Algérie en phase
avec le mouvement du monde
Le drame des Rohingya :
Une quasi-purification ethnique tolérée
par
Aung San Suu Kyi Prix Nobel de la paix
Chems Eddine Chitour
Le Pr
Chems Eddine Chitour
Jeudi 6 avril 2017
«Le colonialisme n'est pas une
machine à penser, n'est pas un corps
doué de raison. Il est la violence à
l'état de nature et ne peut s'incliner
que devant une plus grande violence.»
Frantz Fanon, Les Damnés de la terre
(1961)
Un fait divers,
pour l’humanité , des
souffrent en silence dans le pays qui
les a vu, naître mais qui ne leur
reconnaît pas la citoyenneté birmane. On
aurait cru que l'arrivée au pouvoir il y
a juste un an d'Aung San Suu Kyi
permettrait enfin de mettre fin au
calvaire séculaire de cette ethnie, une
parmi les 140 que compterait la
Birmanie. Le problème est à la fois
ethnique et religieux. Peine perdue, la
Dame de Rangoon adulée en
Occident qui l'a fabriquée de toutes
pièces à l'instar de tous les autres à
qui on a offert le hochet du prix Nobel
pour de fait, défaire et porter
préjudice aux pays de ces lauréats,
souvenons-nous de Boris Pasternak, de
Soljenitsyne, couronnés par le Nobel ce
qui sera le prélude au détricotage de
l'empire soviétique.
Souvenons-nous de
tous les autres Nobel qui s'avèrent dans
les faits beaucoup moins prestigieux, on
a même donné le Nobel à une jeune
bloggeuse yéménite et à une Pakistanaise
blessée par les talibans, le signal
comment détruire les pays en question,
voire la religion qui est professée.
Bref, le même monde occidental est
«déçu» de la Dame de Rangoon, mais ordre
est donné aux medias main stream de
regarder ailleurs et de ne rien
rapporter.
Génocide à bas
bruit en Birmanie: Aung San Suu Kyi
préserve sa carrière
Une tragédie
récurrente à bas bruit est celle subie
par les Birmans de confession musulmane.
Cette persécution qui n'intéresse pas
les médias occidentaux et même des pays
musulmans est tragique à plus d'un
titre. Elle repose sur le fait que cette
ethnie Rohingya musulmane est mal vue
par les autorités militaires qui la
briment. La Birmanie regroupe, en sus de
la majorité birmane de souche, plus de
130 minorités ethniques avec leurs
langues et leurs cultures propres. Sept
«races nationales» sont reconnues par le
gouvernement: Shans, Môns, Karens,
Karenni, Chins,Kachin (Jingpo), Rakhine
(Arakan). L'hétérogénéité de cette
population est à l'origine des nombreux
problèmes intercommunautaires qu'a
connus le pays, notamment les attaques
des forces de sécurité infligées aux
musulmans, les Rohingyas en particulier
en 2012 devant un silence international
Le bouddhisme en Birmanie est pratiqué
par 89% de la population, Le
christianisme est pratiqué par 4% de la
population. L'islam, principalement
sunnite, est pratiqué par 4% de la
population Les musulmans sont divisés en
Indiens, Indo-Birmans, Persans, Arabes,
anthays et Rohingyas. L'hindouisme est
principalement pratiqué par les Indiens
birmans. Le gouvernement militaire a
révoqué la citoyenneté des musulmans
Rohingya de Rakhine. De telles
persécutions ciblant des civils sont
particulièrement notables en Birmanie de
l'est, où plus de 3 000 villages ont été
détruits ces dix dernières années. L'été
2012 a été marqué par une nouvelle
flambée de massacres de musulmans.(1)
A l'époque alors
qu'elle n'était pas encore au pouvoir,
Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix
eut pour le moins une position
énigmatique. Décidément, les prix Nobel
de la paix ne sont pas synonymes souvent
de désir de paix. C'est au plus un
mécanisme de la doxa occidentale de
pression pour changer l'ordre des choses
en donnant une visibilité à une personne
pour combattre une autre au nom de
l'intérêt supérieur de l'Occident. C'est
le cas, le croyons-nous de
l'indifférence, voire de l'opportunisme
de Aung San Suu Kyi, encensée en
Occident qui ne prend pas position dans
son pays pour la paix et la protection
et une partie du peuple birman; Mieux,
elle abonde dans le sens qui veut que
cette ethnie est étrangère (1).»
