Algérie en phase
avec le mouvement du monde
Le monde multipolaire accouchera dans la
douleur :
L'utopie des Brics doit résister
Chems Eddine Chitour
Le Pr
Chems Eddine Chitour
Jeudi 5 mai 2016
«La France
ne le sait pas, mais nous sommes en
guerre avec l'Amérique. Oui, une guerre
permanente, une guerre vitale, une
guerre économique, une guerre sans mort
apparemment. Oui, ils sont très durs les
Américains, ils sont voraces, ils
veulent un pouvoir sans partage sur le
monde. C'est une guerre inconnue, une
guerre permanente, sans mort apparemment
et pourtant une guerre à mort.»
François Mitterrand, confidences à
Georges Marc Benhamou
Cette boutade est là pour nous
rappeler que le monde actuel est une
jungle, les pays occidentaux donnent
l'impression d'une unité de façade
contre les adversaires de l'Empire. Mais
entre eux c'est une lutte à mort. Il
n'est que de voir comment les Etats-Unis
tentent d'imposer le traité
transatlantique Tafta. On comprend dans
ces conditions comment ces pays
occidentaux feront tout pour casser la
dynamique de la Chine, de l'Inde, de la
Russie surtout depuis qu'ils se sont
organisés (Brics). En effet, «avec un
PIB de 14 milliards de dollars, ils
comptent pour 18% du PIB mondial. Avec
un produit intérieur brut (PIB) de près
de 14 milliards de dollars, ce groupe de
pays, qui compte pour 18% du PIB de la
planète, s'affirme de plus en plus comme
le moteur de la croissance mondiale.
L'an dernier, le seul commerce interne
aux Brics a atteint 230 milliards de
dollars, soit 8% du commerce de la
planète tout entière. «D'ici à 2016, ils
compteront pour 37% de la croissance» du
globe, prédit le dernier rapport
économique de Grant Thornton.» (1)
C'était il y a quatre ans...
Les Brics dit-on, font figure de
colosses aux pieds d'argile. Devenus les
poids lourds de l'économie
internationale à hauteur du quart du PIB
mondial et de 17% des échanges de biens
et services, les cinq grands émergents
(Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du
Sud. Depuis, des problèmes ont surgi.
Ceci n'est pas naturellement pour
déplaire aux pays occidentaux
industrialisés. Tensions sociales ou
géopolitiques, consommation ou
investissements en berne... Bien que les
racines de leurs difficultés soient
diverses, les économies du Brésil, de la
Russie, de l'Inde, de la Chine et de
l'Afrique du Sud montrent toutes des
signes d'essoufflement. Nous allons dans
ce qui suit tenter de voir clair entre
ce qui est structurel et ce qui est
fomenté, voire provoqué d'une façon
exogène - sans recourir à la théorie du
complot pour cacher des indigences et
pour faire diversion- sur un terreau de
tensions sociales. On annonce
régulièrement un affaissement de la
Russie, du fait que les ventes de
pétrole représentent la moitié des
exportations russes. Très logiquement,
le rouble chute. Du fait dit-on, que les
épargnants russes, (les richissimes
oligarques) sont inquiets. Car une
petite baisse du taux de change entraîne
une petite sortie de capitaux, qui
affaiblit la monnaie et encourage de
nouvelles fuites, et le cycle continue
en s'amplifiant.
Le cas de la
Chine
Dans le même ordre, en mars 2015,
Patrick Saint Paul écrivait à propos du
début du ralentissement de l'économie
chinoise: «La seconde économie mondiale
continue de s'installer dans la nouvelle
norme'' d'une croissance plus modérée,
après trois décennies de développement
fulgurant. L'activité dans le secteur
des services en Chine s'est accrue en
mars. Cependant, la croissance de
l'emploi et des nouveaux contrats a
nettement ralenti, ce qui pourrait
inciter la Banque populaire de Chine et
le gouvernement à prendre de nouvelles
mesures pour relancer une économie en
perte de vitesse. (...) Ce
ralentissement tient à plusieurs
facteurs, dont les difficultés du marché
intérieur de l'immobilier, le poids de
l'endettement et la consommation
extérieure et intérieure à l'arrêt.
