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Qu'est-ce que philosopher ?

Heurs et malheurs des anthropologues (1)
Manuel de Diéguez


Manuel de Diéguez

Dimanche 2 septembre 2012

1 - Un territoire qui voudrait échapper à notre regard
2 - D'où devons-nous apprendre à nous regarder ?
3 - A la recherche d'un regard sur nos dieux
4 - Le grand attrape-nigaud de la causalité parlante
5 - L'appel du large
6 - Ce que nos dieux nous racontaient
7 - Les animaux couchés et les animaux debout
8 - La pesée de l'encéphale des dieux uniques

1 - Un territoire qui voudrait échapper à notre regard

Au grand jour de l'histoire

On cherche le microscope électronique qui placerait sous sa lentille un aveugle de naissance. Regardez ce vivant supposé en évolution constante, donc censé en état de métamorphose généreuse sous le joug d'un Chronos bien intentionné à son égard: cet animalcule prometteur se trouve, néanmoins, irrémédiablement disloqué par une infirmité native - le regard qu'il s'efforce de porter sur lui-même se trouve pétrifié d'avance.

Pas de doute: l'anthropologie est une discipline à vocation panoptique, puisque son appellation même la convie à porter un regard en voie d'unification sur son objet. Comment se fait-il qu'elle se subdivise pourtant en de multiples tronçons, donc en une science tellement diversifiée, multinominale et mal spatialisée qu'elle fractionne sans relâche le regard de la raison qui l'inspire et que ses parcelles désordonnées la rendent sans cesse oublieuse de l'avortement continuel de l'axe central qui commande sa quête? Comment un savoir appelé à une destinée mondiale s'est-il artificiellement localisé et arbitrairement réduit à ne jamais prospérer que sur quelques arpents, de sorte qu'il échoue à rendre intelligible la complexion psychobiologique universelle qui régit la cervelle d'une bestiole pourtant en voie de cérébralisation?

Parmi les nombreuses mutations manquées qui ponctuent l'histoire d'un microbe perfectible, prenez deux boulevards engorgés par le trafic d'une circulation trop dense, l'anthropologie abusivement qualifiée de politique et l'anthropologie non moins abusivement baptisée de religieuse. Si la première de ces deux prospections ignore tout de la poursuite de son chantier sur le vaste territoire des mondes oniriques qu'on appelle des théologies, comment une science topographique amputée du microscope qui placerait les songes des habitants de l'endroit sous sa lentille comprendrait-elle les croisades, la saint Barthelemy ou l'inquisition, tous évènements politiques au premier chef, donc historiques, que je sache? Mais si, de leur côté, les explorateurs d'une anthropologie prématurément qualifiée de religieuse ignorent tout du paysage solennisé et ritualisé que présente la vie proprement politique de l'humanité - celle qu'un mythe sacré met audacieusement en scène - comment sauraient-ils ce qu'il en est des enjeux inauguraux que symbolisent les cultes depuis des millénaires et comment rendraient-ils compte des recettes qui assurent la fusion journalière entre un fantastique cosmologique et le tissu banal des évènements? .

Passage par les souterrains

Cette émulsion qu'on appelle l'histoire envahit la terre depuis les origines du mariage de l'action avec l'image. Dès le XVIIIe siècle, un certain baron de la Brède partit d'un pas assuré observer la plume à la main et la loupe à l'œil, les relations diverses et changeantes que tous les peuples et toutes les nations entretiennent avec leurs climats mouvants et l'étendue si variable de leur territoire. Mais ce vigneron attentif à différencier les crus qu'on appelle des identités collectives n'a pas eu la postérité que méritait son génie, puisqu'aucune anthropologie fondamentale ne s'est greffée sur le corps entier d'une espèce née flottante entre le ciel et la terre. Que se passerait-il donc si une science universelle de nos songes sacrés nous apprenait à analyser les composantes dont la mixture en ébullition ou attiédie s'appelle l'anthropos ? Dans ce cas, il appartiendrait aux descendants du châtelain bordelais de découvrir les ingrédients qui rendent les mythes cosmologiques tempétueux ou les endorment et quelles proportions désespérément instables de veilles et de sommeils déterminent la qualité ou la médiocrité des récoltes imaginaires dont se nourrissent les cultes simiohumains.

