Opinion
La conférence des « Amis de la
Syrie » ou L’échec de la Sainte-Alliance
arabo-atlantique
Fida
Dakroub
Lundi 5 mars 2012
Généralités
Avec beaucoup de ténacité, une
soixantaine de pays occidentaux et
d’autres arabes se réunirent à Tunis –
devenu La Mecque des révolutionnaires
printaniers – pour une conférence
internationale sur la Syrie ; et cela
dans le but d’exprimer, au peuple syrien
égorgé par le « Vampire de Damas », leur
amitié chaleureuse ainsi que leurs
sentiments les plus distingués.
Parmi ces conférenciers audacieux, nous
distinguâmes les fantômes des grands
orateurs de la première Révolution
française, incarnés en personnages de
défendeurs de l’humanité et des droits
de la personne les plus célèbres, tels
que le ministre saoudite des Affaires
étrangères, Faysal – une figure
remarquable dans le domaine de la lutte
des droits de femmes, ami de Vergniaud–
; le ministre tunisien des Affaires
étrangères, Abdul Salam – un
révolutionnaire printanier distingué,
ami de Danton – ; le premier ministre
qatari, Hamad – un despote
immanquablement « éclairé », parrain du
feuilleton « Le printemps aux pays des
Arabes », « un des plus puissants
seigneurs de la Westphalie, car son
château avait une porte et des
fenêtres»[1] – ; la secrétaire d’État de
l’Empire étatsunien, Clinton – oratrice
connue pour sa défense des droits de
l’homme arabe, surtout au Bahreïn, au
Yémen, en Libye et en Palestine, amie de
Robespierre – ; sans oublier,
certainement, le président du « Conseil
national syrien », monsieur Burhan
Ghalioun – un jacobin stagiaire,
postmoderne et burlesque à la fois, qui
se fut précipité au théâtre de la
Sainte-Révolution syrienne[2] en hurlant
« Liberté, Égalité, Fraternité », ami de
Desmoulins.
Summum de la campagne politique contre
la Syrie
C'est encore une chose devenue
universellement connue, qu’après divers
échecs, les impliqués dans la
conjuration contre la Syrie, à leur tête
les émirs et sultans de la péninsule
Arabique, qui, dépourvus de toute
qualité leur permettant de s’élever au
rang des Archanges gardiens des droits
de l’homme, cherchent à se rassembler
sur la scène internationale, la voix et
le poing levés,
pour proférer de nouvelles
menaces au président syrien, Bashar al-Assad,
et pour lui promettre de nouvelles
séries de sanctions et de pressions pour
qu’il leur cède la Syrie.
Pourtant, avant de se laisser prendre
par la « danse avec les loups»[3] et les
injures du Capitaine Haddock[4],
observons, le trajet qu’avait pris la
campagne arabo-atlantique aux niveaux
politique, diplomatique et militaire,
depuis le 4 octobre 2011, date du
premier projet de résolution du Conseil
de sécurité sur la Syrie.
Au préalable, la campagne politique
contre la Syrie a atteint son « pinacle
», le deuxième jour du mois d’octobre,
date de la naissance du misérable «
Conseil national syrien » et de
l’élection de son président, monsieur
Burhan Ghalioun. Nous nous rappelons
bien de ce jour auguste où monsieur
Ghalioun s’est précipité sur la scène
des événements historiques s’habillant
en Camille Desmoulins[5], levant par sa
main droite le « Manifeste printanier »
du CNS, qui n’était, en effet, qu’un
amalgame d’idées mariant les
déclarations des philosophes des
Lumières avec celles des « Frères
musulmans ». Cependant, au lendemain de
ce jour grandiose, la foule opposante –
s’agglomérant sous la bannière du CNS –
se réveilla très tôt le matin, pour
réaliser que tout ce bruit qu’elle eut
fait la veille, restait sans horizon
politique aucun. Dépourvue de tout
agenda précis, autre que les injures et
les cris de guerre, la foule opposante
se trouvait de nouveau au point de
départ, incapable de faire un pas en
avant, lui permettant de pousser plus
loin avec des pressions politiques
contre la Syrie. Par contre, pour ne pas
laisser la foule perdue dans son
labyrinthe, deux jours plus tard, le 4
octobre, la Sainte-Alliance
arabo-atlantique chevaucha au secours du
CNS et présenta un projet de résolution
au Conseil de sécurité, incriminant le
président syrien et ouvrant la porte à
une intervention militaire en Syrie.
