Soutenir
la lutte des prisonniers détenus dans
les les geôles sionistes
« Nés libres, nous
le resterons » (16)
Rim
al-Khatib
Dimanche 30 juin 2013
Juillet 2013 - N° 16
Vers la fin du mois de juin, les
prisonniers et leurs familles ont
été en deuil : Tareq, le fils du
prisonnier Ahmad Sukni, âgé de 10
ans, a été victime d’un accident de
la circulation, à Gaza. Tareq
faisait partie d’un groupe d’enfants
de prisonniers, emmenés passer une
journée de loisirs. Peu avant le
départ du car, Tareq avait
représenté les enfants des
prisonniers, et pris la parole pour
réclamer des associations
humanitaires dans le monde un peu
d’attention envers les prisonniers
et leurs familles. Il avait réclamé
la visite de son père, qu’il n’avait
pas visité depuis 6 ans. Ce fut son
dernier message.
Tareq était le seul fils du
prisonnier Ahmad Sukni. Il était né
alors que son père était en prison.
Ahmad Sukni, âgé de 35 ans, est
prisonnier depuis 2002 et condamné à
27 ans de prison, pour résistance à
l’occupation.
Pour empêcher le président de
l’entité coloniale sioniste de
libérer 100 prisonniers, parmi ceux
qui ont été détenus avant les
accords d’Oslo, des députés
sionistes ont proposé une loi
interdisant de grâcier des
prisonniers palestiniens. Mais la
venue du ministre américain Kerry
pour rencontrer à nouveau le
président palestinien Mahmoud Abbas
et le premier ministre sioniste
Netanyahu a ouvert une nouvelle fois
la voie pour la libération des
anciens prisonniers, détenus avant
les accords d’Oslo. Il semble bien
que les Etats-Unis soient prêts à se
plier à cette exigence
palestinienne, juste pour faire
avancer des négociations, qui ne
mèneront qu’à l’accentuation de la
répression des Palestiniens, à
empêcher la libération des
territoires occupés en 1967 et à une
mainmise américano-sioniste sur la
Cisjordanie. Il est cependant
improbable que les sionistes
acceptent la libération de tous les
anciens prisonniers. D’après les
dernières informations, les
sionistes refuseraient de libérer
trois prisonniers, dont Walid Duqqa
et Karim Younes, des territoires
occupés en 48, accusés d’avoir tué
des soldats sionistes, et Samir
Sarsawi condamné à 30 ans de
détention, et arrêté en 1988.
Solidarité avec les prisonniers
jordaniens en grève de la faim
5 prisonniers jordaniens poursuivent
la grève de la faim depuis le 2 mai
2013 : Mohammad mze Osman,
Mounir Mar’i, Alaa Hamad et le
dirigeant des Brigades al-Qassam,
Abdallah Barghouty. Le régime
jordanien a refusé de reconnaître
tous les prisonniers jordaniens
comme faisant partie de ses
citoyens, lors de la rencontre avec
les parents des prisonniers. Ceux-ci
ont alors coupé court aux
pourparlers et poursuivent la
mobilisation populaire.
Le 25 juin, les policiers jordaniens
ont réprimé les familles des
prisonniers, qui protestent tous les
jours au rond-point Abdoun, dans la
capitale jordanienne. Ils ont essayé
de mettre fin au rassemblement.
Les autorités de l’occupation
répriment le combattant qassamite
Abdallah Barghouty et exercent des
pressions, physiques et morales,
pour lui faire abandonner sa lutte.
Elles ont récemment menacé le
résistant de lui faire supprimer sa
nationalité jordanienne. Le
résistant refuse toutes les
propositions sionistes, ou
jordaniennes, il réclame sa
libération et son retour en
Jordanie. Il a déclaré qu’il ne
cessera sa lutte que lorsqu’il sera
en Jordanie.
Les prisonniers grévistes de la faim
dans les prisons de l’occupation
Plusieurs prisonniers ont entamé la
grève de la faim, aux côtés des 5
prisonniers jordaniens et des
prisonniers tifs ».
