Al Manar
Trafic d'organes :
démantèlement d'un réseau israélien impliquant des militaires
G. Houbballah
© Photo Al Manar
Jeudi 8 avril 2010
Selon "Israël Radio" six israéliens
dont un haut-officier de réserve de l’armée israélienne et des
avocats ont été arrêtés pour implication dans un réseau organisé
de trafic d’organes humains.
Toujours selon des sources médiatiques israéliennes, le réseau a
travaillé pendant plusieurs années dans toutes les parties des
territoires palestiniens occupés.
C’est l'Unité chargée des enquêtes de fraude dans la région du
nord d' « Israël », qui a démasqué le réseau suite à une plainte
déposée par une femme originaire de la ville de Nazareth en
Galilée ..
Dans les détails de l’enquête, la femme aurait répondu à une
annonce publiée dans un journal local arabe: «demande de rein en
échange d'un montant de 100 mille dollars». La femme a affirmé
avoir contacté les auteurs de l’annonce, qui lui ont demandé
d’effectuer des examens médicaux dans l'un des pays de l’Europe
orientale, où son rein a été extrait. Or depuis son retour au
pays, elle affirme n’avoir toujours rien reçu.
La police a précisé avoir reçu plusieurs plaintes similaires à
celle de la femme ! Une enquête a été ouverte, révélant
l’existence d’un réseau secret de trafic d’organes humain
impliquant des responsables israéliens et des avocats. La police
a indiqué que «le réseau est actif dans toutes les régions
d' « Israël », pas seulement dans le nord, et que ses membres
s’adressent directement au grand public via les journaux
locaux et les sites internet !
Toujours selon la police israélienne, le montant de l’argent
perçu pour les transplantations d'organes varient de cas en
cas : pas moins de 120 mille dollars pour une greffe de rein. La
majorité des donateurs, sont des gens qui souffrent de
situations financière sévères..
Une enquête plus poussée a montré que les donateurs signent de
fausses déclarations attestant l'existence de lien de
parenté entre le donateur et le patient, condition obligatoire
dans les pays qui opèrent ce genre de transplantation.
Après la signature des documents, les dossiers sont classés en
fonction du type de sang, et les donateurs sont transférés vers
des pays en Europe de l'Est ou les Philippines ou l’Equateur, où
ils sont opérés, puis ils retournent en « Israël » après une
courte période de repos sans certificat médical, et certains
souffrent de complications médicales sans être suivi par une
quelconque assistance médicale !
La police a réussi à contacter certains donateurs pour les
prévenir qu’ils ont été victimes d’une sale affaire !
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Publié le 8 avril 2010
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