L’affaire « Ornella Guyet - Marie-Anne
Boutoleau »
Les honteux stratagèmes
d'une manipulatrice démasqués
Silvia
Cattori
Lundi 27 juin 2011
La journaliste qui, sous le
pseudonyme de « Marie-Anne Boutoleau »,
et sous le masque d’une « anarchiste
libertaire antifasciste », se
livrait depuis plusieurs mois sur
divers sites Internet -
Article11,
Indymedia,
Rebellyon (*) -
à une frénétique campagne
d’accusations calomnieuses contre de
prétendus « fascistes »,
« d’extrême droite »,
« conspirationnistes »,
et « antisémites »,
vient d’être démasquée par l’une de
ses cibles : François Asselineau, le
président de l’Union Populaire
Républicaine (UPR).
Ayant pu établir que le véritable
nom de « Marie-Anne Boutoleau » est
Mlle Ornella Guyet, l’UPR - dont le
programme est de sortir de l’Union
européenne, et qui se défend d’être
à l’extrême droite [1]
- a déposé plainte contre elle [2]
et apporté à son sujet d’étonnantes
révélations. En particulier que Mlle
Guyet avait participé sous son vrai
nom à un « Séminaire sur les Médias
Internationaux », organisé à Paris
du 15 au 21 mars 2009 sous l’égide
du Center for the
Study of International
Communications et de la
School of Media and
Public Affairs de l’Université
George Washington. Une université
qui serait « connue
pour être l’un des hauts lieux de
formatage des élites américaines à
la pensée unique ultra-libérale
(...) [et] également connue pour
être un lieu de recrutement de la
Central Intelligence Agency (CIA),
un certain nombre d’enseignants y
servant d’agents recruteurs » [3].
La présence dans ce cénacle de celle
qui se présente comme « anarchiste
libertaire antifasciste »
lorsqu’elle écrit sous le pseudonyme
de « Marie-Anne Boutoleau » est pour
le moins troublante et soulève bien
des questions. Toutefois, l’UPR
évite de se livrer à des conclusions
trop hâtives :
« Nous n’affirmons pas que Mlle
Guyet et ses compères de « l’anti-fascisme »
sont forcément des agents de la CIA
ou des services d’influence
américains. Mais nous dirons que les
informations obtenues, plus
surprenantes les unes que les
autres, ont conduit à ce que le
doute s’installe ».
Également troublante apparaît dans
cette affaire l’attitude d’Acrimed
- un site axé sur la critique du
traitement de l’information et la
mise en lumière des mensonges de la
presse. Dans un billet à ses
adhérents qui aurait dû rester
confidentiel, au lieu de condamner
les inacceptables dérives de sa
« collaboratrice » Guyet-« Boutoleau »,
dont la plume distille mensonges et
invectives sur divers sites, le
Conseil d’administration d’Acrimed
condamne l’UPR [4].
Ce qui, du point de vue des
personnes lésées, montre une
curieuse collusion entre Guyet-« Boutoleau »
et Acrimed.
Cette étrange histoire a de quoi
désorienter un lectorat de gauche
qui accordait jusqu’ici sa confiance
à certains des sites incriminés.
Elle ne peut que l’inciter à se
demander au bénéfice de qui Guyet-« Boutoleau »
lançait ses appels à la lutte contre
de prétendus « fascistes »,
et si ces appels n’avaient pas pour
principal objectif de créer la
division entre des gens qui
devraient avoir – et ont sans doute
- beaucoup en commun.
Avant de tirer quelques premiers
enseignements de ce qui vient d’être
dévoilé, il convient de rappeler
comment on en est arrivé là.