Hussam Matar, en grève depuis le 1
juin 2013, Ghassan Alayan, en grève
depuis le 15 juin 2013, Khaled Hroub,
Said Muslima, Abdallah Barham Ahmad
Jalamna Jihad Dweikat, Ali Hassan,
Shadi Soukie, Moussa Jumaa, Mohammad
Belbel , Iyad Abu Khdayr, Bahaa
Srour. Le mouvement de grève de la
faim, pour diverses raisons, est
considéré par les prisonniers comme
étant le moyen le plus approprié
dans la situation actuelle, pour
faire avancer leurs revendications.
I – Abolir la détention
« administrative »
Plusieurs prisonniers
« administratifs » poursuivent la
grève de la faim, pour réclamer
l’abolition de la détention
administrative, forme de torture
morale qui menace toute la société
palestinienne. Ayman Hamdan, de Beit-Laham
est en grève depuis le 28 avril
2013. Il est actuellement détenu
dans la prison de Ofer.
Imad atrane, de la ville
d’al-Khalil est en grève depuis le 7
mai 2013.
Ayman Ibtchyie (33 ans) de Doura –
al-Khalil, a été arrêté le 9 mai. Il
a entamé la grève de la faim, le 23
mai juste après la décision de sa
détention « administrative » pour 4
mois. Il a été enfermé dans les
cellules de la prison de Ofer.
Adel Herbiyat, 38 ans, de Doura,
poursuit la grève de la faim, depuis
le 23 mai, pour protester contre sa
détention « administrative », qui a
été renouvelée pour 6 mois. Il a été
enfermé, dans les prisons de
l’occupation, pendant 10 ans, en
tant que détenu « administratif ».
La détention administrative a été
renouvelée de 5 mois pour le détenu,
Zein Eddine Shabané (44 ans),
professeur l’université
polytechnique d’al-Khalil. C’est la
deuxième fois que la détention est
renouvelée. Zein Eddine Shabané a
été arrêté le 3 février 2013. Il est
un prisonnier libéré, ayant passé
onze ans dans les prisons de
l’occupation.
La détention administrative a été
renouvelée pour 6 mois, pour le
détenu Samer al Barq (39 ans), de
Qalqylia, en Cisjordanie. Samer al
Barq avait mené une grève de la
faim, de 120 jours, réclamant sa
libération puis avait arrêté sa
lutte après avoir reçu l’assurance
des autorités de l’occupation qu’il
serait libéré. Mais celles-ci n’ont
pas honoré leur engagement. Samer
al-Barq a repris la grève de la
faim, pendant 43 jours, mais son
état de santé s’est nettement
détérioré, d’autant plus qu’il a été
isolé dans ce qui a lieu d’hôpital à
la prison de Ramleh. Samer al-Barq
devait être libéré il y a un an et
expulsé vers l’Egypte. Mais
l’occupant se venge contre les
prisonniers en lutte et accentue sa
répression.
2 – Libérer les prisonniers malades
Le prisonnier Bashir Zahia (22 ans),
de la ville d’al-Khalil, a
subitement été atteint d’une
difficulté respiratoire après avoir
pris un médicament inconnu, donné
par le dispensaire de la prison de
Ofer. Pendant 5 jours, le prisonnier
perdait constamment connaissance,
d’après ses camarades de cellule. Le
prisonnier a été arrêté le 17 mars
2013, il est en situation
d’arrestation, c’est-à-dire non
« jugé ». Il appartient au mouvement
du Jihad islamique.
L’occupation interdit au prisonnier
Samer ssawi, qui devrait être
libéré bientôt, suite à la longue et
héroïque grève de la faim menée il y
a quelques mois, de faire des
analyses médicales. Samer a déclaré
à son avocat que son état de santé
s’améliore progressivement. Samer
Issawi, de la ville d’al-Quds, a
mené la grève de la faim la plus
longue dans l’histoire de
l’humanité. Il a refusé les
propositions de l’occupation et de
consulats étrangers de libération
contre sa déportation.
Nadi al-Assir lance un cri d’appel
pour libérer le prisonnier Nour
Jaber, du mouvement du Jihad
islamique, dont l’état de santé
s’est gravement détérioré, suite à
la négligence médicale dans les
prisons de l’occupation. Nour Jaber
se trouve dans la prison Eshel et
depuis deux ans, le seul remède
dispensé par l’occupant est un
analgésique, alors que le résistant
souffre de terribles maux, dont il
ne sait toujours pas la cause.
