Opinion
Après le coup d'État
militaire en Égypte
(1ère et 2e partie)
Robert Bibeau
Robert
Bibeau
Mardi 17 septembre 2013
Ils ont failli
Il y a deux ans – dès
l’éclatement d’une nouvelle flambée de
révolte au Caire en colère et dans
l’Égypte toute entière – nous avions
souligné que si ces soulèvements
spontanés (celui de 2011 n’étant que le
suivant d’une série de précédents que la
presse occidentale avait masqué), si ces
révoltes continuaient d’être dirigées
par des grévistes spontanéistes,
désorganisés – des anarchistes – des
adolescents blogueurs amateurs, par
l’ambassade américaine au Caire, par des
escadrons de l’armée égyptienne et de la
police secrète de Moubarak, alors cette
immense énergie ouvrière et populaire
allait être gaspillée en pure perte et
ne mènerait nullement à une révolution
quelconque, mais bien plutôt à un
changement de la garde – l’armée de
Moubarak continuant la dictature de
Moubarak mais sans Moubarak (1)
La suite des événements
sanglants, Place Tahrir notamment, nous
donna totalement raison. L’armée des
capitaliste compradores égyptiens – au
service empressé de l’impérialisme
américain et occidental – sacrifia son
général bien aimé (Moubarak) – dans une
vaine tentative de calmer la rue
égyptienne – soutenue en cela par le
secrétariat d’État américain (Hillary
Clinton) qui expliqua à la «communauté
internationale» que le peuple
égyptien voulait la «démocratie»
(entendre de sa bouche qu’il souhaitait
élire lui-même son dictateur). (2)
Cette sainte-alliance
militaro-impérialiste, fortement
soutenue par la
«gauche» contemplative et par les
sociaux-démocrates électoralistes, hurla
sa joie sans limite lorsque les
militaires des milliardaires égyptiens
annoncèrent qu’ils accordaient le droit
de vote et qu’ils organiseraient des
élections bidon à l’américaine
(arrangées – truquées – soudoyées par
l’argent de l’ambassade US au Caire).
(3)
De la révolte à la révolution égyptienne
Et voilà l’avortement de la «plus
grande révolution de tous les temps».
Pour comprendre ce retournement, il faut
analyser le déploiement de la lutte de
classe de l’instance économique vers
l’instance idéologique et politique à
travers le soulèvement de la classe
ouvrière égyptienne entre 2005 et 2013.
La lutte de classe des ouvriers
égyptiens n’a pas commencé en 2011 ou en
2012 comme on tente de le laisser
croire. À partir de 2012 cette lutte
s’est enlisée dans le marécage des
combats inter-capitalistes entre la
faction Moubarak et post-Moubarak,
alliée à
l’armée soutenue par les
États-Unis et l’Europe occidentale; et
les factions que faute de mieux nous
identifierons comme « islamistes »,
elles-mêmes affrétées par l’Émirat arabe
du Qatar ou par le Royaume wahhabite
saoudien ainsi que par les étatsuniens.
(4)
La petite-bourgeoisie égyptienne,
soutenue par les médias sociaux et par
les ONG de proximité, est accourue dans
la mêlée apporter sa complicité. Ce sont
ces gens (ces bobos)
qui répandirent le tumulte à propos d’un
duel religieux archaïque entre les
Frères musulmans, les
djihadistes-islamistes et les
Salafistes momifiés, affrontant
les sous fifres « socialistes », laïcs,
révolutionnaires de salon et de balcon,
qui se termina par le coup d’État qui
imposa le larbin de l’armée puisque le
peuple ne se résignait pas à élire
l’homme de paille désigné, ce al-Baradaï
Nobel de la pax americana.
(5)
C’est la petite-bourgeoisie
(bobo) qui, à travers ses organisations
politiques soutenues par les grands
médias à la solde, s’acquitta de la
mission de dévoyer le mouvement ouvrier
et le mouvement populaire afin de leur
confisquer la direction
de la lutte de classe, de
la révolte qui ainsi ne devint jamais
une Révolution (un changement
radical de système économique et
politique).