Elle expliquait les
violences par l'émigration! Décidément,
sur ce chapitre rien ne la distingue de
Marine Le Pen «N'oubliez pas que les
violences ont été commises par les deux
camps, c'est pourquoi je préfère ne pas
prendre position et je veux aussi
travailler à la réconciliation», a
déclaré la prix Nobel de la paix, qui a
déçu ses partisans à l'étranger avec sa
réaction en demi-teinte aux violences
ethniques.» (1)
La Birmanie
rongée structurellement par
l'intolérance religieuse
C'est un fait, à
l’instar de la majorité des peuples
voire des nations, l’intolérance fait
partie de l'ADN birman. On aurait cru
que cette Nation qui comprend en
son sein des Bouddhistes serait un
modèle de tolérance eu égard aux
enseignements de Bouddha Il n’en n’est
rien. Les Birmans sont aussi intolérants
que les autres , notamment vis-à-vis dés
minorités. On se souvient, en effet, des
attaques interreligieuses où des
Bouddhistes s'en sont pris à ces épaves
dont personne n'en veut, pas même le
voisin Bengladesh pourtant pays
musulman.
Un acte
d'intolérance fut celui de Ko Ni,
conseiller juridique musulman d'Aung San
Suu Kyi tué par balle à l'aéroport de
Rangoun, «Il était une figure connue et
respectée de Birmanie. Dimanche, Ko Ni,
célèbre avocat défenseur des droits de
l'homme (...) Agé de 63 ans il officiait
comme conseiller juridique de la Dame et
de son parti, la Ligue nationale pour la
démocratie (NLD). Il était aussi très
impliqué dans le rapprochement
intercommunautaire, à l'heure où le
Myanmar, majoritairement bouddhiste, est
menacé de balkanisation. Depuis le
lancement de la transition démocratique,
il y a six ans, après des décennies
d'hégémonie militaire, il s'était élevé
contre une fracture sectaire
grandissante. De fait, le sentiment
antimusulman n'a cessé de se développer,
alimentant un cycle de violences
pernicieux dans l'Etat Rakhine (ouest),
où vivent près d'un million de Rohingya,
des apatrides privés de tout droit à la
citoyenneté. (...) » (2)
« Win Htein, l'un
des porte-parole de la NLD, a déploré ce
meurtre qui, selon lui, «porte un coup
sévère [au parti]». «Il sera très
difficile pour nous de le remplacer.
Nous avons perdu un héros. La situation
ici est mauvaise.» (...) De son côté,
l'ONG Amnesty International, a vilipendé
ce qu'elle considère comme un «acte
épouvantable» qui «porte toutes les
marques d'un assassinat politique». Elle
a appelé les autorités à ouvrir sans
délai une enquête «approfondie,
indépendante et impartiale». Pour la
BBC, en voulant défendre les droits de
ses compatriotes musulmans, il s'est
sans doute attiré de puissants ennemis.»
(2)
Les
avertissements répétitifs de l'ONU
Quelques mois à
peine après son investiture, Aung San
Suu Kyi était rattrapée par un nouveau
massacre «La Birmanie écrit l'Humanité,
pourrait être poursuivie pour «crime
contre l'humanité» à l'encontre de la
minorité musulmane apatride depuis 1982.
