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Parti antisioniste
Voyage en Sarkozie...
Yahia Gouasmi
Photo : P.A.S.
Lundi 16 août 2010
En cette période
estivale, ceux qui en ont encore les moyens profitent pour
partir en vacances et voyager. La Sarkozie, ce pays qui fut
appelé la France à une certaine époque, mérite que l’on s’y
attarde. Avec M. Sarkozy au poste de Président, les curiosités
ne manquent pas…
Notre première étape sera l’affaire Woerth-Bettencourt. C’est le
feuilleton de l’été, avec chaque jour ou presque un nouvel
épisode. Nous n’allons pas reprendre chacun des faits ayant
marqué cette affaire mais plutôt la résumer. Il existe en France
un micro-parti composé d’adhérents fortunés ou donateurs de
l’UMP, dont M. Woerth, ancien ministre du Budget et aujourd’hui
ministre du Travail, était le trésorier il n’y a pas très
longtemps. Certains de ces donateurs, très riches, vivent à
l’étranger (Londres, New-York…), et beaucoup utilisent ces
paradis fiscaux que M. Sarkozy et M. Woerth souhaitent voir
disparaître. Ces donateurs seraient donc en théorie totalement
« désintéressés », puisqu’ils financent le parti et les
dirigeants qui veulent détruire les paradis fiscaux où est
placée leur fortune ! Fraude fiscale, graves soupçons de
trafics d’influence, paralysie d’une justice aux ordres…
Serait-ce la fin d’un règne ?
Cet été a également permis le retour en force du débat sur
l’identité nationale. On se souvient que ce débat, décidé et
dirigé par le gouvernement, a surtout eu pour but de stigmatiser
la communauté musulmane de France. Devant l’opposition et
l’indifférence des Français, sans parler des dérapages verbaux
aux plus hauts niveaux de l'État, le débat avait tourné court et
semblait enterré. Mais à la suite d’un incident survenu avec les
gens du voyage et des troubles dans une banlieue de Grenoble, le
débat a été remis à l’ordre du jour, passant en quelque sorte de
la théorie à la pratique.
Voyant sans doute que la stigmatisation des musulmans de France
ne faisait pas la recette escomptée, Sarkozy et le gouvernement
ont cru trouver le maillon faible : les Roms et les gens du
voyage. Les Roms, dont on nous parle tant, sont majoritairement
des citoyens roumains, hongrois et slovaques, et donc
appartiennent depuis peu à l’Union européenne (l'espace
Schengen). Ils ont ainsi le droit de circuler librement au sein
de cet espace, mais ne sont pas autorisés à y travailler.
Croyant au vieux mythe de « La France, pays des droits de
l’Homme », ils sont venus chez nous pour fuir les
discriminations et la misère, espérant donner un autre avenir à
leurs enfants. Quant aux gens du voyage, dont le statut est tout
à fait légal en France, ils sont majoritairement français.
D’ailleurs, beaucoup d’entre eux ont des ancêtres qui étaient
déjà français à une époque où ceux de M. Sarkozy ne l’étaient
pas encore !
Dans un discours prononcé à Grenoble, M. Sarkozy a fait
connaître sa volonté de déchoir de leur nationalité certains
Français nés de parents étrangers. Bien entendu, son entourage
le plus proche (le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux ainsi
que certains parlementaires UMP) lui a alors emboîté le pas : la
xénophobie et le racisme, jamais totalement absents, revenaient
en force. Dans la foulée, on s’est empressé d’affirmer
ouvertement un lien entre délinquance et immigration. Comme si
Eric Zemmour, qui avait tenu les mêmes propos quelques mois
auparavant, avait en fait été missionné pour préparer le
terrain… Tout s’est mis en place pour diviser davantage la
communauté nationale, utilisant la vieille méthode des boucs
émissaires et semant la haine entre les communautés…
Evidemment, tout en désignant le maillon faible – les Roms et
les gens du voyage – on n’a pas perdu de vue la principale
cible : la communauté musulmane. Ainsi à Nantes, un Français de
confession musulmane (né de parents étrangers), a été placé en
garde à vue afin d’établir qu’il était polygame et qu’il
fraudait les services sociaux. Et pendant ce temps, on habitue
l’opinion publique française aux démantèlements de camps de Roms
et aux démonstrations policières médiatisées dans une banlieue
de Grenoble. Sans grands résultats dans ce dernier cas, puisque
les interpellés ont été relâchés dès le lendemain, faute de
preuves.
