Opinion
Première dame
d'Irak en contact avec le Mossad
Leila Mazboudi
Jeudi 27 décembre
2012 La première dame d’Irak Hero
Ibrahim Ahmad, candidate à la succession
de son mari le président Jalal Talabani
s’il décède, entretient des liens
étroits avec le Mossad israélien.
Cette
révélation revient au grand poète
irakien Saadi Youssef qui connaissait
très bien son père, le célèbre homme
politique et des Lettres kurdo-irakien
Ibrahim Ahmad.
Dans le premier domaine, ce dernier
est l’un des fondateurs du Parti
démocratique kurde ( PDK), dans le
second il a été le précurseur des
nouvelles dans la littérature kurde.
Selon
Youssef, Hero qui s’était beaucoup
enthousiasmée pour l’occupation de
l’Irak par les Américains, entretient
des liens étroits avec le Mossad
israélien, et connait en personne la
chef du Kadima et l’ancienne agente du
Mossad Tsipi Livni, qu'elle a rencontrée
à plusieurs occasions et dans
différentes capitales du monde.
Cette information peut très bien être
prise au sérieux. Il semble que cette
femme qui possède un groupe médias en
Irak n'a aucun remords à amorcer de
bonnes relations avec les milieux
sionistes pro israéliens en Occident.
En
juin 2008, elle s’était rendue au centre
pilier du soutien à Israël aux
Etats-Unis, Simon Wiesenthal situé à Los
Angelos. Selon le site Jewish Journal,
le seul qui a été admis pour couvrir
l’évènement, la première dame d’Irak y a
même visité le musée multimédia de la
Tolérance qui affiche comme objectifs
d’examiner les questions du racisme et
de l’antisémitisme aux Etats-Unis et
dans le monde. À la question posée par
le correspondant du journal si le
gouvernement irakien a admis sa visite,
elle a répondu : « je ne demande la
permission de personne. Je vais là où je
veux ».
Avant
cette visite, elle avait invité à diner
chez elle à Sleymaniyyé, au nord de
l’Irak, le rabbin Abraham Cooper qui
était le doyen-associé du Centre
Wiesenthal et le directeur du musée en
question Geft Liebe, en marge de leur
invitation à la commémoration de la mort
de 5000 kurdes, tués dans le massacre de
Halabja, commis par l’ex dictateur
irakien Saddam Hussein.
Selon
Syria Truth, depuis que son mari a été
hospitalisé, Mme Talabani est en
rivalité pour sa succession avec Bourhom
Saleh, le vice-président du parti de
l’Union nationale kurde et pourrait très
bien le surclasser. Compte tenu de
l’expérience qu’elle a dans la vie
politique et du rôle décisif qu’elle a
joué pour la fondation du parti.
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