À en croire les dernières déclarations
de la dirigeante birmane Aung San Suu
Kyi, le racisme d'État devrait perdurer
malgré les espoirs suscités par son
accession au pouvoir et la mise en avant
du thème de la paix et de la
réconciliation nationale durant la
campagne. Aung San Suu Kyi réagissait au
rapport de l'ONU, assimilant le sort
réservé au million de Rohingya à «une
attaque de grande ampleur ou
systématique (...) qui pourrait
déboucher sur une possible accusation de
crime contre l'humanité devant un
tribunal.» (3)
En décembre dernier
un autre rapport. On lit sur le journal
Le Monde: «Actuellement, 100.000
d'entre eux sont toujours parqués dans
des camps de déplacés dans l'État
d'Arakan. Depuis les violences
intercommunautaires de 2012, les
Rohingya sont soumis au travail forcé et
aux violences sexuelles, exclus du
marché du travail, du système éducatif
et de santé. À ce titre, les Nations
unies demandent une enquête indépendante
sur la situation des minorités en
Birmanie et les «violations présumées du
droit international, des droits de
l'homme et du droit humanitaire, y
compris celles commises par des
responsables de l'application des
lois. Depuis le début du mois, des
fonctionnaires sillonnent l'Arakan afin
d'établir un recensement des apatrides
sans promettre de régularisation
massive. En novembre 2014, la commission
des droits de l'homme de l'Assemblée
générale des Nations unies adoptait
pourtant une résolution exhortant la
Birmanie à accorder la nationalité aux
Rohingya.» (4)
La situation
actuelle : Un calvaire ordinaire
Toute entière
occupée par les élections, Aung San Suu
Kyi ne veut pas les perdre: «L'euphorie
qui a entouré en 2015 la large victoire
électorale de l'icône de la démocratie,
s'est dissipée tandis que son
gouvernement s'efforce de réaliser les
réformes promises. Seuls 19 sièges de
députés sont en jeu, et ces élections ne
devraient donc pas menacer la
prééminence du parti d'Aung San Suu Kyi,
la Ligue nationale pour la démocratie
(NLD). Mais elles permettront de juger
le sentiment du public envers le
gouvernement. Le mécontentement est
particulièrement fort dans les régions
de la Birmanie habitées par des
minorités ethniques, où beaucoup
considèrent que Aung San Suu Kyi
collabore trop étroitement avec les
militaires qui ont dirigé le pays
pendant 50 ans et contrôlent encore des
leviers importants du gouvernement.» (5)
On apprend que la
Prix Nobel avec des explications
approximatives a rejeté une demande
d'enquête des Nations unies Nous lisons:
«La dirigeante birmane Aung San Suu Kyi
a rejeté la décision des Nations unies
d'envoyer une mission d'enquête sur les
récentes exactions contre la minorité
musulmane des Rohingyas, imputées à
l'armée, lors d'un discours à l'occasion
de sa première année au pouvoir. Le
Conseil des droits de l'homme de l'ONU,
basé à Genève, a créé vendredi dernier
´´une mission internationale
indépendante´´ qu'il veut envoyer au
plus vite en Birmanie pour enquêter sur
les exactions dont ils sont victimes.
Mais jeudi soir, Aung San Suu Kyi a dit
ne pas accepter la décision de l'ONU,
´´car elle ne convient pas à la
situation de notre pays´´, confirmant
ainsi la position du ministère birman
des Affaires étrangères. Traités comme
des étrangers en Birmanie, un pays à
plus de 90% bouddhiste, les Rohingyas
sont apatrides même si certains vivent
dans le pays depuis des générations.
L'armée birmane a lancé le 10 octobre
une offensive d'envergure dans l'Etat
Rakhine (ouest) où vivent les Rohingyas,
après des raids meurtriers de groupes
armés contre des postes-frontières.