Heureusement, ce projet fut arrêté par
l’opposition du double veto chinois et
russe, qui tomba comme une bourrasque
sur la tête de la Sainte-Alliance. Pour
le ministre français des Affaires
étrangères, M. Alain Juppé, l’échec du
Conseil à adopter une résolution
condamnant Damas était « un triste jour
pour le peuple syrien » et « pour le
Conseil de sécurité »[6]. Dénuées de
toute modestie, Paris comme Washington
promirent
de continuer à « soutenir » « les
aspirations à la liberté et la
démocratie du peuple syrien »[7]. M.
Juppé assura que « la lutte des
démocrates syriens pour la liberté est
un juste combat », et que la France
continuerait à le soutenir fermement «
avec tous les pays qui le souhaitent
»[8]. La France eut salué, quelques
jours auparavant, la formation du «
Conseil national syrien », et appelé le
président Bachar al-Assad à quitter le
pouvoir.
« En prison, jusqu’au jour où la loi et
le cours régulier des sessions de
justice t’appelleront à répondre ! »,
hurla Brabantio à Othello[9].
Trajet descendant de la conjuration
arabo-atlantique contre la Syrie
Après ce premier échec de la diplomatie
arabo-atlantique, la Ligue arabe, dont
le rôle et le poids furent réduits à un
simple conseil Loya Jirga rassemblant
les émirs et sultans du « Conseil de
coopération du Golfe » (CCG), réussit,
le 19 décembre, à pousser le régime
syrien à signer un nouveau protocole de
cesser le feu, de retirer l’armée des
villes et de faciliter un déploiement
d’observateurs arabes dans les zones de
troubles[10].
Cette victoire « blitzkrieg » de la
Ligue arabe n’était, en vérité, qu’une
impression fautive du déroulement de la
campagne contre la Syrie ; car le
transfert du dossier syrien à la Ligue
était, en effet, le résultat de l’échec
diplomatique au sein du Conseil de
sécurité. Il n’est plus secret que le
dossier syrien fut transféré d’une
organisation internationale – le Conseil
de sécurité – à une organisation
régionale déchirée par des conflits
d'émirs et de sultans – la Ligue arabe.
Par ailleurs, la campagne militaire
s’accélérait et commença à dessiner un
trajet ascendant, parallèle au trajet
descendant qu’avait suivi la campagne
diplomatique contre la Syrie depuis le
premier échec. Le 23 décembre 2011, des
installations des services de sécurité
syriens à Damas furent la cible de deux
attaques terroristes. Quarante-quatre
personnes furent tuées et 166 autres
blessées. « La main d'Al-Qaïda était
derrière » ces attentats, selon un
communiqué du ministère de
l'intérieur[11]. Deux semaines plus
tard, le 6 janvier, Damas fut de nouveau
la cible d’un attentat suicide faisant
26 morts et 63 blessés.
La capitale des Omeyyades ne tarda pas à
formuler sa réplique à l’ingérence des
émirs et sultans de la péninsule
Arabique. Ainsi, dans un discours
prononcé le 10 janvier à l’amphithéâtre
de l’université de Damas, le président
syrien déclara le commencement d’une
contre-offensive : « Nous avions fait
preuve de patience et d'endurance dans
un combat sans précédent dans l'historie
moderne de la Syrie et ceci nous a rendu
plus solide, et bien que ce combat porte
de grands risques et des défis
fatidiques, la victoire est à deux
doigts tant que nous nous maintenons
capables de résister, d'exploiter nos
points forts qui sont nombreux, et de
savoir les points faibles de nos
adversaires, qui sont plus nombreux »,
déclara-t-il[12].
