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Parti antisioniste
Peut-on encore
sauver la France ?
Yahia Gouasmi
Photo : P.A.S.
Mardi 14 septembre 2010
La France est très
malade : crise économique, offensive pour l’instant
réussie contre un acquis social qui semblait intouchable il y a
encore quelques années (l’âge de départ à la retraite), déficit
qui peut demain nous faire connaitre le même traitement de choc
que M. Strauss-Kahn et le FMI ont imposé à la Grèce
(appauvrissement forcé de la population pour sauver les
banquiers), chômage, bas salaires, etc. Tout cela se déroule
dans d’un climat soigneusement entretenu de xénophobie,
islamophobie, et lois sécuritaires qui nous conduisent petit à
petit à une sécurité sans loi ! Que peut alors faire une
gauche reliée par mille liens au système ? Qui peut croire
que M. Strauss-Kahn, l’homme de la grande banque internationale,
qui se demande chaque matin ce qu’il peut faire pour Israël
(selon ses propres dires), fera quelque chose pour le chômeur
français, le petit retraité, le salarié ou le paysan ?
Aucune alternative crédible ne semble se dessiner à l’horizon…
Cette crise française s’inscrit dans un cadre mondial, c’est la
crise de tout un système. C’est le système impérialiste dont la
puissance vient pour une très large part du colonialisme et du
pillage systématique des richesses et de la main d’œuvre des
populations d’Afrique, du monde arabe, de l’Asie et de
l’Amérique latine. Ce pillage a permis la construction d’empires
industriels et financiers qui, aujourd’hui, défendent âprement
leur suprématie face aux pays émergents et aux nations qui se
sont réveillées et savent désormais faire entendre leur voix.
Mais ce pillage gigantesque avait aussi un autre effet : ses
surprofits permettaient de distribuer quelques miettes aux
pauvres d’Europe et des Etats-Unis, les rendant plus ou moins
solidaires de tout le système. Moyennant quelques miettes de
pop-corn, on payait la paix sociale aux dépens des populations
opprimées du reste du monde, que l’Européen ne voyait pas par
éducation reçue, ou ne voulait pas voir par mauvaise conscience
ou intérêt égoïste.
Aujourd’hui, le système a et aura de mois en moins de miettes à
distribuer. Il est même obligé de « tailler dans la bête » dans
ses propres pays. La destruction de tout le système social en
France a déjà commencé depuis longtemps. Fini le plein emploi :
à sa place le chômage chronique entrecoupé de petits boulots
sous-payés. Et finie également la perspective de carrière : à sa
place la précarité, la destruction continuelle de la fonction
publique (encore un peu préservée) et les privatisations. Quant
aux retraites, la durée de cotisation continuera à s’allonger.
Les fonds de pension (qu’un coup de bourse organisé peut
balayer, comme ce fut déjà le cas aux États-Unis) vont petit à
petit se substituer au système actuel. Voilà l’avenir, déjà là
pour ceux qui savent voir… D’ailleurs, qui en France pense
que demain sera meilleur qu’aujourd’hui ?
Une crise mondiale d’une telle ampleur est nécessairement
porteuse de guerre. Ce risque est aggravé quand on sait qu’une
idéologie de domination – le sionisme et son appendice en
Palestine – domine tous les gouvernements européens, en
particulier le gouvernement français. Qui donc pousse à la
guerre, y compris nucléaire, contre l’Iran ? Qui poursuit
une politique permanente d’agression en toute impunité ?
Pourquoi les puissances financières soutiennent-elles
systématiquement Israël et sa politique ? Voilà des
questions qui nous concernent tous, parce qu’une nouvelle guerre
au Proche-Orient ou contre l’Iran déborderait immédiatement le
cadre régional et aurait des conséquences incalculables,
notamment en France. Il est étrange que tous ces dangers bien
réels qui nous menacent ne soient jamais évoqués par les
politiques, tant de droite que de gauche. Qui les fait taire ?
Sont-ils complices ou aveugles ?
Comme souvent, en ces périodes de crise, une certaine diplomatie
prend le pas sur la diplomatie officielle. On a alors un double
langage. Ainsi récemment, le gouvernement français a demandé à
rencontrer des dirigeants du Hezbollah, que Tel-Aviv et Paris
qualifient de « terroristes » ! Que cache cette demande ?
L’avenir nous dira le rôle que Nicolas Sarkozy veut jouer au
Liban, mais nous connaissons tous l’expérience acquise par le
Hezbollah et le peuple libanais pour déjouer toute manœuvre !
Nous sommes clairement dans la période de tous les dangers. Il
règne un curieux climat d’avant-guerre avec tous ses
ingrédients : crise économique, xénophobie, surarmement…
Il faut que les Français le comprennent et en tirent toutes les
conséquences, afin de rendre à notre pays son indépendance,
confisquée par le lobby sioniste. Le Parti Anti Sioniste a
justement été créé pour dénoncer ce lobby et mettre fin à son
pouvoir. C’est l’affaire de tous les citoyens qui cherchent à
éviter le pire. Pour notre part, nous continuerons à expliquer
inlassablement les périls qui nous guettent. Le pire n’est
jamais certain si le peuple a le sursaut de reprendre en main sa
destinée. Le temps presse !
Le Président,
Yahia Gouasmi.
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