L’origine de
« l’affaire Boutoleau » et ses
rebondissements
Le site Article11
publiait, le 28 mars 2011, un
article incendiaire signé
« Marie-Anne Boutoleau et Joe
Rashkounine », [5]
accusant le site web
Le Grand Soir de publier des « auteurs
issus de l’extrême-droite ou de la
mouvance conspirationniste. Une
dérive regrettable, sur fond de
confusionnisme politique et avec
l’anti-impérialisme pour seule
grille de lecture ». Parmi ces
auteurs, qualifiés pêle-mêle de « fascistes »,
« antisémites »,
« négationnistes »,
« conspirationnistes »
etc : Jean Bricmont, François
Asselineau, Michel Collon, Annie
Lacroix-Riz, Silvia Cattori, Michel
Chossudovsky. D’autres sites web
étaient également mis à l’index,
parmi lesquels :
Dazibaoueb,
InfoWars,
Mondialisation.ca,
Voltaire.net.
S’ensuivit une vive réaction de la
part des responsables des sites
Dazibaoueb [6]
et Le Grand Soir [7]
dénonçant les allégations
calomnieuses de Boutoleau et
suscitant, sur leurs forums
respectifs, un torrent de
commentaires.
La goutte qui fit déborder le vase,
et précipita le dépôt de plainte de
l’UPR contre Ornella Guyet-« Boutoleau »,
fut la virulente campagne qu’elle
mena ultérieurement contre François
Asselineau [8].
À
peine le vrai nom de cette
« journaliste » était-il révélé par
l’UPR que Dazibaoueb,
un des sites visé par ses attaques,
dénonçait ses honteux procédés [9].
Les administrateurs du
Grand Soir,
quant à eux, tombaient des nues en
découvrant qu’une certaine Ornella
Guyet avec laquelle ils avaient, par
ailleurs, des échanges amicaux…
n’était autre que celle qui les
attaquait sous le pseudonyme de
« Marie-Anne Boutoleau », et ils en
dénonçaient vivement la duplicité [10] !
Nul ne peut, en effet, accepter de
se faire publiquement et
indéfiniment insulter. Tôt ou tard
les victimes réagissent. Ayant été
personnellement visée, nous avons
également réagi en demandant, au
site Article 11,
un Droit de réponse qui, sans
surprise, nous fut refusé [11].
Il est rare de
voir une vraie « conspirationniste »
prise en flagrant délit de
manipulation
Si à ce stade, les découvertes
faites par l’UPR n’ont pas encore
permis de démêler tous les fils, la
plainte déposée contre Ornella Guyet,
a déjà eu pour effet positif de
calmer la frénésie dénonciatrice
qu’elle déployait sous pseudonyme.
Et de mettre en évidence des aspects
cachés et inquiétants de la vie
politique, en France et dans nos
pays respectifs. Aspects qui
demeurent généralement inconnus du
public, à savoir : l’infiltration de
groupes et mouvements par des agents
provocateurs agissant sous
pseudonymes - que l’on a
généralement peine à confondre faute
de preuves matérielles [12]
et qui sont par conséquent rarement
démasqués.
Ces révélations commencent à lever
le voile sur les véritables « conspirationnistes »,
qui caricaturent, dénigrent,
diffament des auteurs qu’ils
qualifient, ad
nauseam d’ « extrême
droite », de « fascistes »,
d’ « antisémites »,
de « négationnistes »,
pour discréditer leurs analyses et
les isoler ; et qui, pour y
parvenir, instrumentalisent des
mouvements dans le but de susciter
des divisions parmi des militants,
ou simples citoyens, qui ont
beaucoup en commun, de façon à les
jeter les uns contre les autres dans
une guerre fictive et haineuse entre
gauche et prétendus « fascistes ».
Quelle chapelle politique servait
Mlle Guyet-« Boutoleau », en
agissant de la sorte ? La chose
reste à éclaircir. Le fait que ce ne
soit pas seulement
Article11, qui soit compromis
pour avoir publié son brûlot, mais
également le site
Acrimed, – dont les membres se
présentent comme « la
gauche de la gauche » - qui se
solidarise avec son « adhérente »
Guyet-« Boutoleau », soulève de
nouvelles questions [13].