Cette guerre de classe à finir
s’était d’abord développée sur le
front économique par des grèves
contre la dépréciation des salaires et
contre les congédiements ; par des
manifestations contre les hausses de
prix et la dégradation des conditions de
vie et de travail, et par des
occupations contre la dégradation des
services publics, le chômage, la faim et
la pénurie d’eau et de logements.
Puis, peu à peu, la lutte s’est dirigée
sur le
front politique par la remise en
cause du pouvoir bourgeois nationaliste
et compradore sur l’appareil d’État
aliéné.
C’est ici que la bourgeoisie est
intervenue le plus violemment et le plus
efficacement proposant le mot d’ordre «Moubarak
Dégage ! Qu’un
autre larbin s’engage !»,
transformant idéologiquement et
politiquement un soulèvement qui
menaçait de renverser toute la
superstructure étatique pourrie en une
simple revendication pour obtenir des
élections bidon afin que les citoyens
électeurs sans danger choisissent leur
tyran par tirage universel parmi
quelques représentants triés sur le
volet et encadrés par l’armée des
milliardaires égyptiens nationalistes et
compradores dévoyés.
C’est la Secrétaire d’État des
États-Unis, au nom de la classe
capitaliste internationaliste, qui donna
le coup d’envoi au limogeage de Moubarak
et à son remplacement via des élections
bidon où, elle n’avait aucun doute, les
entreprises américaines organisatrices
professionnelles d’élections bidon
parviendraient à orienter le vote de la
populace vers l’un ou l’autre des
candidats mis en place. L’armée
pharaonique égyptienne entérina cette
manœuvre et mit tout en œuvre pour en
faire son chef d’œuvre électoraliste.
C’est alors que les phalanges
petites-bourgeoises des fronts de gauche
pluriels et multicolores, rouge écarlate
se sont mises en marche par leur
agitation dans l’instance idéologique et
politique (médias sociaux, télévision,
journaux, assemblées, manifestations,
occupations, agitation électorale) afin
de détourner le soulèvement ouvrier vers
le marigot des pools électoraux.
Tout fut mis en œuvre pour qu’en aucun
temps la conscience «
en soi » de la classe et sa
lutte spontanée sur le
front économique ne débouche sur une
prise de conscience de classe «
pour soi » et ne s’engage
vers une
insurrection pour la conquête de tout le
pouvoir d’État par la classe ouvrière.
Une fois l’affaire bien engagée
en direction des élections bourgeoises,
où
seuls sont déterminants le contrôle de
l’appareil de gouvernance, la machine de
propagande et les prébendes de la haute
finance, la classe ouvrière par ailleurs
démunie dans tout ce bourbier
redevint spectatrice de son destin
politique, idéologique et économique.
Vous rappeler de cette tournure des
événements quand vous aborderez le
traitement de l’agression en Syrie sous
les djihadistes exfiltrés de Libye et de
Turquie par la volonté des États-Unis.
(6)
Le plan de la classe bourgeoise
concernant l’Égypte
Le plan militaro-étatsunien était
simple. Les meilleurs organisateurs
d’élection bidon (des firmes américaines
de renom) se déployèrent sur l’Égypte
toute entière et menèrent tambour
battant, à force d’argent, une campagne
débridée en faveur de quelques candidats
affidés. Leur ex-agent égyptien, des
services secrets de l’Agence
Internationale de l’Énergie Atomique
(AIEA), maître El Baradaï, faisait
partie de ce lot éclectique. Cependant,
ces « faiseux » d’élection ne savaient
pas comment ce peuple imprévisible
allait voter. Les égyptiens boudèrent
cette mascarade électorale,
déçus d’avoir été floués dans leurs
réclamations pour du pain, de l’eau, des
prix raisonnables, du travail, des
salaires acceptables, des logements
salubres et abordables et des services
municipaux – les véritables
revendications économiques de cette
Révolte du «Printemps arabe».
Comme il était facile de le
prévoir, les magouilles de l’armée de
métier, de la section nationaliste comme
de la section compradore de la grande
bourgeoisie égyptienne et du Secrétariat
d’État américain ont échoué et aucun de
leurs candidats favoris ne perça le mur
d’indifférence que le peuple égyptien
opposa à ces figurants surfaits. Les
étatsuniens firent contre mauvaise
fortune bon cœur et complotèrent avec
les nouveaux maîtres du Majlis Al-Chaab.