2 - D'où devons-nous apprendre à nous regarder ?

Au grand jour de l'histoire

Peut-être le meilleur moyen de tenter d'unifier l'échiquier du mythe et du réel confondus et de planifier la méthode d'une anthropologie encore essaimée et fantasque est-il de prendre un peu de hauteur et de nous demander en tout premier lieu comment il se fait que notre espèce soit tombée dans une ébriété cérébrale universelle, celle de s'imaginer que des personnages fabuleux la regarderaient de haut et de loin, puis de décrire minutieusement les faits et gestes de ces spectateurs fantastiques, puis de perfectionner ces récits d'enfants afin d'élever leur faux savoir au rang d'une dogmatique imposée dès l'âge le plus tendre et au besoin par la force du glaive à tous les peuples et à toutes les nations de la terre. Le comité de surveillance des souverains censés ne jamais nous quitter des yeux semble fonctionner sur un modèle désormais gravé dans notre code génétique. On sait que cet observatoire s'est longtemps dressé au sommet d'une montagne qu'on appelait l'Olympe et que le globe oculaire gigantal des Célestes de l'époque suivait déjà pas à pas la gent des bimanes imparfaits que nous étions peu à peu devenus.

Ce contrôle journalier de notre dégaine nous permettait de corriger à chaque instant la trajectoire de nos flèches: quand nous avions perdu quelque bataille, nous recherchions avec minutie la faute vénielle que nous avions pu commettre par malencontre ou inadvertance et nous offrions à nos Célestes en colère des sacrifices bien calculés, donc d'une valeur proportionnée à la gravité des châtiments célestes que nos peccadilles nous avaient mérités.

Puis notre Jupiter tardif s'est soudainement épris de solitude. Quand il eut quitté le mont Ida pour emménager dans les nues, nos rétines ont cessé de le rencontrer aussi aisément qu'autrefois. Naturellement, nous en avons profité pour différer nos paiements codifiés et même pour en diminuer malignement le montant. Et maintenant, nous nous sommes tellement allégés du poids à nos anciennes redevances que nous ne savons plus à quel endroit précis se cache le banquier censé habiter l'étendue. Puis nous avons fermé notre porte à ses huissiers et rejeté leurs constats, parce que nous avons découvert que nous sommes les seuls locataires du vide de l'immensité et de l'éternité et les seuls responsables de nos erreurs de tir. Cette trouvaille nous a traumatisés pour longtemps; et, depuis ce temps-là, nos anthropologues s'informent des endroits tranquilles ou périlleux où nous devons placer les observateurs, les guetteurs, les vigies ou les sentinelles de notre angoisse de débiteurs à la recherche d'un créancier évanoui.

3 - A la recherche d'un regard sur nos dieux

Passage par les souterrains

Quelles seraient les bésicles nouvelles dont nous chausserions le nez de notre anthropologie générale si nous parvenions à construire une telle science ? Non seulement nous ne savons quelle marque nous devons acheter, mais nos oculistes nous plongent dans des embarras sans remède, tellement leurs instruments d'optique se disputent l'industrie du regard dont nos verres fumés, grossissants ou déformants envahissent le marché. Telle est la maladie de la vision dont souffre le monde depuis le trépas des acteurs du cosmos qui faisaient les cent pas au-dessus de nos têtes. Certes, nous disposons d'un observatoire des pathologies qui ont frappé nos rétines. Mais les murs de nos phares se sont lézardés. Notre entendement n'est plus qu' une bâtisse en ruines, notre espèce d'intelligence bat de l'aile, notre logique d'Euclide est tombée en quenouille, le cosmos est devenu le radeau de la Méduse de la géométrie à trois dimensions et le gardiennage théologique de la Genèse n'est plus qu'une proie dont cent polémistes du ciel se distribuent les restes. Qu'est-ce que le coucou suisse de la raison, qu'est-ce que l'horloge de la vérité, qu'est-ce que le cadran d'une cause si seules des bribes de dame Causalité flottent encore ici ou là dans l'infini?