Exportations, investissement,
productions manufacturières sont en
recul. La Chine s'achemine cette année
vers une croissance autour de 7%, soit
la plus faible depuis 25 ans.» (2)
La
déstabilisation du Brésil
En ciblant le Brésil, la City et Wall
Street veulent casser les Brics. Karel
Vereycken écrit à ce propos: «Dans son
article du 7 mars, Ambrose
Evans-Pritchard, le chroniqueur
ultraconservateur du quotidien anglais
Daily Telegraph, affirme que la
déstabilisation de la présidente
brésilienne entre dans sa phase finale,
et que l'objectif n'est pas la lutte
contre la corruption, mais la guerre
anglo-américaine pour briser le groupe
des Brics. Sous le titre La chute de
Lula marque la fin du fantasme des Brics,
Evans-Pritchard claironne que le Brésil
est le premier pays du quintette des
Brics à s'effondrer sur autant de fronts
en même temps, bien que la Russie et
l'Afrique du Sud sont plongés dans une
grave crise et que la Chine dépense 100
milliards de dollars par mois de ses
réserves de devises. Seul l'Inde a le
vent en poupe. Le concept de BRICS est
désormais dépourvu de tout sens''.»(3)
Avec l'arrestation-spectacle de
l'ancien président Lula da Silva, un
proche de la présidente Dilma Rousseff,
pour le Britannique, «l'élan pour
destituer Mme Rousseff semble
soudainement inarrêtable». Il précise
immédiatement que«les marchés»
(c'est-à-dire les grandes banques
internationales) espèrent que le
vice-président, Michel Temer, pourra
prendre rapidement le relais et «saisir
l'austérité et les réformes à la tête
d'un gouvernement pro-business». (...)
«En même temps, la Couronne britannique
sort du placard sa mascotte, Marina
Silva, la candidate verte qui dispose du
soutien non dissimulé de la famille
royale britannique. En 2008, elle a été
récompensée pour son agitation
écologiste par le Duke of Edinburgh
Conservation Award, un prix offert par
le prince Philippe d'Edinbourg, le très
malthusien fondateur de World Wildlife
Fund (WWF).» (3)
«Dans son article, Lula et les Brics
pris dans une lutte à mort, Pepe Escobar
rappelle que: Déjà en 2009, WikiLeaks
exposait comment les majors pétrolières
étaient actives au Brésil, en essayant
de modifier - par tous les moyens
d'extorsion nécessaires - une loi
proposée par l'ancien président Lula da
Silva, positionnant la lucrative
compagnie nationale Petrobras comme
opératrice en chef de tous les blocs
offshore de la plus grande découverte de
pétrole de ce début de XXIe siècle, les
gisements pré-salifères. Lula n'a pas
seulement maintenu hors du tableau les
majors pétrolières - en particulier
ExxonMobil et Chevron - mais il a
également ouvert l'exploration
pétrolière au Brésil à la chinoise
Sinopec, dans le cadre du partenariat
stratégique sino-brésilien (Brics entre
Brics).» (3)
«Le scandale de la corruption contre
Petrobras, poursuit Escobar: A démarré
avec les révélations de Snowden sur la
façon dont la NSA espionnait la
Présidente brésilienne Dilma Rousseff et
les dirigeants de Petrobras. Elle s'est
poursuivie avec le fait que la police
fédérale brésilienne coopère aussi bien
avec le FBI que la CIA, qui lui
prodiguent entraînement et formation
et/ou qui la nourrissent, étroitement
(surtout dans la sphère de
l'antiterrorisme).
Et cela a continué à travers l'enquête
«Car Wash», qui dure depuis deux ans
(...) Mais pour les procureurs de
l'opération «Car Wash», le véritable
objectif, depuis le début, est de
prendre Lula au piège'' (...)» Une
partie de l'oligarchie brésilienne, est
terrifiée à l'idée que Lula se
représente en 2018, et remporte
l'élection. (...) Le 26 février, le
Parti des travailleurs brésiliens (PT) a
adopté un plan d'urgence national''
(NEP) demandant à Rousseff de couper les
ailes du secteur financier prédateur.
