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EODE THINK TANK - RAPPORT MACEDOINE 2013

Les macédoniens aux urnes
pour des municipales 2013 contestées
Luc Michel

Dimanche 24 mars 2013

Luc MICHEL pour EODE Think Tank /
Avec AFP – Le Courrier des Balkans - Radio Slobodna Evropa – Večer – PCN-SPO /
2013 03 24 /

La Macédoine organise ce dimanche 24 mars 2013 des élections municipales, avec en toile de fond une crise politique entre la majorité gouvernementale de droite et l'opposition de gauche dans cette ex-république yougoslave en proie périodiquement à des tensions ethniques entre Albanais et Macédoniens.

I – UNE REPUBLIQUE ISSUE DE L’ECLATEMENT DE LA YOUGOSLAVIE TITISTE

La République de Macédoine, petit État du sud des Balkans, est devenue indépendante en 1991, en se séparant de la République fédérative socialiste de Yougoslavie, la seconde Yougoslavie de Tito.

Le nom de « Macédoine » correspond en fait à un ensemble géographique et historique beaucoup plus vaste et habité par de nombreux peuples, depuis les Grecs et le royaume de Philippe et d’Alexandre Le grand jusqu’aux Slaves et aux Ottomans musulmans. Cet ensemble a, au cours des siècles, maintes fois changé de forme et fut inclus ou divisé dans plusieurs États successifs. La république de Macédoine actuelle n'occupe que le tiers de la région dans sa forme antique et regroupe la grande majorité du peuple slave macédonien. La Macédoine historique grecque est, elle, incluse dans les frontières de la Grèce actuelle.

La renaissance macédonienne à l’époque moderne apparaît avec la décadence de l’Empire Ottoman, qui avait pris le contrôle des territoires historiques macédoniens et de leurs populations. « L'Empire ottoman est alors sur le déclin et, après les indépendances grecque et bulgare », dans la seconde moitié du XIXe siècle, « naît une première conscience slavo-macédonienne. La région est nettement sous-développée et son identité culturelle reste incertaine. De plus, les Grecs, les Bulgares et les Serbes tentent d'inculquer aux Macédoniens un sentiment d'appartenance à leur pays respectif, afin de pouvoir facilement annexer la région.

De grandes organisations de libération voient le jour à la fin du XIXe siècle et en 1903 ». Comme le VMRO, l’Organisation révolutionnaire intérieure de Macédoine, organisation politico-militaire, qui pratiquera le terrorisme, et qui est encore aujourd’hui le parti au pouvoir à Skopje.

En 1912, la Bulgarie, la Grèce et la Serbie, décidées à chasser les Ottomans d'Europe, envahissent la Macédoine à l'occasion de la Première Guerre balkanique. La région est partagée en 1913 entre les trois nations victorieuses : la Bulgarie hérite de la partie nord-est, la Grèce récupère les régions du sud, soit le noyau de la Macédoine historique, et la Serbie annexe la Macédoine du Vardar, qui correspond à la république de Macédoine actuelle. Ce découpage est de courte durée puisque, lors de la Première Guerre mondiale, la Bulgarie, ennemie de la Serbie et de la Grèce, envahit toute la Macédoine. La Macédoine du Vardar n'est totalement libérée que lors de l'armistice de 1918.

Redevenue serbe, elle entre alors dans le nouveau royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes qui devient, en 1929, le royaume de Yougoslavie, la première Yougoslavie. « Le peuple macédonien est alors majoritairement considéré comme serbe et il faut attendre la Seconde Guerre mondiale pour qu'il soit reconnu internationalement et que sa langue soit enfin codifiée. Pendant la guerre, la Macédoine redevient bulgare et ce sont les résistants communistes qui libèrent leur pays ».

Ils proclament en 1944 la « République populaire de Macédoine », qui devient une des six républiques constituantes de la Yougoslavie de Tito, la seconde. « La Macédoine reste la plus pauvre des républiques yougoslaves et bénéficie beaucoup du système fédéral communiste qui lui octroie des aides importantes et donc lui permet de s'industrialiser et de renouveler ses infrastructures ».