4 - Le grand attrape-nigaud de la causalité parlante

Passage par les souterrains (suite)

Les contemporains de Montesquieu avaient identifié cette reine déchue; et leurs microscopes avaient démontré en laboratoire que jamais aucun spécimen de notre espèce n'avait capturé une cause en tant que telle dans le cosmos. Mais comment se faisait-il que le banc d'essai de l'expérience payante nous avait trompés pendant des millénaires? Comment se faisait-il que nous avions cru mettre la main sur des bandes organisées de causes expliquantes? Comment se trouvaient-elles accompagnées de leur parturiante à toutes, le fameux principe de la causalité parlante? Et pourtant nos filets n'avaient pêché aucun poisson de ce genre dans l'immensité, mais seulement un vulgaire bout de ficelle que, faute de mieux, nous avions baptisé "lien de causalité"; et puisque cette cordelette échappait à son tour à toutes nos recherches, nous avons estimé qu'elle logeait nécessairement dans nos têtes.

Du coup nous avons exposé cette chaînette parmi les nombreuses progénitures cérébrales de nos verbes expliquer et comprendre. Nos premiers anthropologues de l'intelligible, les Hume, les Kant, les Einstein ont commencé de chercher dans tous les recoins de notre cervelle le cordon fabuleux du compréhensible censé relier l'eau à sa pesanteur, le soleil à son errance, les étoiles à leur course et les hommes à leurs sépulcres. Deux siècles après ces pionniers, les oracles que leurs régiments de causes signifiantes faisaient prononcer à nos ancêtres dans les laboratoires de leur scolastique refusent de prendre en charge les neutrons, les protons ou les bosons. Nous ne savons plus comment nos jugements seraient déclarés droits ou placés de travers aux yeux d'un tribunal privé de juges, d'assesseurs, de greffiers et de salle d'audience; et nous cherchons désespérément l'édifice dans lequel nous logerons notre future anthropologie critique, panoramique, argumenteuse, logicienne, fouailleuse, abyssale, prospective et objective, alors que les particules élémentaires qui sillonnent le cosmos à toute allure se moquent comme d'une guigne du vocabulaire de notre célèbre reine du cosmos, la causalité.

5 - L'appel du large

Au grand jour de l'histoire

Notre géopolitique aux yeux bandés joue à colin-maillard avec la société générale des signifiants dont nous étions les cimentiers, les actionnaires et les convives. La pathologie monétaire du monde ne fait plus appel qu'à des bistouris émoussés, nos chirurgiens accourent à notre chevet avec des scalpels qui leur tombent des mains, nos médicastres brandissent des seringues de sorbonagres et de sorbonicoles ; mais nous avons beau injecter nos derniers vaccins aux finances publiques des nations, nous ne sommes plus que des magiciens effarés face aux incurables que nous exhortons du bout des lèvres à changer de régime alimentaire et de thérapeutique. C'est dire que, dans le cas où nous en viendrions à disposer d'une anthropologie critique dont les obligations seraient gagées par une autopsie de la dépouille mortelle du grand cétacé de la causalité, nous en aurions fini avec tous nos tracas d'orphelins de ce poisson géant.

Mais, encore une fois, si le cadavre de la baleine de la causalité s'est échoué sur nos plages, si, conséquemment, nos filets ont cessé de ramener à la surface des flots les masses de causes frétillantes d'autrefois, et si, de surcroît, plus aucun maître du cosmos ne nous regarde pêcher nos poissons imaginaires, il nous faudra lancer en haute mer l'équipe des Argonautes qui harponneront un soleil.

