ALAHED
Washington se retire de l’Otan
arabo-israélien
face à l’effondrement !
Akil Cheikh Hussein
Lundi 31 juillet 2017
Des attributs
comme la pusillanimité, la soumission et
même la lâcheté, sans oublier le fameux
penchant vers le «chiisme», ont
constitué des constantes fondamentales
dans le discours politique adopté -par
le royaume saoudien et les pays qui
suivent son cortège- envers
l’ex-président étasunien, Barak Obama,
et ses positions concernant des
questions régionales comme le dossier
nucléaire iranien et la guerre en Syrie.
Du point de vue
dudit discours, Obama devrait, pour être
à la hauteur de la représentation d’une
très grande puissance comme les
Etats-Unis, gérer militairement et
rapidement les deux dossiers iranien et
syrien… C’est-à-dire, il devrait agir
comme si la gestion des relations
internationales est une chose semblable
à l’usage, dans la gestion des
différents à l’intérieur des familles au
pouvoir au royaume saoudien et autres
monarchies du pouvoir absolu, d’un
revolver à silencieux, d’un poignard ou
d’une dose d’un poisson foudroyant.
Mais avec le départ
d’Obama et l’arrivée de Trump, l’espoir
s’est renouvelé, chez les faux-Arabes,
de voir revivre ce qu’ils considéraient
leur alliance stratégique avec les
Etats-Unis. Dans les conditions de la
visite effectuée par Trump au royaume
saoudien où il a dirigé les travaux de
ses trois célèbres sommets, avant son
retour après avoir fait un grand butin,
les faux-Arabes ne se doutaient
aucunement du fait que Washington leur
présentera sur un plateau d’or tout ce
dont ils rêvaient en matière de
victoires.
Cependant, tous ces
espoirs se sont évaporés dernièrement
d’un seul coup avec le changement de la
position prise par Trump envers certains
groupes terroristes en Syrie. En effet,
Trump a annulé un programme d’aide à ces
groupes qui a été initié par Obama en
2013 et dont la mise en œuvre a été
confiée à la CIA.
Beaucoup
d’interprétations ont été avancées
concernant les causes de ce geste qui,
selon certains rapports, a permis
d’entrainer et d’armer, en Turquie et en
Jordanie, quelques vingt-mille
combattants. Mais ces interprétations
ont été axées sur l’incapacité de ce
programme de conduire la marche de la
guerre au profit des «oppositions
syriennes» et des forces régionales et
internationales qui les soutiennent.
On sait, à ce
propos, que l’armée syrienne et ses
alliés ont remporté des victoires de
grande valeur dans la plupart des zones
sensibles en Syrie, ce qui a prouvé
l’inutilité des tentatives visant à
liquider la Syrie et que le programme d’Obama
annulé par Trump en a été une.
En dépit de la
grande différence entre l’annulation de
ce programme et son remplacement par des
mesures étasuniennes qui pourraient,
selon Trump et ses collaborateurs,
réussir là où le programme d’Obama a
échoué, des voix de désapprobation qui
sont arrivées jusqu’à adresser à Trump
les mêmes accusations auparavant
adressées à Obama, c’est-à-dire celles
de la trahison et de l’abdication devant
les Russes et les Iraniens, se sont fait
entendre aux Etats-Unis ainsi que dans
les pays gouvernés par des chefs parmi
les faux-Arabes. Surtout que
l’annulation du programme d’aide a été
accompagnée par des déclarations dans
lesquelles la Maison blanche a affirmé
que le renversement du président Assad
n’est plus une priorité pour Washington.
Il est vrai que les
Etats-Unis se sont employés à faire
répandre l’impression que l’annulation
du programme d’aide aux «oppositions
syriennes» ne signifie pas l’arrêt de
l’intervention étasunienne dans la crise
en Syrie. Ils l’ont prouvé en renforçant
le soutien apporté à ce qu’on appelle
les Forces de la Syrie Démocratique en
action non loin des frontières turques,
et ce en créant plusieurs bases
militaires au nord syrien et en faisant
positionner des troupes étasuniennes
dans des points frontaliers entre la
Syrie, l’Irak et la Jordanie.
Pourtant, tout cela
n’est qu’une manière d’atténuer les
répercussions de l’annulation du
programme d’aide. Cette mesure,
affirment des observateurs, est un aveu
signifiant que le projet adopté par
Washington et ses alliés régionaux et
internationaux, depuis six ans, en vue
de liquider la Syrie, a complètement
échoué et qu’il est nécessaire
maintenant de l’abandonner.
Mais si Washington
possède les moyens de sortir du combat
avec le minimum possible de pertes, eh
bien cela n’est point le cas des pays
voisins de la Syrie et qui ont fait du
meurtre de la Syrie une question de vie
ou de mort.
Et si la Turquie et
le Qatar pouvaient chercher des moyens
réalistes pour se débarrasser des
conséquences de leur participation à la
guerre contre la Syrie, Eh bien cela
n’est point, jusqu’à maintenant, le cas
du royaume saoudien et des Emirats
arabes unis qui commandent actuellement
la campagne anti-Trump et sa politique
qu’elles jugent défaitiste.
Et surtout, ce
n’est point le cas de l’entité sioniste
vexée en raison des ententes que
Washington s’est vu obligé d’y recourir
avec Moscou, aussi bien qu’en raison de
l’arrêt du programme d’aide aux
terroristes en Syrie.
A partir de toutes
ces données, Washington et la plupart de
ses alliés sont entrés dans la logique
du retrait stratégique de la guerre
contre la Syrie. Il reste donc au
royaume saoudien, aux EAU et à l’entité
sioniste et certains autres «petits»
associés de faire face à une donne qui
est beaucoup plus grande qu’une simple
défaite: La victoire de l’axe de la
Résistance et le prélude de
l’effondrement total des pays membres du
Nato israélo-arabe.
Source:
french.alahednews
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