La Macédoine quitte cependant la fédération en 1991, suivant les exemples slovène et croate. Contrairement aux autres républiques, elle ne connaît pas de guerre d'indépendance. La JNA, l’Armée Nationale Yougoslave quittant sans heurt la république. « Le passage du système communiste à l'économie de marché est difficile et le peuple macédonien, qui connaît des problèmes d'identité nationale, accepte mal les revendications de la minorité albanaise, qui représente le quart de la population. Un conflit ethnique a lieu en 2001 ; il permet aux Albanais de gagner quelques droits, notamment au niveau linguistique ».

La Macédoine, soucieuse de devenir un État occidental à part entière, est aujourd'hui candidate à l'adhésion à l'Union européenne et à l'OTAN. C’était le but du démembrement des seconde et troisième Yougoslavie, celle de Milosevic, en Macédoine comme ailleurs.

II – LE CONFLIT HISTORIQUE AVEC LA GRECE

Le nouvel État doit cependant faire face immédiatement en 1991 à l'hostilité de la Grèce qui lui reproche, en employant le nom de « Macédoine », d'usurper son patrimoine historique. S'ensuivent des sanctions économiques et diplomatiques qui durent jusqu'en 1995 et qui empêchent l'accession de la république aux organisations internationales.

La situation a commencé à s'améliorer en 1993, lorsque le pays a été admis à l'ONU, sous le nom provisoire d'« Ancienne république yougoslave de Macédoine », la FYROM.
Enfin, le 12 septembre 1995, un accord gréco-macédonien est signé à New York. la Grèce lève son blocus et, en échange, la Macédoine change de drapeau. Le premier portant l’emblème historique de la macédoine de Philippe et Alexandre, le « soleil de Virgina », sur lequel la Grèce prétend exercer des « droits historiques ».

Cet accord permet enfin au pays d'être admis dans plusieurs organisations internationales, comme l'OSCE et le Conseil de l'Europe. Les relations gréco-macédoniennes restent cependant tendues et ce jusqu'en 1997, année où les deux pays s'associent pour lutter contre l'anarchie qui ronge l'Albanie. En novembre 1999, les deux pays signent un projet de pipeline entre Thessalonique et Skopje et, en décembre de la même année, ils concluent des accords militaires205.

III – LA QUESTION DES MINORITES

Celle-ci, rampante, éclate avec le conflit de 2001 et ses conséquences dramatiques. Tout commence dans la Yougoslavie voisine, la troisième, celle du Président Milosevic. L’OTAN et les USA y ont entretenu, organisé, financé et encadré une guérilla albanaise, issue à la fois des milieux radicaux néofascistes des Années 1930-80 - notamment des nostalgiques des divisions SS musulmanes de 1942-45 - et des diverses maffias albanaises.

L'Armée de libération du Kosovo, ou « UÇK », qui a lutté contre les forces serbes et la JNA lors de la guerre du Kosovo, compte parmi ses membres des Albanais de Macédoine. Ceux-ci fondent en 2001 l'UÇK-M, « une organisation qui, grâce à des opérations armées, souhaite déstabiliser l'État, libérer les régions albanaises de Macédoine et les annexer au Kosovo. En février de la même année, l'UÇK-M commence sa guérilla sur la frontière kosovare, très perméable. Les insurgés attaquent la police et l'armée et prennent peu à peu le contrôle de petites régions confinées au nord-ouest du pays, où se concentrent les Albanais. Ceux-ci, souvent pauvres et ne parlant parfois que très mal le macédonien, apportent leur soutien aux rebelles, qui possèdent d'importantes ressources financières ».

Au début de l'été, la situation est tendue et la menace de guerre civile est élevée. Les États-Unis et l'Union européenne, pyromanes qui jouent aux pompiers, se mobilisent et imposent un cessez-le-feu en juillet. Le « gouvernement des représentants de tous les grands partis du pays, albanais comme macédoniens. Leur travail donne naissance aux accords d'Ohrid, signés le 8 août ».

Ces accords modifient la constitution et les lois macédoniennes en faveur des droits des minorités. « Celles-ci reçoivent une plus grande représentation dans l'administration, la police et l'armée, les unités administratives reçoivent plus de pouvoirs et une minorité peut obtenir le statut de deuxième langue officielle pour sa propre langue dans les municipalités où elle forme au moins 20 % de la population ». Enfin, 3 500 soldats de l'OTAN sont déployés afin de désarmer l'UÇK-M, ce qui était un des buts de l’opération.

