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Opinion
Nouvelles
sanctions européennes contre l'Iran !
Yahia
Gouasmi
Mardi 24 janvier
2012
L’Union européenne a adopté un
nouveau train de sanctions à l’encontre
de la République islamique d’Iran. Ces
sanctions visent les secteurs gazier et
pétrolier. De plus, les avoirs de
compagnies d’assurance et de groupes
bancaires devraient être gelés. En
Europe, cette nouvelle guerre des
sanctions s’inspire de celles prises par
le Président américain Obama, et vont
bien au-delà de celles prises par l’ONU
le 9 juin 2010.
Mais au fait, où est passée la
question du nucléaire israélien ? Plus
personne n’en parle. D’ailleurs, la
question, enterrée depuis, n’avait été
agitée que pour donner une impression «
d’impartialité » pendant que se
préparaient les nouvelles mesures contre
l’Iran. La protection d’Obama et de
l’Union européenne se matérialise par un
parti pris et une justice à deux
vitesses. Aujourd’hui, l’Europe est
iranophobe et dans cette bataille, le
chômage et la misère ne feront que
s’amplifier. Comble de l’histoire…
l’entité sioniste, puissance nucléaire
en dehors de tout contrôle international
et seul véritable danger atomique dans
la région avec ses deux sites
nucléaires, est à la source de cette
stratégie et exige des sanctions à
l’encontre de l’Iran. C’est Israël qui
tire les ficelles de ce pauvre Occident
!
Selon certains quotidiens français,
des gouvernements européens (Malte,
Allemagne, Suède, Grèce, Italie,
Espagne) auraient qualifié d’excessives
(et nuisibles pour leurs intérêts
commerciaux) certaines de ces sanctions.
Finalement, sur pression d’Obama, ces
pays européens s’inclineront-ils ou
demanderont-ils un délai ?
On voit clairement le partage des
rôles : Israël menace et réclame des
sanctions, Sarkozy relaie et augmente
les désirs de Tel-Aviv, puis Obama
resserre l’étau. Tout cela se produit
alors que le porte-avion nucléaire
américain USS Abraham-Lincoln,
le croiseur lance-missiles USS Cape
Saint George, deux destroyers, une
frégate britannique, le HMS Argyll
et un navire militaire français se sont
positionnés dans le Golfe persique
dimanche 22 janvier, face à l’Iran.
Ainsi, la politique de l’USraël
et de ses valets européens consiste
d’une part, en une tentative d’asphyxie
économique et de déstabilisation de
l’Iran et d’autre part, en une
préparation d’agression. « Quiconque
participe au scénario des Etats-Unis
contre l’Iran sera considéré comme un
pays hostile » a déclaré le
Président Mahmoud Ahmadinejad.
Mais alors, quel besoin a la
France d’être hostile envers l’Iran ?
Aucun, sauf que nos dirigeants sont
avant tout israéliens de cœur, et
suicidaires parce qu’ils nous mènent à
notre perte. Si guerre il y a en Iran,
l’Europe sera touchée...
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