Le prisonnier Ayham Fouad Kamamji,
27 ans, de Kafardan dans la province
de Jénine souffre d’un mal inconnu,
qui affaiblit et ronge son corps
progressivement. Il est abandonné
sans soin.
Le résistant du mouvement du Jihad
islamique, Mu’tassem Raddad, atteint
de cancer, est toujours sans soins.
Les organisations de défense des
prisonniers craignent qu’il ne soit
le prochain martyr pour manque de
soins. Mu’tassam Raddad a été
condamné à 20 ans de prison pour
résistance à l’occupation. Cela fait
sept ans et demi qu’il est
emprisonné.
Le prisonnier Thaer Halahla, arrêté
le 10 avril 2013, n’est toujours pas
soigné par les autorités de
l’occupation, qui refusent sa
libération. Il a été atteint, en
prison, de l’hépatite B. Thaer
Halahla avait mené la grève de la
faim contre la détention
administrative, et avait été libéré
suite à sa lutte. L’occupant s’est
vengé contre lui, en l’arrêtant à
nouveau parce que Thaer a été très
actif dans le soutien aux
prisonniers, notamment dans la ville
de Ramallah, que l’occupant juge
sous sa domination.
Le prisonnier Mu’tazz Ubaydu de la
ville d’al-Khalil, handicapé, n’est
pas soigné par l’occupant, comme son
état l’exige.
3 – Répression
Plusieurs centres de solidarité avec
les prisonniers détenus dans les
prisons de l’occupation ont lancé un
cri d’alarme face à la vague de
répression lancée par l’occupant
contre les prisonniers. Des avocats
ont rapporté que les prisonniers
font face aux brutalités des unités
spéciales de la répression, aux
insultes, aux mises en isolement,
aux rapines (amendes), et aux
fouilles pratiquées dans les
cellules, même en pleine nuit,
empêchant les prisonniers de se
reposer. Plusieurs représentants de
prisonniers ont été interpellés. La
direction carcérale craint une lutte
généralisée dans les prisons. Des
unités spécialisées pour la
répression des prisonniers ont
investi la prison du Naqab et ont
mené une fouille des cellules
pendant plusieurs heures. Des
appareils électriques et des effets
personnels ont été confisqués.
Par ailleurs, l’occupant maintient
toujours en isolement le prisonnier
Darrar Abou Sissi, depuis deux ans.
Le militant du Hamas, accusé d’avoir
aidé à faire fonctionné les
centrales électriques dans la bande
de Gaza, malgré le blocus, a été
kidnappé le 19 février 2011 en
Ukraine, avec la collaboration des
autorités de ce pays. Le résistant
Darrar Abou Sissi est constamment
transféré d’une cellule d’isolement
à une autre, de la prison de Ascalan,
à Holikadar puis à Eshel. Il souffre
de problèmes de vue, et du cœur.
4– Libération
Libération du prisonnier détenu
administratif Iyad Abdel Majid
Hussayn Shabane 33 ans, de la ville
d’al-Khalil, après 30 mois de
détention.
Le prisonnier maqdisi Islam Younes
Awdeh (23 ans) a été libéré après
deux ans et demi de détention dans
la prison de Ramon, dans le Naqab,
pour s’être opposé aux colons dans
Selwan, dans al-Quds occupée.
Le prisonnier résistant Sami
Daraghmeh, de Toubas, a été libéré
après 9 années de détention. Il
appartient au mouvement du Jihad
islamique. Il est le frère de trois
martyrs tombés dans la résistance à
l’occupation.
5 - Statistiques
73 prisonniers palestiniens sont
morts sous la torture, depuis 1967.
La torture des prisonniers est une
pratique légalisée par l’institution
sioniste, sous prétexte d’assurer la
sécurité de l’entité coloniale.
Enfants, femmes ou hommes, tous les
prisonniers palestiniens et arabes
détenus dans les prisons de
l’occupation ont été soumis à des
degrés divers de torture, physique
ou morale, au cours des
interrogatoires subis dans les
centres spécialisés pour
interrogatoires et tortures. Le
martyr Arafat Jaradat est le dernier
prisonnier décédé sous la torture.