Le recensement de 2002 « comptabilise 2.022.547 habitants vivant en Macédoine. 1.297.981 d'entre-eux, soit 64 %, sont Macédoniens et 509.083, soit 25,2 %, sont Albanais. Les deux autres minorités notoires, les Turcs et les Roms, forment respectivement 3,9 % et 2,7 % de la population du pays ».

Après le conflit 2001, « les relations politiques entre les Albanais et les Macédoniens se sont améliorées, mais les relations sociales restent souvent difficiles, notamment à cause des préjugés entretenus par chaque communauté. Ainsi, les Macédoniens sont souvent hostiles à l'Islam, religion majoritaire chez les Albanais, et expliquent la forte croissance démographique de ces derniers comme une volonté de les surpasser en nombre. En retour, les Albanais ont souvent l'impression que les Macédoniens les considèrent comme une population immigrée et ne cherchent pas à les comprendre ou à reconnaître leur culture ».

Enfin, alors que « les Macédoniens adhèrent fortement à l'État, la seule patrie qu'ils ont réussi à obtenir au cours de l'histoire, les Albanais sont plutôt attachés à la région où ils vivent et aux deux États albanais indépendants », l'Albanie et le protectorat de l’OTAN au Kosovo.

Les Turcs, « bien moins nombreux que les Albanais, possèdent eux-aussi leurs écoles et leurs médias. Ils sont plutôt discrets et quasiment absents de la scène politique ; la Macédoine entretient en outre des relations diplomatiques chaleureuses avec la Turquie ».

Les Roms, quant à eux, « vivent généralement dans des conditions difficiles. Ainsi, sur les 54.000 Roms de Macédoine, 17.000 sont au chômage et 14.000 n'ont pas accès aux produits de première nécessité. La plupart d'entre-eux vit du petit commerce, de la récupération des ordures et de la mendicité. La Macédoine fait toutefois figure d'exemple dans les Balkans, car l'État montre une certaine volonté pour intégrer les Roms à la société et pour améliorer leurs conditions de vie, notamment en favorisant leur accès à l'éducation et en créant un ministère des Roms ». C'est aussi en Macédoine que se trouve la seule municipalité au monde à avoir adopté le romani comme langue officielle, il s'agit de Chouto Orizari, située dans la banlieue de Skopje. Le pays compte enfin un grand nombre d'ONG dédiées à l'amélioration du sort des Roms.

IV - LES MACEDONIENS AUX URNES POUR DES MUNICIPALES SUR FOND DE CRISE

Venons en aux élections de Mars 2013. La Macédoine organise ce dimanche 24 mars des élections municipales avec en toile de fond une crise politique entre la majorité gouvernementale de droite et l'opposition de gauche dans cette ex-république yougoslave en proie périodiquement à des tensions ethniques entre Albanais et Macédoniens.

Des « élections municipales sous haute tension » selon le Courrier des Balkans. « L’opposition sociale-démocrate avait décidé de boycotter les élections municipales de ce 24 mars. Au dernier moment, les pressions européennes ont convaincu le SDSM de revenir sur sa décision, mais la campagne électorale s’est déroulée dans un climat particulièrement tendu, alors que Skopje a encore connu de véritables émeutes urbaines au début du mois de mars ». Les députés se sont donc réunis en session extraordinaire pour voter les changements à la loi électorale « suggérés » par les émissaires européens – « le prolongement des délais de dépôt de candidature pour permettre aux candidats de l’opposition de se présenter. En effet, le commissaire européen Stefan Fuele avait obtenu que le SDSM revienne sur sa décision de boycotter les élections municipales ».

Environ 1,7 million d'électeurs seront appelés à voter, ce dimanche de 06H00 à 19H00 GMT dans 80 villes et la capitale Skopje. Le scrutin sera surveillé par plus de 8.000 observateurs locaux et 400 étrangers, dont ceux de l'OSCE. Mais aucune ONG non-alignée. L'UE a averti la Macédoine, pays candidat à l'adhésion depuis 2005, que seules des élections démocratiques et correctes peuvent faire progresser le pays vers des négociations de rapprochement avec Bruxelles.

