Algérie en phase
avec le mouvement du monde
Les harkis, ces Français entièrement à part :
Réservoir de voix des échéances
électorales
Chems Eddine Chitour
Le Pr
Chems Eddine Chitour
Dimanche 2 octobre 2016
«Vous êtes vraiment d'une incurie
incroyable.(...) Vous êtes allés avec
les gaullistes (...). Ils ont massacré
les vôtres en Algérie et, encore, vous
allez leur lécher les bottes,! (...)
Vous êtes des sous-hommes! Rien du tout!
Il faut que quelqu'un vous le dise! Vous
êtes sans honneur. Allez, dégagez!»
Georges Frêche maire socialiste de
Montpellier
Le 25
septembre 2016, Le président socialiste
François Hollande, pour des visées
électoralistes, «reconnaît les
responsabilités des gouvernements
français dans l'abandon des harkis, des
massacres de ceux restés en Algérie, et
des conditions d'accueil inhumaines des
familles transférées dans les camps en
France», en précisant que «telle est la
position de la France».
Petite
piqure de rappel : le 11 février 2006,
Georges Frêche maire socialiste de
Montpellier résume l'affection de la
France pour ceux qui ont combattu pour
elle en faisant la déclaration ci-dessus
énoncée. Ces «anciens indigènes
algériens» qui ont cru à la grandeur de
la France au point de se battre contre
d'autres «indigènes» comme eux, ont été
ainsi récompensés par leur abandon puis
leur marginalisation en France.
La
déclaration du président Hollande est,
de notre point de vue, inacceptable en
Algérie s'agissant de l'affirmation des
massacres des harkis par des Algériens
sans précision qu'ils se sont rendus
coupables des pires atrocités. Que
monsieur Hollande veuille pour sa
stratégie électorale ratisser le
réservoir potentiel des 500.000 harkis,
grand bien lui fasse! Mais qu'il le
fasse en attisant le feu en remuant le
couteau dans la plaie encore
sanguinolente de l'aventure coloniale
cela ne passe pas!
Pour
rappel, le point d'orgue fut une chasse
à l'Algérien pendant huit ans aidés en
cela par des supplétifs dont le moins
que l'on puisse dire est qu'ils ont fait
du zèle voulant être plus royalistes, je
veux dire plus tortionnaires que les
tortionnaires en titre. On peut
cependant trouver des circonstances
atténuantes pour certains d'entre eux,
notamment ceux qui ont été pris entre
deux feux, celui de la révolution et
celui d'une armée sans état d'âme qui
pratiquait la politique du sabre et de
la terre brûlée comme au bon vieux des
Bugeaud, Saint Arnaud Rovigo et de tous
les tortionnaires qu’a connu l’Algérie
tout au long de l’occupation.
Le calvaire des harkis à leur arrivée
mouvementée en France
Selon
l’encyclopédie Wikipédia : « Un harki,
désigne, au sens strict, un individu
servant en Algérie coloniale dans une
formation paramilitaire, une harka.
Harki désigne par extension une partie
des supplétifs (avec les mokhaznis, les
groupes mobiles de sécurité (GMS), les
groupes d'autodéfense (GAD) et les
Unités territoriales Les «harkas»,
formations très mobiles, furent d'abord
employées localement pour défendre les
villages, puis constituées en commandos
offensifs sous la responsabilité
d'officiers français. Les harkis comme
les autres supplétifs obtiennent le
statut d'anciens combattants en France
par une loi du 9 décembre 1974. Mais
cette loi ne s'applique qu'aux
supplétifs domiciliés en France. Ceux
restés en Algérie attendront la décision
du 23 juillet 2010 du Conseil
constitutionnel pour que la qualité
d'anciens combattants leur soit
reconnue. Plusieurs dénominations furent
utilisées pour discriminer
financièrement entre les différentes
catégories ».(1)
Toujours Selon Wikipédia : « En France,
harki est souvent utilisé comme synonyme
de «Français musulmans rapatriés» (FMR)
à partir de 1962, «Français rapatriés de
confession islamique» (Frci) en 1970 ou
«Rapatriés d'origine nord-africaine»
(Rona) dans les années 1980.