Les prisonniers résistants Mustafa
Amer Mohammad Ghunaymat et Ziyad
Mahmoud Ghunaymat, de Sourif dans la
région d’al-Khalil, sont détenus
depuis 29 ans. Ils ont été arrêtés
le 27 juin 1985 pour avoir résisté à
l’occupation. Ils ont été mis en
isolement plusieurs fois pendant
leur détention. Ils sont âgés tous
les deux de 51 ans, mais sont
détenus dans des prisons
différentes : Mustafa dans la prison
de Haddarim et Ziyad dans la prison
de Ramon.
Le nombre des prisonnières
palestiniennes augmente sans cesse.
Deux palestiniennes ont été arrêtées
pendant le mois de mai, Sirine
Sawatfa de Toubas, a été enlevée à
un barrage de l’armée sioniste alors
qu’elle revenait de l’université, et
Tahrir Qinni, de Nablus, a été
arrêtée dans sa maison. 19
prisonnières sont actuellement
détenues dans les prisons de
l’occupation. Pourquoi l’AP de
Ramallah ne réclame pas la
libération de Lina Jarbouni, la plus
ancienne prisonnière, elle qui a été
« omise » de la liste des
prisonniers devant être libérés au
mois d’octobre 2011 ?
6 – Portrait
Le résistant prisonnier Thabet
Mardawi, du bourg de Arraba, dans la
province de Jénine, a été arrêté par
l’armée de l’occupation le 5 avril
2002, lors de la bataille héroïque
du camp de Jénine, où les résistants
ont tué plusieurs soldats sionistes
et empêché les chars de l’armée la
plus importante du monde, d’envahir
le camp, pendant plus de dix jours.
Thabet Mardawi, des Brigades d’al-Quds,
branche armée du Jihad islamique, a
été accusé d’avoir planifié
plusieurs opérations martyres contre
l’occupant. Dès son jeune âge,
raconte sa mère, Thabet s’est engagé
dans la voie de la lutte contre
l’occupation. Il est réputé pour
être cultivé et ses connaissances
approfondies dans les domaines de la
pensée et de la politique. Au cours
de sa première détention, pendant
quatre ans dans la prison de Meggido,
il a achevé l’apprentissage du
Coran, alors qu’il était encore
adolescent. Il a été ensuite arrêté
plusieurs fois, mais a réussi entre
temps à obtenir son diplôme de
Tawjihi (bac), puis à poursuivre ses
études universitaires à l’université
ouverte d’al-Quds, pour étudier
l’économie. Après la formation de
l’AP, il fut détenu par ses services
sécuritaires pendant un an et demi.
Lorsque l’Intifada al-Aqsa est
déclenchée, il rejoint la lutte
armée contre l’occupant, avec ses
frères de combat, dont certains sont
tombés martyrs. Il prend la défense
du camp de Jénine aux côtés du
martyr Mahmoud Tawalbeh et du
prisonnier résistant Ali Saffouri,
ses frères de combat. Refusant de se
rendre, les combattants du camp, de
toutes formations politiques, furent
encerclés et faits prisonniers. Même
blessé, Thabet a refusé de se
rendre. Récemment, Thabet Mardawi a
été transféré d’une prison à
l’autre, de l’isolement à Nafha,
vers la prison de Haddarim, puis de
nouveau vers Nafha, puis à
l’isolement dans la prison de Ramon,
par pure vengeance contre ceux qui
résistent et tiennent tête face aux
bourreaux.
7 – Droits des prisonniers
Biens confisqués : Le centre Ahrar a
protesté contre la confiscation par
la direction de la prison de Megiddo
des œuvres artistiques du prisonnier
résistant Nidal Izzidine Fattach, 23
ans, de Salfit, et les menaces
d’isolement proférées à son
encontre. Pour les sionistes, ces
œuvres seraient des préparatifs de
fuite, puisqu’elles contiennent des
détails relatifs à la prison. La
mère du résistant a expliqué que son
fils Nidal, détenu depuis le 23 mai
2012, prépare une exposition
artistique dès sa libération, qui
raconte la détention. De plus, Nidal,
qui a été arrêté quelques heures
avant de passer ses examens pour
l’obtention de la licence d’arts
graphiques à l’université an-Najah,
à Nablus, prépare un film animé sur
le même thème. Le jour de son
arrestation, la mère de Nidal a dû
présenter et discuter elle-même,
devant le jury, le mémoire de Nidal,
qui a obtenu son diplôme.