À côté de ces attaques terroristes
contre les civils et les édifices
gouvernementaux, les groupes wahabites
armés et les milices de la soi-disant «
Armée syrienne libre », appuyés par des
milliers de mercenaires arabes et
atlantiques[13], prirent contrôle de la
ville de Homs et la transformèrent en un
bastion de rebelles wahabites. En plus,
la ville d’Idlib au Nord et le Rif de
Damas tombèrent aussi sous la main des
groupes armés.
De surcroît, l’aggravation militaire sur
le terrain fut accompagnée par une
nouvelle tentative de la part de la
Sainte-Alliance arabo-atlantique à faire
passer, le 4 janvier, un nouveau projet
de résolution au Conseil de sécurité. Le
projet fut de nouveau opposé par un
double veto sino-russe. Suite à ce
nouvel échec, une pluie de colère frappa
les capitales occidentales ainsi que la
péninsule Arabique dont le climat était
d'une nature désertique. Partout aux
quatre coins du monde, nous entendions
les dirigeants et les responsables de la
Sainte-Alliance proférer des menaces et
des injures. Jamais dans l’histoire de
la pratique diplomatique, l’échange
verbal sur la scène internationale n’a
atteint un niveau aussi avancé de
prosaïsme et de vulgarité.
L’ambassadrice étatsunienne au sein du
Conseil de sécurité, Susan Rice, se
sentit « dégoutée » de la position russe
et chinoise[14] ; de son côté, le
ministre français de la Défense, Gérard
Longuet, décrit la Russie et la Chine
comme des pays qui « méritent des coups
de pied au cul »[15]. Plus loin vers
l’Orient, les émirs et sultans arabes
ainsi que les califes ottomans se
réveillèrent brusquement d’un long
sommeil « centenaire », pour réaliser la
nécessité de réformer le droit au veto
au sein du Conseil de sécurité.
Tragiquement, deux cents vetos
étatsuniens opposés aux projets de
résolutions visant la protection du
peuple palestinien de l’atrocité de la
soldatesque israélienne ne suffisaient
pas pour que les crocodiles turcs et
arabes versassent leurs larmes sur le
Prométhée palestinien enchaîné[16].
Mensonges, vulgarité, prosaïsme,
injures, menaces, larmes de crocodile,
telle fut la réplique arabo-atlantique
au deuxième veto chinois et
russe. Pourtant, la Syrie gagna de
nouveau la bataille au Conseil de
sécurité.
« Vieillesse ennemie n'avons-nous tant
vécu, misérables vieillards, que pour
apprendre cette catastrophe inattendue !
»[17].
Précipitation à l’Assemblée générale
Douze jours après l’opposition par la
Russie et la Chine, le 16 février, le
groupe arabe à l’Assemblée générale de
l'ONU présenta au vote un texte de
résolution condamnant la Syrie.
L’Assemblée l’adopta à une écrasante
majorité, malgré l'opposition de Moscou
et de Pékin. Partout sur la scène
internationale, les « révolutionnaires
printaniers » ainsi que leurs parrains
arabo-atlantiques applaudissaient la «
victoire décisive » contre le « Vampire
de Damas ». Sans reprendre son souffle,
la machine médiatique de la
Sainte-Alliance parlait de la chute
inévitable du président syrien et
prévoyait la nouvelle ère de l’après-Assad.
La résolution exigea du gouvernement
syrien qu'il mît fin « à ses attaques
contre sa population civile »[18], et
qu’il soutînt les efforts de la Ligue
arabe « pour assurer une transition
démocratique »[19] du pouvoir.
Pourtant, cette « victoire » restait
illusoire, car la résolution n’avait
qu’une portée essentiellement
symbolique. Le groupe arabe le savait
bien, surtout que les tiroirs de
l’Assemblée générale sont pleins,
jusqu’à présent, de textes pareils
dénonçant l’atrocité israélienne contre
le peuple palestinien, depuis 1947.
