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Gilad.co

YAD VA SHAME ON YOU ! [Honte à vous !]

Dézingage de l'antisémitismologie, de manière générale,
et de Yehuda Bauer, en particulier

Gilad Atzmon


Yehuda Bauer

Vendredi 18 décembre 2009

http://www.gilad.co.uk/writings/yad-va-shame-on-you-by-gilad-atzmon.html

Les études holocaustiques constituent un engouement académique pseudo-intellectuel très « dans le vent ». Elles permettent surtout à des sionistes enragés de formuler leurs ratiocinations sur « ce qui déconne, en réalité, chez les goyim » à un niveau se voulant universitaire. J’ai appris récemment l’existence de l’Initiative de l’université de Yale pour l’étude interdisciplinaire de l’antisémitisme [Yale Initiative for the Interdisciplinary Study of Antisemitismhttp://www.yale.edu/yiisa]. J’ai découvert aussi l’existence d’un institut analogue à l’Université de Londres [http://www.bbk.ac.uk/news/news-releases/antisemitism-institute-to-open-at-birkbeck]

Les études ès antisémitismologie pourraient représenter un champ de recherches valable si elles étaient autorisées, par exemple, à élaborer et à examiner la culture et l’histoire juives, afin de chercher à comprendre ce qu’il y a, à l’origine des sentiments antijuifs. Elles pourraient tenter d’établir s’il existe un pattern idéologique, politique ou culturel juif qui soit susceptible d’être amendé. De fait, les premiers sionistes [1] tentèrent de traiter cette question. Ils s’efforcèrent de diagnostiquer la « cause » de l’antisémitisme, afin d’être en mesure de comprendre ce qui n’avait fait que mûrir, invariablement et de manière répétée, produisant des cultures-hôtes voyant dans les juifs une force parasite. Les premiers sionistes affirmaient que l’alia aurait pour effet de ‘créer’ un juif d’un genre nouveau, un juif productif, moral et civilisé. C’est toutefois un agenda entièrement différent que les spécialistes de l’antisémitisme contemporain ont derrière la tête. Ils fondent leurs recherchent sur l’axiome selon lequel les juifs sont catégoriquement innocents. Après quoi ils s’efforcent de comprendre les raisons pour lesquelles les goyim se comporte(rai)ent, à leur égard, toujours de manière immorale, voire criminelle.

Mais c’est à l’évidence la bouteille à l’encre : l’humanité étant composée de goyim, les spécialistes de l’antisémitisme qui cherchent à comprendre ce « qui cloche chez les goyim » ne font en réalité que poser la question de savoir « ce qui cloche dans l’humanité » ?

Ce serait là, de fait, une question légitime, dès lors que l’on ne laisserait à l’extérieur de ladite humanité aucun groupe quelque peu conséquent. Actuellement, sur le nouveau terrain d’investigation « universitaire » judéo-centrique, à savoir les « études antisémitologiques », un sioniste s’avise d’examiner le goy en voyant en lui un cas pathologique. C’est là quelque chose de légèrement étrange, à tout le moins. Il est même surprenant que de telles facultés existent à Yale et à l’Université de Londres. Toutefois, les instituts universitaires fonctionnant grâce à des donations d’entreprises et à d’autres sources de financement, nous ne pouvons désormais plus attendre du monde universitaire qu’il soit à la pointe du discours intellectuel, ni même qu’il s’en tienne à une quelconque forme d’intégrité éthique.

Un des spécialistes en vue de l’étude de l’antisémitisme et de l’holocauste est le professeur Yehuda Bauer, de l’Université de Jérusalem, qui dirige, par ailleurs, le musée israélien de l’Holocauste, Yad Vashem.

Le professeur Bauer est expert ès haine et destruction visant  un « peuple (absolument) unique », j’ai nommé les Zélus. J’ai trouvé récemment cette vidéo, et je ne peux qu’inciter tout humaniste à la regarder. Il s’agit d’une conférence sur l’origine de l’antisémitisme, prononcée par le Professeur Bauer en 2005, à Hawaii :

Au premier abord, Bauer semble quelqu’un de charmant, à l’esprit ouvert. Il fait même quelques remarques cruciales. Durant les vingt premières minutes, l’on peut se croire en présence d’un intellectuel authentique et sincère.