8– Solidarité
Dans une interview, Sheikh Khodr
Adnan, dirigeant au mouvement du
Jihad islamique en Cisjordanie
occupée, a déploré le manque de
solidarité avec les prisonniers
palestiniens, dans les pays arabes,
constatant que les peuples arabes
ont détourné les yeux de la
Palestine, sans parler des régimes
qui n’accomplissent pas leur rôle.
Il a insisté sur le fait que seule
la résistance et ses opérations
armées contre l’occupation pourront
libérer les prisonniers, et que
l’Autorité palestinienne, bien
qu’elle n’empêche pas le mouvement
de solidarité, en Cisjordanie, ne
fait aucun effort pour libérer les
prisonniers. De même, ses appareils
sécuritaires poursuivent les
militants et résistants et les
emprisonnent.
Il a critiqué l’attitude de l’AP de
Ramallah qui réclame la libération
des prisonniers détenus avant les
accords d’Oslo, considérant que
c’est une grande injustice que de
faire la différence entre les
prisonniers, bien qu’il considère
que les prisonniers détenus avant
les accords d’Oslo méritent toute
l’attention nécessaire et une
campagne pour les faire libérer.
Cette distinction entre les
prisonniers risque de
« criminaliser » les autres
prisonniers.
Il a finalement rappelé l’attitude
de la France qui a lancé une
campagne internationale et fait
pression pour faire libérer le
soldat sioniste de nationalité
française, alors que la Jordanie
refuse même de reconnaître ses
propres citoyens.
Plusieurs dizaines de Palestiniens
ont manifesté en solidarité avec les
prisonniers jordaniens grévistes de
la faim, devant l’hopital Soroka,
dans Beer Saba’, dans le Naqab. La
manifestation fut organisée par le
haut comité de liaison des masses
arabes en Palestine occupée en 48.
Des meetings et des protestations
publiques se déroulent dans la
Galilée (occupée en 1948) en soutien
à la lutte des prisonniers
jordaniens.
Les familles des prisonniers
continuent à protester devant les
locaux de la Croix-Rouge
internationale à Gaza, réclamant des
visites régulières et la protection
de leurs enfants. Aussi, des
manifestations régulières se
déroulent en Cisjordanie, notamment
à Bayt-Lehem et Ramallah, en
solidarité avec les prisonniers en
lutte et malades, avec la
participation des familles des
prisonniers.
Une campagne de solidarité avec le
prisonnier Mu’tassam Raddad, pour
demander sa libération immédiate. Le
combattant Mu’tassam Raddad, des
Brigades al-Quds, branche armée du
Jihad islamique, souffre d’un
cancer. Il est transféré d’un
hopital à l’autre, dans l’entité
sioniste. Le collectif de soutien
mis en place pour réclamer la
libération de Mu’tassam Raddad et de
tous les prisonniers gravement
malades lance une campagne de
solidarité, qui va culminer entre
les 7 et 9 juillet prochain,
consistant à faire connaître sa
cause et sa situation sur les sites
internet ou sur papier. Pour
rejoindre le collectif,
https://www.facebook.com/BtlnaAnkyfYaJamtKhdwry
(en arabe)
Par ailleurs, des messages sms de
solidarité avec Mu’tassam Raddad
peuvent etre envoyés au numéro
suivant 0559120245, ou des appels
téléphoniques pour exprimer la
solidarité et annoncer des actions
en sa faveur.
Le prisonnier « administratif »
Thamer Sabaana, écrivain et
journaliste, et militant
infatiguable pour le soutien aux
prisonniers et à leur lutte, écrit à
propos des foules palestiniennes
enthousiastes saluant le chanteur
palestinien, Mohammad Assaf. Tout en
accordant de l’importance à la
valeur de la culture et notamment la
culture nationale et patriotique,
Thamer s’est demandé pourquoi de
telles foules ne pouvaient pas se
mobiliser pour soutenir les
prisonniers palestiniens et réclamer
leur libération ???
Sans la lutte de ces combattants et
résistants, aujourd’hui détenus, ou
tombés martyrs ou blessés, la
Cisjordanie et la bande de Gaza ne
seraient aujourd’hui que des
provinces de l’Etat colonial.
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