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International
Grippe A: un cheval de Troie placé dans
l'effondrement économique de l'automne ?
John Lloyds
Photo Agoravox
Lundi 3 août 2009
Cet article concerne les Etats-Unis. Toutefois, au train où vont
les choses, il pourrait également concerner l’Europe en général
et la France en particulier, avec un décalage de quelques mois
qui pourrait échoir début 2010, voire un peu avant. Il suffit de
constater les objectifs que se sont fixés quelques pays
européens, ainsi que les états d’urgence correspondants, comme
la
Grèce, la
Belgique, l’Angleterre
ou l’Allemagne.
En France,
les facultés parlent de fermer, de même que
les écoles, et l’éventualité d’un « plan national » vient
d’être annoncée par la voix de la très officielle Pravda
française - le Figaro :
« Le plan national appelle à la mise en
œuvre du travail à distance, des téléconférences et à la
limitation des réunions […] Les déplacements individuels
seraient limités […] Le plan suggère même un encouragement des
ménages à effectuer des réserves alimentaires et en eau […] Les
activités dites collectives seraient suspendues […] Un plan de
vaccination massif contre le virus A (H1N1) pourrait être mis en
œuvre […] les personnes guéries ou immunisées pourraient être
mobilisées pour aider à la prise en charge des malades »
Evidemment, si l’on pense que cette
pandémie est naturelle, on n’y verra qu’un concours de
circonstances, et la convergence de deux phénomènes aussi peu
corrélés qu’une pandémie et qu’une catastrophe financière sera
mise au compte d’une malchance inouïe ou d’un Dieu enragé .
Toutefois, comme développé ci-dessous, ce virus risque de
devenir tellement arrangeant pour les gouvernements, qu’on ne
peut s’empêcher de se pencher sur les thèses de ceux qui le
considéraient comme issu d’un laboratoire, comme le journaliste
Wayne Madsen, comme la
source
militaire russe ou comme l’universitaire et chercheur
Adrian Gibbs, qui collabora à l’élaboration du Tamiflu.
GRIPPE A : des communiqués
officiels de plus en plus suspects sans réel fondement
Mais revenons quelques semaines en arrière.
Que nous annonçaient les très sérieuses voix sciento-politiques ?
Première prévision : un milliard de victimes pour juillet
(entendre 2009) selon le
New Scientist,
puis la
presse anglaise, sous l’égide des « autorités de santé »,
nous annonçait « jusqu’à la moitié de la population infectée ».
Enfin,
il y a quelques jours, les prévisions baissent encore, c’est
30% maintenant, 2 milliards selon l’OMS.
Avec un taux de mortalité annoncé
« d’à peine 0,5% » de source médicale, voire de 0,55% -
chiffre déduit des statistiques OMS à l’époque où ils
comptaient encore, on en serait donc à 6 milliards X 0,3 X 0,005
soit 10 millions de décès potentiels extrapolées dans le monde.
L’être humain prendrait-il de l’importance aux yeux de nos
gouvernements soudainement débordant de compassion, 10 millions
de morts par an, c’est exactement le chiffre de la faim dans le
monde (dont on n’a rien à foutre depuis des lustres), si on
oublie les 800 millions annuels qui sucent les pierres. On
voudrait bien voir autant de milliards de kilos de blé
distribués aussi rapidement que les milliards de doses de
vaccins en cours de fabrication. Compte tenu que cette
estimation de 2 milliards, annoncée par l’OMS – on ne sait sur
quelle base – est revue à la baisse semaine après semaine, on
semble être dans l’arbitraire, voire dans le loto, et rien
n’indique que ce chiffre ne finira pas par se réduire à quelques
dizaines de millions, pour faire moins de victime qu’une grippe
saisonnière, ou guère plus.
Des prévisions en diminution au fur et à
mesure que les semaines passent, et soudain, l’OMS décide
d’arrêter le boulier. On ne compte plus, c’est trop difficile.
Il faut dire que ça commençait à faire désordre, la cacophonie
des critères de comptabilité devenait risible, l’Angleterre et
l’OMS
n’avaient pas le même système décimal et les écarts entre la
France et la Grande Bretagne n’avaient plus de sens, un rapport
de 1/10 à 1/20 à population comparable, puis un rapport qui perd
son sens puisque là où l’on annonce 1000 cas en France, on en
annonce au même moment
100.000 en une semaine en Grande Bretagne, qui brandit déjà
l’utilisation de ses catacombes, un écart si astronomique
qu’il remet en cause définitivement tout sérieux de toute
communication officielle. Pour un virus réputé très contagieux,
touchant deux pays voisins qui s’échangent leur population à
raison de 20.000 voyageurs par jour, hors avion, il faut croire
que le virus n’aime pas l’Eurostar. Ou que les pays n’ont pas
envie de compter et/ou d’informer de la même façon, marketing de
la terreur d’un côté, marketing du marchand de sable de
l’autre. Maintenant qu’on ne comptabilise plus, ça fera moins
bordélique, c’est tout bénéfice pour l’OMS qui pourra entretenir
n’importe quel rideau de fumée. Et on en vient à considérer
sérieusement la très intéressante hypothèse de mon confrère
Dugué :
il n’y a pas de pandémie … ou une simple grippe …
Alors pourquoi tout ce tapage officiel,
pour un virus au final très faiblement létal (sur 1000 cas en
France on arrache péniblement du chapeau un cas mortel,
très douteux quant à la cause, cas « qui souffrait par
ailleurs d’une maladie grave, compliquée d’une autre infection
pulmonaire sévère »), un virus peu virulent comme
l’attestent des chercheurs américains, voire même simple
grippe selon certains experts,
comme le Pr Debré ou
Tom Jefferson. Un virus pour lequel « Les malades, dont on
ne vérifie d’ailleurs plus s’ils ont attrapé le H1N1 ou un
simple rhume de cerveau, sont désormais invités à prendre du
paracétamol » et pour lequel « les vaccins ne seront pas prêts
avant le 15 novembre, c’est-à-dire lorsque le premier pic de
contamination sera passé ». Et d’ajouter « nous sommes dans le
cadre d’un exercice grandeur nature ».
