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Selon les témoignages de soldats, médecins et
journalistes maliens et français

Meurtres et torture de l'armée malienne
Merzak Tigrine


Des islamistes faits prisonniers par des soldats maliens le 8 février 2013 à Gao

Lundi 18 février 2013

Ce qui n’était jusque-là que de simples informations non vérifiées, en l’occurrence la torture et les assassinats auxquels a eu recours l’armée malienne contre les personnes suspectées de soutien aux groupes islamistes armés au moment où ils contrôlaient le nord du Mali, est désormais confirmé par des témoignages.

Des médecins et militaires maliens, des soldats français et un journaliste de l'AFP ont affirmé avoir constaté que l'armée malienne a régulièrement recours à la torture et au meurtre contre les suspects de soutien aux groupes islamistes armés au temps de leur domination dans le Nord-Mali. Bien que l’ampleur de ces agissements demeure difficilement quantifiable, il reste à savoir s’il s’agit d'une stratégie de contre-insurrection dans une région plus favorable aux islamistes qu'ailleurs au Mali ou de simples dérapages d'esprits échauffés. De l’aveu même du colonel Saliou Maïga, qui dirige la gendarmerie de Gao, plusieurs cas de torture ont été recensés. Cependant, il penche pour la deuxième hypothèse: “Les soldats, s'ils ne sont pas contrôlés par leurs chefs, peuvent faire n'importe quoi.” Ainsi, certains de ces militaires, souvent mal encadrés, sont portés sur l'alcool, voire la drogue. Et si les islamistes ont commis de nombreuses exactions, dont des amputations, et des lapidations, au nom de la loi islamique, ces soldats semblent également avoir peu de respect pour la vie humaine. Selon un journaliste de l'AFP, plusieurs ont ainsi tiré sur des personnes désarmées passant à proximité lors d'affrontements avec un petit groupe de djihadistes, le 10 février dans le centre de Gao. Des militaires maliens et français estiment que les victimes civiles ce jour-là, dont le nombre s’élevait à trois morts et 15 blessés, étaient “essentiellement” dues à l'armée malienne. Un autre journaliste de l'AFP a pu voir quatre “peaux blanches”, terme désignant les Arabes et les Touareg par les Maliens du Nord, à Gao et Tombouctou, portant des traces de torture. Il a cité des brûlures de cigarettes, à l'électricité, à l'acide, os brisés, marques de coups et de strangulation, balles dans le corps, violences sexuelles. Ceci étant, les accusations d'exactions contre les soldats maliens se multiplient depuis le début de l'opération française Serval le 11 janvier, dans la presse, de la part d'ONG (HRW, AI, FIDH) et des communautés arabes et touareg. Les organisations non gouvernementales de défense des droits de l’homme évoquent de “graves abus”, dont des meurtres, dans et autour de la ville de Niono, d’“une série d'exécutions sommaires” près de Mopti et Sévaré, où sont également rapportées des “violences sexuelles contre des femmes”, et dans d'autres localités dans “les zones d'affrontement”. Dans l'une des villes, un homme affirme qu'après l'avoir tabassé et brûlé à la cigarette, des soldats maliens lui ont versé de l'acide dans les narines. “C'est peut-être parce que je suis Tamashek (Targui), je ne vois pas d'autre raison”, juge-t-il. “Je sais qu'il n'est pas un islamiste”, assure son médecin, qui lui prédit une courte existence : “L'acide va entraîner un rétrécissement de l'œsophage, voire un cancer.” A Tombouctou, des journalistes de l'agence américaine Associated Press (AP) ont également affirmé avoir découvert deux Arabes enterrés dans le sable, près de la ville. La famille de l'un d'eux a expliqué que la victime avait été arrêtée par les forces maliennes deux semaines auparavant. Plus de nouvelles ensuite, jusqu'à la découverte de son cadavre. A Gao et Tombouctou, des soldats français, qui ont vu agir leurs homologues maliens confient leur écœurement. “Ils traitent leurs prisonniers comme des chiens”, dit l'un d’eux. Un autre explique : “La hiérarchie (de l'armée française) a semblé inquiète, mais ensuite ça se joue à Paris.”

M T/Agences

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Publié le 18 février 2013 avec l'aimable autorisation de Liberté Algérie.

 

 

   

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Source : Liberté Algérie
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