Opinion
Syrie / Libye :
Les contradictions de l'Occident !
Parti Anti
Sioniste
Bernard-Henri Levy en compagnie de
«rebelles» libyens
Mercredi 12 juin
2013 Prétextant l’instauration d’une
pseudo démocratie, Nicolas Sarkozy,
ancien Chef d’Etat français, s’était
illustré en s’acharnant sur un petit
pays, la Lybie. Il s’était laissé
convaincre par un « va-t-en-guerre » aux
allures de philosophe appelé Bernard
Henri-Lévy, entraînant dans son
sillage les Etats-Unis et le
Royaume-Uni. Ces 3 grandes puissances
légitimaient leurs actions en prétendant
vouloir la libération du peuple lybien
(sans son consentement) mais n’avaient
pour seul objectif que la mort de son
dirigeant, Mouammar Kadhafi.
Depuis, la Libye a fait un grand
plongeon dans le chaos et n’est pas
prête d’en sortir. Les violences armées
s’accentuent de jour en jour. Selon un
nouveau bilan officiel rendu public
dimanche 09 Juin, au moins 31 personnes
ont été tuées et plus de 100 autres
blessées, samedi à Benghazi,
dans des affrontements comme il y en
malheureusement en permanence entre une
brigade d'ex-rebelles et des
manifestants.
En effet, des dizaines de
manifestants « anti-milices » avaient
tenté samedi de déloger une brigade de
« Bouclier de Libye ». Ces brigades
relèvent du Ministère de la Défense et
sont formées d'anciens rebelles ayant
combattu le gouvernement de Mouammar
Kadhafi en 2011.
Afin de calmer les esprits, le
Congrès Général National (CGN), la
plus haute autorité politique du pays, a
annoncé dimanche la démission du chef
d'état-major Youssef al-Mangouch.
L'assemblée avait décidé de mettre en
place un plan sur deux semaines visant à
dissoudre les groupes armés qui
dépendent des Ministères de la Défense
et de l'Intérieur en y intégrant leurs
membres de manière individuelle au sein
des forces régulières.
Jommaa Ahmed Atiga,
vice-président du CGN, a précisé que ce
plan devait avoir été appliqué pour fin
2013. La décision du CGN prévoit
également la dissolution de « tous
les groupes armés illégitimes », « y
compris par l'utilisation de la force » !
L’impact de cette instabilité déborde
des frontières libyennes et touche les
pays proches : Egypte, Tunisie, Mali,
Niger et Tchad. Incidemment l’Algérie se
trouve aussi sous cette menace, indique
le journaliste Kamel Moulfi du
journal Algérie Patriotique.
Les pays occidentaux
interviendront-ils encore une fois, et
jusqu’à quand ? Il ne s’agirait plus,
pour eux, de protéger la population mais
les « autorités légitimes » qu’ils ont
installées par la force et qui sont
incapables d’empêcher les groupes
terroristes de créer leurs sanctuaires
en territoire libyen.
Experts et diplomates occidentaux
sont arrivés à la conviction que la
Libye est bel et bien une base
internationale du terrorisme qui agit
dans la région.
Le Parti Anti Sioniste
dénonce une fois de plus le sinistre
constat des ingérences sionistes des
pays occidentaux qui n'ont fait que
défigurer ces pays et attiser la haine
entre le peuple ! Comment vont-ils
expliquer, cette fois-ci, leur soutien
aux rebelles - terroristes - en Syrie et
vouloir attaquer cette même entité en
Libye, tout comme ils le font au Mali !
Parti Anti Sioniste
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