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Gilad.co
Stop : ça suffit
comme ça !
Gilad Atzmon
Samedi 30 janvier 2010
http://www.gilad.co.uk/writings/enough-is-enough-by-gilad-atzmon.html
Apparemment, la revue britannique
Jewish Chronicle est
assez stupide pour révéler la férocité du lobbying sioniste dans
les couloirs du pouvoir et au sein-même du gouvernement de sa
Gracieuse Majesté… Cet hebdo juif est tout heureux de souligner
les mesures incessantes que prennent les lobbyistes juifs afin
de sioniser le système judiciaire britannique, ainsi que les
valeurs de la Grande-Bretagne.
Comme on l’imagine aisément, les séides
d’Israël en Grande-Bretagne sont loin d’être satisfaits des
magistrats britanniques, qui ont démontré leur capacité à mettre
en vigueur les lois de juridiction universelle, ces lois qui
permettent à des magistrats locaux de lancer des mandats d’arrêt
à l’encontre de visiteurs étrangers éminents, accusés de crimes
de guerre.
Le brûlot sioniste enragé
Jewish Chronicle est,
de toute évidence, outré de voir la juridiction universelle
faire encourir un risque sérieux à la plupart des personnalités
israéliennes, tant du monde politique que de l’échelon
militaire. En décembre dernier, l’ancienne ministre des Affaires
étrangères Tzipi Livni a ainsi dû annuler sa venue en
Angleterre, de crainte que de tels mandats d’arrêt ne fussent
lancés à son encontre, en lien avec des accusations de
perpétration de crimes de guerre, sous l’empire des lois de la
juridiction universelle.
Assurément, cette juridiction universelle
est une bonne chose. Il s’agit d’un concept marqué de la morale,
qui vise à empêcher les dirigeants du monde d’abuser de leur
pouvoir et de commettre des crimes contre l’humanité. Il a aussi
pour finalité de permettre de poursuivre des criminels de guerre
et de les empêcher de narguer les gens honnêtes en toute
impunité. Cependant, il n’y a rien de véritablement étonnant à
ce que le seul lobby politique de Grande-Bretagne à agir contre
un tel arsenal de lois universelles soit, comme de juste, le
lobby sioniste.
Si, par le passé, les activistes sionistes
s’efforçaient de cacher leurs agissements conspirateurs,
l’éditorialiste politique du
Jewish Chronicle
Martin Bright et son rédacteur en chef, Stephen Pollard, nous
fournissent la possibilité de jeter un coup d’œil dans
l’activité politique juive incessante dans ce pays. « Le
gouvernement passera-t-il un jour à l’action ? »
s’interrogent-ils de manière rhétorique dans leur dernier édito,
comme si le gouvernement britannique devait nécessairement agir
de manière à satisfaire à la volonté sioniste…
De manière piquante, les éditorialistes du
Jewish Chronicle
n’avancent pas le moindre argument, ni idéologique, ni éthique
ou juridique, suggérant que ce que les lois de la juridiction
universelle sont censées avoir d’erroné, mis à part le fait
qu’ils suggèrent l’idée qu’elles ne sont pas bonnes pour les
juifs, ou pour Israël.
Le
Jewish Chronicle est furieux contre le Secrétaire à la
Justice Jack Straw, lequel, apparemment, ne s’incline pas devant
les pressions sionistes. Prenant en considération le fait que
Jack Straw est d’origine juive, le
Jewish Chronicle doit
sans doute croire qu’il est fondé à recourir à certains moyens
pour le mettre dans la ligne de tir. En dépit du fait que Straw
est bien connu, en Grande-Bretagne, pour les appels notoires
qu’il lance aux femmes musulmanes en leur demandant d’enlever
leur voile, ainsi que soutien de l’invasion illégale de l’Irak,
le Jewish Chronicle
lui reproche d’être trop amical à l’égard des musulmans.
« L’on connaît la grande sensibilité de M.
Straw aux avis de ses électeurs musulmans de Blackburn, ainsi
que sa proximité avec le Conseil des Musulmans Britanniques, qui
s’oppose à tout changement de la législation ».
Le Jewish Chronicle
aurait dû aussi admettre le fait que, compte tenu des origines
juives de Straw, il est tout à fait naturel que celui-ci soit
réticent à introduire une modification à la loi britannique à
seule fin de servir les intérêts d’Israël et en totale
contradiction avec les valeurs morales universelles. D’après
l’hebdomadaire juif, les juifs de Grande-Bretagne n’ont pas trop
de souci à se faire. Ils ont d’ores et déjà le ministre du
Moyen-Orient du Cabinet de l’ombre, David Lidington, dans la
poche. « Cette question doit être réglée et ce, dans les
meilleurs délais », a déclaré le ministre du cabinet fantôme.