La France a ainsi beaucoup changé en peu de temps. Il y a
d'abord la volonté de distinguer plusieurs catégories de
Français en fonction de la nationalité de leurs parents, ou en
fonction de leur ancienneté dans la nationalité française. Bien
que les plus éminents juristes aient déjà fait savoir qu’une
telle idée serait contraire à la Constitution, un projet de loi
est prévu pour la rentrée. Il y a également la volonté
d’habituer l’opinion française aux interventions policières et
aux rafles contre certaines catégories nettement ciblées par le
chef de l’État. Comment en effet appeler autrement ce qui est
fait aux Roms ? Par ailleurs, l’expérience nous enseigne
qu’après les Roms d’autres catégories pourraient suivre… Il y a
enfin la volonté, en cultivant chaque jour la xénophobie, de
faire diversion en essayant de faire oublier le chômage, la
misère galopante, la crise économique (qui n’épargne que les
riches donateurs de l’UMP), et les risques de guerre que court
le monde…
Le risque majeur de guerre, situé aujourd’hui au Moyen-Orient
(Liban, Syrie, Gaza), est causé par la volonté d’agression
d’Israël contre la République islamique d’Iran. Les États-Unis
et la France dirigée par Sarkozy sont les principaux complices
du projet sioniste, à savoir : casser les pays et les peuples
qui ne se soumettent pas à son dictat. Nous citerons par exemple
l’installation d’une base militaire française à Abou Dhabi, face
à l’Iran. D'autre part, la FINUL (force d’interposition entre le
Liban et Israël), à laquelle participe la France, ne prend
jamais acte des provocations israéliennes envers le Liban, mais
veut perquisitionner les domiciles de citoyens libanais que les
services secrets sionistes ont désignés : le Hezbollah est
directement visé. Pour préparer l’opinion publique à une
agression israélienne contre le Liban, la France a également
organisé une simulation d’évacuation de ses ressortissants
au Liban…
La France de Sarkozy et l’Union européenne, auxiliaires aux
ordres d’Israël, ont pris des sanctions scandaleuses à
l’encontre de la République islamique d’Iran, punissant
ouvertement la population civile iranienne (gels d’avoirs
iraniens, embargos sur toute une série de produits dits
stratégiques mais qui ne le sont pas, refus d’atterrissage à des
compagnies civiles iraniennes, etc.). Ces sanctions vont bien
au-delà de celles votées par le Conseil de Sécurité, elles-mêmes
totalement injustes. Qui a demandé à la France et à l’Union
européenne de prendre ces sanctions ? L’USraël d’Obama et
Netanyahou…
Voici donc le triste tableau de la Sarkozie en ce mois d’août.
Scandales en tout genre aux plus hauts niveaux de l’État, argent
insolent qui circule au service de la mafia qui s’est installée
au pouvoir… Dans le même temps, nous observons une recrudescence
de la xénophobie (la France est même dénoncée sur ce sujet par
l’ONU !), la stigmatisation de la communauté musulmane, et
l’arrogance envers les faibles et les pauvres, tout cela sur
fond de préparatifs de guerres voulus par l’entité sioniste et
son lobby en France. A ce propos, parmi les donateurs de l’UMP
et ses bénéficiaires, combien y a-t-il d’antisionistes ?
Aucun, tous soutiennent Israël dans ses crimes et ses
agressions… Est-ce un hasard ?
Le Président,
Yahia Gouasmi.
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