Accueil Luc Michel Dossiers Auteurs Communiqués Agenda Invitation à lire Liens Ressources
Dernières mises à jour Les rapports du CPI Le Hamas Les vidéos BDS Ziad Medoukh Centre de la Paix Gaza Université al-Aqsa Gaza Qui? Pourquoi?

Google
sur le web sur Palestine Solidarité

 

 
Centre Palestinien
d'Information



WAFA




JP - INFOS sur VK


Sur FB


 
Invitation à lire





BDS



Solidarité



Produits palestiniens



Eurasie-Afrique


 
En direct d'Iran



Agence syrienne



Agences Russes




 
Radio Chine

Internationale
 
Palestine Solidarité
sur Facebook



Palestine Solidarité
sur VKontakte



 


   


Actualité

Quand les chiens aboient, la caravane persane passe !

Bruno Guigue


Lundi 25 mai 2020

Des matamores de Washington qui disent que “toutes les options sont sur la table” pour empêcher les pétroliers iraniens de rejoindre le Vénézuéla ; Téhéran et Caracas qui annoncent qu’ils sont “prêts à tout” pour défendre leur droit légitime à emprunter les routes maritimes internationales et à coopérer pacifiquement dans le domaine des hydrocarbures ; des navires iraniens qui parviennent à bon port sous escorte vénézuélienne, au nez et à la barbe des bellicistes de Washington ; le chef de la diplomatie chinoise qui déclare, le même jour, qu’un “virus politique” s’est déclaré aux États-Unis, où l’administration Trump semble décidée à mener une “nouvelle guerre froide”.

Un Donald Trump en état d’hystérie pré-électorale qui accuse la Chine des turpitudes les plus invraisemblables pour se disculper de sa nullité et de son irresponsabilité criminelles dans le traitement de la crise sanitaire ; des fuites au plus haut niveau qui laissent entendre que les États-Unis envisagent de reprendre les essais nucléaires, quelques jours après avoir annoncé leur retrait d’un nouvel accord de limitation des armements au grand dam de leurs alliés européens ; ces mêmes alliés, eunuques patentés de la géopolitique, réduits au rôle de spectateurs impuissants d’un bellicisme US dont ils sont les complices masochistes depuis des années et qui leur revient aujourd’hui en pleine figure.

Quand tout arrive de la sorte, en même temps, on se dit que tout reste comme avant et pourtant que tout est train de changer.

Tout reste comme avant parce que les États-Unis sont fidèles à eux-mêmes : la ploutocratie génocidaire qui se prend pour la nation élue de Dieu obéit à cette pulsion impériale qui la pousse à vouloir réduire à néant quiconque défie sa suprématie vacillante. Elle étale les breloques de luxe de son matériel militaire sur tous les continents et pratique une intimidation à grande échelle au moyen des 700 bases militaires qu’elle a réparties sur la surface du globe. Mais comme ça ne suffit pas à empoisonner la vie des autres nations, il faut encore qu’elle tente de détruire par inanition, en leur coupant les vivres, celles qui osent manifester la moindre velléité de désobéissance.

Véritable maniaque du blocus, cette arme des lâches qui n’hésitent pas à priver des enfants de médicaments pour accroître leur puissance, la “nation exceptionnelle” dont le Tout-Puissant a fait don à l’humanité est aujourd’hui la seule au monde, et la seule dans l’histoire, à imposer des sanctions économiques à 39 pays. Cibles privilégiées de cet empire du crime, l’Iran et le Venezuela lui font un formidable bras d’honneur, mais ne mésestimons pas le danger : l’Amérique est un gigantesque arsenal contrôlé par des sociopathes qui rêvent de domination planétaire. Elle utilise l’arme économique faute de pouvoir employer la force armée ; et sa capacité de nuisance n’a d’égale que son obstination à vouloir plier le monde à ses désirs.

Et pourtant on se dit aussi que tout est en train de changer. Car lorsque l’impérialisme se contente d’aboyer au lieu d’agir, c’est qu’il est au bout du rouleau. Les bouledogues du Pentagone peuvent toujours montrer les crocs : pendant qu’ils aboient, la caravane pétrolière en provenance des montagnes perses atteint les rivages de la Caraïbe. Ils peuvent toujours débarquer des mercenaires dans une nouvelle Baie des cochons, cette expédition de ribouldingues est vouée à se fracasser sur les forces bolivariennes. Nouveau bégaiement de l’histoire, qui montre que la coalition des nations souveraines n’a pas perdu sa capacité de résistance à l’impérialisme. La caravane pétrolière qui relie Téhéran à Caracas symbolise l’alliance des vieilles nations historiques (Russie, Chine, Iran) et des jeunes nations issues de l’effondrement du colonialisme, dont la Syrie et le Venezuela sont aujourd’hui le prototype. Adossée à l’alliance continentale russo-chinoise, elle risque de donner du fil à retordre aux fauteurs de guerre reconvertis en fauteurs de blocus.

 

 

   

Le sommaire de Bruno Guigue
Le dossier Monde
Les dernières mises à jour



Source : La page FB de Bruno Guigue

Abonnement newsletter: Quotidienne - Hebdomadaire
Les avis reproduits dans les textes contenus sur le site n'engagent que leurs auteurs. 
Si un passage hors la loi à échappé à la vigilance du webmaster merci de le lui signaler.
webmaster@palestine-solidarite.org




Ziad Medoukh

Analyses et poèmes
 
Université al-Aqsa

Activités
 
Toumi Djaidja

Analyses

René Naba

Analyses
 
Serge Grossvak

Analyses

Hadassah Borreman

YECHOUROUN

Karine Bechet-Golovko

Analyses
 
Bruno Guigue

Analyses

Gabriel Hagaï

Analyses

Mikhaïl
Gamandiy-Egorov

Afrique-Russie
 
Luc Michel

Analyses

Robert Bibeau

Analyses
 
Salim Lamrani

Analyses
 
Manlio Dinucci

Analyses
 
Mohsen Abdelmoumen

Analyses
 
Sayed Hasan

Analyses et traductions
 
Lahouari Addi

Analyses
 
Israel Shamir

Analyses
 
Le Saker

Analyses