Aujourd'hui, deux termes se sont
imposés: «FMR» et «harki», qui, selon
les contextes, renvoient soit aux seuls.
La France, en comptant les «pieds-noirs»
européens, les juifs et tous les
musulmans «loyalistes», aurait dû
accueillir sur son sol 2,5 millions de
personnes. Elle le fit tant bien que mal
pour les pieds-noirs et les juifs
d'Algérie, mais abandonna les autres.
Seuls 42.500 harkis purent trouver
refuge en France métropolitaine. Les
harkis représenteraient en 2012 entre
500.000 et 800.000 personnes». (1)
« Au
sein même de l'armée française, ils
totalisent 63.000 hommes en décembre
1961. À côté de ces harkis il faut
ajouter les soldats musulmans de l'armée
régulière (appelés, engagés, militaires
d'active, appelés aussi Fsna ou Français
de souche nord-africaine) qui sont
85.000 en 1960. En mars 1962 selon le
rapport français à l'ONU on dénombrait
en Algérie, 263.000 musulmans engagés du
côté français ». (1)
Après
le 19 mars 1962, des massacres isolés
qu’il ne faut pas nier sont surtout dus
à des règlements de comptes, des
vengeances, mais aussi au zèle des
«marsiens», ralliés FLN de la 25e heure
« De nombreux harkis furent également
arrêtés et emprisonnés. La Croix-Rouge a
estimé en 1965 à 13.500 le nombre de
harkis incarcérés dans les prisons
civiles ou militaires algériennes. Jean
Lacouture, dans le journal Le Monde du
13 novembre 1962 donne, à cette date,
une première estimation: «Plus de dix
mille harkis auraient été, entre le 18
mars et le 1er novembre (1962) exécutés
ou assassinés ». (1)
L'historien Gilbert Meynier a déclaré
dans une interview publiée dans le
quotidien
El Watan le 10 mars 2005 que les
massacres avaient été moins importants
et plus localisés que ce que déclarent
certains journalistes comme Georges-Marc
Benamou. Abderahmen Moumen et Fatima
Besnaci-Lancou, dans Les harkis (éd. Le
cavalier bleu, collection Idées reçues,
août 2008, page 40), écrivent: «Peu
d'historiens s'aventurent à donner des
chiffres. Benjamin Stora avance, dans La
guerre d'Algérie (1954-2004), la fin de
l'amnésie (2004), une estimation entre
10.000 et 25.000 morts,». (1)
La condition des harkis fut tragique,
ils furent considérés comme des
kleenex que l'on jette après les
avoir compromis en les obligeant pour
beaucoup à s'engager par la force ou à
périr. À l'époque, les autorités
françaises n'utilisent pas le terme de
«rapatriement» mais de «transfert», les
harkis étant considérés comme des
réfugiés. Selon Philippe Denoix, «Louis
Joxe, ministre d'État aux Affaires
algériennes, adressa à l'armée une
directive très secrète, le 12 mai 1962,
menaçant de sanctions les militaires
français qui organisaient le repli en
métropole de leurs alliés musulmans en
dehors du plan général de rapatriement»,
et ordonnant même le renvoi en Algérie
des supplétifs débarqués en France.» La
note en date du 25 mai 1962, dispose
notamment: «Les supplétifs débarqués en
métropole en dehors du plan général de
rapatriement seront renvoyés en Algérie
[...]. Il conviendra d'éviter de donner
la moindre publicité à cette mesure
[...]. Les promoteurs et les complices
de rapatriements prématurés seront
l'objet de sanctions appropriées.» En
fait, en 1962, il n'existe aucun plan
d'évacuation ni de protection des harkis
et de leurs familles. On estime à 15.000
ou 20.000 le nombre de familles de
harkis, soit 90.000 personnes, qui
purent s'établir de 1962 à 1968. (1)
La
France de de Gaule contre les Harkis en