« Antisémitisme », dit Bauer, est un « terme erroné » ; il n’existe aucun animal portant ce nom, car les « sémites », pour commencer, n’existent pas ! Pour Bauer, il n’existe pas de peuple sémitique et il reconnaît que les juifs ne représentent pas, quoi qu’il en soit, un quelconque groupe racial homogène. Il est d’avis que l’idéologie mise sur pied par Wilhelm Marr à la fin du dix-neuvième siècle est confuse. L’antisémitisme n’est rien d’autre qu’un ensemble de sentiments ou de comportements « antijuifs ».

Quand l’antisémitisme est-il apparu ? De manière fascinante, Bauer remonte au Livre d’Esther [2]. Il suggère l’idée qu’il s’agit d’une « allégorie de la peur d’être anéantie que ressentaient les juifs de la diaspora ». Esther, selon Bauer, est le récit de la crainte qu’inspirait aux juifs leur environnement.

« L’origine de l’antijudaïsme est le fait que la civilisation et la culture juives diffèrent totalement des civilisations ambiantes ». J’irais personnellement plus loin, avançant que le Livre d’Esther est précisément ce document où le lobbying et le pouvoir juifs mûrissent pour donner un paradigme culturel vibrant. La morale de cette histoire est tout à fait claire : si les juifs veulent survivre, ils doivent infiltrer les corridors du pouvoir. Si l’on a le Livre d’Esther présent à l’esprit, alors l’Aipac, Lord Levy et les Amis Travaillistes d’Israël ressemblent effectivement à l’incarnation d’une idéologie culturelle profondément biblique.

Pourtant, ce parangon de l’intellectuel judéocentrique qu’est Bauer ne parvient pas à nous éclairer sur les manières particulières dont la civilisation et la culture juives diffèreraient des autres. Après tout, si l’antisémitisme est bien une forme « unique en son genre » de haine, alors les juifs doivent être différents, d’une manière « unique », de toutes les autres « minorités » qui ont subi des persécutions au cours des siècles. J’attends d’un spécialiste de l’antisémitisme qu’il élabore sur cette problématique cruciale et qu’il suggère certaines réponses. Mais Bauer en est incapable. La raison en est simple : Bauer est un sioniste et le sionisme est une solution, pour les juifs de la diaspora : si tu ne veux pas être différent, alors viens chez ‘nous’, en Palestine ; viens piétiner avec nous la terre volée aux Palestiniens !

Mais Bauer va plus loin, il demande : quels sont les types de crise qui débouchent sur de l’antisémitisme ?

L’antisémitisme chrétien n’est pas trop difficile à comprendre. « Le christianisme devait se différencier du judaïsme », dit Bauer. Toutefois, le christianisme ne représente pas, en lui-même, un problème majeur. « La chrétienté n’aime pas les juifs ; elle exerce des discriminations à leur encontre, mais, grâce à sa théologie, elle empêche le génocide ». De fait, selon Bauer, la tendance génocidaire en Europe a émergé avec la sécularisation des communautés chrétiennes. L’on nous sert donc l’antisémitisme chrétien, mais dans une version exempte de théologie, cette absence de théologie ayant pour conséquence des inclinations criminelles. Une fois de plus, dans l’univers trivial qui est celui de Bauer, les juifs sont innocents ; ce sont toujours les Goyim qui sont insuffisants, sur le plan éthique…

Le racisme n’est pas apparu en Europe au XIXème siècle, nous dit Bauer, « il y a des indices de racisme, dans la péninsule ibérique, à partir du XVème siècle». Il faudrait que quelqu’un rappelle à Bauer qu’en ce qui concerne le judaïsme, il pourra retrouver des preuves de racisme dans toutes ses sources religieuses, qu’il s’agisse de la Torah ou du Talmud…

« Le racisme s’est focalisé sur les juifs », dit Bauer, « parce que nous sommes une race différente », parce que nous sommes le « paradigme de l’Autre ». Mais c’est alors que, se contredisant lui-même, il insiste, par ailleurs, sur la nécessité de démanteler la notion de race, en général.  