Suite à un accord conclu avec le pouvoir sous l'égide de l'Union européenne, le principal parti d'opposition macédonien SDSM, qui a boycotté les travaux du Parlement de la fin décembre 2012 à début mars 2013, participera finalement au scrutin, « porteur de très peu d'enjeux en raison de la faiblesse de l'opposition » (selon le Courrier des Balkans). Le principal parti d’opposition entendait « protester contre la dérive autoritaire du gouvernement de Nikola Gruevski ».

« Toutefois, dans les villes de Kicevo et Struga (sud-ouest), où règne un certain équilibre ethnique entre Albanais et Macédoniens, un duel serré s'annonce dans la course électorale entre les candidats des deux communautés ». Pour la première fois depuis 20 ans, le VMRO (au pouvoir) et le SDSM soutiennent le même candidat à Kicevo et Struga. Côté albanais, les rivaux politiques de l'Union démocratique des Albanais (DUI) et du Parti démocratique albanais (DPA) ont également uni leurs forces. « Les relations entre Albanais et Macédoniens sont épisodiquement marquées par des tensions depuis un conflit de sept mois ayant opposé en 2001 les forces gouvernementales à la guérilla albanaise de Macédoine ».

Selon le politologue Zdravko Saveski, « le comportement des électeurs qui hésitent encore sera décisif, notamment les choix de ceux qui ont voté contre le VMRO-DPMNE aux dernières élections, mais sans pour autant donner leur voix au SDSM ». « Ces indécis, qui représentent un pourcentage important de l’électorat, n’ont pas encore pris la décision de voter ou non ». De ce fait, ils ont été « particulièrement ciblés par les deux camps ».

Selon une enquête en ligne du Courrier des Balkans, « 57% des citoyens n’ont pas l’intention d’aller voter, 37% sont décidés à se rendre aux urnes. 6% des personnes qui ont répondu à cette enquête se déclarent indécises. Lors des précédentes élections municipales, en 2009, le taux de participation avait été de 49% au premier tour, et de 42% au second. »

A cela s’ajoute une crise économique et une pauvreté endémique qui pèseront sur l’organisation même du scrutin. Ainsi VECER (14 février 2013) évoque « ces villes qui n’ont même pas les moyens d’organiser les élections locales » : « Outre les menaces de boycott brandies par l’opposition, voilà que plusieurs municipalités ont annoncé qu’elles ne pourraient pas organiser le scrutin faute moyens. Elles dénoncent la loi sur l’autonomie locale qui les pénalisent. » Quatorze municipalités ont ainsi « annoncé qu’elles n’avaient pas les moyens d’organiser le scrutin du 24 mars prochain. Une partie de leurs comptes sont bloquées à cause de dettes abyssales. La plupart sont des bourgades, mais dans cette liste figure aussi Tetovo, la cinquième ville de Macédoine ». « La loi de financement pour l’autonomie locale est mauvaise et ne peut couvrir les dépenses de la municipalité. Toutes les municipalités ont des problèmes similaires et ne peuvent même pas couvrir les dépenses pour les projets municipaux en cours, sans parler des élections. Nous sommes tous confrontés à cela, mais d’autres ne veulent pas en parler », explique le conseil municipal.

« La Commission électorale nationale (DIK) rétorque que d’après la législation, l’organisation des élections locales est sous la compétence des autorités locales, et que la responsabilité de la non-tenue de cette obligation leur sera directement imputées », précise VECER. « Une partie des membres de la DIK propose quelques amendements de la loi pour transférer au niveau national certaines compétences pour l’organisation des élections locales. Selon la législation, 540.000 denars (environ 8.750 euros) sont prévus pour aider les municipalités à tenir les élections locales. Dans le cas des scrutins locaux, une partie du coût de l’organisation est à la charge des municipalités. »

V – LA REPRISE DES VIOLENCES INTER-ETHNIQUES

Ces élections se font surtout dans un climat tendu, avec le retour des violences inter-ethniques. Début mars, « de très violents heurts ont opposé les jeunes Macédoniens, les jeunes Albanais et les forces de l’ordre dans les rues de Skopje. Les émissaires européens venaient à peine de quitter la Macédoine, après avoir arraché un accord entre le gouvernement et l’opposition en vue des élections du 23 mars. La radicalisation de la jeunesse traduit un profond malaise social (…) Des milliers de jeunes Macédoniens, dont beaucoup de mineurs, ont rallié la manifestation, a rapidement dégénéré en affrontement avec les forces de l’ordre. Dans la soirée de vendredi, des bagarres ont éclaté dans plusieurs quartiers de la ville entre des groupes de jeunes Albanais et de jeunes Macédoniens », commente le Courrier des Balkans.