Ce qui est d’ores et déjà certain
est que toutes les personnes sur
lesquelles elle a voulu jeter le
discrédit, dans son article
diffamatoire du 28 mars 2011, ont
pour caractéristique d’être des
critiques vigoureux, soit de la
politique impérialiste des
puissances alliées de l’Otan, soit
de la politique de l’État hébreu (et
de certains aspects de cette
politique qui restent généralement
tabous, y compris au sein du « camp
de la paix »), soit des deux à
la fois.
Ainsi, sous couvert d’une ligne
politique se proclamant « de
gauche » et « clairement
anticapitaliste » - d’une
gauche, dit-elle, qui se refuse à
avoir « l’anti-impérialisme
pour seule grille de lecture » -
la technique grossière que Guyet-« Boutoleau »
a utilisée pour discréditer ces
auteurs consistait à les accuser,
selon les cas, et par amalgame,
d’être « d’extrême
droite », « conspirationnistes »,
« antisémites »
ou « négationnistes ».
Ou – par exemple pour Jean Bricmont
– d’avoir de « troubles
accointances régulièrement dénoncées
par des militants antifascistes » [14].
Cela bien sûr en se dispensant de
justifier ses accusations sur la
base de ce que ces derniers disent
et écrivent réellement. C’est par ce
genre de procédé que, s’érigeant en
procureur, Guyet-« Boutoleau »
cherchait à réduire au silence des
authentiques anti-impérialistes !
Cette affaire jette une lumière crue
sur les journaux et les sites
internet dits « alternatifs »
auxquels Boutoleau se réfère avec
insistance comme des « sources
sérieuses » à l’appui de ses
affirmations calomnieuses, ou qui
publient ses articles diffamatoires.
Notamment :
conspiracywatch.info,
indymedia.org
(en France),
ReflexeS [15],
Article11.info,
CQFD,
luftmenschen,
Rebellyon, pour
ne citer que ceux-là [16].
Les lecteurs, qui ignorent
généralement tout de ces manœuvres
honteuses de noyautage et de
manipulation par des faussaires
omniprésents sur la toile, mais
aussi au sein des mouvements
sociaux, ont aujourd’hui à la
lumière de cette affaire la preuve
éclatante que certains sites et
organes dits d’information,
prétendument « indépendants,
alternatifs, libertaires »,
peuvent avoir - sous couvert d’une
chasse à des « antisémites »
et des « fascistes »
imaginaires, fabriqués à dessein –
un agenda bien différent de la lutte
qu’ils proclament. Un lecteur averti
en vaut deux.
Cela dit, malgré les tentatives de
mise sous contrôle de l’information,
Internet demeure un fantastique
outil de communication et d’échange.
Pas étonnant que de nombreuses
officines et de nombreux États
cherchent à s’en emparer. Les
lecteurs doivent impérativement
apprendre à faire le tri et à se
méfier des sites dont les positions
apparemment « radicales » ne sont
qu’une image affichée pour mieux
servir d’appât à des fins de
conditionnement politique. Et se
rappeler que nombre d’intervenants
sur les forums, ne sont pas là en
toute innocence : ils ne sont là que
pour alimenter de faux débats et
discréditer l’information sérieuse.
Une conclusion
personnelle douloureuse touchant la
diffamation et la manipulation
Mon expérience personnelle m’a
amenée à bien comprendre ce que
recouvrent certaines accusations
gratuites. En l’occurrence
l’association à l’« antisémitisme »
et au « négationnisme ».
En 2002 j’ai visité la Palestine. Ce
fut une découverte bouleversante
mais riche d’enseignements. Ce que
j’y ai vu et compris a changé ma
vie. J’y suis retournée en 2003 et
en 2006. J’ai rapporté en toute
sincérité les horreurs commises par
les soldats israéliens dont j’avais
été témoin et que, à ma surprise les
journalistes basés à Jérusalem ou
Tel Aviv, et les envoyés spéciaux,
minimisent.
Très vite, avec effarement, j’ai vu
apparaître, en France, le
qualificatif infamant d’ « antisémite »
ou de « négationniste »
accolé à mon nom, me voyant ainsi
associée, par des curieux plumitifs,
à la sinistre histoire du nazisme
pour avoir simplement témoigné de ce
que j’avais vu en Palestine !