Cette campagne de plusieurs mois a
abouti, selon le Haut-Commissariat de
l'ONU aux droits de l'homme, à un
´´nettoyage ethnique´´ et ´´très
probablement´´ à des crimes contre
l'humanité. Rapportant des récits de
meurtres, de viols en réunion et de
tortures commis par les soldats birmans,
des dizaines de milliers de Rohingyas se
sont réfugiés au Bangladesh.» (5)
Une crise
humanitaire en vue
En janvier 2017
Jean Dauffray du journal la Croix,
parle d'une crise humanitaire. Nous
lisons: «Aux affaires depuis neuf mois,
le gouvernement fait face à une grave
crise humanitaire dans l'État frontalier
de l'Arakan, où il est accusé de bloquer
l'aide humanitaire. 65 000 musulmans ont
fui la région pour trouver refuge au
Bangladesh. Désormais, ils osent la
critiquer. Les musulmans de Birmanie,
qui représentent moins de 5% de la
population, n'ont plus le même respect
pour la lauréate du prix Nobel de la
paix 1991. «Nous nous demandons pourquoi
elle ne fait rien pour nous»,
s'interroge Mohamed un jeune musulman de
l'ethnie rohingya. Comme 100 000 autres,
la plupart apatrides, il vit dans un
camp de déplacés depuis les violences
religieuses de 2012. Le 9 octobre 2016,
plusieurs groupes d'assaillants non
identifiés ont attaqué trois postes
frontières de cette région de l'ouest de
la Birmanie, adossée au Bangladesh. (..)
Le gouvernement d'Aung San Suu Kyi nie
les faits relatés.» (6)
«Nous n'avons pas
accès aux régions touchées par les
opérations militaires pour évaluer les
besoins humanitaires, et y répondre,
regrette Pierre Péron, porte-parole de
l'Agence pour la coordination des
affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) à
Rangoun. Ce gouvernement est pire que le
précédent (celui des anciens militaires)
en ce qui concerne l'accès des
personnels humanitaires.» Dans le nord
de l'Arakan, les cliniques mobiles de
santé primaire gérées par les
organisations non gouvernementales sont
fermées. L'ONU n'hésite plus à critiquer
le gouvernement d'Aung San Suu Kyi pour
sa gestion de la crise arakanaise,
qualifiée de «contre-productive» et
focalisée sur le «court terme». Elle a
évoqué la possibilité de «crimes contre
l'humanité» et demandé à Aung San Suu
Kyi de se rendre sur place pour évaluer
la situation, ce qu'elle n'a pas fait.
Un représentant du Haut-Commissariat aux
réfugiés a parlé de «nettoyage
ethnique», confirmant les allégations de
«meurtres, massacres, viols et
pillages». (6)
«En Birmanie, seule
une partie de la presse et la communauté
musulmane se permettent de détrôner
l'icône de paix. La majorité bouddhiste
(88% de la population) ne s'intéresse
guère aux événements qui secouent
l'Arakan ni à leurs répercussions
politiques. Aung San Suu Kyi ne tient
pas sa promesse, accuse Abu Tahay, le
dirigeant rohingya du Parti pour le
développement national dans l'Union,
composé majoritairement de musulmans.
Avant les élections de novembre 2015,
elle s'était engagée à assurer une
protection à tous les habitants du pays
en accord avec la loi et les principes
des droits de l'homme. Un gouvernement
qui n'assure pas la sécurité des
minorités n'est pas démocratique.» Il
reproche à Aung San Suu Kyi sa trop
grande proximité avec les militaires. La
loi birmane sur la nationalité de 1982
spécifie que seuls les groupes ethniques
pouvant faire la preuve de leur présence
sur le territoire avant 1823 peuvent
obtenir la nationalité birmane. Aux yeux
de la Birmanie, les Rohingyas ne font
pas partie des 135 minorités
répertoriées. Décrits par l'ONU comme
une des minorités les plus persécutées
au monde, les Rohingyas, qui sont 1,3
million en Birmanie, sont des musulmans
apatrides dont le groupe le plus
important vit dans l'ouest du pays, le
reste au Bangladesh.» (6)
Que retenir sinon
que les musulmans sont persécutés dans
toute l'Asie du Sud-Est. En Thaïlande où
il ne fait pas bon être musulman. Au
Cambodge, Pol Pot avait dit-on quasiment
éradiqué l'islam. Une bonne partir des 2
millions de tués étaient musulmans.