Alors pourquoi ? Pour une éventuelle
mutation ? Mais comment prétendre anticiper une mutation, dont
personne ne sait ce qu’elle sera ni donc comment elle devra être
traitée, si on ne sait même pas estimer à sa juste mesure la
correcte dangerosité d’une banale grippette ? Pourquoi vacciner
en masse à la va-vite des populations entières avec des produits
expérimentaux fabriqués eux-aussi à la va-vite pour une maladie
faiblement létale, vaccins d’ailleurs fortement
remis en cause par Burgermeister ou
Ghislaine Lanctôt qui considèrent les « remèdes » comme
pire que la maladie elle-même, voire crime organisé contre
l’humanité ? Et des groupes pharmaceutiques tellement confiants
dans les produits qu’ils mettent sur le marché qu’ils
bénéficient d’ores et déjà de
l’immunité judiciaire. En clair, aux Etats-Unis, les
éventuelles victimes de vaccin n’auront personne contre qui se
retourner. Quant à la France, il suffit de se remémorer
Tchernobyl ou le sang contaminé ; la lourdeur, la lenteur et
l’équité douteuse de la justice française sont encore plus
rédhibitoires qu’une immunité juridique qui a au moins la
franchise d’annoncer la couleur, et d’éviter aux victimes de
perdre leur temps et leur argent. En France, on préfère les
laisser s’épuiser dans d’interminables procédures.
L’échéance de l’envolée de la
prétendue pandémie : l’automne, la même que l’effondrement
financier prévu par de nombreux experts
Toute cette foire aux camelots autour de la
grippe A converge vers l’automne. Or, à l’automne, de nombreux
analystes, et non des moindres, puisque, parmi eux, certains
avaient déjà prévu la crise de septembre 2008, ont annoncé une
véritable apocalypse financière et économique : LaRouche (effondrement
en octobre), Le LEAP (3
vagues scélérates), Bob Chapmann (Fermeture
des banques à l’automne),
Harry Schultz, Benjamin Fulford, Jim Willie, Jim Sinclair,
Pascal Lamy (le
pire de la crise est à venir), La FDIC (avalanche
de faillites bancaires à venir), François Leclerc (effondrement
du marché des dettes hypothécaires cet été),sans même parler
de ceux qui pensent que la restauration économique n’aura jamais
lieu, ou que la fin du capitalisme, sous sa forme actuelle,
n’est qu’une question de temps, comme
Robert Reich ou
Paul Jorion.
S’est-on seulement posé la question de
comprendre pourquoi les bourses, non seulement n’ont pas
décroché depuis quelques mois, mais se sont permis de se refaire
un brin de santé au son de la symphonie officielle de reprise
annoncée ? Alors que tous les indicateurs économiques
clignotaient au rouge vif et que les sirènes des avertisseurs de
décrochage hurlaient au point que les banques ne prêtaient plus
le moindre iota aux entreprises, préférant la douceur
obligataire des gouvernements, nos sources officielles annonçant
la fin de la récession. Les experts ont apporté la réponse : la
seule chose qui a maintenu les bourses,
ce sont les achats massifs institutionnels tournant à vide,
par des géants comme Goldman Sachs, qui ne faisaient rien
d’autres que faire circuler la production des planches à
billets, ou circuler des millions de contrats tellement suspects
qu’Obama a dû autoriser d’y adjoindre le
maximum d’opacité : « Les autorités de surveillance de
Wall Street viennent de décider que certains intervenants — les
plus actifs sur le marché naturellement — ne seront plus tenus
de dévoiler le détail des leurs dizaines de milliers de
transactions quotidiennes ». De simples
manipulations boursières : « En quelques mois, avec la
disparition de Bear Stearns, Lehman, Merrill Lynch et Wachovia,
il
apparaîtrait que la moitié des volumes quotidiens traités sur le
NYSE, le CBOT ou le NYMEX sont souvent imputables aux programmes
de trading expert de Goldman Sachs ».