J’ai rapidement été amenée à
constater qu’il y avait, y compris
au sein du mouvement de solidarité
pro-palestinien, des personnes qui
se servaient de leur position pour
humilier et déshumaniser des gens
dont l’analyse heurtait leur
« sensibilité ». Ou, plus
précisément remettait en question
leurs partis pris. Leur arrogance,
leurs procédés ignobles, m’ont
profondément heurtée. Le nom de
chacune des personnes qui ont, par
leurs mensonges, couvert mon nom de
boue - et celui de tant d’autres
personnes parfaitement respectables
- reste depuis lors gravé dans ma
mémoire.
Entre 2003 et 2006, révoltée par ce
que je découvrais, voulant
comprendre ce phénomène nouveau pour
moi, je me suis rendue à Paris où
j’ai interrogé nombre de personnes
qui se sont trouvées du jour au
lendemain accusées d’ « antisémitisme »,
dont l’humoriste Dieudonné. Cela m’a
permis de mesurer l’ampleur de cette
imposture.
J’ai pu voir comment, fin 2003, à la
suite de son sketch sur la violence
des colons juifs en Palestine, une
foule de gens bizarres s’est ruée
sur lui. J’ai pu voir comment
l’accusation infamante lancée par
des organisations juives et leurs
avocats [17]
en a rapidement fait,
l’« antisémite » le plus célèbre et
le plus persécuté de France. J’ai pu
voir comment celui qui était
précédemment qualifié d’« humoriste
le plus talentueux et aimé des
Français » s’est vu soudainement
banni, dans le rôle du paria.
J’ai pu voir comment le très estimé
sociologue Edgar Morin s’était vu
lui aussi pris dans une tourmente et
condamner, en 2005, pour « diffamation
raciale et apologie des actes de
terrorisme » pour avoir cosigné
un article intitulé
« Israël-Palestine : le cancer »,
publié en juin 2002 dans la tribune
libre du quotidien
Le Monde. Il nous avait alors
confié : « Beaucoup
de gens me disent “mais toi tu peux
écrire ces choses là parce que tu es
d’origine juive mais nous on
n’oserait pas, on a peur, on se
ferait tout de suite traiter
d’antisémite.” Alors, cette peur de
se faire traiter d’antisémite chaque
fois que l’on veut exercer un acte
de libre critique, crée un climat
empoisonné. » [18].
Le jugement qui le condamnait fut
heureusement cassé ultérieurement,
en 2006, par la Cour de Cassation.
Mais tous les diffamés n’ont pas eu
un procès qui les a blanchis, ou les
moyens d’en engager un.
J’ai pu voir, dans mon propre cas,
comment ce mécanisme avait
fonctionné [19]
à partir de calomnies lancées contre
moi, pour commencer, par Pierre
Stambul, alors vice-président de
l’Union juive française pour la paix
(UJFP) [20].
J’ai pu voir comment, une fois
associée à un nom, et lâchée,
l’accusation d’« antisémitisme »
et de « négationnisme »
était montée en épingle, par exemple
dans les colonnes du mensuel du
judaïsme français
l’Arche [21] ;
ou de
Proche-Orient.Infos, un autre
organe de propagande en faveur
d’Israël, maintenant disparu, dirigé
par une ancienne journaliste du
Nouvel Observateur,
Elisabeth Schemla. Et comment, une
fois jetés en pâture, les noms des
personnes ainsi salies étaient
repris en boucle, sans aucune
vérification, à longueur d’années,
par toute une ribambelle de
manipulateurs. Pour être enfin
reprises par des journalistes peu
scrupuleux du quotidien
Libération.
Toutefois, l’abus du procédé a fini
par en émousser l’efficacité [22].
L’invocation du prétendu « danger
antisémite » ne faisant plus à
lui seul recette, la nouvelle
tactique en usage, pour transformer
un adversaire en épouvantail, est de
le qualifier tout à la fois d’« antisémite »,
« fasciste », et
d’« extrême droite ».
