Syrie
Ce que la Syrie veut dire pour la Russie
Première partie : un « message »
balistique Topol-M
Fida Dakroub
Dimanche 1er
juillet 2012
Généralités
Dans les derniers jours du sommet du
G20, les responsables atlantiques
semblaient vouloir encore une fois jouer
la comédie sur la scène internationale,
agir comme s’ils formaient le seul
groupe de théâtre dans la ville,
organiser des spectacles solo dans les
couloirs du sommet, à Los Cabos, et
présenter ainsi un monologue plus
burlesque que les tirades d’Arnolphe
[1].
Qui n'en a pas suivi les déclarations
concernant la Syrie en marge du sommet
du G20 ? Qui n’a pas lu les analyses qui
ont suivi ? Des analyses se sont fait
jour sur le Web, interprétant les
relations Moscou-Damas en présentant un
discours médiatique déterminé par son
point de départ ainsi que par son point
d’arrivée. Des analystes, qui se veulent
objectifs, interprètent la position de
Moscou de la crise syrienne en tant
qu’une position purement pragmatique,
soumise aux prix d’échange et de
négociation tels qu’ils sont déterminés
au bazar des intérêts géopolitiques et
stratégiques des grandes puissances. À
plus forte raison, le point commun qui
caractérise leurs analyses c’est
qu’elles commencent par la même
constatation – les Russes sont
pragmatiques – et se terminent par la
même conclusion – les Russes vendront le
président syrien Assad une fois les
Occidentaux et les Arabiques auront payé
le prix demandé. Ainsi qu’en témoignent
les analyses publiées sur le Web, qui
répandent aussi, d’une manière sinistre,
un état lugubre et cafardeux parmi les
lecteurs, et attirent par conséquent les
hiboux et les corbeaux de la région
s’étendant du désert du Sinaï, au Sud,
jusqu’au plateau d’Anatolie, au Nord.
Brouillage atlantique
Les sources d’information de telles
analyses restent toujours les mêmes :
les dirigeants et les responsables
arabiques et atlantiques qui font
souvent des déclarations soupçonnables,
mais intentionnelles, concernant la
Syrie. D’ailleurs, l’objectif de telles
déclarations se précise en deux points :
premièrement, démoraliser les masses et
les forces qui soutiennent le
gouvernement syrien, et qui se tiennent
résistantes face à la propagande
arabo-atlantique ; deuxièmement,
perturber les relations diplomatiques
Moscou-Damas.
À titre d’exemple, le ministre français
des Affaires étrangères, Laurent Fabius,
a déclaré le 14 juin que Paris et Moscou
avaient entamé des pourparlers
concernant la période après-Assad [2].
Parallèlement, le porte-parole du
département d’État américain, Mme
Victoria Nuland,
a annoncé pour sa part que
Washington et Moscou «
continuent des pourparlers
concernant l’après-Assad » [3]. Ajoutons
à ceux-ci les déclarations des chefs
atlantiques au sommet du G20, à Los
Cabos au Mexique. En marge du sommet, le
président français, François Hollande, a
affirmé que Moscou jouait « son rôle
pour permettre la transition » en Syrie,
impliquant le départ de Bachar al-Assad
du pouvoir [4]. Branché sur la même
prise électrique, le premier ministre
britannique, David Cameron, ne voulant
pas manquer la fête, a annoncé que le
président russe, Vladimir Poutine, avait
changé sa position et il voulait
désormais le départ du président Assad :
« la position du président Poutine
devient explicitement claire, il ne veut
plus Assad au pouvoir » [5],
affirma-t-il.
Ainsi, partout aux capitales de la
Sainte-Alliance arabo-atlantique, des
prophètes et des messies clairvoyants se
sont précipités à l’autel des médias de
l’ordre pour annoncer la « Bonne
nouvelle » au peuple syrien et aux
Gentils des nations : le président
russe, a exprimé son intention à
abandonner le Satan de Damas et à se
joindre à la Sainte-Alliance. Alléluia !
Comme d’habitude, suite à de pareilles
prophéties, des analystes, des experts
stratégiques et des gitans clairvoyants
se sont avancés sur la scène pour
prévoir, dans la boule de Cristal
magique, la « chute inévitable » du
président syrien, Bachar al-Assad.
« Cieux, écoutez ! terre, prête
l'oreille ! car l'Éternel parle » [6].