Cette haine est liée au fait que l'islam
s'est imposé en Asie du Sud-Est sans
aucune violence, uniquement par la
propagation par les commerçants
musulmans indiens gujratis.
Paradoxalement, aujourd'hui, la plus
grande communauté musulmane est
asiatique.
Les musulmans
birmans sont damnés. Peuple abandonné
par tous. Pourtant, toutes les
spiritualités parlent de dignité
humaine, de l'amour du prochain quelle
que soit la religion. Est-ce à dire que
l'homme est toujours un loup pour
l'homme ? Il est possible que la
dimension ethnique soit plus importante
que la dimension religieuse. Les
Rohingas sont aussi anciens que les
autres ethnies, et il est possible
qu’ils aient le même génome !
En effet les
lointains ancêtres sont l'Homme de
Java, disparu, qui appartient à
l'espèce Homo erectus. Qui vivait en
Indonésie, il y a entre 1 million
d'années, et 300 000 ans a laissé place
toujours en Indonésie voisine l’'Homme
de Florès découvert en 2003 dans la
grotte de Liang Bua, qui a pu vivre
aussi sur l'île de Java. Pourquoi,
alors, les ostraciser ? Parce que les
hasards de l’histoire ont fait qu’ils
ont embrassé l’islam : Ces hommes, ces
femmes ces enfants sont avant tout une
humanité en souffrance. Ils veulent être
citoyens birmans l’appartenance
religieuse ne devrait pas de notre point
constituer un frein à leur citoyenneté
et au désir d’être ensemble en tant que
Birmans. C'est ce droit qui leur est
dénié.
On peut comprendre
que la Dame de Rangoon n'a pas les
coudées franches face à des militaires
avec qui elle partage le pouvoir. Mais
la dignité humaine et sa responsabilité
universelle en tant que Prix Nobel de la
paix si tant est que cette distinction a
un contenu devrait l'inciter à être plus
réactive et prendre la communauté
internationale à témoin en autorisant
l'enquête des Nations unies. On sait
qu'il n'en fut rien. Au Sung Tsuu ky ne
démissionnera pas! Hubris du pouvoir
quand tu nous tiens !!!
1. http://forumdesdemocrates.over-blog.com/article-genocide-a-bas-bruit-en-birmanie-aung-san-suu-kyi-preserve-sa-carriere-113448490.html
2.
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2017/01/31/la-birmanie-rongee-par-l-intolerance-religieuse_5071973_3216.html#AUYqOIqpoTj7AFdd.99
3. http://www.humanite.fr/alerte-de-lonu-sur-le-sort-des-rohingya-610249
22 juin, 2016
4. http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2016/12/04/aung-san-suu-kyi-accusee-de-passivite-face-au-genocide-des-rohingya-en
birmanie_5043057_3216.html
5.
http://fr.euronews.com/2017/04/01/birmanie-aung-san-suu-kyi-rejette-l-enquete-de-l-onu-sur-les-rohingyas-sur-fond
6.
http://www.la-croix.com/Monde/Asie-et-Oceanie/En-Birmanie-Aung-San-Suu-Kyi-accusee-delaisser-Rohingyas-2017-01-18-1200818045
18/01/2017.
Article de
référence
http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur
_chitour/264059-une-purification-ethnique-dirigee-par-un-prix-nobel-de-la-paix.html
Professseur Chems
Eddine Chitour
Ecole Polytechnique
Alger
Publié le 6 avril 2017 avec l'aimable
autorisation de l'auteur
Le sommaire du Pr Chems Eddine Chitour
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