S’est-on également demandé pourquoi gagner
tout ce temps en créant de nouvelles bulles financières pour
atteindre l’automne ? Tant qu’à chuter, autant choir de suite,
quel intérêt de reculer l’inéluctable ? L’intérêt, c’est le
timing ! On vient en effet d’apprendre que
les gentils militaires sont tous prêts d’aider la FEMA et
les autorités civiles pour tenter d’enrayer la pandémie.
Evidemment : avec la « banks hollidays » (période de 4 jours de
fermeture des banques imposée par Roosevelt pour éviter l’afflux
de retraits en espèce, à l’issue de laquelle seule les banques
solvables réouvrirent), déjà
en promotion sur le site de la Fed, où ses qualités y sont
vantées, avec les licenciements massifs que provoquerait
l’attendu effondrement financier, mieux vaut que les rues
regorgent déjà de militaires, déployés au préalable pour une
raison toute différente, sans avoir mis la puce à l’oreille des
citoyens – raison pour laquelle
Obama parle de reprise économique. Et si, pour le même prix,
on peut injecter des saloperies expérimentales à vocation
immunitaire pour empoisonner à petit feu la populace, que
demande le peuple ?
Tout est déjà en place, ne
manque que le mot présidentiel
Il suffira alors à Obama d’appliquer le
NSPD 51 / HSPD 20 pour déclarer « l’urgence due à une
catastrophe » et déclencheur de la loi martiale, ainsi que
« John Warner Defense Authorization Act of 2007. H.R. 5122 » qui
autorise le président « de déployer les forces armées et la
garde nationale » en cas de « désastre naturel, épidémie, ou
autre urgence concernant la santé publique ». Pire encore, le HR
645 (loi du 22 janvier 2009) lui donne la possibilité d’ouvrir
des « centres nationaux d’urgence » sous autorité militaire,
pour superviser mises en quarantaine, vaccinations forcées,
contrôle des populations. La mise en place de cette armada
mettra tout effondrement financier en arrière-plan et le fera
passer pour dérisoire, d’autant que certains états deviennent
déjà anarchiques, comme la Pennsylvanie, où
l’instauration de la loi martiale a déjà été envisagée, le
temps presse.
La FEMA vient de
conduire un exercice national massif du 27 au 31 juillet,
en
liaison avec les gouverneurs des états pour les
« préparatifs d’urgence ». L’organisme qualifie lui-même cet
événement de « premier exercice majeur jamais conduit par le
gouvernement américain, qui comprendra également des troupes
étrangères d’Australie, du Canada, du Mexique, et du
Royaume-Uni ».
En France, naturellement, personne ne parle
de militarisation. Pas encore. C’est que, sous l’œil du maître,
la Pravda sait communiquer, relisons un peu cette prose du
Figaro pour le plaisir de l’œuvre d’art : « Le plan national
appelle à la mise en œuvre du travail à distance, des
téléconférences et à la limitation des réunions […] Les
déplacements individuels seraient limités […] Le plan suggère
même un encouragement des ménages à effectuer des réserves
alimentaires et en eau […] Les activités dites collectives
seraient suspendues ». Qui a dit que nos médias officiels
n’avaient pas de talent ?
Avec un plan d’urgence sanitaire très
restrictif en place dès l’automne, il sera difficile à nos
syndicalistes et salariés de bouger le petit doigt à l’annonce
du tsunami de licenciements qui aura lieu à ce moment, si encore
la situation ne se limite qu’à ça. Et une fois le cheval de
Troie en place, il suffira de serrer l’étau progressivement :
des « déplacements individuels limités » à un couvre-feu, il n’y
a qu’un pas. Nul doute que cette grippe, qui constitue le
plateau de jeu idéal du gouvernement pour qu’il décrète les
mesures les plus extraordinaires dont il aura besoin, n’a pas
fini de durer.
Petite cerise sur le gâteau pour finir, le cheval de Troie aura
un rôle secondaire de premier choix : celui de bouc émissaire.
Comprenez bien : on était sur le point de sortir de crise,
puisque Obama vous l’a dit. Et là, pas de chance, tous ces
grippés vont … gripper la machine. Comprenez bien : la santé des
braves gens induit la santé du PIB, enfin pour ceux qui ont
encore la chance d’être employables, de servir encore Léviathan,
puisque la banque mondiale vous l’a dit :
« la pandémie pourrait se solder par une baisse du produit
intérieur brut mondial de 0,7% à 4,8% en fonction de sa
gravité ». C’était vraiment pas l’année : à deux doigts de
sortir de crise, voilà qu’un malheureux virus nous y replonge.
Suivez bien le timing, il suffit de quelques jours de paralysie
d’activité, ou 2 à 3 semaines à tourner au ralenti, à un pays,
pour le plonger dans les affres de l’effondrement économique,
d’autant avec des farandoles de gamelles accrochées à son
économie. Mais avec un très commode Article
16 déjà opérationnel au préalable, la présidence tue toute
contestation dans l’oeuf. La grippe A ? Une manne céleste
inespérée pour le pouvoir en place.
Le site de John Lloyds
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