Les pseudos analystes des
affaires arabes ont beaucoup de peine à
comprendre que les étatsuniens, les
impérialistes européens, les saoudiens
et les qataris puissent placer leurs
œufs dans plusieurs paniers afin de
s’assurer la mainmise sur la clique qui
décrochera la palme politique et qu’ils
puissent même changer leur fusil
d’épaule en cours de route s’ils
perçoivent que l’astuce a fait long feu.
C’est exactement ce qui est survenu avec
les
Frères musulmans qui ne
pouvant rien livrer de ce qu’ils avaient
présenté aux ouvriers ont été
répudiés…et l’armée a dû recommander une
deuxième ronde d’escroquerie comme le
démontre ce témoignage égyptien.
(7)
Tensions au sein de l’Alliance
occidentale
Dans tout l’Égypte, la
participation aux élections bidon fut
modeste – une large portion des ouvriers
égyptiens ayant compris qu’on les avait
floués de leur révolte et qu’ils
n’avaient rien obtenu contre le sang
versé par leurs camarades sur les
barricades. Grâce à l’argent de
l’Arabie Saoudite et du Qatar
les islamistes de tout poil, demeurés
sur la touche pendant le Printemps
d’Égypte, recueillirent les fruits de
leur résilience dans l’opposition
officielle au Parlement du Caire.
Prenez note que l’élection législative a
donné 75% d’appuis électoraux aux divers
partis et factions islamistes, bien
davantage que les 45 % des Frères
musulmans. (8)
L’armée (plus de 30% du PIB
national, complètement hors de portée du
peuple et des ouvriers), la grande
bourgeoisie pharaonique (sections
nationaliste et section compradore) et
le Secrétariat d’État étatsunien ne
pouvaient que s’incliner et attendre,
tapies dans l’antichambre, une nouvelle
chance de reprendre l’initiative après
cette première liquidation de la «
Révolution » dont héritèrent les
Frères musulmans, ces représentants
de l’autre faction de la bourgeoisie
égyptienne soumise et dépravée.
Ici une explication s’impose. Les
altermondialistes, les gauchistes, les
pseudos socialistes, les thuriféraires
experts et les «has been» universitaires
ainsi que divers spécialistes patentés,
tout ce qui grouille et grenouille à la
gauche de l’échiquier politique vous
diront que
l’Arabie Saoudite et les
Émirats Arabes Unis et les
capitales européennes sont tous les
bâtards de l’impérialisme étasunien et
que les chiens qui aboient ne mordent
pas la main qui les nourrit.
C’est une erreur. Le capitalisme
monopoliste ne signifie nullement la
disparition de la concurrence entre pays
complices mais, au contraire,
l’exacerbation de la concurrence contre,
bien entendu, l’alliance ennemie (le
BRICS), mais également au sein même de
l’Alliance Atlantique (OTAN) – portée à
son niveau suprême – acharnée –
impérialiste. Ainsi, même si l’Arabie
Saoudite et le Qatar font
partie du camp atlantique, dirigé par
les États-Unis d’Amérique, cela
n’empêche pas ces pays de promouvoir
leurs ambitions à travers les salafistes
et les wahhabites dans cette région
soumise aux agressions, jusqu’au point
de s’opposer au maître du chenil.
D’autant plus que le parrain américain
est sur son déclin et que ce vieil
impérialisme éventé ne parvient plus à
imposer son autorité sur la horde
incontrôlée et surexcitée de voir leur
emprise s’effilocher au Proche-Orient
menacé. (9)
Très peu de supposés experts et
analystes occidentaux l’ont souligné,
mais la guerre successorale est
enclenchée dans le camp occidental et le
vieux parrain-requin américain édenté a
de la difficulté à conserver le contrôle
sur
la famille, la meute et ses affidés.
En Égypte, pendant cette gabegie
Le Frère Morsi s’installa donc au
pouvoir au nom de sa confrérie et de sa
section de la bourgeoisie du pays.
