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Réseau Voltaire
5 ans de guerre
Bilan et
perspectives en Irak
Thierry Meyssan
Beyrouth, le 21 mars 2008
Alors que la presse dominante s'interroge pour savoir si la
nouvelle stratégie US en Irak fonctionne où s'il faut vite
retirer les GI's, Thierry Meyssan dresse un double bilan de la
guerre d'Irak : celui des faits et celui des mensonges. Il
observe le choix de la Maison-Blanche de tout sacrifier pour
faire adopter la loi sur le pétrole et l'accord de défense
irako-US. Et il en tire les conséquences prévisibles ;: la
relance du conflit, la défaite annoncée dans les marécages
d'Al-Basra, et la fin de l'empire états-unien
La presse internationale consacre ses éditions des 19 et 20 mars
à dresser le bilan de la guerre en Irak, cinq ans après le début
de l’opération anglo-saxonne. Malheureusement, il ne s’agit
aucunement d’un bilan politique, uniquement d’un prolongement de
la campagne électorale états-unienne visant à répondre à la
question du jour : faut-il ou non retirer les GI’s ? Deux
arguments cyniques s’opposent. D’un côté les républicains
ressassent que « L’escalade (surge), ça marche ! », c’est-à-dire
qu’ils finiront bien par écraser cette rébellion et par dominer
ce pays. De l’autre, les démocrates brandissent le dernier livre
de Joseph Stiglitz, La Guerre de trois mille
milliards de dollars, pour réclamer du beurre plutôt que des
canons. Aucun des deux camps n’offre la moindre perspective, ni
pour la région que les États-Unis ont dévasté, ni pour leur
Empire au bord du vide.
Il est vrai qu’un bilan
politique de la guerre en Irak devrait commencer par l’analyse
des mobiles et des moyens mis en œuvres pour y parvenir. Or, ni
la presse atlantiste, ni les candidats à la Maison-Blanche ne
peuvent s’aventurer sur ce terrain car aucun n’a entrepris le
début d’une amorce de reconnaissance de ses erreurs d’analyse et
de révision de sa doctrine.
Pas de bilan sans révision des causes
On ne peut comprendre la guerre
en Irak si l’on ignore —ou feint d’ignorer— d’une part les
intérêts économiques en jeu, les plans sionistes d’autre part,
et la coalition de ces deux forces. On ne peut comprendre
comment l’administration Bush a plongé les États-Unis dans cette
guerre si l’on persiste dans le mensonge du 11 septembre et la
fable de la « guerre au terrorisme ».
Permettez-moi ici de rappeler
comment la presse atlantiste refusa les évidences et persiste
dans son erreur. Peu après les attentats de New York et
Washington, je publiais un ouvrage de sciences politiques,
L’Effroyable imposture, destiné au grand
public. Après y avoir démontré l’inanité de la version bushienne
des évènements, j’y étudiais en détail les conséquences
politiques. J’annonçais ainsi le premier la guerre contre l’Irak
que personne n’envisageait à l’époque, mais qui survint
néanmoins l’année suivante. Cherchant un argument rapide pour
disqualifier mon travail, le quotidien « de référence » (sic)
Le Monde assurait dans un éditorial au
vitriol que les conséquences de ma version du 11 septembre
étaient si grotesques qu’elles suffisaient à démentir mes
propos. Edwy Plenel écrivait en riant : « si
l’attaque est venue de l’intérieur, et non de l’extérieur, elle
est le résultat d’un complot ourdi par les éléments les plus
extrémistes de l’armée américaine, qui voulaient obtenir le feu
vert du président pour se lancer à l’assaut de l’Afghanistan et
bientôt de l’Irak » [1].
Et les dirigeants du Monde, se ruant sur les
plateaux de télévision au cri de « Nous sommes
tous Américains ! », se gaussèrent en suggérant que j’avais
onze ans de retard, l’attaque de l’Irak ayant eu lieu en 1991.