Il convient donc de ne jamais perdre
de vue qu’en politique les calomnies
sont des armes. Et que ceux qui s’en
servent - comme nous l’avons vu avec
Ornella Guyet ou d’autres - ont un
agenda caché. Par conséquent, quand
il vous arrivera de les entendre
dire qu’un tel est « antisémite »,
« fasciste », « conspirationniste »,
n’en croyez rien. Demandez-vous ce
qu’ils cherchent à masquer sous
leurs gros mensonges. Et allez
vérifier par vous-mêmes ce que
disent vraiment les personnes
incriminées.
Silvia Cattori
(*) A ne pas confondre avec le site
espagnol Rebelión
[1]
Voir la charte fondatrice de l’UPR :
http://www.u-p-r.fr/charte-fondatrice
[2]
Voir : « Dépôt
de plainte à l’encontre de Mlle Ornella
Guyet et des sites internet Indymedia et
Rebeyllyon »,
u-p-r.fr, 14 juin
2011.
[3]
Voir : « Qui
veut nuire à l’UPR ? Dr Jekyll & Mrs
Hyde : « L’antifasciste Boutoleau et la
très américanophile « Professor » Guyet »,
u-p-r.fr, 14 juin
2011.
[4]
Ce billet nous apprend que c’est « sur
mandat d’Acrimed et au nom du CA »
que son « adhérente »
Guyet-Boutoleau a participé au séminaire
en question. Et il s’insurge contre « l’accusation
à peine masquée, à la fois grotesque et
scandaleuse, portée contre Ornella par
l’UPR d’être un agent, réel ou
potentiel, de la CIA (ou de
l’impérialisme américain) ». Voir :
http://www.legrandsoir.info/quand-le-grand-soir-recevait-le-baiser-de-judas-une-histoire-croustillante-incroyable-mais-vraie.html#forum70097
[5]
Voir : « Le
Grand soir : analyse des dérives
droitières d’un site alter »,
par Marie-Anne Boutoleau et Joe
Rashkounine,
article11.info, 28 mars 2011.
[6]
Voir : « En
réponse à article 11 »,
dazibaoueb.fr, 30
mars 2011.
[7]
Voir :
« Le
Grand soir : analyse des dérives
droitières d’un site alter »,
legrandsoir.info, 9
avril 2011.
« Analyse
de la culture du mensonge et de la
manipulation "à la Marie-Anne Boutoleau"
sur un site alter »,
legrandsoir.info, 16
avril 2011.
[8]
Voir : « Attention,
l’ultra-droite souverainiste débarque à
Lyon ! », par
Des antifascistes lyonnais et parisiens
(avec la documentation réunie par
Marie-Anne Boutoleau, journaliste
indépendante),
paris.indymedia.org, 5 juin 2011.
[9]
Voir :
http://www.dazibaoueb.fr/article.php ?art=23450
[10]
Voir : « Quand
Le Grand Soir recevait le baiser de
Judas (une histoire croustillante,
incroyable mais vraie). »,
legrandsoir.info, 17
juin 2011.
[11]
Voir : « Refus
de publication d’une demande de « droit
de réponse » par Article XI - Marie-Anne
Boutoleau, une bien étrange
journaliste ! »,
par Silvia Cattori,
silviacattori.net, 18 juin 2011.
[12]
Ainsi, par exemple, les mensonges
répandus par des sites pro-israéliens
pour dénaturer les témoignages et
discréditer les témoins de crimes commis
par l’armée israélienne nous avaient
déjà démontré l’usage de ces pratiques.
Voir : « Propagandistes
au service de l’État colonial d’Israël -
Cidinfo : Un site où les falsifications
sont reines »,
par Silvia Cattori,
silviacattori.net, 6 janvier 2005.
Nous avions fait
un constat du même genre à l’époque où
nous avions rencontré Dieudonné, ainsi
que le sociologue Edgar Morin dans le
cadre de divers entretiens. Voir : « Infiltration
et manipulation des sites Internet - Les
« maîtres chanteurs » sillonnent les
Sites et les Forums »,
par Silvia Cattori,
silviacattori.net, 3 octobre 2005.
