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RV-vendredi 4 août 2006) Pendant toute la nuit, Israël a bombardé sans
relâche le Liban. Plusieurs infrastructures ont été touchées :
le pont reliant Beyrouth au nord du pays., une importante centrale
électrique qui fournit le Sud et l’Est du pays. La banlieue sud
de la capitale a été particulièrement visée au 23ème
jour du conflit. La situation humanitaire "est de plus en
plus inquiétante, voire désastreuse", a déclaré hier le
chef de la diplomatie française Philippe Douste-Blazy. Le nombre
de déplacés dépasse le million, 1 million de personnes dont la
moitié sont des enfants. La détresse des déplacés, c’est
l’un des grands problèmes que doit affronter le gouvernement
libanais. Comble de l'ironie, ils trouvent aujourd'hui refuge dans
les misérables camps palestiniens. Isabelle Dellerba s’est
rendue dans le camp de Ein El Héloué, près de Saïda, à 40
kilomètres au sud de Beyrouth. C’est le plus peuplé. Il abrite
aujourd’hui plusieurs milliers de chiites libanais qui ont fui
le sud et la banlieue de Beyrouth. Reportage
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Source : Radio Vatican
http://www.oecumene.radiovaticana.org/fr1/Articolo.asp?c=89843 |
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