En effet, l’utilité d’une telle
résolution – s’il y en avait une – se
présentait dans le besoin de donner une
certaine « dose morale » aux groupes
armés, qui perdaient de terrains dans
des combats féroces avec l’armée
syrienne à Homs, à Idlib et au Rif de
Damas.
Conférence d’« amis » à Tunis : Fin de
partie
C’est d’abord un fait assez constant
qu’après le double veto sino-russe au
projet de la résolution du Conseil de
sécurité sur la Syrie, l’indignation
arabe et occidentale, s’étant dirigée
contre Moscou et Pékin, ne reconnut que
le « Conseil national syrien » comme
seul représentant légitime du peuple
syrien ; soit que ces orateurs «
sanctifiés » de tout péché se moquassent
de l’Histoire humaine, soit que cette
Histoire ne fût, en vérité, qu’une scène
de théâtre sur laquelle se jouaient les
grandes farces de l’humanité.
Ainsi se réunirent les révolutionnaires
printaniers et leurs parrains
arabo-atlantiques, « amis de la Syrie »,
dans une salle de conférence à Tunis, le
24 février.
Dans la déclaration finale, les
conférenciers appelèrent la Syrie à «
cesser immédiatement toute forme de
violence »[20] et s’engagèrent à prendre
« des mesures pour appliquer et
renforcer les sanctions sur le régime
»[21]. Le groupe d’« amis » réaffirma
aussi « son attachement à la
souveraineté, l’indépendance et
l’intégrité territoriale de la Syrie »
et souligna la nécessité d’une «
solution politique »[22] à la crise.
La moindre chose à dire de ces «
réaffirmations » et ces « soulignements
» qu’ils sont ridicules, burlesques et
carnavalesques. Les peuples de la région
le savent bien. En effet, pendant quinze
ans de guerre civile atroce qui
détruisit leur pays entre 1975 – 1990,
les Libanais ne recevaient des émirs et
sultans de la péninsule Arabique que des
appels à cesser le feu, des «
réaffirmations » de la souveraineté du
Liban et des « soulignements » d’une
solution politique. Pourtant, plus de
cent mille personnes furent tués ; et le
Liban fut déchiré en mille cantons et
quelques. Parallèlement au supplice du
peuple libanais, « Les Mille et une
résolutions » de la Ligue arabe sur la
Palestine n’ont pu ni arrêter l’atrocité
de la soldatesque israélienne ni mettre
fin au calvaire du peuple palestinien.
À plus forte raison, que ce soit l’accès
libre des agences humanitaires, la
reconnaissance du CNS comme représentant
légitime du peuple syrien, ou la
création d’une force arabe ; aucun appel
de la conférence de Tunis ne laisse
d’impact sur le terrain ; pour la simple
raison qu’ils ne peuvent être réalisés
sans la présence d’une des deux
conditions suivantes : l’agrément du
régime syrien – ce qui n’est point le
cas – sinon l’invasion de la Syrie par
les forces de la Sainte-Alliance – ce
qui semble encore plus ridicule, vu le
rapport de force établi dans la région
entre « le camps de résistance »
(l’Iran, la Syrie, le Liban) et l’Empire
depuis la défaite de l’armée israélienne
à la guerre de juillet 2006. En plus,
les récentes victoires militaires qu’a
menées l’armée syrienne sur les groupes
armés laissent les deux options hors du
jeu.
Dans ce sens, les effets d’une telle
déclaration sur l’intérieur syrien reste
sans efficacité aucune, mais d’une
grande valeur d’échange dans le souk
international d’accusations et d’injures
contre le régime syrien.
Il en reste à dire qu’en manque d’une
sortie « apothéose » de l’impasse
politique et diplomatique où se furent
mis, les conférenciers de Tunis, ne
trouvant que la reconnaissance du CNS
comme un « représentant légitime » du
peuple syrien, annoncèrent aux
spectateurs la fin de partie au
Proche-Orient[23].
« Pas d’autre cause, pas d’autre cause,
mon âme ! »[24].
Fida Dakroub,
Ph.D
Pour communiquer avec
l’auteure :
http://bofdakroub.blogspot.com/
Notes
[1]
« Candide » de Voltaire, chapitre I.