France
La
France de de Gaulle de la Droite a la
même affection que celle démontrée par
les socialistes à l’image de Georges
Frêche . Selon Guy Pervillé, De Gaulle
voulait que les harkis restent en
Algérie car, pour lui les harkis
n'étaient en aucun cas de vrais
Français. Le rapatriement de milliers
d'Algériens constituait, à ses yeux, une
menace pour l'identité nationale de la
France. Peu après son retour au pouvoir,
en 1958, de Gaulle se met à douter de
l'intégration des musulmans d'Algérie
qui était sous-jacente à la constitution
de harkas. Ainsi, le 5 mars 1959, il se
confie en ces termes à Alain Peyrefitte:
«Si nous faisions l'intégration, si tous
les Arabes et Berbères d'Algérie étaient
considérés comme Français, comment les
empêcher de venir s'installer en
métropole, alors que le niveau de vie y
est tellement plus élevé? Mon village ne
s'appellerait plus
Colombey-les-Deux-Églises, mais
Colombey-les-Deux-Mosquées!». (1)
Au
Conseil des ministres du 25 juillet
1962, peu après l'indépendance de
l'Algérie, lorsque Pierre Messmer,
ministre des Armées, déclare: «Des
harkis et des fonctionnaires musulmans,
les moghaznis, se disent menacés, d'où
des demandes qui viennent à la fois des
autorités civiles et militaires. Il faut
prendre une position de principe», De
Gaulle répond: «On ne peut pas accepter
de replier tous les musulmans qui
viendraient à déclarer qu'ils ne
s'entendront pas avec leur gouvernement!
Le terme de rapatriés ne s'applique
évidemment pas aux musulmans: ils ne
retournent pas dans la terre de leurs
pères. Dans leur cas, il ne saurait
s'agir que de réfugiés! Mais on ne peut
les recevoir en France comme tels que
s'ils couraient un danger!». Le Premier
ministre Pompidou ajoute alors: «Deux
camps militaires ont été installés pour
eux en métropole; ils sont submergés.
Ces gens ne veulent pas travailler...»
et de Gaulle conclut: «Il faut les
mettre en demeure de travailler ou de
repartir.» Et alors, selon Peyrefitte,
«plusieurs ministres baissèrent la tête»
(2).
.Le 31
janvier 1964, les préfets reçoivent du
ministre des Rapatriés, François
Missoffe une note où il est écrit: «Vous
ne devez reloger les anciens harkis
qu'après avoir relogé tous les rapatriés
(c'est-à-dire les pieds-noirs)
demandeurs de logement et
particulièrement mal logés...» A dose
homéopathique la Loi no 94-488 du 11
juin 1994, la République française
témoigne sa reconnaissance envers les
rapatriés anciens membres des formations
supplétives et assimilés ou victimes de
la captivité en Algérie pour les
sacrifices qu'ils ont consentis. (1)
L'épuration à l'endroit des collabos
Sans
faire dans la concurrence victimaire et
renier la réalité des massacres il est
bon, cependant, de rappeler ce que fut
l'après-1945 en France. Dans l'histoire
toutes les guerres ont leur lot de
vaincus et de personnes qui ont été du
mauvais côté de l'histoire. La
collaboration en France (pour une
période d'occupation allemande de quatre
ans) a donné lieu à une épuration sans
nom. Selon Dominique François, le
chiffre de 20.000 tondues n'est qu'une
estimation basse. Dès la Libération, un
grand nombre de tontes ont lieu, le plus
souvent pendant la Libération, parfois
quelques jours après Le fait est
général: on est certain que des tontes
ont eu lieu dans plus de 77
départements, sur les 90 de l'époque.»
(3)
L'épuration à la Libération en France
visait les personnes ayant collaboré
avec les autorités d'occupation nazies.
