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Parti antisioniste
La vérité libérera
les États-Unis:
Briser la mainmise d'Israël sur la politique étrangère
américaine
Maidhc Ó Cathail
Photo : P.A.S.
Dimanche 26 septembre 2010
D’après d'éminents
analystes spécialisés dans les relations américano-israéliennes,
lorsque la mainmise d'Israël sur la politique étrangère des
États-Unis disparaîtra, les Américains devront être informés des
préjudices faits à leurs intérêts par le soutien inconditionnel
de Washington à l'État sioniste.
Selon John J. Mearsheimer, co-auteur de The Israël Lobby and
US Foreign Policy (Le lobby d’Israël et la politique
étrangère américaine) : « Le seul moyen crédible pour
affaiblir l'influence du lobby sur la politique étrangère
américaine, c’est que les décideurs et les faiseurs d'opinion en
vue, parlent ouvertement des dommages faits aux intérêts
nationaux américains par cette relation spéciale ». « Quantité
de gens, en particulier à l'intérieur du Beltway (à la
périphérie de Washington), savent qu'Israël est un gros handicap
pour les USA » dit John Mearsheimer à R. Wendell Harrison,
un éminent professeur en Sciences politiques à l’Université de
Chicago. « Mais ils craignent de se dresser et de parler, de
peur que le lobby ne les attaque et nuise à leur carrière (…)
J'espère que certains d'entre eux auront du cran »
ajoute-t-il.
Philip Giraldi, directeur exécutif du Conseil pour l'Intérêt
National, estime que la mainmise de Tel Aviv sur Washington
peut être brisée « uniquement en contestant directement le
pouvoir du lobby pro-israélien et la fausse affirmation selon
laquelle il (le lobby) est de l’intérêt des États-Unis ».
Giraldi, également conseiller de rédaction de The American
Conservative, ajoute : « Cela doit être fait de bas en
haut car Israël ne peut être contesté par les grands médias, le
Congrès et la Maison Blanche ». « Le peuple américain
doit savoir qu'Israël est et a toujours été un handicap
stratégique causant des torts immenses aux Etats-Unis et à ses
intérêts dans le monde » conclut cet ancien officier de la
CIA.
S'il doit y avoir une fin aux décennies de « domination
d’Israël sur le Congrès et l'intimidation des Présidents »
a déclaré Jeffrey Blankfort, un éminent porte-parole juif
américain, critiquant Israël et son lobby, « il faudra
appeler à des actions en commençant au niveau local pour
informer le peuple américain, non pas tant à propos de ce
qu'Israël a fait aux Palestiniens, mais plutôt de ce que ses
agents, vivant dans la clandestinité aux États-Unis et décrits
par l'euphémisme de "lobbyistes", ont fait pour détruire le peu
de démocratie qu’il reste, en sacrifiant des vies humaines et
en détournant des impôts ». Blankfort attribue l'échec des
démarches concernant le départ des territoires occupés au « refus
persistant des personnalités-clefs du Mouvement américain de
solidarité palestinienne à reconnaître l'odieuse puissance du
lobby sioniste » lesquelles préfèrent « mettre la
responsabilité des crimes d'Israël et de la politique américaine
au Moyen-Orient sur le dos de Washington ». « C’est
pourquoi, les premières étapes peuvent être de contester
publiquement ces personnages tout en les ignorant pour
s'adresser directement au peuple américain » suggère
Blankfort.
Aucun Président américain n'aura jamais assez de liberté pour
résoudre le conflit en Palestine « à moins que les
Américains soient suffisamment informés pour faire leur travail
de démocratie » selon Alan Hart, ancien chef correspondant
au Moyen-Orient de l’actualité télévisée de The Independent
(britannique). En d'autres termes explique Hart, qui a aussi été
présentateur spécialiste du Moyen-Orient de l’émission
Panorama à la BBC : « si le Président Obama ou l'un de
ses successeurs parvient un jour à affronter et à vaincre les
larbins du lobby sioniste au Congrès et dans les médias grand
public, il faudra alors créer une cellule pour comprendre
pourquoi il n’est pas de l’intérêt des États-Unis de continuer à
soutenir l’enfant monstrueux du sionisme, vrai ou faux ».
L'essence du problème, affirme Hart dans l'édition américaine en
trois volumes de son œuvre Zionism : The Real Enemy of the
Jews (Le Sionisme : Le véritable ennemi des Juifs), c’est
que : « les Américains ont été conditionnés, ils ont eu le
cerveau lavé, pour ne croire qu’à une version de l'histoire,
celle du sionisme, qui n’est que de la propagande mensongère ».
Jeff Gates, ancien conseiller à la Commission des finances du
Sénat américain, estime que « la transparence, la
responsabilisation et une meilleure compréhension » sont
nécessaires pour briser la mainmise d'Israël sur la politique
étrangère américaine. « En ce moment même, les Américains
ignorent l'influence omniprésente d'Israël. Son contrôle passe
par des informations truquées des médias visant à persuader
cette nation de faire la guerre pour le Grand Israël » a
déclaré Gates, auteur de Guilt By Association : How
Deception and Self-Deceit Took America to War (Coupable par
association : Comment la tromperie et l'aveuglement ont conduit
l'Amérique à la guerre). « Nous saurons que la prise de
conscience des responsabilités progresse quand on verra les
grands jurys fédéraux se réunir pour examiner des accusations
contre des agents, des indicateurs et des Sayanim (volontaires)
d'Israël. Quand un jury rendra son premier verdict de trahison,
les Américains sauront que la justice est rétablie. Nous saurons
qu'une solution est proche quand les nombreuses tentacules du
lobby d’Israël seront tenues de se déclarer en tant qu'agents
étrangers ».
Maidhc O’ Cathail est écrivain et éducateur. Il est né et a
grandi en Irlande. Il vit au Japon depuis 1999. En plus d'écrire
une chronique mensuelle pour un magazine irlandais, son travail
est régulièrement publié dans Foreign Policy Journal,
Islam Times, Khaleej Times, Avis Maker,
Salem-News.com, etc.
Article original :
maidhcocathail.wordpress.com
Source de la
traduction FR :
Pétrus Lombard
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