Participant à la surenchère, le mensuel Le Monde
diplomatique chroniquait mon ouvrage. Serge Halimi centrait
son jugement sur une phrase du livre illustrant, selon lui, ma
totale incompétence : « La réalité met à mal une
autre hypothèse avancée comme élément de preuve. Ainsi on
apprend (page 69) qu’ “Henry Kissinger est la figure tutélaire,
l’inspirateur des faucons” à l’origine du coup d’État. C’est mal
connaître l’histoire américaine » [2].
Problème : le rôle de M. Kissinger dans la préparation de la
guerre d’Irak a été attesté depuis par Bob Woodward et le « cher
Henry » imposa comme gouverneur d’Irak son protégé et associé,
L. Paul Bremer III.
Permettez-moi d’observer que si
les pandits se sont trompés, c’est parce que leur base de départ
était fausse. Par conséquent, ils ne seront pas capables de
comprendre la guerre au terrorisme tant qu’ils n’auront pas fait
l’effort de réviser leur vision du 11 septembre.
Je rappelle au bon souvenir de
mes contradicteurs que cette divergence de départ nous a
conduits à interpréter de manière opposée chaque étape de la
guerre d’Irak. Malgré les rapports des inspecteurs de l’ONU sous
la direction d’Hans Blix, la presse atlantiste a avalé
l’accusation anglo-saxonne selon laquelle Saddam Hussein
disposait d’armes de destruction massive et de lanceurs capables
de toucher la Grande-Bretagne en 45 minutes et Miami en quelques
heures. Puis, elle s’est laissée hypnotiser par le show de Colin
Powell au Conseil de sécurité accusant l’Irak laïque de soutenir
les extrémistes religieux d’Al-Qaïda. Elle n’a pas douté un
instant que les missiles de croisières qui s’abattaient sur
Bagdad ne tuaient que les cadres du Baas et épargnaient la
population civile. Elle nous a abreuvé d’images de la Libération
de Paris où les Français en liesse applaudissaient les GI’s pour
nous préparer à « vivre en direct la Libération de Bagdad », et
elle a exulté lorsque quelques figurants ont renversé une statue
de Saddam Hussein [3].
Elle a caché que l’Autorité Provisoire de la Coalition était une
entreprise privée, établie sur le modèle britannique de la
Compagnie des Indes et destinée à piller le pays [4] ;
au contraire, elle a fait croire à ses lecteurs et
téléspectateurs qu’il s’agissait d’un organisme public
comparable à ceux qui reconstruisirent l’Allemagne et le Japon
au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Arrêtons-là cette énumération
nauséeuse et posons la problématique centrale : la presse
atlantiste et les candidats à la Maison-Blanche persistent à
affirmer que cette guerre était juste. Comme le président Bush
n’a pas manqué de le souligner, il n’existe de débat que
« sur la question de savoir si cela avait valu
la peine de faire la guerre, si cela vaut la peine de poursuivre
la lutte et si nous pouvons la remporter » [5].
En réalité, c’est une entreprise anachronique de colonisation
visant à satisfaire à la fois les intérêts du lobby de
l’énergie, du complexe militaro-industriel et de la colonie
sioniste de Palestine.
Au passage, tordons le cou à
quelque uns des poncifs qui noircissent les colonnes des
journaux de la semaine. Il est de bon ton de dire que la guerre
fut un brillant succès, et que c’est au lendemain de la chute du
tyran que les choses se corsèrent. Pouvait-il en être
autrement ? L’armée irakienne était placée sous embargo depuis
sa défaite de 1991. Autrement dit, elle était désarmée. La
Coalition a quand même utilisé des moyens démesurés pour la
vaincre, comme on utilise une enclume pour écraser une mouche.
Le problème n’était évidemment pas la victoire, mais
l’après-Saddam Hussein.
Par ailleurs, la presse atlantiste fait reposer
rétrospectivement la responsabilité de l’échec de cette période
sur la décision de Paul Bremer de dissoudre l’armée irakienne.
