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Tunisie

Tunisie : Quand Ennahdha instrumentalise
les groupes violents !
Rachid Barnat

Mercredi 20 février 2013

Non seulement les Nahdhaouis instrumentalisent la religion, les voilà qui instrumentalisent les morts aussi ! Et les groupes violents. Aucune décence... Aucune responsabilité.
Par Rachid Barnat

Rappelons-nous comment Ghannouchi a récupéré le symbole de la révolution tunisienne: le martyr Mohammad Bouazizi. Bien que ce dernier soit déclaré apostat par l'imam de la Zitouna pour avoir attenté à sa vie et que le titre de martyr lui fut même refusé...

Youcef Qaradaoui, le prédicateur vedette d'Al-Jazira, s'est empressé de pondre la fatwa qu'il fallait pour permettre au poulain de son patron, l'émir qatari, d'assurer sa Com': puisque, par sa fatwa, il a rehaussé au rang de martyr de notre Bouazizi national !

Ce qui a permis à Ghannouchi d'aller poser pour la photo et les télévisions avec la famille du martyr, et récupérer ainsi le symbole d'une révolution à la quelle ni lui ni ses hommes n'ont participée!

L'assassinat politique d'un opposant à Ghannouchi

Samedi, lors de la contre-manifestation organisée en soutien au gouvernement de Ghannouchi, les Nahdhaouis ont instrumentalisé la mort du policier Lotfi Ezzar tué par de mystérieux casseurs venant souvent perturber les manifestations pacifiques des opposants, comme pour dire aux progressistes, qui avaient manifesté la veille contre les violences d'Ennahdha, en accompagnant à sa dernière demeure Chokri Belaïd, le leader de gauche assassiné trois jours auparavant, que les Nahdhaouis font deux poids deux mesures des morts ! Et qu'ils cherchent à réparer cette «injustice» faite à un policier !

Quelle hypocrisie, quand on sait que les deux morts sont de la responsabilité politique et morale des partisans d'Ennahdha et de Ghannouchi !!

Oubliant que pour les progressistes, tous les morts sont des Tunisiens et de ce fait, ils sont égaux et leur sang est le même! Faisant semblant de ne pas saisir la différence qu'il y a entre les deux morts causées, du moins indirectement, par Ennahdha, qui est dans le symbole que représente l'assassinat politique d'un opposant à Ghannouchi de l'envergure de Chokri Belaïd !!

Ce qui frappe c'est qu'à chacune des manifestations de l'opposition, il y a des individus qui tentent d'y semer la pagaille, alors que les manifestations d'Ennahdha se passent toujours dans le calme! Pourquoi? Il faut être un idiot pour ne pas reconnaître les commanditaires des violences et des saccages...


"Ennahdha est la colonne vertébrale de la Tunisie" , affirme Rached Ghannouchi
lors de la contre-manifestation organisée en soutien au gouvernement de Jebali.

Ces procédés, qui ne dupent plus grand monde, déshonorent encore davantage leurs auteurs, dont les mensonges et les hypocrisies sont autant d'insultes à l'intelligence des Tunisiens!

Le silence complice de Marzouki et Ben Jaâfar

N'a-t-on pas vu, après des actes dignes des plus atroces dictatures, des Nahdhaouis sur les plateaux des radios et télévisions nous parler de démocratie et de légitimité et de complots ourdis par des contre-révolutionnaires qui veulent semer le chaos?


Une voiture brûlée par les manifestants aux obsèques de l'opposant Chokri Belaid

N'y a-t-il pas là une preuve que les agitateurs et casseurs sont en réalité des mercenaires dont les commanditaires veulent créer le chaos, en invoquant la légitimité électorale ou, plus ouvertement encore, la défense d'Ennahdha et de Ghannouchi?

Avec de telles pratiques, l'aile extrémiste du parti islamiste semble vouloir empêcher Ennahdha de dialoguer avec les autres forces politiques et pousser les Tunisiens dans les affres de la division voire de la guerre civile, que l'émir bailleur de fonds appelle de tous ses vœux!

Après avoir semé le chaos en Syrie, Cheikh Al-Thani voudrait faire autant en Tunisie, en Egypte, en Libye et ailleurs dans la région pour sauver son système politique d'un autre âge.

Cela s'appelle du fascisme et une volonté de créer le désordre et la violence pour conserver le pouvoir.

Mais cela les Tunisiens ont clairement montré qu'ils ne l'accepteraient pas et ils regrettent que M. Marzouki et Ben Jaâfar, les président provisoires de la république et de l'Assemblée, n'aient pas élevé de fermes protestations lorsque de tels comportements ont eu lieu... ni démissionné de leurs postes ni annoncé leur retrait de la «troïka», la coalition au pouvoir dominé par Ennahdha!

Copyright © 2011 Kapitalis. Tous droits réservés
Publié le 20 février 2013 avec l'aimable autorisation de Kapitalis

 

 

   

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Source : Kapitalis
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