Syrie
Sergueï Lavrov :
les actions des pays occidentaux en
Syrie
contredisent les principes du droit
international
Ksenia Melnikova
© Vesti.Ru
Lundi 26 août 2013
Les hostilités qu’ont l’intention de
commencer les États-Unis, la
Grande-Bretagne et la France,
contredisent les principes du droit
international et les bilans du sommet à
Loch-Earn en juin de cette année, a
déclaré le chef du Ministère des
Affaires étrangères de Russie Sergueï
Lavrov. Les pays occidentaux n'ont pas
de preuves de l'application par les
pouvoirs de la Syrie de l'arme chimique,
a-t-il souligné à la rencontre avec les
journalistes russes et occidentaux à
Moscou.
Au sommet en Irlande du nord, le
pays-membres du G8 se sont mis d'accord
que n'importe quelle information sur
l'utilisation de l'arme chimique devait
être vérifiée, et les résultats -
présentés au Conseil de Sécurité de
l'ONU. C'est pourquoi, les déclarations
de Washington, de Paris et de Londres
que l'OTAN pouvait commencer les
hostilités en Syrie sans l’approbation
du Conseil de Sécurité de l'ONU,
contredit les principes du droit
international, a déclaré le chef de la
diplomatie russe.
Les membres du sommet du G8 qui
renoncent à cet accord, au fond, tentent
de se charger du rôle des juges
d'instruction et du Conseil de Sécurité.
Lavrov a traité les actions des pays
occidentaux à l’égard de la Syrie de
l'action de l'intimidation et il a aussi
marqué que les événements se
développaient selon le même scénario
qu'en Irak et en Libye. Sergueï Lavrov
ne doute pas que les troupes de Bachar
Assad seront accusées de l'attaque
chimique, bien que ce ne soit pas
avantageux pour les pouvoirs syriens «ni
du point de vue politique, ni
militaire». Le chef de la diplomatie
russe a marqué que les photos de l'obus
chimique éclaté dans la banlieue de
Damas confirment la version sur la
participation des rebelles à
l'application des substances toxiques.
Et le courrier électronique intercepté
témoigne de la livraison des produits
chimiques aux rebelles depuis
l'étranger. Des enregistrements vidéo de
la zone contaminée provoquent aussi des
questions, a marqué le ministre.
On montre les images déchirantes des
douzaines d’enfants couchés. Apparaît
alors la question : comment et pourquoi
se sont-ils trouvés dans un même lieu en
même temps ? Personne n'explique cela.
Pourquoi les symptômes qu’on montre sur
ces vidéos, ne sont-ils pas tout à fait
semblables aux symptômes qui se
manifestent en cas de l'empoisonnement
par le gaz sarin ou par d'autres
substances ?
Le ministre des affaires étrangères de
Russie a souligné aussi que la Russie
appelait tous les acteurs internationaux
à ne pas répéter des erreurs du passé et
à ne pas admettre l'intervention
militaire en Syrie.
Sergueï Lavrov a raconté également avoir
communiqué à la veille par téléphone
avec son collègue américain. John Kerry
a promis encore une fois d'étudier tous
les documents sur l'application de
l'arme chimique et de communiquer la
décision définitive au sujet de
l’opération des États-Unis en Syrie.
Le chef du Ministère des Affaires
étrangères a répondu à la question des
journalistes sur la réaction de la
Russie en cas de frappes militaires sur
la Syrie que Moscou n’avait pas
l’intention de faire la guerre avec qui
que ce soit. De plus, le ministre a
déclaré qu'il espérait que « le bon sens
aurait le dessus » et que les pays de
l'Ouest ne permettraient pas que se
répète le scénario irakien ou libyen.
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La Voix de la Russie
Publié le 27 août 2013
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