Les soldats démobilisés se seraient immédiatement transformés en
insurgés. C’est une erreur d’analyse. Lorsque le gouverneur
Bremer a dissout l’armée irakienne, celle-ci n’existait déjà
plus. Ses hommes avaient préféré déserter que se rendre. Le
chaos n’est pas venu de la décision de Bremer, mais du
renversement de l’État, lequel était l’objectif de guerre du
mouvement sioniste.
Encore une fois, si erreur il y a eu, elle n’est pas dans ce que
la Coalition a accompli, mais dans l’interprétation que la
presse en a fait.
Le bilan de la guerre pour les
arabes, ce sont des souffrances et des destructions : 1 million
de morts et 4,5 millions de déplacés et réfugiés ; des dizaines
de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants détenus sans
jugement dans des prisons US ou irakiennes ; des régions
entières irradiées et polluées jusqu’à en devenir inhabitables ;
les vestiges des plus anciennes civilisations urbaines pillés,
rasés, voire ensevelis sous l’asphalte. Pour les occidentaux, le
bilan c’est le renversement des démocraties par le mensonge et
l’obscurantisme, le retour des crimes coloniaux et de la
barbarie, la transformation complète de l’économie des
États-Unis en économie de guerre.
Mais une fois que nous avons
ouverts les yeux sur cette noire réalité, nous devons réfléchir
à ses développements futurs et à notre capacité de changer le
cours de choses plutôt que battre notre coulpe.
Et maintenant ?
Que va-t-il se passer
maintenant ? La démission de l’amiral William Fallon a exacerbé
le conflit entre les officiers supérieurs états-uniens [6].
D’un côté, le général David Petraeus se félicite des résultats
de sa stratégie. L’augmentation du nombre d’hommes sur le
terrain a correspondu à la diminution des violences. Il exige
donc le maintien d’au moins 140 000 GI’s en Irak. De l’autre, le
général Mike Mullen, inquiet du surdéploiement et de
l’épuisement de ses troupes, cherche par tous les moyens à les
retirer pour éviter une rupture logistique imminente, suivie
d’une défaite prévisible.
Petraeus déposera les 8 et 9
avril devant le Congrès, qui tranchera. Les partisans de
l’occupation font tout ce qu’ils peuvent pour que le général ne
soit accompagné que par ses plus fidèles adjoints ; tandis que
les partisans du retrait tentent de glisser un témoin à charge
dans la salle d’audition. Car la décision des parlementaires et
l’avis de l’opinion publique dépendront de l’appréhension qu’ils
auront de la poursuite de cette aventure.
Contrairement à ce qu’affirme
David Petraeus, l’amélioration sécuritaire n’a pas grand chose à
voir avec les 30 000 GI’s qu’il a reçus en renfort. En effet, il
a donné instruction de réduire les patrouilles en ville et de
cantonner au maximum les troupes dans les casernes. S’il veut
maintenir un corps expéditionnaire aussi nombreux, c’est qu’il a
besoin d’hommes, de manière occasionnelle, pour mener de vastes
campagnes punitives. C’est surtout que ces hommes doivent rester
sur zone pour jouer plus tard la seconde manche : l’attaque de
l’Iran, qui n’est certes plus à l’ordre du jour, mais qui ne
pourra jamais être envisagée si les personnels sont rapatriés.
En réalité, les résultats du
général Petraeus sont le fruit d’une stratégie élaborée par son
conseiller australien, David Kilcullen. L’idée de base est de
« désagréger » la Résistance, de la faire passer d’un mouvement
national à une multitude de groupuscules désarticulés. Les
Kurdes se sont tenus calmes tant qu’ils ont cru aux promesses
que Washington leur énonce depuis seize ans : s’ils coopèrent,
ils auront un jour un État indépendant avec un sous-sol gavé de
pétrole. Les chiites se sont calmés lorsque les Britanniques ont
notabilisé leurs leaders en les associant à la gestion
régionale, puis nationale, et que l’Iran a appelé les plus
irréductibles à la retenue. Quand aux sunnites, ils ont cessé
leurs attaques lorsque les jeunes les plus révoltés ont été
identifiés, traités comme des délinquants et non comme des
idéalistes, et que 80 000 d’entre eux ont été salariés à 10
dollars par jour.