6 - Ce que nos dieux nous racontaient

Passage par les souterrains

Notre tâche la plus urgente sera de nous demander quelles fonctions de nos encéphales se sont avariées ou atrophiées. Autrement dit, quel serait le socle inébranlable sur lequel une vraie science de nous-mêmes devrait se bâtir - donc, quels seraient la barque et le gouvernail d'un "Connais-toi" qui conduirait notre histoire et notre politique à vingt mille lieues sous les mers. Du temps où nous nous imaginions que des acteurs fantastiques déambulaient dans le cosmos et qu'ils montaient une garde attentive dans le vide de l'immensité, nous avions oublié depuis belle lurette comment nos ancêtres avaient conçu, fabriqué et conduit à bon port la rétine, les oreilles, la langue et les poumons de leurs dieux et à l'aide de quelles machines de théâtre ils les avaient cachés dans le néant, afin qu'en retour ils leur servissent de porte-voix et de haut-parleurs complaisants. Quant aux raisons pour lesquelles, de leur côté, leurs Célestes avaient choisi les pauvres cervelles et les cœurs ballottés de leurs créatures pour domiciles provisoires, nous en avions également perdu entièrement la mémoire.

Mais maintenant que notre géopolitique va à vau-l'eau, il nous faudra retirer ces momies des musées où nos cervelles successives se trouvent exposées; et maintenant il nous faudra placer les squelettes de nos dieux sous le regard de nos joailliers ès conques osseuses; et maintenant il nous faudra radiographier les crânes sertis de diamants et les peaux tannées de nos Célestes d'autrefois. Car si nos pères avaient fini par empailler leurs dieux ossifiés, ce n'était pas afin de nous tromper encore davantage sur la véritable nature de ces volatiles: bien au contraire, ils nous enseignaient que l'assiette de notre politique et de notre histoire n'est jamais autre que la fragilité de notre squelette, la mollesse de notre musculature et la liquéfaction de nos cervelles.

7 - Les animaux couchés et les animaux debout

Au grand jour de l'histoire

Ecoutons donc la voix de nos dieux morts : ils nous disent que si nous sommes tombés en léthargie et si nous avons grand besoin de chercher un regard de haut et de loin sur nous-mêmes, nous tirerions grand profit de nous demander en tout premier lieu comment nos dieux trépassés nous regardaient tantôt gentiment, tantôt d'un œil courroucé. Mais, au préalable, nous prendrons grand soin de renverser l'ordre des questions que nous poserons à nos Célestes défunts afin d'apprendre à placer d'avance le globe oculaire cyclopéen et la cervelle embryonnaire de nos Olympes d'autrefois sous la lentille des médiateurs nouveaux dont notre cervelle dispose maintenant. Car notre géopolitique, quoique encore balbutiante, fronce déjà les sourcils et se montre fort irritée: "Votre Europe, nous crie-t-elle, court de-ci de- là comme un poulet à la tête coupée."

Si, au lieu de célébrer les funérailles de nos idoles et d'exposer leurs cadavres dans nos musées, nous les avions autopsiés au scalpel et conservés dans le formol, l'Europe des sépulcres ne se trouverait pas privée d'anatomistes des peuples agonisants et nous ne serions pas pelotonnés et tout tremblants sous un bouclier atomique déposé sur nos terres par un Jupiter étranger; et la France ne se serait pas livrée au vain tapage de faire parader, le 14 juillet 2012, des troupes encore qualifiées de nationales, mais ridiculement soustraites à notre commandement. Quelle honte de faire défiler en grande pompe des régiments réduits au rang de troupes auxiliaires d'un Jupiter de la démocratie!

