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Parti antisioniste
2010: année des
révélations
Yahia Gouasmi
Photo : P.A.S.
Samedi 5 juin 2010
Pendant que l’entité
sioniste agresse militairement un convoi humanitaire à
destination de Gaza, et qu’une fois encore Israël bénéficie
d’une impunité au Conseil de Sécurité de l'ONU grâce à son
protecteur Obama, les médias français sont déjà en campagne
électorale franco-française en vue de la présidentielle de 2012.
M. Sarkozy se représentera-t-il ? Aura-t-il en face de lui
Strauss-Kahn ou Aubry ? Sans oublier Ségolène Royal et
Bayrou, et sans parler de ceux dont le rôle consistera à
ramasser les balles lors du deuxième tour : Mélenchon,
Marie-George Buffet ou Besancenot.
Alors que la crise financière pouvant balayer l’euro et l’Union
européenne ne fait que commencer, et que la politique du premier
ministre israélien Netanyahou rapproche chaque jour le monde
d'une nouvelle guerre, on cherche à distraire les Français avec
l'élection présidentielle de 2012.
Tous les candidats potentiels ont déjà leur programme et leur
solution miracle ou d’austérité pour faire face à la crise. A
les entendre on comprend que leurs divergences ne portent en
réalité que sur des points de détail, et qu’il existe entre eux
un large accord sur les questions essentielles. Parmi celles-ci,
il y en a une qui est rarement évoquée. C’est celle des
relations, ou plutôt de l’alignement, de la France sur la
politique USraélienne. Ce n’est pas une question mineure
puisqu’il s’agit de la guerre ou de la paix, de la relation de
la France avec le monde musulman et les pays émergents qui, de
plus en plus, s’éloignent de l’axe américano-sioniste. La France
se laissera-t-elle entraîner dans un conflit voulu par Israël,
pour défendre la domination sioniste ? C’est le sujet
tabou par excellence, puisqu’il porte sur la question du lobby
sioniste en France dont le pivot est le CRIF.
Depuis qu’en France les deux temps forts de la vie politique
sont l’élection présidentielle et le dîner annuel du CRIF, et
depuis l’alignement de notre diplomatie sur celle de Tel-Aviv,
nombreux sont ceux qui ont compris que la principale fonction du
Président de la République française est la protection de l’Etat
d’Israël. C’est le sens de la politique menée par MM. Sarkozy et
Kouchner : soutien inconditionnel à Netanyahou, appels à
l’agression contre l’Iran (installation d’une base française à
Abu Dhabi, face à l’Iran), sans parler de l’intense coopération
économique, technologique et militaire avec Israël. Cette
politique se fait souvent à l’insu des citoyens. Il serait en
effet difficile de nous expliquer qu’un jour il nous faudra
entrer en guerre pour défendre Israël et son régime raciste,
dont les crimes sont largement connus.
Toute cette politique est menée par un gouvernement de droite.
On pourrait penser que les candidats de la gauche dénoncent
cette politique et en prennent le contre-pied. Mais pas du tout.
La gauche française affiche clairement son soutien au sionisme
et à sa politique d’agression et de colonisation, avec pour
certains quelques paroles de condamnation gênées. Comment s’en
étonner quand on connaît le passé du PS (ce sont en effet des
gouvernements socialistes français qui ont offert la bombe
atomique à Israël, pendant que la guillotine fonctionnait à
plein rendement contre les patriotes algériens).
Un des candidats possibles du PS incarne à lui seul le sionisme,
la grande finance internationale, et l’austérité, tout cela donc
sous une étiquette de gauche. Il s’agit de M. Strauss-Kahn, qui
chaque matin selon ses dires (dans Tribune juive) se
demande ce qu’il peut faire pour aider Israël. Celui encore qui,
au FMI, a pour tâche d’appauvrir les peuples pour sauver les
banquiers en soumettant des nations entières à l’austérité. Il
est évident que Strauss-Kahn sera la béquille de gauche que le
lobby sioniste compte présenter à la présidentielle de 2012. Il
sera alors intéressant – en réalité attristant – de voir au
deuxième tour la « gauche de la gauche » ramasser les balles
pour un grand banquier socialiste et sioniste. Cela arrivera,
quand on connaît la puissance du lobby qui contrôle la gauche et
l’extrême-gauche françaises depuis longtemps.
On serait alors condamné à choisir entre deux candidats qui ont
ce point commun : la défense d’Israël avant les intérêts de la
France !
Nous reviendrons sur la présidentielle de 2012, même si la
gravité de la situation actuelle autorise à se demander si le
système institutionnel tiendra jusqu’à cette date.
Le Président,
Yahia Gouasmi.
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