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DIEUDONNE. Le "pseudo-humoriste" met
Toulouse à ses pieds: plus de 6000 fans
Allain Jules
Samedi 22 février 2014
Le Zénith de
Toulouse a fait le plein. Plus de 6000
personnes en délire. Qui dit mieux comme
humoriste ? Hum !N’étant plus capable de
le dénigrer, les journalistes utilisent
désormais leur sempiternel ex-humoriste,
pseudo-humoriste. Oui, toute honte bue,
c’est leur prose ridicule morbide et
très courageuse. Il faut que ces gens
changent leur logo ridicule. Dieudonné
et le public toulousain avaient mis,
ensemble, d’une part, leurs plus beaux
costumes pour le show dont toute la
ville parlait, et d’autre part, les
petits plats dans les grands. Pour le
buzz de lynchage, la presse parlait de
"soirée à haut risque". Une telle
falsification de la réalité est triste.
L’humoriste Dieudonné, pardon, l’ex
humoriste, le pseudo-humoriste ou encore
l’homme qui ne fait plus rire personne,
a hélitreuillé son public, les sortant
de leur torpeur et les rendant heureux,
après les risques d’interdiction brandis
ici et là, honteusement,
outrageusement. Le maire de Toulouse et
son équipe s’étaient rendus à
l’évidence. Tout un programme dans un
état dictatorial ? Seules les
associations prônent désormais cette
folie. Les forces de police ont été
déployées tout autour du Zénith, pour
rien…C’est vrain qu’avec un public aussi
nombreux, il faut se méfier. Mais, le
public de Dieudonné, depuis Nantes, a
fait preuve de maturité.
le Zénith a vibré au rythme des
sketches qui s’enchaînaient à la vitesse
grand V, avec sa cohorte de rire. Le
sketch le plus neutre étant celui
décrivant la fin du monde mais qui a
rendu le public hilare. Comme à son
habitude, l’humoriste a ri de bon coeur
en brocardant tous ses détracteurs,
glissé une petite quenelle à François
Hollande à la fin de son show, évitant
surtout de chanter la reprise d’Annie
Cordy, que quelques spectateurs
attendaient et mimaient en silence. En
communion totale avec une foule enjouée,
émerveillée et comblée, l’humoriste
flirtrait avec le nirvana, conscient
qu’en face, il y avait plein d’amour à
son égard.
Rajoutant une couche sur le ministre
de l’Intérieur, le clou du spectacle,
présenté comme son "attaché de presse
personnel", qui le "surveille",
brocardant Alain Jakubowicz le président
de la Licra que le public siffla
copieusement, tout y était. Du sarcasme,
du lourd, du très lourd, du soft et
parfois un réalisme frisant la
perfection dans la mise en scène. "Asu
Soa" est vraiment un grand cru, que
dis-je, un très grand cru. Chacun, sans
exclusive, y prend pour son grade. Les
journalistes doivent changer leur disque
rayé. Leur sempiternel "ex-humoriste",
franchement, c’est ça qui ne fait plus
rire personne…
Publié le 23 février 2014 avec l'aimable
autorisation d'Allain Jules
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