Pourtant, les déclarations de type
commérage des chefs atlantiques ont été
immédiatement rejetées par Moscou. Le
président russe, Vladimir Poutine, a
estimé que « personne n’avait le droit
de décider pour d’autres pays qui
devrait être au pouvoir ou pas » [7]. Il
a ajouté : « il est important que la
paix s’établisse et que le carnage
s’arrête à la suite d’un changement de
régime ; et si l’on arrive à un tel
changement, il devra être achevé par des
moyens constitutionnels (…) la majorité
du peuple syrien ne veut pas le départ
d’Assad » [8]. Pour sa part, le ministre
russe des Affaires étrangères, Sergei
Lavrov, a rejeté, de Bagdad, les
déclarations atlantiques, et a confirmé
que « Moscou ne discute pas un
changement de régime, ni en approuvant
des actions unilatéraux au sein du
Conseil de sécurité de l’ONU ni en
participant à des conspirations
politiques » [9].
À quoi bon ces jeux enfantins performés
sur la scène internationale par des
chefs atlantiques ? et « de quel frivole
soin mon esprit s'embarrasse ! » [10].
Les constantes de
la politique extérieure russe
Il est vrai que le « comportement » des
nations, la Russie incluse, se mesure
par leur pragmatisme ainsi que par leurs
intérêts géopolitiques ; et que dans le
jeu des nations, les principes et les
amitiés permanentes n’ont pas de place ;
pourtant, il est non moins vrai que ce
même jeu de nations se détermine par des
constantes et des variantes, qui à leur
tour se soumettent à des déterminants
géopolitiques, économiques et
stratégiques.
Ceci dit, la position de Moscou de la
crise syrienne se lit non en
interprétant les prophéties des chefs
atlantiques, mais plutôt en partant
d’abord des constantes de la politique
extérieure russe pour arriver ensuite à
ses variantes. Précisons, ici, que la
question des constantes qui peuvent
exister dans la politique extérieure de
telle ou telle nation ne doit être posée
qu’avec beaucoup de circonspection, de
sorte que toute prophétie ou
clairvoyance quant à l’avenir sera
évitée. Notons à ce propos deux éléments
qui sont à la base de la politique d’une
nation : « d’une part, ses ambitions en
tant que société, qui tiennent
elles-mêmes à sa composition sociale et
à ses conceptions idéologiques ;
d’autres part, le rapport de forces
existant entre elle et les puissances
qui sont ses concurrentes sur le plan
régional ou sur le plan mondial. Ce
rapport lui-même subit de constants
changements en fonction des découvertes
techniques et de l’évolution
démographique qui caractérisent chaque
époque» [11]. En prenant compte des
points ci-devant, l’étude des relations
Moscou-Damas abandonne le domaine de la
clairvoyance pour se joindre au domaine
de l’analyse objective.
Ce que la Syrie veut dire pour la Russie
Premièrement, en ce qui concerne les
ambitions russes, il n’est plus secret
que les Russes rêvent depuis des siècles
d’arriver à des mers chaudes, sinon d’y
avoir au moins un accès sûr et sécurisé
[12]. Vue sa position géographique, le
chemin le plus court menant à la
Méditerranée, tout en partant de la
Russie, passe par la Turquie.
Évidemment, cette réalité géographique
ne cache pas une certaine réciprocité :
le chemin le plus court menant en
Russie, tout en partant de la
Méditerrané, passe aussi par la Turquie
; ce qui entraine à dire que le
positionnement de la Turquie au sein de
l’OTAN depuis l’après deuxième Guerre
mondiale constitue une menace
stratégique à la Russie, qui se trouve
obligée de chercher un contrepoids sur
la côte est de la Méditerranée, pour
qu’elle ne soit pas d’abord bloquée
voire assiégée, ensuite envahie par
l’OTAN à travers la Turquie ; et pour
qu’elle puisse enfin, le cas échéant,
s’infiltrer au-delà de la « boucle »
turque et contre-attaquer toute menace
probable de la part de l’OTAN. Notons,
ici, qu’à la fin des années quarante,
l’Union soviétique se trouvait « assiégé
» par un barrage de pays atlantiques et
de régimes despotiques proaméricains qui
bloquait sa côté sud. Ce barrage
s’étendait de la France à l’Ouest
jusqu’en Chine à l’Est. Au Moyen-Orient,
le barrage américain comportait des
dictatures militaristes, telles que la
Turquie et le Pakistan, et des
monarchies despotiques imposées par
l’occupation franco-britannique au
lendemain du démembrement de l’Empire
ottoman en 1918 ; telles que, le royaume
d’Irak, les émirats et sultanats
arabiques, l’empire de Perse et le
royaume d’Afghanistan. En Asie, la Chine
de Tchang Kaï-chek était un satellite
américain. Par contre, en 1947, les
soviétiques ont trouvé en État hébreu
leur « terre promise » ! Ce qui explique
l’approbation par l’URSS du plan de
partage de la Palestine de 1947 à l’ONU
puis la reconnaissance quasi-immédiate
de l’État d’Israël, en mai 1948. En
plus, l’Union soviétique a même permis
au jeune État hébreu « de s’imposer sur
ses voisins arabes en lui fournissant
d’importants armements durant la guerre
de 1948-1949 » [13]. Par ailleurs, le
rapprochement soviétique de l’État
hébreu a créé, parmi les Arabes, de
méfiances et de soupçons face aux
Soviétiques.
