Opinion
Printemps
djihadiste
Koffi
Cadjehoun
Abou
Qotada
Vendredi 24 août 2012
http://www.alterinfo.net/La-Tunisie-prete-a-accorder-l-asile-politique-a-un-agent-du-MI5-britannique_a80136.html Je mets en évidence ce lien,
avec trois extraits : 1) "Selon un des dirigeants du
mouvement salafiste armé en
Jordanie, répondant au nom de Abou
Mohamed Ettahaoui, le gouvernement
tunisien aurait accordé l’asile
politique au prédicateur londonien
d’origine jordanienne Omar Mahmoud
Othmane Abou Omar, plus connu sous
le nom de Abou Qotada, un agent
provocateur du MI-5 ayant quelques
rôles à jouer dans des opérations
d’infiltration et de manipulation de
la nébuleuse islamiste établie en
Angleterre et ses relais dans au
moins dix pays arabes et musulmans". 2) "Le faux prédicateur est devenu
en effet inutile pour Londres depuis
la récupération d’Al-Qaida en tant
qu’allié alors qu’elle a servi des
années durant de prétexte et de
justification de la “guerre sans fin
contre la terreur”, un concept qui a
montré ses limites et provoqué une
crise financière alors qu’il était
censé apporter plus de capitaux aux
grands groupes industriels et
financiers anglo-saxons". 3) "Abou Qotada a également servi la
propagande européenne visant à créer
des sentiments dits “islamophobes”
au sein des sociétés européennes". Commentaires : 1) On apprend, rien de moins, que la
nébuleuse terroriste al Qaeda serait
liée, directement (via le
Londonistan) et indirectement (via
ses accords de coopération avec les
services secrets et militaires des
Etats-Unis et de ses anciennes
colonies, comme l'Arabie saoudite ou
le Pakistan), aux services secrets
britanniques, comme on savait
qu'elle était liée aux services
secrets américains, saoudiens ou
pakistanais. Mais cette fois, on
remonte à la pépinière terroriste du
Londonistan et au fondement de
l'opération al Qaeda - tout comme
l'Arabie saoudite n'est pas l'alliée
des Etats-Unis, plus exactement des
factions britanniques implantées aux
États-Unis, comme Wall Street. 2) L'exil protégé, voire doré, de
notre agent provocateur rappelle
l'élimination sans preuve du
soi-disant Oussama, un dossier trop
lourd pour être oublié. Une rumeur
tenace, que je n'ai pu vérifier,
affirme qu'il détenait un studio à
Londres et s'y rendait de manière
clandestine dans les années 90. Même
fausse, elle perdure parce qu'elle
souligne le lien entre Oussama, le
Londonistan et les services secrets
britanniques, affiliés au Foreign
and Commonwealth Office et aux
factions financières de la City,
dans lesquelles on retrouverait les
historiques et connotées industries
BAE et British Petroleum. 3) Le rôle d'al Quaeda dans la
stratégie de l'islamophobie méritait
d'être souligné. On parle de la
propagation de la peur, qui ne
repose sur aucune base populaire,
dans des pays musulmans aussi divers
que le Pakistan, l'Arabie saoudite
ou le Maroc, mais qui a permis de
justifier le scénario du Printemps
arabe, selon lequel les populations
préféreraient de loin la guerre
démocratique aux dictatures
installées - entendre le chaos
derrière la R2P. Et tant pis si les
soulèvements relèvent de
manipulations et si la promesse de
démocratie aboutit à la certitude du
chaos, comme on l'endure en Libye.
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