(...)»(3)
Daniel D ; nous décrit la marche
suivie pour la destitution de Dilma
Rousseff : « Le président de la Chambre
basse du Congrès brésilien, Eduardo
Cunha, impliqué dans un réseau de crime
organisé, selon les déclarations Mardi à
la Cour suprême de Rodrigo Janot,
procureur général du Brésil, est
précisément le moteur de toute
l’opération qui voudrait destituer Dilma
Rousseff au Brésil. (…) Le 17 avril 2016
les deux tiers de la chambre des députés
brésilienne ont voté pour le lancement
d’une procédure de destitution contre la
présidente actuelle Dilma Rousseff. Si à
la mi-mai le sénat s’y joint également,
Rousseff sera destituée de ses fonctions
officielles pour 180 jours au maximum.
Après ce délai, le sénat devrait voter
pour une destitution définitive de Dilma
Rousseff. Sinon elle réintégrera ses
fonctions. (…) La première réaction de
Dilma Rousseff face au vote a été de se
montrer combative et elle a désigné la
procédure de ses adversaires comme étant
un nouveau « coup d’Etat ». Le vote
serait une « Violence contre la vérité,
contre la démocratie et contre la
prédominance démocratique du droit. »
Pourrait-il vraiment s’agir d’un « coup
d’Etat » et qu’est-ce qui se cache
derrière la procédure de destitution ? »
(4)
« Pour rappel poursuit Daniel D. cinq
des plus grands Etats BRICS totalisent
40% de la population et presque 25% de
la puissance économique. La présidente
du Brésil Dilma Rousseff a annoncé une
coopération renforcée avec Moscou lors
du 7e sommet des Etats BRICS en juillet
2015. (…) Cette stratégie de guerre
économique manifeste des Etats-Unis, qui
consiste à mettre sous pression la
Russie par le biais des marchés
financiers dominés par l’Occident,
serait alors plus difficile à appliquer.
La présidente brésilienne Dilma Rousseff
n’est pas le seul chef d’Etat qui a tout
à coup dû faire face à un combat pour le
pouvoir en politique intérieure et qui
doit être destitué par tous les moyens.
Cela a aussi été le sort de nombreux
autres chefs d’Etat dont le gouvernement
a une attitude amicale envers la Russie
ou bien s’est engagé dans une
coopération politique et économique plus
étroite avec la Russie. (…) sous cet
angle, des événements de politique
intérieure tels que la procédure de
destitution contre Dilma Rousseff
deviennent alors plus clairs » (4)
Les autres
manœuvres de déstabilisation
Naturellement toutes les techniques
pour couler ces économies sont mises en
oeuvre. C'est comme nous l'avons vu au
Brésil la tentative d'empêchement de
Dilma Rousseff. C'est aussi la
déstabilisation de la Russie du fait de
ses positions en Ukraine et en Syrie,
notamment par l'arme du pétrole et des
sanctions économiques. La manipulation
de l'or et du dollar est une autre
spécialité américaine qui a fait dire un
jour à De Gaulle en 1983, énervé par la
flambée du dollar et la hausse des taux
d'intérêts américains: «Les États-Unis
nous font payer leur chômage et leur
déficit. C'est nous qui permettons à
Reagan de continuer une politique qui
nous écrase.» De fait, quelles seraient
les réserves américaines? Il semble que
les Américains ont été les premiers à
manipuler les cours de l'or du fait que
la monnaie de référence, le dollar, est
en principe garantie par son équivalent
en or au cours du jour, or qui devrait
être disponible à la requête des pays
qui en font la demande. Y a-t-il une
évaluation objective des réserves? On
comprend que dans ces conditions de
sauve-qui-peut, ceux qui peuvent acheter
de l'or par tous les moyens: «En 1975
écrit F. William Engdahl, quand
l'Allemagne, le Japon et d'autres pays
essayèrent de payer le pétrole de l'Opep
