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Parti antisioniste
Français : On nous
prépare à la guerre !
Yahia Gouasmi
Photo : P.A.S.
Lundi 20 septembre 2010
Nous avons souvent
évoqué la possibilité d’un attentat sanglant en Europe,
notamment en France, afin d’ébranler et mobiliser les
populations européennes pour soutenir les agressions que l’USraël
prépare au Moyen-Orient (Liban, Syrie) contre l’Iran.
Il existe une certaine stratégie de la tension qui a augmenté de
quelques crans ces derniers jours. Ainsi, le patron de
l’anti-terrorisme français assure que la menace d’un attentat en
France n’a jamais été aussi grande. « Tous les clignotants
sont passés au rouge » ajoute le chef de la Direction
Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI). Des « islamistes
radicaux » seraient à l’origine de ce risque en raison de
l’engagement français en Afghanistan d’une part, et des prises
de position fermes, notamment en matière de politique étrangère
et de débat de société « comme la loi sur le voile intégral »,
d’autre part.
Une alerte à la bombe sous la Tour Eiffel – qui fut sans objet –
a été l’occasion pour M. Hortefeux, ministre de l’Intérieur, de
déclarer ces derniers jours la menace réelle. Il faisait
allusion à l’enlèvement de cinq Français travaillant dans des
mines d’uranium, dans le nord du Niger pour le compte des
sociétés Areva et Satom. Le ministre a renforcé le plan
Vigipirate. Tout cela, bien entendu, est attribué par avance à
« Al Qaida, la nébuleuse Al Qaida et Al Qaida Maghreb… ».
Depuis le 11 septembre 2001, nous savons à quoi sert un attentat
attribué à Al Qaida : ni plus ni moins à conditionner l’opinion
publique en vue d’une nouvelle agression. Cette fois-ci, la
mention insistante d’Al Qaida Maghreb nous ramène
nécessairement à la France où réside une très forte communauté
maghrébine ou d’origine maghrébine. Nous sommes, en quelque
sorte, dans la continuité du débat sur l’identité nationale qui
n’avait pour but que de stigmatiser la communauté musulmane.
On peut penser que toutes ces manœuvres n’ont pour but que de
rassembler les Français autour du pouvoir de M. Sarkozy,
fortement affaibli par les scandales politico-financiers et par
sa politique antisociale. Il y a du vrai dans cette analyse,
mais le véritable but poursuivi par nos dirigeants est d’une
toute autre ampleur. Il s’agit tout simplement de continuer à
préparer la guerre voulue par Israël et son lobby au pouvoir à
Tel-Aviv-sur-Seine (autrefois Paris) ! Cette guerre,
souhaitée ouvertement par la presse sioniste en France (voir
notre précédent article consacré à Israël Magazine), a un
adversaire : le Front de Résistance (Iran, Syrie, Liban, Gaza).
La cohésion nationale du Liban face aux provocations sionistes,
la mise en fonctionnement de la centrale nucléaire de Bouchehr
(au sud de l'Iran) grâce à du combustible russe, et
l’éloignement de la Turquie d’Israël sont autant de faits
insupportables à Tel Aviv pour qui une guerre semble être une
fuite en avant destinée à les sauver. Leur objectif est
d’entraîner avec eux les Européens, au nom d’une « croisade anti
terroriste » ou « anti islamiste ». La psychose d’attentat –
peut-être leur réalité demain, hélas ! – fait entièrement partie
de ce plan. C’est pourquoi, il est erroné de considérer cette
stratégie de la tension comme destinée à un usage
franco-français et dans un seul but électoral (même si cet
aspect n’est pas étranger à certains politiciens).
Le fonctionnement de la centrale électrique de Bouchehr est une
défaite pour Israël. Il indique, en effet, que la Russie
applique à l’encontre de l’Iran des « sanctions à la carte » et
que l’Iran échappe une fois de plus à l’isolement total dont
rêvent les sionistes. La Turquie, le Brésil, la Chine et le
Venezuela entre autres, sont toujours à des degrés divers aux
côtés de l’Iran. Ajoutons la fermeté de la Syrie, du Hezbollah
et du Hamas que les opinions arabes peuvent mettre en balance
avec la lâcheté et les trahisons de « l’Autorité palestinienne »
et des régimes arabes qui la soutiennent. Tout cela est
intolérable pour l’USraël et pour le gouvernement français dont
la politique étrangère ne se décide plus au Quai d’Orsay mais au
siège du CRIF : véritable ambassade d’Israël présente à tous les
niveaux de l’Etat.
Nous ne sous-estimons pas les problèmes sociaux (chômage, bas
salaires, retraites, etc.) qui sont le souci quotidien des
Français, mais nous leur disons de les situer dans un contexte
réel et bien plus vaste : celui de la guerre qui arrive, une
guerre voulue et organisée par Israël et ses lobbies. Cette
guerre ne sera jamais la guerre du peuple français qui ne veut
pas mourir pour Tel Aviv !
Le Président,
Yahia Gouasmi.
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