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L’an 2016 et la débâcle de l’axe de la guerre
contre la Syrie

Akil Cheikh Hussein

Lundi 2 janvier 2017

Les événements les plus marquants de l’an 2016 révèlent un état de grand embarras qui a frappé les alliés dans leur guerre contre la Syrie : Libération d’Alep, ouverture du combat de la libération de Mossoul, chute de Hillary Clinton, malaise prononcé à l’intérieur du Royaume saoudien et de la Turquie, brexit britannique, attentats terroristes meurtriers en France, en Belgique et en Allemagne non sans rapport avec des pressions étasuniennes visant à davantage  impliquer l’Europe dans une confrontation avec la Russie…

Il n’y a pas de différence entre les temps relatifs à la richesse ou à la pauvreté en événements. Mais il existe des temps qui diffèrent d’autres en termes de la promotion de la cause du Vrai et de la justice face à celle de l'injustice. C’est dans ce sens qu’on peut dire que l’an 2016 appartient à la catégorie des années qui ont vu se réaliser des victoires éclatantes pour les causes de la véritable libération comme c’est le cas de la victoire, en 1979, de la Révolution Islamique en Iran et, en 2006, de la défaite, au Liban, des Israéliens et leurs collaborateurs aux mains des héros de la Résistance.

Rien de plus normal ! L’an 2016 est celui de la bataille qui a été couronnée par la libération d’Alep. La libération d’Alep n’est simplement pas la libération d’une ville tombée, pour quelques temps, sous les mains de cette copie nouvelle des armées d’invasion sionistes, étasuniennes et arabes sans arabité qui se masquent sous les noms de Daech, d’an-Noussra et de centaines et milliers d'autres groupes terroristes et takfiri. La libération d’Alep est, avant toute autre chose, une victoire à l'échelle mondiale pour la Syrie et ses alliés et une défaite pour la totalité du camp occidental comprenant l’Otan et ses prolongements à «Tel-Aviv» et dans les capitales des pays arabes qui ont participé et qui participent toujours à faire couler le sang syrien et arabe en général.

Il suffit d’observer, dans le camp de l’hégémonie mondiale et régionale, les réactions hystériques à la libération d’Alep pour se rendre compte de l'ampleur et de l’envergure de cette victoire. Il suffit que l’acharnement de ce camp dans ses tentatives visant à sauver la peau des terroristes à mis à nu le dernier fil qui mettait encore dans l’ombre la nature des groupes terroristes en tant qu’armées liées directement aux armées de l’axe hégémonique et à ses agences de renseignement.

Il est possible de dire que la lecture de la victoire d’Alep avait commencé des mois ou même des années avant l’événement. C’est-à-dire dès le moment dans lequel les prévisions ont été ruinées de ceux qui prévoyaient un imminent effondrement de la Syrie. Ces prévisions se sont donc avérées mensongères ce qui a fait de Damas, même au plus fort de la guerre contre la Syrie, l’endroit que visitaient, ouvertement ou secrètement, maints responsables occidentaux qui cherchaient à réparer les liens avec une Syrie vouée à la victoire.

En même temps, nombreuses sont les têtes qui brûlaient de haine envers la Syrie et son dirigeant, le président Assad, et qui ont été éjectées en dehors de l’histoire. A leur tête, on compte cette dame, Hillary Clinton, que les forces de l’injustice et de la tyrannie dans le monde, et surtout dans le monde arabe, se sont occupées de monter les plus belles pierres précieuses sur son trône avant même son hypothétique victoire présidentielle. Rien que parce que, du temps où elle fut secrétaire d’Etat aux Etats-Unis, elle a été la première à appeler à renverser le régime syrien par les armes.

Sa défaite est une victoire pour la cause du Vrai et de la justice même si celui qui a été élu pour séjourner à la Maison blanche n’est pas foncièrement différent d’elle. Même s’il parait plutôt enclin à faire sortir son pays de la boue du Moyen-Orient avec le moins de pertes possibles.