Pendant ce temps, le Sphinx n’était pas
endormi. Il attendait circonspect –
impassible – inamovible – sa revanche de
prétendant au trône. Ce qui devait
arriver arriva. L’armée ne fut pas
fâchée d’alimenter le brasier des
affamés urbains et des ouvriers
désœuvrés, ou sous-payés, qui
n’avaient rien gagné du sang versé dans
les échauffourées. Ils revinrent tous
Place Tahrir réclamer du pain, de l’eau,
des prix coupés, des emplois, des
salaires décents, des logements et des
services du gouvernement pour la
reproduction de leur force de travail.
Les petits-bourgeois aiment à
parler de
la lutte pour la dignité, la justice
sociale et la liberté. De quelle
justice sociale, de quelle liberté
et de quelle dignité recouvrée
parle-t-on quand le père ne peut faire
vivre sa famille et que le fils ne peut
se marier faute de logement et d’emploi
? De quelle
liberté parle-t-on quand la mère ne
peut préparer le dîner faute d’eau dans
le gourbi mal famé, et que l’enfant ne
peut fréquenter l’école faute de
souliers et de cartable ? De quelle
justice sociale parle-t-on quand de
toute façon, même diplômé, le jeunot
sait que le caniveau sera son écot ?
Tous les ouvriers et tous les
employés égyptiens savent bien que le
Coran ne se mange pas et qu’une mosquée
ne nourrit pas. L’armée le sait aussi et
elle maintient l’agitation, trop
heureuse de pêcher en eau trouble. Ses
hommes de main n’ont pas réussi à
chaparder les premières présidentielles,
mais ils comptent bien se reprendre à
l’occasion d’une deuxième mascarade
électorale des présidentiables.
Pendant ce temps ça bouge au
Caire et ça saute à Alexandrie. La
grogne populaire et ouvrière ne
désempare pas et remonte à l’assaut du
parlement, du gouvernement, du Président
insignifiant, alors que l’armée,
toujours omniprésente dans la vie
politique, économique, juridique et
militaire du pays, place ses pions,
conserve le ministère de la défense (de
l’attaque subversive et anti ouvrière
devrait-on dire), et laisse les choses
se dégrader, non sans apporter sa
contribution à propos de « l’islamisme
outrancier » de ce Président de
pacotille qui représente la faction
opposée de la bourgeoisie égyptienne
corrompue.
Après moult échauffourées, en
partie alimentées par l’armée, le 3
juillet 2013, l’État-major des armées
arrête le Président Morsi, s’empare du
pouvoir suprême et
transfère le commandement à un tyran
d’opérette, le maréchal Sissi la
casquette. Un nouveau coup d’État
comme les puissances impérialistes nous
ont habitués à en observer dans les pays
néo-colonisés, cette fois au nom de la
laïcité et de la démocratie bourgeoise
bafouée ! (10)
Avant-hier, c’était pour cause de
possession d’armes de destruction
massive qui ne se trouvaient nullement à
Bagdad mais bien plutôt sur les rafiots
étasuniens amarrés dans le Golfe.
Avant-avant-hier c’était pour stopper
Al-Qaida, ce fils de Belzébuth enfanté
par la CIA en Afghanistan. Avant-hier
c’était pour rétablir la paix que la
Libye a été dépecée et qu’elle n’en
finit plus d’agoniser. Aujourd’hui,
c’est pour punir Bachar al-Assad d’avoir
tué des djihadistes hystériques qu’il
faut tuer le peuple syrien martyr.
Demain ce sera pour détruire un réacteur
nucléaire de l’autre côté du Golfe du
pétrole que l’OTAN devra absolument
fermer à la circulation du carburant
(par ici les profits de l’énergie).