« Il n’existe pas de chose telle qu’une race ; l’humanité provient d’Afrique : nous sommes tous Africains ! ».

Pour une seconde, soyons d’accord avec Bauer sur le fait que la race est un « concept pseudo-scientifique ». Pourtant, le problème inhérent à la notion de race, ça n’est pas la tentative de diviser le monde entre groupes raciaux ou de rechercher les origines anthropologiques des gens. La race devient une question problématique uniquement à partir du moment où la notion de racisme est introduite. Le racisme, c’est cette croyance selon laquelle un groupe de personnes serait supérieur à un autre. De manière particulièrement dévastatrice, le judaïsme et le sionisme sont tous deux saturés de racisme. Bauer a certes raison lorsqu’il avance l’argument que les juifs ne constituent pas une race, mais l’idéologie juive tant séculière que religieuse est bel et bien raciste et suprématiste jusqu’à la moelle… 

« Et le conflit israélo-palestinien, quelle en est l’importance ? »

« Il est très important », dit Bauer. Une résolution du conflit israélo-palestinien aurait-elle pour effet de diminuer l’antisémitisme ? « Oui », conclut Bauer. « Mais l’antisémitisme ne disparaîtrait nullement ». Bauer a probablement raison. Selon sa philosophie, l’antisémitisme est la conséquence de l’altérité juive, or, l’altérité juive est une donnée de fait : elle ne changera sans doute jamais. Aussi longtemps que les juifs conserveront leur identité tribale d’ « élus », ils conserveront leur « différence ».

Bauer est particulièrement préoccupé par « l’antisémitisme des classes bavardes : les médias, l’intelligentsia, les universités, les savants ». Il prétend que nous avons assisté à « son ascension subite », qui a accompagné la Deuxième Intifada ». A l’évidence, les chances qu’a Bauer de l’emporter au cours d’un débat argumenté dans des cercles savants sont particulièrement limitées. Toutefois, il est tout à fait envisageable que des penseurs, dans les médias, au sein de l’intelligentsia et dans les cercles académiques s’opposeraient à l’Etat juif, en particulier en ce moment, où les preuves de la barbarie génocidaire d’Israël ne font que s’accumuler.

Il faut plusieurs minutes avant que Bauer, fier détenteur d’une mentalité sioniste rabique, montre la couleur. « A-t-on le droit de critiquer Israël ? »

« Oui, bien entendu », dit Bauer. « La presse israélienne est la première à critiquer la politique israélienne. La condamnation d’Israël n’est pas antisémite, sauf si l’on qualifie Israël de pays nazi ». C’est exactement le point où Bauer abandonne sa dernière goutte d’intégrité intellectuelle. Y a-t-il de quelconques règles, que nous serions censés observer, lorsque nous critiquons l’«Etat juif » ? Y a-t-il une quelconque obligation intellectuelle que nous devions prendre en considération lorsque nous faisons référence à un Etat assassin, raciste, réservé aux seuls juifs et expansionniste ? Les 45 % d’Européens qui considèrent qu’Israël est un pays exterminateur doivent bien avoir une raison pour ce faire, non ? Israël et les sionistes feraient bien d’apprendre à être responsables de leurs agissements. Ils seraient dès lors à même de comprendre la raison pour laquelle près de la moitié des Européens voient en eux des nazis. 

Bauer dit que la critique politique est légitime, mais que lorsque vous dirigez vos attaques sur le peuple et l’Etat, vous faites alors un pas en « territoire génocidaire ». La vérité est extrêmement simple. A l’intérieur des discours palestinien et antisioniste, personne, tout au moins c’est ce que je pense, ne suggère d’anéantir quelque juif que ce soit. Beaucoup d’entre nous arguent du fait que l’Etat juif n’a pas le droit d’exister aux dépens d’un autre peuple.

Pourtant, nous n’évoquons nullement, nous ne suggérons en aucun cas « l’extermination » de qui que ce soit. Nous parlons d’un changement de positionnement politique susceptible de mûrir jusqu’à aboutir à la formation d’un « Etat de tous ses citoyens ». Nous croyons à l’égalité des droits de tous. Nous croyons au droit au retour des réfugiés palestiniens chez eux. Si les juifs veulent vraiment former un Etat exclusivement juif, alors qu’ils aillent trouver une « île déserte » pour ce faire, voire, mieux, qu’ils aillent trouver une autre planète !