avec leurs propres monnaies nationales,
Washington fit aussi en sorte que les
pays de l'Opep et l'Arabie saoudite
n'acceptent que du dollar en échange de
leur or noir. Le prix du pétrole en
dollar s'est effondré depuis septembre
2014 dans le monde. Passant de 103
dollars le baril à près de 30 dollars
aujourd'hui. Dans ce contexte politique
et financier, les banques centrales
russe et chinoise achètent de l'or pour
leurs réserves à un rythme enfiévré. En
plus de cela, la Banque populaire de
Chine a annoncé dernièrement qu'elle
abandonnait l'arrimage (peg) au dollar
US, et se diversifiait dans un panier de
devises portées par l'euro. Or, les
mesures prises à l'égard de l'or par les
banques centrales de Russie et de Chine,
sont bien plus stratégiques.» (5)
Dans le droit fil de la
non-dépendance du dollar et des places
financières occidentales, la Chine a mis
en place sa propre Bourse. Christophe
Burgeau écrit: «Le 19 avril a commencé à
Shanghai une nouvelle cotation du cours
de l'or souhaitée par les autorités
chinoises. Ces dernières n'ont
semble-t-il qu'une confiance limitée
dans les cotations de Londres et de New
York qui font jusqu'ici référence. Il
est vrai que la Chine est le premier
producteur d'or au monde et le premier
importateur.» (5)
Le bonheur
des pays riches fait le malheur des
Brics
Un article partial où on sent comme
un goût de revanche, à savoir la
nécessité d' une remise au pas par
l'Empire qui «refait plus que jamais
surface». Charles Wyplosz professeur
d'économie à Genève, écrit: «Il n'y a
pas si longtemps les pays dits Brics
étaient encensés comme le succès
économique du siècle. (...) Exit les
États-Unis en déclin, exit la vieille
Europe, l'avenir du monde avait enfin
changé de camp. Le grand rattrapage
était en route et on pouvait entrevoir
le moment où il n'y aurait plus de pays
pauvre. Et voilà que tout a changé. La
locomotive économique du monde, c'est de
nouveau les États-Unis. En Europe, la
reprise arrive, certes un peu trop
doucement et trop modeste. Mais le
Brésil est en crise, la Russie est à
genoux, la Chine fait face à la
déflation et l'Afrique du Sud a
replongé. Il reste l'Inde, qui n'a
jamais été un foudre de guerre et qui
suit son petit bonhomme de chemin, trop
limité pour sortir des dizaines de
millions de personnes de la pauvreté
profonde.» (6)
Constant dans son réquisitoire il
parle de tentative pour un autre monde
plus juste comme d'une mode: «Que
s'est-il passé? D'abord, que les modes
ne sont pas destinées à durer. Trop de
paillettes illusoires entouraient les
promesses de ceux qui annonçaient un
monde nouveau. (...) Ce sont des
centaines de milliards de dollars qui
sont partis vers les pays de la nouvelle
frontière de la croissance économique,
Il est encore un peu tôt pour savoir à
quoi tout cet argent a servi, mais il
n'est pas difficile d'imaginer beaucoup
de gaspillages, des investissements
justifiés par l'illusion de la
croissance forte éternelle.» (6)
«Ensuite, les pays riches ne
concentrent certes plus 85% du revenu
mondial comme il y a vingt ans, mais
tout de même encore les deux tiers.
(...) La Chine avait voulu échapper à ce
problème en engageant la grande
politique de rééquilibrage: elle allait
dépendre moins de la croissance
étrangère -essentiellement les
États-Unis et l'Europe- et plus de sa
propre demande interne. Les autorités
ont encouragé un accroissement rapide du
crédit et il s'est passé ce qui était
prévisible: une bulle immobilière. Le
soufflé est retombé. Les prix des
matières premières aussi, et la belle
croissance des pays producteurs de tout
ce qui sort de terre s'est arrêtée net.
