|
Parti antisioniste
Borloo: La
caution...
Yahia Gouasmi
Photo: P.A.S.
Jeudi 16 décembre 2010
Jean-Louis Borloo a
organisé un dîner républicain le 9 décembre 2010. Huit cents
personnalités ont répondu à son appel. L’objet de ce dîner était
la « Refondation du pacte républicain ». On a pu noter parmi les
invités, entre autres, de nombreux ministres remerciés lors du
dernier remaniement (Kouchner, Rama Yade , etc.), Henri Guaino
(conseiller et plume de M. Sarkozy), Gérard Larcher (Président
du Sénat), Laurence Parisot (MEDEF), Arnaud Montebourg (PS),
Xavier Bertrand (UMP), Jean-Pierre Chevènement (ancien
ministre), Malek Boutih (PS, après avoir dirigé SOS Racisme),
Alain Bauer (ancien Grand Maître du Grand Orient de France,
conseiller de Sarkozy en matière de Sécurité, entre autres…).
Des représentants des différents cultes, des obédiences
maçonniques, des ONG et des syndicats étaient également
présents, sans oublier Richard Prasquier, président du CRIF,
invité à la table d’honneur.
La diversité – apparente – des invités, et le sujet officiel du
dîner donnaient l’impression d’un de ces moments intenses où la
République, en danger, rassemble tous ses enfants et serviteurs.
Mais à y regarder de plus près, on peut se demander si derrière
la personnalité de M. Borloo et le thème de la soirée ne se
cachait pas autre chose…
Il y a longtemps que nous entendons parler de « refondation
républicaine », « laïcité », « citoyenneté », etc. Ces idées ont
eu leur heure de gloire à une époque où la France, puissante et
coloniale, se posait en modèle pour les autres peuples et
nations. Ces grands mots n’ont pas empêché les pires guerres
coloniales, tout en donnant à l’immense majorité des Français
une bonne conscience face aux répressions dans les colonies. Et
le Parti Radical, auquel appartient M. Borloo, a été un des
principaux partis colonialistes de l'époque. Le célèbre Jules
Ferry, qui n’a pas seulement fondé l’école laïque, a ainsi
encouragé et dirigé l’expansion coloniale française en Afrique
et en Asie. On constate donc que le combat pour la « laïcité »
en France est curieusement contemporain de sa politique
coloniale. Ceci doit déjà nous mettre en alerte.
Mais depuis le monde a bien changé : décolonisation, luttes
anti-impérialistes, immigration et présence de ces mêmes anciens
colonisés et de leurs descendants au sein d’une République qui
ne peut plus les intégrer. Ces nouvelles données, dans un monde
globalisé, ont fait éclater le vieux modèle républicain
français. D’où le besoin de « refonder le pacte républicain ».
Mais sur quelle base et quelles valeurs pourra être refondé un
tel pacte ? Et surtout, qui se donne le droit de le
refonder ? Le débat sur l’identité nationale voulu par
Sarkozy et dirigé par Besson n’a été qu’un avant-goût, la
première partie de tout un ensemble. Tout au long de ce débat
sur l’identité, on a pu observer que l’ « Autre » était en fait
le musulman. Ouvertement ou sournoisement, le musulman est
désigné et stigmatisé. On cherche, en quelque sorte, à refonder
un socle commun en France en excluant, en montrant du doigt un
bouc-émissaire. On pense ainsi ressouder l’ensemble de la
société contre celui que l’on a désigné. On peut craindre que
cette « refonte », cette « nouvelle citoyenneté », cette
nouvelle « laïcité » et toutes les belles paroles que l’on
voudra ne se fassent aux dépens et contre la communauté
musulmane française.
Cette logique anti-musulmane est d’ailleurs en parfait accord
avec celle existant au niveau mondial (Palestine, Liban, Syrie,
Iran, Afghanistan, Pakistan…) : autant de zones de fracture et
de résistance à la domination occidentale et sioniste.
Car aujourd’hui, la volonté d’hégémonie mondiale des USA et de
l’Union européenne est bel et bien soumise au sionisme, et se
confond avec lui. Celui-ci et son entité en Palestine sont le
ciment idéologique et politique, le réacteur en quelque sorte de
tout ce système de domination que les luttes des peuples et les
pays émergents remettent en cause chaque jour davantage. D’où le
détournement de l’idée de « laïcité » : elle n’est utilisée que
pour mieux masquer la mainmise du lobby sioniste sur notre pays.
Il suffit pour s’en convaincre d’observer à quel point en France
le principe de laïcité peut être appliqué contre n’importe
quelle communauté, surtout musulmane, sauf UNE ! Ainsi ces
idées, apparemment généreuses, de laïcité et de citoyenneté ne
sont qu’un nouvel habillage d’une politique très ancienne. On
s’efforce de canaliser, vers des formes acceptables pour le
lobby sioniste, la colère qui gronde en particulier dans ces
fameuses banlieues que les médias désignent comme autant de
« foyers dangereux ». La vérité est toute autre : des
populations entières, marginalisées par leur origine et durement
frappées par la crise, n’acceptent plus le traitement tour à
tour paternaliste ou répressif qui leur est appliqué.
L’enjeu est de taille. Il y va de la paix civile et de
l’intégration dans la République qui, jusqu’à présent, n’a pas
été celle qu’elle prétend être. Tous les débats en cours et à
venir n’auront qu’un seul but : continuer à préserver la
domination politique et médiatique du lobby sioniste dans notre
pays, en stigmatisant les citoyens qui lui échappent. Jean-Louis
Borloo est tout sauf un opposant. Il est la caution « laïque et
républicaine », et la réserve du Système. D’où la diversité,
bien sûr apparente, des participants à son dîner.
Ce dîner a eu lieu en soirée. Et le matin même, Jean-Louis
Borloo recevait à nouveau Richard Prasquier, Président du CRIF
(Conseil représentatif des institutions juives de France). On
peut déjà se demander pourquoi un tel traitement privilégié ?
M. Borloo a-t-il reçu d’autres personnalités en matinée ?
Passons ! Mais le plus intéressant est de savoir ce qu’ils
se sont dit. Nous reproduisons un extrait du communiqué paru sur
le site officiel du CRIF : « Les deux hommes avaient eu un
entretien, le même jour dans la matinée, au cours duquel,
l’ancien ministre avait évoqué avec le président du CRIF
l’actualité de la laïcité et les difficultés de l’enseignement
de la Shoah à l’école ».
Si d’autres Français exigeaient l’enseignement obligatoire à
l’école – même laïque ! – des souffrances de leurs communautés
d’origine, seraient-ils reçus par M. Borloo avec le même
empressement ?
Nous voyons déjà les contours de la nouvelle laïcité concoctée
par le lobby sioniste : le CRIF et Richard Prasquier chargés des
programmes scolaires (enseignement obligatoire de la Shoah à
l’école) d'une part, et stigmatisation ouverte ou rampante du
musulman d'autre part…
Qui de mieux placé que M. Borloo et le vieux Parti Radical
(« Républicain, laïc et citoyen » mais vieux parti colonialiste
et sioniste) pour cautionner et faire passer cette manœuvre ?
C’est donc à Jean-Louis Borloo et au vieux Parti Radical que le
lobby a fait appel pour cela. Son passé – et ses liens
maçonniques – lui permettent en effet de « ratisser large ».
D’où cette diversité droite / gauche… sous contrôle du CRIF !
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
Partager
Copyright © 2009
- 2010 - Parti Anti Sioniste
- Anti Zionist Party. Tous droits réservés
Sommaire du Parti Anti Sioniste
Dernières mises à
jour
|