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Parti antisioniste
Les islamophobes
européens reçus avec les honneurs par Israël !
Yahia Gouasmi
Vendredi 24 décembre 2010
Nous avons amplement
dénoncé l’origine et la structure coloniale de l’entité sioniste
en Palestine. Le dernier régime, aujourd’hui disparu, qui lui
ressemblait le plus a été le régime blanc d’Apartheid en Afrique
du Sud. Avec une différence importante toutefois, ces racistes
blancs de Pretoria ne disposaient pas dans le monde, et en
France en particulier, de l’appui de lobbies aussi puissants que
les sionistes.
Voilà pourquoi beaucoup de Français, chrétiens, humanistes,
militants de gauche ont dénoncé les racistes blancs d’Afrique du
Sud, tout en ayant cependant une attitude beaucoup plus
complaisante envers l’entité sioniste établie en Palestine. La
pression constante exercée par le lobby sioniste en France
(rappel permanent de la Seconde Guerre mondiale, culpabilisation
de la France et des Français, accusation d’antisémitisme lancée
contre quiconque n’approuve pas Israël et son lobby…) a
grandement contribué à cet état de fait, mais n’explique pas
tout. Il y a un autre élément : entre l’occupation sioniste de
la Palestine et l’histoire coloniale de la France, il existe
comme une parenté, un air de déjà vu… C’est la vieille histoire
du « bon colon civilisé » qui affronte le « barbare »
récalcitrant aux bienfaits de la civilisation. Sauf que le
prétendu barbare a sa propre civilisation et, surtout, qu'il est
chez lui quand le colon vient le spolier et le chasser de sa
terre. Tout cela, en France, rappelle des souvenirs mal assumés
: ceux de la période coloniale…
Cette idéologie coloniale en France a été, à des degrés divers,
soutenue par tous les partis politiques, à quelques exceptions
près. Le secteur de l’opinion française le plus accroché à la
défense de l’Empire colonial s’est toujours situé dans ce que
l’on appelle l’extrême droite. Cette dernière est diverse, mais
sur la question coloniale (légitimation de la domination
européenne sur le reste du monde), elle n’a jamais varié. Elle a
semblé mise à l’écart du débat politique en France, à tel point
que pour diaboliser un adversaire il a suffi, pendant longtemps,
de l’accuser d’être d’extrême droite. Et bien-sûr, on n’oubliait
jamais de rappeler les liens passés de cette extrême droite avec
le nazisme (à travers Vichy), et surtout son « antisémitisme ».
Pourtant, cette extrême droite en apparence et officiellement si
infréquentable en France, a été reçue en Israël, de surcroît à
la Knesset (Parlement israélien) et en loge d’honneur !
Ces dirigeants identitaires, « racialistes » et islamophobes,
ont fait l’objet depuis longtemps de toutes les attentions des
ambassades israéliennes en Europe. Il s’agit tout simplement,
compte tenu du discrédit qui frappe l’idéologie sioniste et son
entité en Palestine, de s’allier avec les éléments les plus durs
dans la lutte contre les musulmans, mais aussi d’une manière
plus générale contre tout ce qui peut mettre en cause
l’hégémonie occidentalo-sioniste. Nous remarquons que parmi ces
dirigeants identitaires et islamophobes européens, certains ont
commencé leur carrière dans l’antisémitisme le plus courant.
Cette alliance entre sionisme et racisme européen n’est ni
fortuite, ni nouvelle. Déjà, dans le passé, le mouvement
sioniste avait entretenu des relations fructueuses – et
commerciales – avec l’Allemagne nazie (les organisations
sionistes allemandes n’ont été interdites qu’en 1938, alors que
tous les autres partis, syndicats et associations l’avaient été
depuis 1933). Nous retrouvons même cette alliance
sionisme/extrême-droite en Algérie (actions du Mossad aux côtés
de l’OAS pour une Algérie française). Sans parler du soutien à
l’Afrique du Sud raciste, et aux nombreuses dictatures
latino-américaines…
La différence est qu’aujourd’hui, ce type de relations entre
Israël et les identitaires racistes européens se fait
ouvertement et officiellement, alors qu’autrefois elles étaient
dissimulées. Peut-être est-ce dû à la difficulté de trouver de
nouveaux alliés en Europe, et aussi au besoin de faire appel à
des « spécialistes » dans la lutte contre les musulmans !
La Gauche française et la Droite libérale, toutes aussi
sionistes que ces identitaires islamophobes, ont pourtant des
pudeurs et sont soucieuses de leur respectabilité « démocratique
» et « républicaine ». Voilà pourquoi en France, elles n’aiment
pas être vues en compagnie de ces identitaires. Après tout,
Israël pourrait servir de lieu de rencontre discret entre ces
« démocrates républicains » et ces « affreux fachos », en
attendant de les inviter tous ensemble au dîner du CRIF,
réalisant ainsi une Union nationale sous la présidence de
Prasquier et de l’ambassade d’Israël !
Cette visite et cette réception, avec tous les honneurs, de
délégations identitaires européennes par Israël et sa classe
politique font tomber, pour ceux qui seraient encore trompés, le
dernier masque. Oui, le sionisme et le racisme européen sortent
du même ventre, celui qui a tenté de justifier et de légitimer
avec des concepts racistes, la domination d’une minorité sur le
reste du monde. Les peuples européens sont aussi victimes de
cette domination sioniste, présente à tous les niveaux
(politique, économique, médias, culture, etc.). C’est pourquoi,
ils ne doivent pas se laisser abuser par ceux qui cherchent à
les détourner du vrai combat contre leur véritable ennemi. Ce
n’est pas un hasard si la montée orchestrée de l’islamophobie en
Europe coïncide avec l’isolement et les difficultés
grandissantes de l’entité sioniste…
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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