L'épuration extra-judiciaire entraîna la
mort d'environ 9000 personnes dont un
tiers par des résistants, notamment les
FTP. L'épuration légale concerne plus de
300.000 dossiers, dont 127.000
entraînent des jugements et 97.000
condamnations, les peines allant de 5
ans de dégradation nationale à la peine
de mort.
Nous
en sommes loin en Algérie il n'y a
jamais eu jugement de «vérité et
réconciliation» les massacres qui ont eu
lieu ont été exagérés et ne sont en
aucun cas décidés par le FLN où même la
Force locale dépassée. De plus il est
faut de dire que tous les Harkis étaient
des tortionnaires , l’exemple suivant
nous montre combien la situation était
difficle pour eux. La situation n'est
pas aussi tranchée, des harkis avaient
aussi travaillé avec le FLN! Dalila
Kerkouche, fille de harki, dans un livre
pathétique, nous décrit le calvaire de
son père, en fait de tous les harkis qui
ont foulé le sol de France un matin de
juillet 1962. Elle décide de revenir en
Algérie pour comprendre ce qui s'est
passé: «(...)Algérie: Atterrissage à
Alger. Pour la première fois de ma vie,
je vais poser le pied en Algérie, la
terre de mes ancêtres [...] «Est-ce que
ton père t'a raconté la guerre?» me
demande mon cousin Tayeb. «Ton père
travaillait avec le FLN...» Les traîtres
ne sont pas ceux que l'on croit. Comme
mon père, près de 40% des supplétifs,
selon Michel Roux, ont aidé les djounoud
[les combattants]. [...] Pourquoi tu
n'as rien dit, papa?» «Je passais déjà
pour un traître aux yeux des Algériens.
Je n'allais pas encore l'être pour les
Français!». (5)
L’élimination des vaincus indésirables
par la famine
Dans
le même ordre de l'abjection c'est
d'utiliser la mort à petit feu en
affamant les prisonniers: «Jamais,
lit-on sur le site égalité et
réconciliation, autant de gens n'avaient
été mis en prison. L'ampleur des
captures faites par les alliés était
sans précédent dans toute l'histoire.
Les Soviétiques firent prisonniers
quelque 3,5 millions d'Européens, les
Américains environ 6,1 millions, les
Britanniques environ 2,4 millions, les
Canadiens environ 300.000, les Français
environ 200.000. Dès que l'Allemagne
capitula le 8 mai 1945, le gouverneur
militaire américain, le général
Eisenhower, diffusa un ´´courrier
urgent´´ Un officier de l'US Army qui
lut cet ordre en mai 1945 a écrit que
c'était ´´l'intention du commandement
de l'armée, au sujet des camps de
prisonniers de guerre allemands dans la
zone américaine, de mai 1945 jusqu'à la
fin de 1947, d'exterminer autant de
prisonniers de guerre que possible tant
que l'affaire se passerait sans contrôle
international´´. (5)
«
(...) Charles de Gaulle était très
préoccupé par les problèmes de politique
intérieure,... Le destin d'un million de
prisonniers allemands ne pesait pas bien
lourd dans la balance. (...) Les vivres
ne manquaient pas, mais au lieu d'être
distribués aux hommes qui avaient faim,
ils étaient vendus par des officiers au
marché noir, à la stupéfaction et à la
consternation d'hommes honnêtes tels que
le maire de Bascons, Raoul Laporterie,
qui osa risquer sa carrière en
critiquant le général de Gaulle, et eut
effectivement à en pâtir. (...)» (5)
Les manipulations électorales: les
harkis réservoirs de voix
C’est
dire si les harkis sont les damnés de la
France, Ils sont à la fois honnis
viscéralement par la Droite , c’est net,
mais aussi d’une façon hypocrite par la
Gauche. Cependant à chaque échérance,
ils sont courtisés et des mesurettes à
doses homéopathiques sont prises en leur
faveur. Ainsi, le 5 décembre 2007,
Nicolas Sarkozy, président de la
République française, reçoit les
représentants des harkis à l'Élysée au
retour d'une visite officielle à Alger.