Le général David Petraeus n’a
aucune intention d’expliquer cela en détail au Congrés car il
sait qu’il ne pourra pas continuer longtemps sur cette voie. Sa
stratégie contre-insurrectionnelle a trouvé sa limite : elle
devient incompatible avec les objectifs de ses patrons, le
tandem Bush-Cheney, soutenu par les multinationales du pétrole
et de l’équipement. Et son « plan B » n’est pas réjouissant.
L’objectif actuel principal de
la Maison-Blanche, c’est en premier lieu l’adoption par le
Parlement irakien et la ratification par son gouvernement d’une
loi donnant licence aux compagnies pétrolières US d’exploiter
les ressources du pays à des conditions léonines [7] ;
puis la signature et la ratification d’un accord de sécurité
irako-US autorisant des bases militaires états-uniennes
extra-territorialisées pour les siècles à venir.
Pour les mettre en œuvre, le
vice-président Cheney s’est rendu cette semaine en Irak et dans
la région. Il a obtenu la promulgation d’une nouvelle loi
électorale, bloquée depuis février. Sur cette base, des
élections législatives auront lieu le 1er octobre pour composer
un nouveau Parlement, plus docile. Pendant un mois et demi, on
jouera la lune de miel entre Bagdad et Washington, le temps de
laisser passer l’élection présidentielle US. Puis, dés que la
loi sur le pétrole et l’accord de sécurité seront actés, le pays
s’embrasera à nouveau contre l’occupant. Le seul moyen de
s’assurer de la victoire future, c’est de réduire aujourd’hui la
résistance potentielle, tel est le « plan B ». La Maison-Blanche
a choisi de s’appuyer à terme sur les sunnites, avec l’aide de
l’Arabie saoudite, contre les autres populations irakiennes. La
nouvelle loi électorale a été conçue pour renforcer la
représentation sunnite au Parlement. Par ailleurs, un message
clair a été envoyé aux Kurdes via l’armée turque. Reste à
éradiquer les milices chiites avant qu’elles ne se soulèvent.
C’est ce que le général irakien Mohan al-Furayji devra essayer
de faire dans les six prochains mois.
L’amiral Fallon, qui vient de
démissionner du Central Command, considérait ce « plan B » comme
voué à l’échec. Dernier grand officier à avoir vécu la guerre du
Vietnam, il avait mit en garde à propos des combats à livrer au
sud de l’Irak, non plus dans des déserts, mais dans des
marécages d’Al-Basra. Deuxièmement, il anticipait qu’une guerre
contre les chiites irakiens déstabiliserait immédiatement le
Koweït voisin, puis à terme le Bahrein et l’Arabie saoudite.
Troisièmement, il considérait que neutraliser des combattants
sunnites à 10 dollars par jour, c’est être certain qu’ils se
retourneront contre les États-Unis avec les armes qu’on leur a
données dès qu’ils le pourront.
Au demeurant, Petraeus et Kilcullen ont toujours affirmé qu’ils
préviendraient ce problème en régularisant à terme leurs
combattants-salariés, c’est-à-dire en les intégrant dans les
forces de sécurité irakiennes. Mais on ne voit pas comment ces
dernières pourraient absorber instantanément 80 000 hommes sans
être infiltrées par la Résistance. D’ores et déjà 49 unités
auraient fait défection avec leurs armes et 38 menaceraient de
le faire si leurs hommes ne sont titularisés sans délais [8].
Comme je l’ai indiqué dans ces
colonnes la semaine dernière, William Fallon avait conduit des
négociations fructueuses avec l’Iran pour pacifier la région.