La Russie, qui n'exporte pas grand-chose
d'autre que ses ressources naturelles,
n'avait pas besoin de sanctions pour
plonger, tout comme le Brésil allait
aussi connaître les affres de la
récession même sans scandales
politiques.» (6)
Utilisant la méthode Coué il annonce:
«La reprise économique des pays riches
va maintenant progressivement requinquer
le reste du monde, mais de très gros
nuages se sont accumulés et l'orage
menace. (...) Ceux qui ont emprunté des
dollars, parce que le taux d'intérêt
était très bas, vont maintenant devoir
rembourser des dollars. Or la période de
taux nuls arrive à sa fin aux
États-Unis. Du coup, l'argent commence à
y revenir et le dollar s'apprécie. Or,
pour un Chinois ou un Brésilien qui a
des revenus en yuans ou en reals, un
dollar plus cher signifie une dette plus
lourde. (...) C'est pour ça que les
mêmes financiers qui chantaient les
louanges des pays émergents sont
maintenant en train, non seulement de
cesser de prêter à ces pays, mais aussi
de rapatrier l'argent qu'ils y ont mis.
Le reflux est pour l'instant modéré,
mais on a trop souvent assisté à la
manoeuvre pour ne pas redouter une
brutale accélération.» (6)
C'est à se demander si ces pays
auront la paix un jour! La Chine avec 7%
de croissance est déclarée cliniquement
morte! Elle qui a sorti de la pauvreté
500 millions de Chinois autant que la
population de l'Europe! En Occident on
essaie de détecter le moindre
frémissement de la croissance: «La
croissance est là...disait Hollande,
sans qu'on la voit», une croissance de
0,2% est fêtée en France comme une
prouesse. Sachant qu'elle est due en
grande partie à la chute des prix du
pétrole et comme l'écrit: «(...) Parmi
les hirondelles qui pourraient faire le
printemps de l'économie française,
figure la baisse du prix du pétrole, et
avec elle celle de l'ensemble des
hydrocarbures. Par rapport au prix de
100 dollars du baril que nous
connaissions depuis 5 années, une telle
baisse de l'ordre de 50% représente pour
la France un chèque annuel d'environ 20
milliards d'euros, soit une bouffée
d'air du même ordre de grandeur que
l'ensemble du pacte de compétitivité et
de responsabilité, péniblement mis en
place par le gouvernement depuis plus de
deux ans. On pourrait se contenter de
recevoir ce cadeau tombé du ciel, en
espérant qu'il se perpétue au cours des
prochaines années.» (7)
Il n'y a ni morale ni amitiés en
l'occurrence. Le monde nouveau,
nécessairement multipolaire, tarde à
accoucher. Ce qu'il y a de sûr est que
le barycentre s'est déplacé vers l'Asie.
Ces combats d'arrière-garde ne doivent
pas nous empêcher d'être vigilants! Un
proverbe bien connu nous apprend que les
adversaires d'hier sont les amis de
demain et inversement...
1.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/03/01/20002-20120301ARTFIG00669-les-brics-locomotive-de-la-croissance.php
2.Patrick Saint Paul:
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/04/03/20002-20150403ARTFIG00229-chine-la-croissance-en-plein-ralentissement.php
3.
http://www.solidariteetprogres.org/bresil-city-wall-street-veulent-casser-brics.html
4.Daniel D.
http://www.kla.tv/index.php?a=showlanguage&lang=fr
5.Chems Eddine Chitour
http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_
chitour/240306-un-nouveau-bretton-woods.html
6. Charles Wyplosz:
http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2015/04/07/31007-20150407ARTFIG00115-reprise-de-la-croissance-quand-le-bonheur-des-pays-riches-fait-le-malheur-des-brics.php
7.
http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2015/02/13/31007-20150213ARTFIG00275-baisse-du-prix-du-petrole-comment-en-profiter-au-maximum.php
Article de référence :
http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_
chitour/240921-l-utopie-des-brics-doit-resister.html
Professeur Chems Eddine Chitour
Ecole Polytechnique
enp-edu.dz
Publié le 6 mai
2016 avec l'aimable
autorisation de l'auteur
Le sommaire du Pr Chems Eddine Chitour
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