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Parti antisioniste
Nos banlieues prises
en otage par nos politiques
Yahia Gouasmi
Nos banlieues: des échecs successifs de
nos politiques... - Photo: PAS
Vendredi 31 décembre 2010
Il y a un lieu qui
concentre tous les problèmes et les fantasmes de la société
française. Ce lieu est appelé « les banlieues ». C’est là que se
concentrent à la fois toutes les inégalités et toutes les
promesses non tenues. C’est aussi là que se mesurent tous les
échecs de la société française : chômage de masse (surtout pour
les jeunes), échec scolaire (mais à quoi sert une réussite
scolaire qui condamne à la précarité en attendant le
licenciement ?), discriminations de toutes sortes, etc. Il y a
ainsi un département – la Seine Saint Denis – dont le numéro
minéralogique (prononcé le « neuf trois ») équivaut,
quand on y habite, à la relégation, aux ghettos aux États-Unis…
Pourtant, les « plans » dits sociaux n’ont pas manqué : des
milliards d’euros y seraient attribués depuis des années. Et
rien ne change, et la situation empire avec tous les effets de
la crise. Les politiques ont tous un nouveau plan (surtout à la
veille des élections) pour résoudre ce problème. Le problème est
que cela dure depuis plus de vingt ans. Alors, incapacité des
uns, mauvaise volonté des autres ? Ce qui n’est pas vu est
pourtant simple : la majorité de ces habitants en exclusion
provient de l’ancien Empire colonial français. Et en fait, la
discrimination sur laquelle a fonctionné le colonialisme
outre-mer a continué, sous des formes plus sournoises, dans
l’Hexagone. C’est ce passé colonial qui « ne passe pas », pour
reprendre une expression utilisée dans un autre contexte, qui
crée cette situation devant laquelle les tenants du
républicanisme français s’avouent impuissants (nombreux sont les
rapports officiels qui emploient le terme « impuissants », voir
Le Monde du 16 octobre 2010).
Cette impuissance est masquée par les grands discours sur la
« laïcité », sur « l’intégration » et sur le « pacte
républicain » : autant de mots qui nous ramènent à une époque où
la République fonctionnait relativement bien dans la France
métropolitaine, mais ne traversait pas la Méditerranée. Dans les
colonies situées au sud de la Méditerranée, le préfet, dit
républicain, était remplacé par le gouverneur colonial qui
n’avait pas à faire à des citoyens formatés par Jules Ferry,
mais tout simplement à des colonisés qu’on appelait Indigènes.
Cette fracture s’est perpétuée avec l’immigration et ses
descendants. Et les « élites », tant à l’UMP qu’au PS, ne
veulent pas le voir, ce qui en fait un véritable parti unique :
le Parti Unique des Élites (PUE). Cela développe forcément une
dérive communautaire avec toutes les conséquences que l’on sait.
La dérive communautaire va continuer d’autant plus qu’elle
semble souhaitée, au plus niveau. Pour beaucoup, l’exemple
serait New York qu’ils appellent la « Ville Monde ». Il s’agit
tout simplement d’un ensemble avec son gouvernement à côté
(Washington, solidement tenu en main par le lobby sioniste) et
sa Bourse (Wall Street, dominée par le même lobby). Nous avons
là le sommet de la pyramide. Et puis en-dessous, des communautés
juxtaposées qui s’opposent ou que l’on oppose sciemment,
conditionnées au quotidien par tous les médias qui,
curieusement, sont aussi sous la coupe du lobby sioniste !
Pour le sommet de la pyramide, il s’agit de poursuivre la
politique de domination, et la défense d’Israël en est une clé
de voûte. Quant au reste (couche moyenne appauvrie, communautés
ethniques entassées les unes à côté des autres), la seule
perspective qui leur est offerte est la lutte pour la survie. La
France n’en est pas encore tout à fait là, mais les politiques
menées par les différents gouvernements nous y conduisent. On a
pu voir, depuis quelques mois, comment le pouvoir et ses
complices savent utiliser la stigmatisation, en particulier à
l’encontre du Musulman. Mais pour le bénéfice de qui ? De
ce lobby sioniste qui a assujetti notre pays…
Nous ne prétendons pas avoir de solutions miracles, et encore
moins un catalogue de promesses (les Français savent ce qu’elles
valent. Mais nous voulons tout simplement poser une question.
Qui gouverne VRAIMENT notre pays ? Les citoyens, comme le
prétend la Constitution, ou ce lobby qui convoque et donne ses
instructions (qui sont des ordres) à la classe politique ?
La question est simple et les solutions dépendent de sa réponse.
Voilà des questions que ne poseront jamais les partis du système
: le CRIF ne leur permettra pas de les poser. Qui les posera
alors afin de susciter un vrai débat ?
Seule une candidature libre, indépendante du lobby sioniste,
peut le faire. C’est à cela que nous travaillons.
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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