L’accord a été confirmé lors d’une réunion secrète réunissant le
président iranien Mahmoud Ahmadinejad et le chef d’état-major
interarmes des États-Unis, Mike Mullen, le 2 mars à Bagdad. Il a
été désavoué par la Maison-Blanche et les engagements pris au
nom des États-Unis n’ont pas été tenus. Cela non plus ne pourra
pas être expliqué par David Petraeus au Congrès. La rupture
unilatérale de cet accord secret a conduit Téhéran à prendre des
mesures de rétorsion, au premier rang desquelles l’encouragement
de radicaux irakiens chiites à la rébellion. En outre, la Chine
et surtout la Russie ayant été associées à ces négociations, et
ne pouvant accepter un dispositif menaçant à terme l’intégrité
de l’Iran, ont également pris des mesures de rétorsion. La
discrète visite du général Leonid Ivashov à Damas, suivie du
voyage officiel du ministre russe des Affaires étrangères
Sergueï Lavrov, a ouvert la voie à un transfert massif d’armes à
la Résistance irakienne, libanaise et palestinienne.
S’il y a une leçon à tirer des
cinq première années de la guerre d’Irak, c’est que certains
protagonistes ne tirent jamais de leçon de leurs erreurs. Les
leaders kurdes ont, comme toujours depuis un siècle, conduit
leur peuple dans une impasse [9].
Le Pentagone reproduit avec ses salariés sunnites ce qu’il a
fait en Afghanistan et devra affronter les mêmes conséquences :
il forme et arme des voyous jusqu’à en faire d’incontrôlables
seigneurs de la guerre. Quand à la Maison-Blanche, elle s’entête
à faire passer les intérêts de quelques firmes (ici Bechtel, BP,
Chevron, ExxonMobil, Halliburton, Shell, etc.) devant ceux des
États-Unis, et croit déraisonnablement que la corruption et la
violence permettent de dominer toutes les situations.
Le général Leonid Sajin, qui
ayant vécu la mort de l’URSS n’a pas de mal à concevoir celle
des États-Unis, déclarait mardi à Moscou : « La
guerre d’Irak, qui dure depuis 5 ans, a pratiquement épuisé
l’armée états-unienne qui était considérée jusque-là comme la
plus puissante du monde. Seul le désespoir peut à présent
pousser les États-Unis à déclencher une guerre contre l’Iran.
Une telle guerre sonnera la fin de cette armée : frappés par la
récession économique et compte tenu du mauvais moral de leurs
militaires, les États-Unis ne tiendront pas le coup ». Nous
pouvons ajouter, les États-Unis ne survivront pas non plus à une
guerre dans les marécages irakiens contre l’Iran par milices
chiites interposées
Thierry Meyssan
Analyste politique, fondateur du
Réseau Voltaire. Dernier ouvrage paru :
L’Effroyable imposture 2
(le remodelage du Proche-Orient et la guerre israélienne contre
le Liban).
[1]
« Le Net et la rumeur », Le Monde, 21 mars
2002
[2]
« Complotite », par Serge Halimi, Le Monde
diplomatique, mai 2002.
[3]
« La
fin de quelle guerre ? », par Jack
Naffair, Réseau Voltaire, 15 avril 2003.
[4]
« Qui
gouverne l’Irak ? », par Thierry
Meyssan, Réseau Voltaire, 13 mai 2004.
[5]
« Discours
du président Bush sur la guerre globale au terrorisme »,
délivré au Pentagone, le 19 mars 2008.
[6]
« La
démission de l’amiral Fallon relance les hostilités en Irak »,
par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 13
mars 2008.
[7]
« L’Irak
occupée cédera-t-elle son pétrole aux "majors" ? »,
par Arthur Lepic, Réseau Voltaire, 20 juin
2007.
[8]
« Awakening councils : Sunni militia strike could derail US
strategy against al-Qaida », par Maggie O’Kane et Ian Black,
The Guardian, 21 mars 2008.
[9]
« Le
Pentagone prêt à intervenir avec l’armée turque »,
par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 8 août
2007
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