un désarmement
nucléaire total et revoir la
composition du Conseil de Sécurité en
supprimant la clause veto Des pays
comme le Japon l’Inde l’Allemagne
autrement plus importants
économiquement que le Royaume Uni ou la
France devraient faire partie d’une
nouvelle organisation Pour cela le
multilatéralisme doit être
consacré et dans ce cadre pourquoi ne
pas supprimer le Conseil de Sécurité ,
c'est à l'Assemblée de voter les
résolutions sur la base de un pays une
voix. Comme autre mission urgente
il est plus que jamais nécessaire
de penser à une Organisation devrait
être créé pour s’occuper sérieusement de
l’environnement , et consacrer la paix
avec la Terre Ce sont les conditions
pour ramener la sérénité dans le monde
1.http://www.paulcraigroberts.org/2017/09/19/thoughts-trumps-un-declaration-war-iran-north-korea/
2.https://strategika51.wordpress.com/2017/09/20/une-reflexion-sur-le-discours-de-trump-a-lag-des-nations-unies
3.http://www.investigaction.net/fr/faisons-les-crever-de-faim-voila-la-solution-du-wall-street-journal-au-probleme-de-la-coree-du-nord/
4.Https://www.activistpost.com/2017/09/us-defense-secretary-jim-mattis-weighs-using-kinetic-weapon-north-korea.html?
5.http://www.iris-france.org/98435-le-regime-de-sanctions-a-lencontre-de-la-coree-du-nord/
6.Jean Levy http://www.comite-valmy.org/spip.php?article9026
7.http://reseauinternational.net/syrie-que-se-passera-t-il-si-les-americains-necoutaient-pas-les-avertissements-de-lavrov/#C0sJzzrYZ5lRRYmj.99
8.
Clarence Mollusque
https://regardseuropeen.org/2016/12/20/onu-symbole-de-lechec-des-etats/
9.https://www.cairn.info/revue-le-journal-de-l-ecole-de-paris-du-management-2007-6-page-16.htm
10
https://www.legrandsoir.info/declaration-de-s-e-m-ri-yong-ho-ministre-des-affaires-etrangeres-de-la-republique-populaire-democratique-de-coree-au-debat.html
11.Ramzy Baroud 20
septembre 2017 http://arretsurinfo.ch/le-crime-recompense-israel-va-t-il-devenir-membre-du-conseil-de-securite-de-lonu/
Professeur Chems
Eddine Chitour
Ecole Polytechnique
Alger
Publié le 6 octobre 2017 avec l'aimable
autorisation de l'auteur
Le sommaire du Pr Chems Eddine Chitour
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