Pourtant, la lune de miel entre le pays
de kolkhoz et celui de kibboutz devrait
arriver à sa fin. Le rapprochement
d’Israël et des États-Unis et la
dégradation des rapports entre
soviétiques et Israéliens poussaient
finalement Moscou, quelques années plus
tard, à « repenser profondément sa
politique moyen-orientale en établissant
des liens avec les régimes nationalistes
arabes » [14]. Dans les années soixante,
la Syrie sous le commandement du parti
Baath [15], offrait aux soviétiques un
contrepoids idéal dans la région, après
qu’ils avaient perdu leur influence en
État hébreu. Les relations de
coopération économique et militaire
entre les deux pays se renforçaient
progressivement avec l’arrivée au
pouvoir du président Hafez al-Assad en
1970 [16], pour qu’elles deviennent plus
tard stratégiques sous le mandat du
président Bachar al-Assad ; de sorte que
les Russes ne semblent point, sous
n’importe quelle circonstance, prêts à
abandonner leur allié stratégique à des
moments aussi critiques que ceux
présentés par la guerre arabo-atlantique
contre la Syrie. La preuve en est
qu’après seize mois de pressions et de «
propositions » arabo-atlantiques envers
Moscou, les Russes sont plus que jamais
déterminés à s'opposer, par tout moyen
possible, à toute tentative
arabo-atlantique visant à renverser le
régime Assad par la force militaire ;
que cette force soit de l’extérieur ou
de l’intérieur. À plus forte raison,
chaque fois que les Atlantiques menacent
d’intervenir militairement en Syrie, des
navires de guerre russes se dirigent
vers les côtes syriennes. Mentionnons
ici que selon une source au sein de
l’état-major de la marine russe, deux
grands navires de débarquement, le
Nikolaï Filtchenkov, le César Kounikov
et un remorqueur SB-15 [17], se
dirigeront vers le port de Tartous en
Syrie. Il s’agit, en effet, de deux
navires de guerres amphibies avec des
milliers de marins, a indiqué l’agence
Interfax [18].
En un mot, même si la Russie et la Syrie
n’ont pas annoncé officiellement la
formation d’un front uni, au model du
Bloc socialiste à l’époque de la Guerre
froide, il reste à prendre en
considération que la collaboration entre
les deux pays, concernant le conflit au
Moyen-Orient, a atteint, effectivement,
un niveau stratégique.
Notons, ici, que les Russes ont connu
des situations pareilles où ils devaient
s’allier à d’autres pays avec lesquels
ils ne partageaient pas de frontières.
L’exemple le plus pertinent, ici, c’est
l’alliance franco-russe (1892 – 1917)
face à la Triple alliance [19]. Les
Russes visaient d’après cette alliance à
éviter, à n’importe quel prix, de se
trouver martelés par les ambitions
expansionnistes du nouveau kaisar
prussien, Guillaume II [20], qui avait
mis fin à l’alliance des trois empereurs
[21].
« Message » balistique Topol-M
Deuxièmement, il est vrai que la Russie,
sous le mandat du président Boris
Eltsine, a connu une période de
souplesse discursive et de vulgarisation
politique à l’américaine [22], mais
cette période ne constitue qu’une
variante limitée à un moment historique
précis, celui de la chute de l’Union
soviétique. Par contre, sous le mandat
de Vladimir Poutine et de Dmitri
Medvedev, le rapport de forces existant
entre la Russie et ses concurrentes sur
le plan régional et sur le plan mondial
a subit de constants changements en
faveur de Moscou, et cela en fonction de
nouvelles découvertes et inventions
techniques dans le domaine militaire.