En dehors des Etats-Unis, Les symptômes de la défaite ont été, en 2016, bien visibles sur leurs alliés et protégés. La Maison des Saoud en premier lieu : Un processus d’effondrement inéluctable qui trouve son expression dans les différends entre les princes de la famille royale. Ces différends ne sont pas liés seulement à la question de la succession au pouvoir, mais plutôt aux politiques erronées et d’agression : La guerre saoudienne injuste et ratée contre la Syrie et le Yémen, la guerre du pétrole lancée par les Saoudiens dans le but de nuire à l’Iran et à la Russie mais qui a causé de lourdes pertes financières à Ryad qui s’est trouvée aux prises avec un grand déficit budgétaire. Ce déficit s’est avéré impossible à combler au moyen des trillions de dollars saoudiens entassés dans les banques occidentales dans la mesure où ces trillions sont irréparablement perdus par la Maison des Saoud. Ces derniers n’ont pas perdu ces fonds seulement. Ils ont également perdu l’Egypte, perte qui est plus amère car l’Egypte est désormais susceptible de jouer un rôle décisif dans la promotion des causes arabes, à un moment où le Royaume saoudien et ses protégés ne font qu’approfondir leurs relations avec l’ennemi sioniste.

Passons à la Turquie qui est l’acteur le plus actif dans la guerre contre la Syrie et qui se trouve maintenant dans un piteux état d’insécurité et d’instabilité. Erdogan rêvait de mettre la main sur la Syrie comme premier pas vers la résurrection de l’empire ottoman. Mais il se trouve maintenant dans l’impasse : le fait qu’il soit l’instrument ou l’allié des Etats-Unis ne l’a pas empêché de les accuser d’être derrière tous les maux qui frappent le Moyen-Orient. En dépit du fait qu’il se cramponne à la position de la Turquie à l’intérieur de l’Otan et au rêve turc de rejoindre l’Union européenne, il parait qu’il s’oriente vers l’établissement de bonnes relations avec la Russie. De plus, il est trahi dans la mesure où tous les pays de l’Otan dont il est membre se sont dressés contre lui pour ce qui est de sa guerre contre les Kurdes. Et il y a eu ce qu’on appelle le coup d’Etat « raté » et les mesures « revanchardes » prises par Erdogan qui ont causé à la Turquie, l’Etat et la société, une hémorragie très grave. Le tout dans un pays qui était l’acteur le plus actif dans la guerre contre la Syrie.

L’an 2016 est l’an de la libération d’Alep. Il est aussi l’an qui a connu le lancement du combat irakien pour la libération de la sœur d’Alep,  à savoir Mossoul tombée sous la main de l’alliance hégémonique sous le nom de Daech.

Le combat de Mossoul ne parait pas prêt à se terminer très prochainement. Mais il est sûr et certain que l’éradication de Daech ne sera  possible qu’après la classification claire des amis et des ennemis. Les Etats-Unis devraient occuper  les premiers rangs parmi les ennemis : Ils prétendent participer au combat contre Daech, alors qu’ils ne font que le contraire.

L’an 2016 a un goût semblable à celui de 2001 et les attentats du 11/9 : Le terrorisme est une arme que les forces hégémoniques utilisent contre les ennemis mais aussi contre les amis. Au-delà de toutes les analyses qui se font sous le titre du sorcier et de l’apprenti sorcier, on finira par constater que les attentats qui ont eu lieu dans plus d’un endroit en France, puis en Belgique et en Allemagne sont l’œuvre de la main invisible qui téléguide les Etats-Unis. Le but étant de punir et de faire chanter l’Europe car elle ne répond pas assez positivement aux dictats qui la somment de s’engager dans une confrontation chaude avec la Russie.

Une confrontation que l’Europe ne parait pas capable de s’y engager car elle est aux prises avec des difficultés dont le début, avec le Brexit britannique, d’un démentiellement de l’Union européenne, ne parait pas la moins grave. Surtout que le retour avec force de la Russie sur la scène internationale fait rappeler aux Européens l’état d’anxiété qu’ils vivaient du temps de ce qu’on appelait la menace soviétique. 

Source : french.alahednews

 

 

   

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Source : Alahed
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