« Tout a commencé vendredi avec le rassemblement du mouvement Dostoinstvo devant le siège du gouvernement : les anciens « défenseurs de la patrie » du conflit de 2001 entendaient protester contre la nomination de Talat Xhaferi, ancien commandant de l’UÇK-M, au poste de ministre de la défense ». Preuve du fait que l’ombre du conflit de 2001, et plus encore celle de l’UÇK-M, domine toujours et encore la Macédoine !

Une UÇK-M dont les capacités de mobilisation restent importantes. Ainsi « une contre-manifestation albanaise était prévue devant le siège du gouvernement : elle a aussi très vite virée en affrontement avec la police. Jets de pierres, pavés et autres objets, abris bus et véhicules détruits, passants agressés, camion de pompier caillassé, un bus brûlé, chants à la gloire de l’UÇK et drapeau macédonien déchiré… Les forces de l’ordre ont repoussé les jeunes manifestants avec des gaz lacrymogènes. Durant leur fuite, ceux-ci ont brisé plusieurs vitres du musée de l’Holocauste. Le calme est revenu en début de soirée ».

Les députés des deux partis albanais – le PDSh et BDI – se sont rejetés mutuellement la responsabilité de la manifestation.

« Dans ce contexte tendu, tous les partis politiques appellent au calme et condamnent ces incidents. Cependant, il reste à découvrir qui se cache derrière la manipulation de la jeunesse », conclut un observateur local …

LM

ANNEXE 1 :
Les résultats des élections du 5 juin 2011 :

Données du site du Courrier des Balkans.
VMRO-DPMNE : 39% (55 sièges)
SDSM : 32,8% (39 sièges)
BDI : 10,2%
PDSh : 5,9%
RDK : 2,7%
VMRO-NP : 2,5%

ANNEXE 2 :
Le Sobranie, le Parlement de Macédoine :

Infos du site du Courrier des Balkans.
Monocaméral, il compte 120 membres élus au scrutin proportionnel pour 4 ans. Pour les élections législatives, le pays est divisé en 6 circonscriptions élisant chacune 20 députés. Le système électoral garantit la représentation des minorités de même que celles des femmes puisque les listes électorales doivent obligatoirement comprendre au moins 30% de candidates. Les partis politiques, les coalitions de partis et les groupes comprenant au moins 500 électeurs sont autorisés à concourir aux élections législatives.

Cinq partis sont représentés au Parlement macédonien :
* Le VMRO-DPMNE (Organisation révolutionnaire intérieure de Macédoine-Parti démocratique pour l’unité nationale macédonienne). Parti de droite fondé en 1990 par l’ancien Premier ministre (1998-2002) Ljubco Georgievski et dirigé depuis 2005 par le Premier ministre sortant Nikola Gruevski. Principal parti du gouvernement, il compte 63 élus. Il est membre associé du Parti populaire européen.
* Le SDSM (Alliance social-démocrate de Macédoine). Parti de gauche, héritier l’ancienne ligue communiste, dirigé depuis mai 2009 par l’ancien Président de la République (2004-2009), Branko Crvenkovski. Principal parti d’opposition, il possède 27 élus.
* Le BDI (Union démocratique pour l’intégration). Créé en 2002 par Ali Ahmeti, qui dirige toujours le parti. Le BDI est membre de l’actuelle coalition gouvernementale, il a succédé à l’UCK-M, mouvement officiellement démantelé en 1999. Le BDI compte 18 élus.
* Le PDSh (Parti démocratique albanais). Créé en 1995 par Arben Xhaferi et dirigé par Menduh Thaci, il a gouverné avec le VMRO-DPMNE de 2006 à 2008. Il est depuis en déclin par rapport à l’autre principale formation albanaise, le BDI. Il y a 11 élus PDSh qui siègent à la Sobranie.
* Le PEI (Parti pour un avenir européen). Formation fondée par des intellectuels et des hommes d’affaires principalement issus de la communauté macédonienne musulmane, et qui se définit comme centriste. Conduit par Fijat Canoski, le PEI détient 1 siège.

 

 

   

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Source : Luc MICHEL

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