[2]
http://www.legrandsoir.info/le-11-vendemiaire-de-la-sainte-revolution-syrienne-ou-l-echec-du-conseil-national-syrien.html
[3]
« Danse avec les loups » (Dances with
Wolves) est un film américain réalisé
par Kevin Costner en 1990.
[4]
Archibald Haddock est un capitaine de
fiction et l'un des personnages
principaux de la série de bande dessinée
« Les Aventures de Tintin », créée par
Hergé.
[5]
http://www.legrandsoir.info/le-11-vendemiaire-de-la-sainte-revolution-syrienne-ou-l-echec-du-conseil-national-syrien.html
[6]
http://www.lepoint.fr/societe/veto-sino-russe-triste-jour-pour-les-syriens-et-le-conseil-de-securite-juppe-05-10-2011-1380910_23.php
[7]
http://www.lepoint.fr/societe/veto-sino-russe-triste-jour-pour-les-syriens-et-le-conseil-de-securite-juppe-05-10-2011-1380910_23.php
[8]
http://www.lepoint.fr/societe/veto-sino-russe-triste-jour-pour-les-syriens-et-le-conseil-de-securite-juppe-05-10-2011-1380910_23.php
[9]
dans “Othello” de Shakespeare.
[10]
http://www.lepoint.fr/monde/syrie-les-monarchies-du-golfe-exigent-l-arret-immediat-de-la-repression-20-12-2011-1410544_24.php
[11]
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/12/23/attentats-contre-les-services-de-securite-a-damas-selon-la-television-syrienne_1622169_3218.html
[12]
http://www.sana.sy/fra/51/2012/01/10/pr-393414.htm
[13]
http://rt.com/news/britain-qatar-troops-syria-893/
[14]
http://www.lepoint.fr/monde/pluie-de-critiques-apres-le-double-veto-a-l-onu-sur-la-syrie-05-02-2012-1427667_24.php
[15]
http://mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=29208
[16]
Dans la mythologie grecque, Prométhée
est un Titan. Il est connu pour son
intervention dans plusieurs mythes
anthropogéniques : création des hommes à
partir d'argile et d'eau et vol du «
savoir divin » (le feu sacré de
l’Olympe) pour l’offrir aux humains.
Courroucé par ses excès, Zeus, le roi
des dieux, le condamne à finir enchaîné
et torturé sur le Mont Caucase. Il lui
inflige aussi un supplice. Héphaïstos
l’enchaîne nu à un rocher dans les
montagnes du Caucase, où un aigle vient
lui dévorer le foie chaque jour. Sa
souffrance devient ainsi infinie, car
chaque nuit son foie repoussait.
[17]
Dans « Perses » d’Eschyle.
[18]
http://www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/342895/syrie-l-assemblee-generale-de-l-onu-condamne-massivement-la-repression
[19]
http://www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/342895/syrie-l-assemblee-generale-de-l-onu-condamne-massivement-la-repression
[20]
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/02/24/les-amis-de-la-syrie-veulent-relance-du-calendrier-diplomatique_1647859_3218.html
[21]
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/02/24/les-amis-de-la-syrie-veulent-relance-du-calendrier-diplomatique_1647859_3218.html
[22]
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/02/24/les-amis-de-la-syrie-veulent-relance-du-calendrier-diplomatique_1647859_3218.html
[23]
http://www.voltairenet.org/Fin-de-partie-au-Proche-Orient
[24]
Dans "Othello" de Shakespeare.
Docteur en Études
françaises (UWO, 2010),
Fida Dakroub
est écrivaine et chercheure, membre du «
Groupe de recherche et d'études sur les
littératures et cultures de l'espace
francophone » (GRELCEF) à l’Université
Western Ontario. Elle est l’auteur de «
L’Orient d’Amin Maalouf, Écriture et
construction identitaire dans les romans
historiques d’Amin Maalouf » (2011).
Publié sur
Mondialisation.ca et
Le Grand Soir
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