De plus, les prêtres de nos agenouillements coûtent cher à nos escarcelles. Où est-elle passée, la France des champs de bataille d'autrefois? Leur culte interdisait à nos ancêtres de brandir le drapeau de leurs nations sur des champs de bataille qui n'étaient pas les leurs. Jamais leur Zeus et leur Jupiter ne les auraient placés sous les ordres d'un lointain délivreur, jamais leur dieu Mars ne se serait humilié à vanter la servitude de régiments entiers de ses guerriers. C'est dire qu'une anthropologie à l'échine redressée porterait sur les esclaves que nous sommes devenus le fier regard de l'Olympe de nos pères, qui séparaient encore les animaux couchés des animaux debout.

Une science historique qui placerait la bête inaccomplie que nous sommes demeurés dans un champ de vision sans cesse en devenir se doterait d'une rétine, d'une pupille et d'un cristallin dont je vais maintenant vous entretenir. Mais ne vous attendez pas à un prodige de vos nouveaux lunetiers: notre espèce s'est toujours construit elle-même son œil, son nerf optique et sa chambre noire, et nos dieux morts en sont précisément la meilleure preuve, puisque nous avions fabriqué leur caméra dans nos manufactures, puis jeté leurs effigies au ruisseau quand elles eurent cessé non seulement de nous filmer à notre convenance, mais de se placer avec une docilité exemplaire sous notre commandement.

8 - La pesée de l'encéphale des dieux uniques

Passage par les souterrains

Fabriquons donc hardiment le globe oculaire d'une anthropologie critique en devenir et demandons à cette discipline encore en gestation de nous initier aux secrets psychogénétiques de Zeus, aux arcanes de l'encéphale de Jahvé, à la politique cachée du démiurge en trois personnes des chrétiens, aux mystères politiques des relations qu'Allah entretient avec le temps, afin que les chemins empruntés par les boîtes osseuses du ciel nous informent en retour des sources de leur lente agonie et du prochain trépas qui les attend. Du coup, nous apprendrons également, et comme dans la foulée, quels crânes bancals nous sommes devenus depuis que nous avons appris à nous regarder de plus haut et de plus loin, mais sans avoir escaladé le sommet qui attend nos premiers de cordée. Demandons-nous donc de quel calibre de nos neurones devenus prospectifs l'anthropologie de demain devrait se montrer prometteuse s'il nous est impérativement ordonné de répondre aux besoins de notre géopolitique de naufragés d'une civilisation afin de relever les défis que nous lance la vassalisation quasiment accomplie de l'Europe.

Quel spectacle que celui de la mort politique d'un continent! Soixante-dix ans après la paix de 1945, la parcelle de la mappemonde qui inventa la dialectique, la géométrie et la philosophie demeure occupée par des centaines de garnisons étrangères. L'Italie des Raphaël et des Léonard de Vinci s'est changée en un porte-avions en forme de promontoire au cœur de la Méditerranée et, en l'absence de tout ennemi, une arme fantomatique sert de protecteur imaginaire aux descendants de Copernic, de Newton et de Galilée. Pourquoi sommes- nous tombés dans une dégénérescence mentale aussi théâtralement étalée, sinon parce qu'aucune connaissance anthropologique de l'ultime secret de fabrication de nos dieux d'autrefois et d'aujourd'hui n'est venue apporter à notre espèce un regard de l'extérieur sur les idoles que vénéraient nos ascendants. Nous sommes si loin de regarder de haut le globe terrestre et les Olympe qu'il sécrète que nous ne nous hissons encore que sur les tabourets capitonnés où leurs maladroits successeurs nous convient à nous asseoir à notre tour. La semaine prochaine nous poursuivrons notre promenade sur les berges du fleuve que les millénaires de nos trois dieux uniques ont creusé.

Le 2 septembre 2012

Reçu de l'auteur pour publication

 

 

   

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Source : Manuel de Diéguez
http://www.dieguez-philosophe.com/

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