Ainsi qu’en témoigne le « message »
balistique intercontinental envoyé
récemment par Moscou aux capitales
occidentales.
De surcroît, après plusieurs échecs,
l’armée russe a réussi, le 23 mai, à
lancer avec succès, un prototype d’un
nouveau missile balistique
intercontinental, selon le porte-parole
des Troupes balistiques stratégiques
russes (RVSN), Vadim Koval : « l'ogive
d'essai a atteint ses cibles situées sur
la péninsule du Kamchatka » [23]. Deux
semaines plus tard, le 7 juin, les
troupes RVSN ont effectué un autre tir
d'essai réussi d'un missile balistique
intercontinental RS-12M Topol. Le
porte-parole a déclaré aussi aux
journalistes que le missile avait
atteint sa cible avec la précision
requise.
D’ailleurs, ce qui caractérise le
nouveau missile, ce sont les nouvelles
technologies développées lors de la
reproduction de missiles de cinquième
génération ; ce qui réduit notablement
les frais de sa création. Ce missile de
45 tonnes, à tête unique et à trois
étages, a une portée maximale de 10, 000
km et peut transporter une ogive
nucléaire de 550 kilotonnes [24].
L’accélération rapide de sa vitesse très
élevée au moment de lancement lui permet
d’atteindre une vitesse de 7320 m / s et
à parcourir une trajectoire plate allant
jusqu’à10, 000 km ; ce qui le rend
effectivement imperceptible par les
radars, et élimine par conséquent
l’efficacité du système antimissile
américain (ABM) [25] déployé en Europe
et en Turquie. Le missile est aussi «
blindé » contre toutes radiations,
impulsions électromagnétiques (IEM)
[26], ou explosions nucléaires à des
distances dépassant 500 mètres ; en
effet, le missile a été construit selon
une technologie précise lui permettant
de survivre toute sorte de frappe laser
[27].
Il est clair d’emblée que le tir de
missiles balistiques intercontinentaux
russes a semé la confusion parmi les
chefs de la Sainte-Alliance, qui ont
bien décodé le message balistique de
Moscou et en ont tiré la conclusion
suivante : la position de Moscou de la
crise syrienne, qu’elle soit au sein du
Conseil de sécurité ou sur le champs de
bataille, est une position ferme et
sérieuse, reposant sur des constantes
historiques et stratégiques bien
déterminées, soutenues à leur tour par
une puissance militaire réelle ; et non
sur des « bargaining » au bazar des
intérêts provisoires. En effet, le tir
de missiles balistiques a levé les
doutes et dissipé les délires concernant
la puissance militaire russe.
Ainsi, après deux décennies d’hégémonie
atlantique par suite au démembrement de
l’Union soviétique et de la période de
souplesse et de vulgarisation sous le
mandat de Boris Eltsine, voici la Russie
quittant la cour extérieure pour
requérir sa place à l’intérieur du
temple, couronnée par les dieux du
Panthéon d’Agrippa [28].
Fida Dakroub, Ph. D
Pour communiquer avec l'auteure :
http://bofdakroub.blogspot.com/
Notes
[1] Dans « L’École des femmes » de
Molière, Arnolphe emploie, dans ses
nombreuses tirades, le champ lexical de
l’amour – « amoureuse ardeur » – avec
une aspiration à la noblesse des
sentiments et qui, en même temps, est
tourné en ridicule par la trivialité de
ses préoccupations – la femme n'est
qu'un objet « mariée à demi ».
[2] Press TV. (15
juin 2012).
Russia denies
entering talks on political transition
in Syria.
Récupéré le 20 juin 2012.
[3] loc. cit.
[4] L’Orient Le
Jour. (21 juin 2012).
Les forces
syriennes essuient de lourdes pertes
sans cesser la répression.
Récupéré le 21 juin 2012.
[5] Russia Today. (20 juin 2012).
Putin on
Syria: No state can decide another's
government. Récupéré le 21 juin 2012 de
http://www.rt.com/news/putin-g20-syria-assad-252/
[6] Essaïe, 1 :2.
[7] loc.cit.
[8] loc. cit.
[9] al-Akhbar. (14
juin 2012).
Russia denies
discussing post-Assad Syria.
Récupéré le 20 juin 2012 [10] Racine,
Jean. Iphigénie, acte IV, scène VIII.
[11] Beloff, Max. (1953). Les constantes
de la politique extérieure russe. In :
Annales. Économies, Sociétés,
Civilisations. 8e année, N. 4, 1953. pp.
493-497.
