Syrie
Syrie : Alain
Juppé envisage une intervention armée
sans l'accord de l'ONU !
Parti
Anti Sioniste
Alain
Juppé
Mardi 4 septembre 2012
Alain Juppé, ancien ministre des
Affaires étrangères et européennes a
estimé, dimanche 2 septembre, qu'il
fallait « envisager de se
passer d'un feu vert des Nations unies,
s'il y avait en Syrie un risque de
prolifération d'armes chimiques ».
Furieux suite au veto sino-russe
contre une résolution du Conseil de
sécurité prévoyant des sanctions contre
le régime syrien, le bloc sioniste dont
fait partie la France, cherche à tout
prix un prétexte pour s’ingérer dans les
affaires intérieures de la Syrie et
intervenir militairement, comme il l’a
déjà fait en Irak sous prétexte d’une
présence d’armes de destruction massives
qui se sont avérées inexistantes.
Monsieur Juppé estime aussi qu’il
faut « aider davantage la résistance
syrienne ». Monsieur Juppé ose
qualifier de « résistants »,
ces mercenaires venus de l’étranger
(Grande-Bretagne, Libye, Afrique,
Koweït, etc.) recrutés et armés par la
coalition étrangère sioniste
(Etats-Unis, France, Grande-Bretagne,
mais aussi la Turquie, le Qatar et
l’Arabie saoudite) –un avion qatari
chargé de munitions, a été saisi au
Liban lundi 3 septembre !–, qui n’ont
rien à voir avec le peuple syrien,
véritable résistance et qui n’ont aucune
attache en Syrie, c’est pourquoi ils
n’hésitent pas à tuer des innocents en
échange d’un salaire…
Les puissances occidentales sionistes
font mine de ne pas comprendre que la
longévité du régime n’est pas seulement
due à l’hégémonie politique mais surtout
à l'équilibre entre les divers groupes
d’intérêt et les différentes
communautés. Cet équilibre est le
résultat de la politique intérieure des
al-Assad, père et fils, qui ont su
établir des relations avec des hommes
d'affaires sunnites, chrétiens et
druzes, notamment à Damas et Alep,
capitales politique et économique du
pays. La loyauté cultivée par le régime
a aidé à consolider les bases du
pouvoir. Cette loyauté ne repose pas
seulement sur l'argent ou sur l'identité
des Alaouites, mais aussi sur le
sentiment de sécurité des minorités qui
se sentent protégées par le régime.
La semaine dernière, trois Comités
locaux de coordination de l’opposition
syrienne ont appelé à « œuvrer pour
l’intérêt du pays, sur la base de la
doctrine islamique et de l’éthique de la
révolution qui a éclaté pour réclamer la
liberté et la vie prospère ». L’ASL
a fini par avouer l’infiltration dans
ses rangs, de miliciens arabes et d’al-Qaïda
à la solde de la coalition étrangère
sioniste.
En Palestine, des religieux de
Jérusalem ont lancé un appel à la
réconciliation en faveur du dialogue
entre Syriens, pointant du doigt les
événements actuels qui ne servent que
les ennemis de la nation arabe et
islamique. Cheikh Salah ed-Dine ibn
Ibrahim, l’un des ulémas de la mosquée
d’al-Aqsa (Jérusalem) s’en est pris à
ces Arabes qui, à la solde des
puissances sionistes, acceptent d’être
des fers de lance contre les musulmans !
Il a dénoncé avec véhémence, la
propagande médiatique qui joue un rôle
essentiel pour déformer la réalité comme
le fait la chaîne qatarie al-Jazeera,
responsable « du sang versé des
musulmans ».
Il est surprenant de
constater qu’alors que l’opposition
syrienne elle-même, appelle au calme et
à revenir à ses motivations premières, à
savoir « œuvrer pour l’intérêt du
pays », d’autres, étrangers au pays
comme l’est monsieur Juppé, s’activent
pour une intervention militaire en
Syrie, pays souverain ! Nous disons à
ces personnes peu scrupuleuses, dont les
mains ne sont que trop entachées du sang
des innocents, qu’il revient
exclusivement au peuple syrien, dans
toute sa diversité, de décider de
l’avenir de la Syrie.
Parti Anti Sioniste
Le sommaire du Parti Anti Sioniste
Les dernières mises à jour
|