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Parti antisioniste
Les deux complices...
Yahia Gouasmi
Samedi 3 avril 2010
Le séjour du
Président M. Sarkozy aux États-Unis a donc culminé avec le
fameux dîner «dans la salle à manger privée du Président Obama à
la maison blanche». Ce dîner a marqué la totale «réconciliation
entre les deux Présidents». Il s’agit en quelque sorte de
montrer que sur les grands problèmes du moment (Iran,
Afghanistan, Proche-Orient), la France et les USA sont sur la
même longueur d’onde.
Au sujet de l’Iran, M. Obama a reconnu qu’il n’y «avait pas
encore» d’unanimité internationale sur les sanctions mais qu’il
espère un consensus «pendant le printemps». De son côté, M.
Sarkozy a réclamé «les sanctions les plus fortes au Conseil de
Sécurité», ajoutant que «le temps est venu des décisions».
En ce qui concerne l’Afghanistan, le Président français a
apporté son total soutien à la stratégie du Président américain,
ajoutant «nous ne pouvons pas perdre». Avant l’entretien, le
porte-parole de la Maison Blanche Robert Gibbs a précisé que les
États-Unis ne reformuleraient pas leur demande (d’envoi de
renforts français en Afghanistan ndlr.) lors de leur entretien.
C’est une façon de poser le problème de l’envoi de renforts en
Afghanistan tout en prétendant ne pas le poser ! Des renforts
français pourraient bientôt renforcer le dispositif américain.
On comprend mieux maintenant la subordination de la France à la
politique américano-sioniste. Un soutien français total à la
politique afghane des USA avec mission également pour la France
de rassembler l’Union Européenne et les gouvernements arabes
collaborateurs derrière Israël, en vue d’une agression contre
l’Iran. Une telle manœuvre présente aux yeux d’Obama un double
avantage :
- ne pas donner
l’impression de s’embourber tout seul en Afghanistan, en
accentuant le caractère « international » de la guerre grâce à
des renforts français ;
- laisser à la
France de M. Sarkozy le soin de prendre la tête de la croisade
contre l’Iran, M. Obama se réservant la possibilité de demeurer
en deuxième ligne en apparence, quitte à exiger un cessez-le-feu
dans les heures qui suivent les premières frappes.
La politique étrangère de M. Obama consiste à perpétuer la
domination américano-sioniste en se donnant l’image d’un homme
de dialogue, d’un chef d’état «paralysé» par le Congrès, etc. Il
lui faut pour cela rechercher un consensus international (en bon
français des complices). Avec Moscou et Pékin, ce consensus est
délicat à trouver et peut avoir un coût trop élevé.
La France en revanche est l’alliée et le complice idéal pour
aider M. Obama à continuer sa politique en préservant son image
de «bon démocrate américain». Malgré le total alignement de
Sarkozy-Kouchner sur les positions de Tel-Aviv et de Washington,
la France conserve encore, dans certains milieux, un petit
capital de sympathie. Pour des raisons historiques trop longues
à développer ici, on attend de la France, une politique pour le
moins plus équilibrée au Moyen-Orient, alors qu’il y a longtemps
qu’on n’attend plus rien de la Grande-Bretagne. C’est sur cette
illusion (héritage de la politique gaullienne) que mise M. Obama.
M. Obama, tout en reconnaissant qu’il n’y a pas encore
d’unanimité contre l’Iran espère y parvenir «pendant le
printemps». Que se passera-t-il d’ici là ? Quels marchandages,
quelles pressions ou provocations sont déjà programmés ou en
cours de réalisation pour que l’unanimité se fasse contre
l’Iran ? Cette volonté franco-américaine de rallier la Russie et
la Chine dans les sanctions pour étouffer l’Iran, confirme deux
points : malgré son image largement fabriquée par les médias, M.
Obama a de plus en plus de difficultés à tromper qui que ce
soit, spécialement les Musulmans qui savent comment le Président
Américain exporte la « démocratie » en Afghanistan et dans les
zones frontières du Pakistan.
Il lui faut donc trouver des alliés complices, plus ou moins
«présentables» et la France en est un car, ayant gardé, malgré
la triste politique Sarkozy-Kouchner, un petit capital de
sympathie auprès de certains peuples.
Il faut également rallier les gouvernements arabes soumis au
sionisme. Pour cela, on agite le fameux « gel de la
colonisation » par Israël dans les territoires occupés.
Précisons que le mot « gel » signifie deux choses :
1/ le caractère
totalement provisoire du fameux « gel » (on parle de quatre mois
pour permettre le redémarrage des négociations entre Israël et
l’Autorité palestinienne.
2/ surtout le « gel »
revient à légitimer les colonisations antérieures et l’entité
sioniste.
C’est le « pourboire » que l’USraël et la France semblent offrir
aux dirigeants arabes pour s’assurer leur complicité active
contre la République Islamique d’Iran. Ce serait, en quelque
sorte, la continuation de ce qui a été expérimenté à Gaza :
- un axe Union
européenne – Israël – dirigeants arabes sionisés
- les USA en arrière
plan n’intervenant que lorsqu’Israël a fini le « travail ».
Mais l’Iran, par son poids régional et mondial, par ses moyens
militaires de défense, par l’influence qu’il a acquis dans le
monde musulman est un enjeu d’une taille tout autre que la bande
de Gaza. De là, la volonté de grouper le plus grand nombre de
nations dans le projet d’agression contre l’Iran.
Voilà pourquoi, la politique française qui voudrait nous mener à
la guerre est folle et criminelle. Ce serait une guerre pour
Tel-Aviv, et, dès ses premières heures, une telle guerre
dépasserait le cadre régional. Il est temps que la politique
française soit totalement libérée du lobby sioniste. Les
nombreux messages de sympathie que reçoit notre Parti, la
récente question au gouvernement de M. le Député Hervé de
Charette, ancien Ministre des Affaires Étrangères (voir notre
site), l’agressivité même, du lobby sioniste dans ses
interventions en France, tout cela démontre que le parti de la
Résistance se renforce quotidiennement.
Pour notre part, nous continuerons dans la voie que nous nous
sommes tracée.
Le Président,
Yahia Gouasmi.
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