[12] Pendant des siècles, les tsars
russes ont rêvé d’un accès maritime à la
mer Méditerranée. La France, la
Grande-Bretagne, et l’Empire ottoman
craignaient que cette expansion mît en
péril leurs intérêts dans la région. Le
conflit a atteint son paroxysme avec la
guerre de Crimée de 1853-1856. Environ
300 000 Russes sont morts dans les
combats acharnés qui ont abouti à une
perte militaire russe.
[13] Romeo, Lisa.
(16 février 2012).
Syrie et Russie :
historique des relations de 1946 à 2012.
Les clés du Moyen-Orient. Récupéré le 25
juin 2012.
[14] loc.cit.
[15] L’assistance économique de l’URSS
se poursuit d’autant plus avec l’arrivée
du parti Baath au pouvoir en 1963. Le
nouveau régime instaure alors le «
socialisme arabe » et se lance dans une
importante réforme agraire et une lourde
politique de nationalisation.
[16] Le 13 novembre 1970, Hafez al-Assad
(1930-2000) prend le pouvoir en Syrie.
Le nouvel homme fort du pays s’appuie
également sur l’URSS pour asseoir son
pouvoir et contrôler les fractions
socialistes et communistes syriennes
mais refuse toute forme d’ingérence dans
les affaires internes du pays.
[17] Russia Today.
(18 juin 2012).
Russian warships 'ready
to sail for Syria'.
Récupéré le 21 juin 2012.
[18] L’Express. (18 juin 2012).
Syrie: Moscou
envoie deux navires de guerre vers sa
base militaire de Tartous.
Récupéré le 23 juin 2012
[19] L'alliance franco-russe était
d'abord un accord de coopération
militaire signé entre la France et
l'Empire russe qui fut en vigueur de
1892 à 1917. Cet accord stipulait que
les deux pays devaient se soutenir
mutuellement s’ils étaient attaqués par
un des pays de la Triple Alliance (dite
aussi Triplice : l'Empire allemand,
l'Autriche-Hongrie et le Royaume
d'Italie). Au sens large il s'agissait
d'une coopération militaire, économique
et financière entre les deux puissances.
[20] Le nouveau kaiser Guillaume II
souhaitait avoir les mains plus libres
et refusa de renouveler le traité de
réassurance avec la Russie impériale,
mettant fin à l'entente des trois
empereurs que Bismarck avait toujours
défendue, permettant aux grandes
puissances d'éviter la guerre.
[21] L'entente des trois empereurs
constitue le premier système d'alliances
bismarckien entre 1871 et 1875 afin
d'isoler diplomatiquement la France. Le
chancelier Bismarck chercha donc à
rapprocher l'empire allemand de
l'Autriche-Hongrie et de la Russie.
[22] Le mandat du président Eltsine a
été éclaboussé par une corruption
importante au niveau national, des
crises politiques qui se succédaient et
une maladie qui le rongeait.
[23] RIA Novosti.
(23 mai 2012).
La Russie teste un
nouveau missile intercontinental.
Récupéré le 23 juin 2012 de
[24] Le Courrier du Vietnam.(8 juin
2012).
La Russie teste
avec succès un missile balistique
intercontinental RS-12M Topol.
Récupéré le 23 juin 2012.
[25] USA Today. (27 mai 2008).
General says
Russia will counter U.S. missile defense
plans.
Récupéré le 28 juin 2012.
[26] L'impulsion électromagnétique
(IEM), plus connue sous le nom EMP de
l'anglais « Electromagnetic pulse »
désigne une émission d'ondes
électromagnétiques brève et de très
forte amplitude.
[27]
Missile Threat.
(n.d). SS-27. Récupéré le 28 juin 2012.
[28] Le Panthéon de Rome est un édifice
religieux antique situé sur le Champ de
Mars, bâti sur l'ordre d'Agrippa au Ier
siècle (av. È. C.), endommagé par
plusieurs incendies, et entièrement
reconstruit sous Hadrien (IIe siècle
È.C.). À l’origine, le Panthéon était un
temple dédié à toutes les divinités de
la religion antique. Il fut converti en
église chrétienne au VIIe siècle.
Docteur en Études françaises (UWO,
2010),
Fida Dakroub est écrivaine et
chercheure, membre du « Groupe de
recherche et d'études sur les
littératures et cultures de l'espace
francophone » (GRELCEF) à l’Université
Western Ontario. Elle est militante pour
la paix et les droits civiques.
Publié sur
Mondialisation.ca
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