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Al Manar
Sayed
Nasrallah: Nous sommes opposés à tout compromis avec l'ennemi
sioniste
G. Houbballah
Photo Al Manar
Lundi
30 novembre 2009
Sayyed Hassan Nasrallah, a annoncé la nouvelle charte politique
du Hezbollah : une charte dans laquelle il a défini les grandes
lignes à suivre par le Hezbollah
Sayyed Hassan Nasrallah est apparu à
travers un écran en présence d'une foule de journalistes, et de
personnalités politiques, sans oublier la présence du président
du parti politique du Conseil, Sayyed Ibrahim al Amin-Sayyed et
le chef du bloc parlementaire de la Fidélité à la Résistance
Hajj Mohammed Raad
Voici les principaux extraits du
contenu de la charte :
L'objectif de ce document est de
faire connaître la vision politique du Hezbollah, qui porte sur
nos perceptions et nos aspirations, et sur ce que nous avons
comme espérances et préoccupations, c’est avant tout un produit
de ce que nous avons expérimenté, de ce que nous avons défini
être prioritaire par rapport à la primauté de l'acte du
sacrifice.
Dans une période politique
exceptionnelle, riche en évolutions, on ne peut pas avoir une
approche sans noter la place particulière de la résistance, ou
encore l’impact de ses exploits.
Il est donc nécessaire d'inclure
ces changements dans le contexte de la comparaison entre deux
voies contradictoires, de proportion inverse:
1 – la voie de la résistance et de
l’opposition, une voie qui est basée sur des victoires
militaires et des succès politiques au point d’instaurer un
modèle de la résistance populaire et politique, de cohérence
dans les positions et les positions politiques, malgré l'ampleur
des défis.. Jusqu'à faire pencher la balance dans l'équation
régionale au profit de la résistance et de ses partisans.
2 – la voie de l'hégémonie
américaine et de l'arrogance américano-israélienne et de leurs
alliés dans ses différentes dimensions et ses prolongements
directs et indirects, cette voie qui est entrain de subir des
défaites militaires et des échecs , dévoilant par la
même occasion l’échec stratégic des États-Unis et
l’effondrement de leurs projets, l’un après l’autre, ce qui les
a plongés dans la confusion, la retraite, l’incapacité à
contrôler le cours des évolutions et des événements dans le
monde arabe et le monde islamique.
Ces données se révèlent dans le
contexte international plus large, qui à son tour, contribue à
dévoiler l'impasse voire le recul de l'hégémonie unipolaire des
États-Unis en faveur d’un système multipolaire dont les lignes
ne sont pas encore clairement définies.
Et ce qui approfondit la crise du
monde hégémonique, c’est la crise qui a frappé les marchés
financiers américains , l'économie mondiale et donc les
États-Unis sont entrés dans un état de confusion et
d'impuissance, frappant de plein fouet la structure même du
modèle capitaliste arrogant.
Nous pouvons donc dire: Nous sommes
dans un contexte de changements historiques qui menacent les
États-Unis de perdre sa place de puissance dominante, et
l’extinction du système de domination unipolaire.
En face, les mouvements de
résistance, se sont présentés comme étant un facteur
stratégique-clé sur la scène internationale après avoir joué un
rôle central dans la production ou la stimulation de changements
liés à notre région.
Ainsi, la résistance au Liban, en
particulier la résistance islamique a été la première a faire
face à l'hégémonie et l'occupation depuis plus de deux décennies
et demi, et ce choix a résisté malgré toutes les tentatives à
montrer l'option de la résistance comme étant une imprudence, ou
une tendance politique qui s’opposent aux règles de la
rationalité et du réalisme.
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Publié le 1er décembre 2009
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