« Il est parfaitement clair, à mes yeux, que cette question
endommage gravement ‘nos’ relations avec Israël… »
Le
Jewish Chronicle rassure aussi ses lecteurs sionistes sur le
fait qu’ils disposent d’un homme, au sein du gouvernement, qui
travaille dur à servir leurs intérêts tout à fait
volontairement, et même avec enthousiasme. David Miliband, le
ministre britannique des Affaires étrangères (puisque c’est de
lui dont il s’agit), qui est par ailleurs couché sur la liste
des « auteurs de propagande israélienne (hasbara) » par un site
israélien officiel de hasbara, a d’ores et déjà annoncé son
intention de modifier la loi, à la fin de l’année dernière.
D’après l’hebdo juif, Miliband « pousse fortement Whitehall à
trouver une solution ». Il y a quelques jours, nous dit le
Jewish Chronicle,
« le Foreign Office a annoncé qu’une modification de la
législation était imminent ». On attendait rien de moins de la
part d’un ‘auteur de hasbara israélienne’ dûment répertorié par
un site ultrasioniste…
Mais le
Jewish Chronicle va
encore plus loin. Dans son éditorial politique, il écrit que
« l’identité de celui qui doit être blâmé est claire comme de
l’eau de roche », faisant une allusion tout aussi transparente
au secrétaire à la Justice Straw et au Premier ministre Brown.
Manifestement, le
Jewish Chronicle
n’exprime pas seulement l’opinion de ses éditorialistes. Pour
une raison que j’ignore, il préfère parler au nom de la
‘communauté juive’. « M. Straw prend sûrement la communauté
juive pour une bande de demeurés, s’il s’imagine que son
comportement n’est pas totalement transparent ? » La seule
interprétation possible de cette affirmation, c’est que la
juiverie britannique veut que la Grande-Bretagne renonce à la
juridiction universelle à la seule fin de complaire à ses
sionistes et de les tranquilliser.
« Le temps des excuses est terminé »,
affirme ce journal. « Durant des semaines, le gouvernement a
prodigué toutes les promesses off-the-record possibles et
imaginables qu’il changerait la loi sur la juridiction
universelle. Des magistrats ineptes ne pourraient plus lancer
des mandats d’arrêt à l’encontre de certains de nos alliés les
plus proches ». L’on est fondé à s’interroger sur la raison
exacte pour laquelle des assassins génocidaires tels que Livni,
Barak ou Olmert devraient être considérés comme les « plus
proches alliés de la Grande-Bretagne » ? De fait, des gens de
cet acabit sont essentiellement des ennemis du genre humain et,
en cette qualité, ils sont donc aussi les ennemis de la
Grande-Bretagne et de toute nation, quelle qu’elle soit.
Au cas où le Premier ministre Brown serait
un peu perdu et où il ne saurait pas de quelle manière réagir,
le Jewish Chronicle
se charge de lui dire de quelle manière il doit gouverner la
Grande-Bretagne à la seule fin de faire en sorte que la
communauté juive (y) soit satisfaite. « Quant au Premier
ministre ; tout ce qu’il aurait dû faire, c’est dire très
clairement qu’il soutenait M. Miliband, et le problème aurait
été clos ». Sachant que Miliband est listé comme ‘auteur de
propagande israélienne’, c’est là un message extrêmement clair.
La Grande-Bretagne a intérêt à travailler dans l’intérêt
d’Israël et même à changer ses lois en conséquence, afin d’être
en mesure de se mettre en accord avec les agissements amoraux
d’Israël.
La Grande-Bretagne s’achemine vers des
élections, et le Jewish
Chronicle avertit le Premier ministre qu’il ne va pas tarder
à payer un prix politique exorbitant sa mauvaise volonté à
succomber au diktat sioniste. « Le fait qu’il (le Premier
ministre Brown) n’ait strictement rien fait depuis qu’il a
promis qu’il ferait quelque chose en dit long sur son (manque
d’)honnêteté. Si – désormais, ce serait d’ailleurs plutôt quand
– la date couperet pour l’action est dépassée sans que rien
n’ait été fait, la question de savoir qui devra être blâmé sera
parfaitement claire ».
Autrement dit, le Jewish
Chronicle est en train de suggérer l’idée que le Premier
ministre Brown, en ce qui concerne les juifs, est
fondamentalement cuit. Je me demande combien de temps il faudra
pour que le peuple britannique se réveille et dise : « ça
suffit ! ». Combien de temps devra encore s’écouler avant qu’ils
disent NO à l’infiltration israélienne et sioniste dans leur vie
politique, dans leurs lois et dans leur système de valeurs ?
Traduit de l’anglais par Marcel Charbonnier
Les
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