Cela n’était qu’un début.
L’armée israélienne allait continuer de larguer des bombes
sur Gaza, ôtant la vie à près de 1500 Palestiniens, hommes,
femmes et enfants.
Ce carnage annoncé était
approuvé par 95 % des Israéliens, inscrits de fait dans le
projet sioniste de destruction de la Palestine. Un projet
mis en œuvre en 1948 avec l’épuration ethnique des trois
quarts des Palestiniens et qui se poursuit sans répit,
tantôt à grand feu, tantôt à petit feu.
Aujourd’hui, les tambours de guerre
israéliens résonnent à nouveau. L’avertissement de
l’historien Ilan Pappé devrait faire réagir nos autorités et
mobiliser chacun pour stopper d’avance Israël :
« Il est temps pour tous ceux qui ont
protesté d’une voix puissante et efficace après le massacre
de Gaza il y a deux ans, qu’ils le fassent maintenant et
tentent de prévenir la prochaine guerre. (…) Ce dont nous
avons besoin maintenant, c’est que l’énergie - honorable
mais totalement futile - investie par le camp de la paix
israélien et ses soutiens en Occident dans des concepts de
« coexistence » et des projets de « dialogue », soit
réinvestie avant qu’il ne soit trop tard dans une tentative
d’empêcher un autre chapitre génocidaire dans l’histoire de
la guerre d’Israël contre les Palestiniens. » [1]