Comment lutter contre l’antisémitisme ?

« L’ADL et l’AJC font un boulot excellent ! », dit Bauer. http://www.ajc.org/site/c.ijITI2PHKoG/b.789093/k.124/Who_We_Are.htm

Mais que se passerait-il, si nous assistions, en toute hypothèse, au surgissement de l’antisémitisme dans un autre pays, par exemple, en ex-URSS ? L’Anti-Defamation League pourrait-elle influencer l’ex-Union soviétique ? Bauer ne le pense pas, mais les juifs pourraient avoir un impact, « avec des non-juifs ». Si les choses avaient changé, en URSS, c’est parce que les Etats-Unis avaient augmenté leurs pressions sur ce pays. « Les juifs doivent trouver des alliés, et les alliés viendront à nous quand ils comprendront que l’antisémitisme commence exactement là où il y a des juifs ».

En des termes très simples, Bauer explique l’idéologie sioniste actuelle. Les juifs doivent se trouver de nouveaux alliés. Ils doivent se lier à des puissances émergentes. Il est presque amusant de voir ainsi que Bauer, expert ès-antisémitisme, est totalement incapable de comprendre que c’est exactement là la cause première du ressentiment envers la puissance juive. Cette recherche incessante d’influence et de domination est exactement ce qui vaut aux juifs autant d’ennemis. 

Bauer conclut son speech par une attaque féroce contre l’ « Islam radical » : « L’Islam radical n’est pas seulement antisémite ; il est antisémite d’une manière génocidaire ». Ensuite, il procède à la lecture de la célèbre Charte du Hamas (3). Il insiste sur les citations à propos du pouvoir juif, de la domination mondiale par les juifs, etc. Certaines de ces citations ne font que refléter des réalités. D’autres sont des opinions largement admises. Certaines sont, certes, un peu farfelues. Mais il y a une chose que Bauer n’arrive pas à faire, c’est produire une seule de ces citations qui présentât une dimension génocidaire…

Très bizarrement, Bauer conclut son discours en disant : « depuis 1982, je me suis efforcé de convaincre le gouvernement israélien de trouver des alliés afin de lutter contre cela. Mais ce n’est qu’aujourd’hui que les choses commencent à se produire ». En réalité, Yehuda Bauer démontre lui-même que la Charte du Hamas est une description authentique de l’activisme tribal juif. La « recherche d’alliés » que Bauer met en avant est exactement ce que à quoi la Charte du Hamas fait référence dans le passage ci-après :

« Ils ont tiré profit d’éléments-clés dans le déroulement des événements, et ils ont accumulé une richesse matérielle énorme, source d’une influence, qu’ils ont mise au service de la concrétisation de leur rêve sioniste » (Charte du Hamas, 1988).

La nécessité de trouver de « nouveaux alliés » n’est-elle pas une référence à la recherche d’une influence via les médias et les mouvements politiques ? La Charte du Hamas décrit ce phénomène avec éloquence :

« … ils ont pris le contrôle des médias mondiaux, tels que les agences de presse, la presse, les maisons d’édition, les stations de radiodiffusion, etc. [Ils ont aussi utilisé] ces richesses pour susciter des révolutions dans divers pays du globe, afin de satisfaire à leurs intérêts et d’en recueillir les fruits ». (Charte du Hamas, 1988).

Compte tenu du fait que cette conférence a été tenue en 2005, soit quatre ans après le début de la « guerre contre le terrorisme » et deux ans après celui de la guerre en Irak, dans laquelle des soldats américains et britanniques se retrouvèrent à livrer les guerres des sionistes, à combattre contre les ennemis d’Israël, je pense qu’à l’heure qu’il est, nous avons tous une petite idée sur ce à quoi le professeur Bauer fait référence lorsqu’il évoque des « alliés »…