De même le 14 avril 2012, Nicolas
Sarkozy alors candidat à sa succession,
réitère sa promesse dans le camp de
Rivesaltes, près de Perpignan: «La
France se devait de protéger les harkis
de l'Histoire, elle ne l'a pas fait. La
France porte cette responsabilité devant
l'Histoire. Il a reconnu. Nicolas
Sarkozy a officiellement reconnu la
responsabilité du gouvernement français
dans «l'abandon» des harkis après la fin
de la guerre d'Algérie en 1962.
En
fait, par son discours du 25 septembre
François Hollande réitère à son compte
une promesse de Sarkozy, d'ailleurs
reprise pour tout l'électorat de droite
qui découvre ce faisant des Français
tenus soigneusement à part pendant 54
ans. Toutes les politiques d'indigénat
qui eurent lieu pendant la colonisation
furent perpétuées par la suite en France
à l'encontre de ces variables
d'ajustement que sont devenus les
Français musulmans ayant combattu pour
la France.
Les
autorités algériennes n'ont pas encore
réagi à la Déclaration de François
Hollande mais La presse, elle, parle de
dérapage «Ce n'est pas la première fois
écrit Saïd Rabia que François Hollande
parle des harkis et des pieds-noirs.
Dans une interview accordée à France
Culture en mai dernier, il avait soutenu
que quand on parle du 19 mars, on sait
(que) c'est la fin de la guerre
d'Algérie, mais c'est aussi le début
d'un certain nombre de massacres, dont
les pieds-noirs ou les harkis ont été
victimes. Selon maître Ali Haroun,
contacté par
El Watan et ancien membre du
Conseil national de la Révolution
algérienne (Cnra), en tant qu'Algériens,
on n'a pas d'observation à faire sur la
manière dont les harkis ont été
accueillis en France dans des camps
d'internement, ce sont des rapports
franco-français. François Hollande
sous-entend que les harkis ont été
massacrés, là je dis que jamais
l'autorité du FLN, en juin, juillet et
août 1962, n'a autorisé ou invité les
Algériens ou l'ALN à se venger des
harkis. Au contraire. Jamais le FLN ou
le GPRA[Gouvernement provisoire de la
République algérienne] n'ont incité les
Algériens à se venger de ceux qui ont
aidé le colonisateur. [...] Ces
dépassements sont spécifiques aux pays
qui ont connu des révolutions [comme]
ces villageois français qui s'en sont
pris spontanément aux anciens
collaborateurs nazis.» (6)
En
Algérie une lente évolution est en train
de se faire des «erreurs à l'encontre
des familles et des proches des harkis»
et que «les enfants des harkis ne sont
pas responsables des actes de leurs
parents». Si ces descendants font leur
part du feu, l'Algérie se devrait
d'inventer un dialogue serein
responsable dans le monde où nous
vivons, nous avons besoin de lobbys.
1.Les Harkis : Encyclopédie Wikipédia
2.Alain Peyrefitte, C'était de Gaulle,
Fayard, 1994, p. 196
3.https://fr.wikipedia.org/wiki/Femmes_tondues
4.
Dalila Kerchouche: Mon père, ce harki.
Morceaux choisis L'Express du
04/09/2003.
5.
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Malheur-aux-vaincus-21675.html
6.
S.Rabia
http://elwatan.com/une/grave-derapage-de-hollande-26-09-2016-329416_108.php
Article de référence
http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_ chitour/250846-reservoir-de-voix-electorales.html
Professeur Chems Eddine Chitour
Ecole
Polytechnique enp-edu.dz
Publié le 2 octobre
2016 avec l'aimable
autorisation de l'auteur
Le sommaire du Pr Chems Eddine Chitour
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