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Parti antisioniste
Les victimes d'Obama
Yahia Gouasmi
Photo : P.A.S.
Lundi 5 juillet 2010
Tel pourrait être
l'autre titre d’un article paru dans le journal
Le Monde du 30/06/10 (« La valse des hommes
du président »), et consacré aux personnes écartées de la
Maison Blanche par Obama.
Le dernier en date est Stanley McChrystal, ancien chef des
forces américaines en Afghanistan, qui a du démissionner suite à
des déclarations mettant en cause la politique d’Obama (victoire
américaine impossible, corruption du gouvernement Karzaï mis en
place par les USA...). Les divergences seraient en réalité
beaucoup plus profondes, et porteraient sur une possible
intensification de l’effort de guerre d’Obama en Afghanistan,
sur le Pakistan, ainsi que sur les menaces d’agression contre
l’Iran.
Tout aussi symptomatique est la mise à l’écart de M. Van
Jones en septembre 2009. Membre de l’aile gauche démocrate,
militant « black » (dixit Le Monde), diplômé de
l’Université Yale, et chargé de la création d’emplois verts, il
était l’homme idéal pour la nouvelle image que voulait donner
Obama lors de sa campagne électorale (black & vert &
universitaire). Mais un animateur télé très à droite, Glenn
Beck, l’a accusé d’avoir fait partie d’un groupe révolutionnaire
dans les années 1990, et d’avoir signé une pétition
« révisionniste » sur les attentats du 11 Septembre. Obama a
accepté, sans hésitation, la démission de Van Jones. Le 11
Septembre est en effet un sujet sensible ; des investigations
honnêtes et impartiales pourraient mettre en lumière tout un
complot criminel qui a permis à l’USraël de se donner carte
blanche pour agresser l’Irak et l’Afghanistan, en attendant peut
être l’Iran.
Le juriste Greg Craig est une autre victime d’Obama. Il n’avait
pourtant pas hésité à lâcher les Clinton, dès 2006, pour le
soutenir. Partisan de la fermeture du bagne de Guantanamo sur
une période de un an, il en avait déjà préparé les décrets. Son
« obsession pour Guantanamo » lui aura coûté sa place à
la Maison Blanche.
Van Jones et Greg Craig ont ainsi été utilisés pendant la
campagne électorale d'Obama pour mieux tromper l’opinion
publique américaine – et internationale – en donnant une
certaine image positive du candidat afro-américain. Après la
victoire et l’investiture de ce dernier, on les a alors
remerciés, car ils s’obstinaient à demeurer fidèles à certaines
promesses du candidat Obama. C’est l’éternel destin des
« imbéciles utiles » : être jetés après usage.
Néanmoins, tous ne sont pas écartés, bien au contraire. Ainsi,
l’Américano-israélien Emanuel Rahm, ancien officier de Tsahal
(l'armée israélienne), est toujours le secrétaire général de la
Maison Blanche. Il conseille et surveille sa recrue Obama, qu’il
a aidé à mettre en selle. Et on pourrait citer d’autres membres
influents du lobby sioniste, de Wall Street, et du complexe
militaro-industriel, tous dans le premier cercle d’Obama.
Qu'on ne s'y trompe pas, Obama c’est la politique de Bush par
d’autres moyens : 30 000 soldats américains de plus en
Afghanistan, de nouvelles sanctions contre l’Iran, le maintien
de l’aide militaro-financière à Israël... La seule limite que
connaisse Obama dans sa politique étrangère d’agression, est la
crise financière et morale que traversent les Etats-Unis,
confrontés par ailleurs au Front de la Résistance : Iran, Syrie,
Hezbollah, Hamas, auxquels il faut ajouter le Président du
Venezuela Chavez ainsi que la Corée du Nord. Cette dernière en
effet ne semble pas vouloir céder au chantage américain,
autrement dit au lobby sioniste et à sa marionnette Obama.
Le Président,
Yahia Gouasmi.
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