[13]
Le fait que le Conseil d’administration
d’Acrimed ne
condamne pas les calomnies proférées par
Guyet-Boutoleau contre des personnes
respectables, et se solidarise avec elle
dans ses démêlés avec l’UPR, revient à
cautionner ses agissements. Voir les
réactions sur le forum de
cet article du GrandSoir.
[14]
Figure du mouvement anti-impérialiste et
professeur de physique théorique à
l’Université de Louvain, Jean Bricmont,
qui avait été blâmé dans un article (non
signé) de REFLEXes
pour avoir recommandé la lecture du
livre de Paul-Éric Blanrue « Sarkozy,
Israël et les juifs », avait répondu à
ses détracteurs en défendant
vigoureusement la liberté d’expression
et en se livrant à une critique
décapante du prétendu « combat
antifasciste » de ses détracteurs.
Voir : « Antifascistes
encore un effort, ...si vous voulez
l’être vraiment »,
par Jean Bricmont, 21 0ctobre 2009.
[15]
Voir par exemple les nombreuses
interventions de Boutoleau sur le forum
de cet article de CQFD
du 11 janvier 2011 intitulé « Les
infiltrés ».
[16]
Si cette pseudo-journaliste signe
Marie-Anne Boutoleau dans
CQFD,
Article11.info,
Oumma,
Acrimed,
Lesmotsontimportants,
Indymedia,
Rebellyon [à ne pas
confondre avec le site espagnol
Rebelión],
Acrimed etc, elle
signe en revanche sous son vrai nom, à
savoir Ornella Guyet, dans
Le Monde diplomatique
(voir :
http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2009-03-16-Jersey)
ou sur Bastamag
(voir :
http://www.bastamag.net/spip.php ?page=recherche&recherche=ornella+guyet&x=12&y=9).
[17]
Notamment, l’Union des Patrons et
Professionnels Juifs de France (UPJF),
le Conseil représentatif des
institutions juives de France (CRIF),
l’Union des étudiants juifs de France
(UEJF).
[18]
Voir : « Edgar
Morin : “On a créé un état
d’intimidation“ »,
par Silvia Cattori,
silviacattori.net, 17 juin 2005.
[19]
Voir : « L’accusation
d’antisémitisme comme arme au bénéfice
d’Israël – Palestine : l’ampleur de la
tragédie exige un soutien sans faille »,
par Silvia Cattori,
silviacattori.net, 30 janvier 2005.
[20]
Pierre Stambul était intervenu auprès de
sites pour demander que soit enlevée une
interview de Dieudonné que j’avais
réalisée. Par la suite, dans l’article
« Les “nouveaux” antisémites », publié
sur le site de l’UJFP (et aujourd’hui
retiré) il m’associait à l’action de « courants
intégristes », à « l’extrême
droite » à des « négationnistes »,
de « vrais antisémites ».
Voir : « Antisémitisme :
réalité et instrumentalisation »,
par Pierre Stambul, 20 octobre 2006.
[21]
L’Arche, qui avait
écrit, en 2005, que Silvia Cattori « avait
un long passé d’outrances antijuives »
a dû publier son Droit de réponse.
[22]
En janvier 2008, Bernard Ravenel, alors
président de l’Association France
Palestine Solidarité (AFPS), et Richard
Wagman, président d’honneur de l’Union
Juive Française pour la Paix (UJFP),
furent condamnés par la XVIIème chambre
du tribunal correctionnel de Paris pour
avoir diffamé le journaliste et écrivain
Jean-Paul Cruse en le traitant d’ « antisémite
notoire » et de « négationniste
notoire », sans aucune preuve à
l’appui. Voir : « Usage
de l’antisémitisme à des fins politiques
– L’accusation d’antisémitisme ne fait
pas toujours recette »,
par Silvia Cattori,
silviacattori.net, 23 mai 2008.
Les interviews et analyses de Silvia
Cattori
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