Le Professeur Yehuda Bauer est un universitaire, il est conseiller auprès du Musée israélien de l’Holocauste Yad Vashem. Peut-être pourrait-il méditer le fait que l’Institut de l’Holocauste qu’il représente est situé sur le Mont Herzl, sur les terres du village palestinien détruit de Ein Karem, à 1,4 kilomètre au sud du village palestinien de Deir Yassine, qui fut le théâtre d’un massacre juif perpétré à l’encontre des Palestiniens autochtones ? Si Bauer ne prenait en considération que ce seul fait, il comprendrait pour quelle raison presque 37,4 % des Européens seraient réticent à lui acheter une bagnole d’occasion, pour ne pas parler, par charité, de ses ragots judéo-centriques malhonnêtes et pseudo-universitaires (4) ?

(1) Voici quelques exemples de l’approche de l’antisémitisme propre aux premiers sionistes :

Theodor Herzl, http://www.azure.org.il/article.php?id=175

Max Nordau, http://query.nytimes.com/gst/abstract.html?res=9E06E3DE1230E23AA1575AC0A9679C946597D6CF

Ze'ev Jabotinsky, http://www.fighthatred.com/articles/about-us-jabotinsky-quotes/zeev-jabotinsky-on-anti-semitism

(2) http://www.gilad.co.uk/writings/purim-special-from-esther-to-aipac-by-gilad-atzmon.html

(3)  « Les ennemis ont comploté depuis fort longtemps, et ils ont consolidés leurs projets afin de réalisé ce qu’ils ont fini par obtenir. Ils ont tiré profit d’éléments-clés dans les événements en cours, et accumulé une richesse énorme et leur permettant d’exercer une influence très importante, qu’ils ont mise au service de leur rêve (sioniste). Cette richesse leur a permis de prendre le contrôle des médias mondiaux tels que les agences de presse, la presse, les maisons d’édition, les stations de radiodiffusion, etc.

[Ils utilisent aussi] cette richesse pour susciter des révolutions dans diverses régions du globe, afin de servir leurs intérêts et d’en cueillir les fruits. Ils ont été à l’origine des révolutions française et communiste (en Russie, ndt), et ils sont derrière la plupart des révolutions dont nous entendons parler, ici et là.

Ils ont également utilisé leur argent afin de créer des organisations clandestines qui sont en train de se répandre dans le monde entier, afin de détruire des sociétés et de servir les intérêts sionistes. Ces organisations sont notamment : les Francs-Maçons, les Rotary Clubs, le B’nai B’rith, et organisations secrètes assimilées : toutes sont des réseaux d’espionnage extrêmement destructeurs.

Ils ont aussi utilisé cet argent pour prendre le contrôle des pays impérialistes et de les inciter à coloniser plusieurs pays en vue d’en exploiter les richesses naturelles et d’y répandre leur corruption. En ce qui concerne les guerres locales et mondiales, ce qu’il s’est passé – ce que tout le monde reconnaît – c’est qu’ils étaient dans les coulisses de la Première guerre mondiale, afin de balayer le Califat Islamique (ottoman, ndt). Ils ont récolté d’énormes gains matériels, et ils ont pris le contrôle de beaucoup de sources de richesses.

Ils ont fini par obtenir leur Déclaration Balfour, et ils n’ont créé la Ligue des Nations que dans l’unique but de gouverner le monde par son entremise. Ils sont aussi à l’origine de la Seconde guerre mondiale, qui leur a permis de récolter des profits gigantesques grâce au commerce de matériels de guerre, et ils ont préparé le terrain à l’installation de leur Etat. Ils ont inspiré la création de l’Onu et son Conseil de Sécurité, destinés à se substituer à la Ligue des Nations, afin de gouverner le monde par leur intermédiaire. (Charte du Hamas, Article 22)(http://www.thejerusalemfund.org/www.thejerusalemfund.org/carryover/documents/charter.html)

(4) D’après une étude récente réalisée par l’Université Bielefeld, « près de 37,4 % des Européens sont d’accord avec la proposition suivante : «Au vu de la politique d’Israël, je puis comprendre pourquoi les gens n’aiment pas les juifs » ». (http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3815828,00.html)

Traduit de l’anglais par Marcel Charbonnier

Les analyses de Gilad Atzmon



Source et traduction : Marcel Charbonnier


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