Une partie de la population
égyptienne, trompée par les Frères
musulmans et leur camp, s'est portée
de bonne foi à la défense du Président
élu démocratiquement (selon les normes
bourgeoises étriquées qui leur ont été
imposées) et déchu illégalement par un
coup d’État évident, tandis que les
ouvriers et les travailleurs continuent
de réclamer ce qu’ils ont toujours
demandé. Peu leur chaut que ce soit
Tataoui – Morsi – Sissi – El Baradai –
ou un autre pion du sérail qui leur
donne satisfaction, c’est leur survie en
tant que classe qui est l’enjeu. Ils
doivent cependant tous comprendre que
ces polichinelles électoraux ne peuvent
leur fournir la croissance économique et
la justice distributrice des
marchandises socialement produites; la
propriété privée des moyens de
production et d’échanges et les rapports
de production qu’elle sous-tend
empêchent totalement l’un et l’autre.
Seule la prise de pouvoir
politique totale par la classe ouvrière
à travers son Parti révolutionnaire
ouvrier pourra donner la prospérité à
ces ouvriers.
La go-gauche-démocratique et laïque
À la remorque de l’armée et de sa
faction d’opposition soi-disant
démocratique – à
condition que les élections bidon
leur donnent raison – voilà la go-gauche
sans principe, perdue, éperdue,
regroupée derrière l’armée égyptienne
qui a mitraillé les ouvriers hier et qui
les assassinera demain, sitôt que
leur pantin aura été porté au pouvoir et
qu’il ne pourra pourvoir à aucune des
revendications de ce peuple malandrin.
Voici les plumitifs de la
go-gauche acclamant sans honte l’armée
en jacquerie. L’armée fasciste de
Moubarak (sans-Moubarak), qu’incidemment
elle a libéré de prison… Pourquoi
continuer à jouer les justiciers puisque
le coup fourré n’a pas marché. « Autant
libérer notre ex-généralissime Moubarak
bien aimé », se sont écriés les généraux
galonnés. Revoilà la go-gauche hurlant
sa loyauté à la laïcité démocratique et
aux phalanges fascistes de cette armée
de meurtriers, et à leurs mercenaires
pseudos-révolutionnaires, recrutés parmi
les djihadistes, comme le font tous les
capitalistes de cette contrée pour mener
à bien la prise en main de l’appareil
d’État.
Tous auront compris que sitôt la
faction des Frères musulmans et
les commettants de Mohammed Morsi
écrasée, les canons des fusils de
l’armée, des services secrets, de la
police et des mercenaires
importés-exfiltrés seront tournés contre
la rue – les ouvriers – les travailleurs
– le peuple affamé, découragé, trompé,
qu’aucun chef d’État égyptien, élu ou
pas, ne pourra jamais satisfaire. La
crise économique mondiale étant hors de
leur portée, ces gouvernants ne songent
nullement à renverser radicalement le
capitalisme pour construire le
socialisme.
Je
vous envie, ouvriers d’Alexandrie sel de
la Terre. Nous serons tous unis,
prolétaires, l’an prochain à Alexandrie
et au Caire, puis suivront la Syrie,
l’Algérie...
(1)
[http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/la-revolution-democratique-88459
et
http://www. mondialisation.ca/egypte-la-r-volution-avort-e/23260].
(2)
[http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/democratie-en-peril-89449].
(3)
[http://www.alterinfo.net/Le-maillon-faible-La-crisearabe_a56362.html].
(4)
[http://www.france-irak-actualite.com/article-ce-qui-n-a-pas-ete-revele-de-laren
contre-orageuse-bandar-poutine-119650268.html].
(5)
[http://www.les7duquebec.com/7-au-front/les-revoltes-egyptiennes-suites-ou-fin-2005-2013/].
(6)
[http://www.les7duquebec.com/7-au-front/le-dessous-des-cartes-en-syrie-meurtrie/].
(7)
[A. Jules 24.08.2013. « Égypte : Comment
les Frères argent «musulmans» recevaient
des pots-de-vin américains et qataris
http://allainjules.com/2013/08/24/badaboum-egypte-comment-les-freres-argent-musulmans-recevaient-des-pots-de-vin-americains-et-qataris/].
(8)
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections_l%C3%A9gislatives_%C3%A9
gyptiennes_de_2011-2012
(9)
[http://www.les7duquebec.com/7-au-front/le-dessous-des-cartes-en-syrie-meurtrie/].
(10)
[http://www.michelcollon.info/Egypte-revolution-etcontre.html].
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