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Chronique

Et ça repart !
Chérif Abdedaïm


© Chérif Abdedaïm

Mardi 30 juillet 2013

Fin 2011, les forces maléfiques s’enorgueillirent en miroitant le mirage « révolutionnaires » aux pauvres populaces et en les félicitant d’avoir mené de véritables « révolutions » en Tunisie, en Egypte et en Libye. Mais voilà, la réalité qui revient au galop avec un vrai revers des pseudo-révolutions arabes.
Les marionnettes mises en place par les Occidentaux n’ont pas su mener les missions qui leur ont été imparties, les revendications auxquelles aspiraient les populations n’ont pas été satisfaites et bien entendu, on retourne à la case de départ avec cette fois-ci , le coup de starter égyptien  et  le « coup d’Etat »  qui a mis à l’écart le leader des frères musulmans Mohamed Morsi.
Et c’est donc le coup d’envoi d’une guerre civile aux lendemains incertains.
Ces derniers jours, l'Egypte traverse une profonde crise politique. Le président Mohamed Morsi a été écarté du pouvoir le 3 juillet par l'armée après des manifestations de grande ampleur réclamant son départ. Il a été placé en résidence surveillée dans un site militaire sans aucune décision judiciaire. Le parquet général du pays examine plusieurs plaintes de particuliers contre Mohammed Morsi pour « espionnage », « incitation au meurtre de manifestants » et « mauvaise gestion économique ».
Chaque jour qui passe nous amène donc son lot macabre. Ainsi, dans la nuit de vendredi à samedi dernier, au cours des  affrontements opposant les manifestants aux policiers égyptiens sur la place Rabia al-Adawiya du Caire on a dénombré environ 120 morts et près de 4.500 blessés, a annoncé le site internet des Frères musulmans se référant au médecin en chef de l'hôpital déployé sur place.
Le mouvement islamiste a qualifié de massacre les événements de la place Rabia al-Adawiya, lieu de rassemblement permanent des partisans du président déchu Mohamed Morsi. Selon les Frères musulmans, les réseaux Internet et de téléphonie étaient dans les quartiers attenants à la place de Rabia al-Adawiya, il était impossible d'appeler les secours.
Aussi, des manifestations importantes d'adversaires et partisans du président déchu Mohamed Morsi se sont tenues vendredi dans plusieurs villes égyptiennes. Selon les militaires, près de 35 millions de personnes sont descendues dans la rue. Des affrontements ont éclaté tard dans la nuit. Des combats de rue les plus acharnés ont opposé manifestants et policiers à Alexandrie et au Caire.
Le ministère égyptien de l'Intérieur affirme n'avoir utilisé que des gaz lacrymogènes et rejette la responsabilité de l'emploi des armes à feu sur des civils.
En Tunisie, après l’assassinat de l’opposant Mohamed brahmi, le pays renoue avec une violence allant crescendo. Dans la capitale de la Tunisie, une voiture piégée a explosé près d'un poste de police samedi dernier. Selon la police, l’explosion n’a pas fait des victimes, en endommageant plusieurs voitures et brisant les vitres des maisons avoisinantes. L'explosion s'est produite plusieurs heures avant les funérailles du chef de l'opposition Mohamed Brahmi, qui a été tué jeudi dernier.
Les autorités ont déclaré qu’Al -Qaïda est responsable de sa mort. Ah, l’éternelle Al Qaïda !
Aussi, dans la ville de Gafsa, l’un des participants à des actions anti-gouvernementales a été tué, en devenant ainsi la première victime des émeutes, qui ont commencé après le meurtre du député de l'opposition, Mohamed Brahmi.
Mohamed Mufli (45 ans) a péri lorsque la police a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. La cause de la mort de l'homme n’est pas déclarée.
En Libye, des milliers de personnes sont descendues dans les rues des plus grandes villes de Libye samedi dernier pour dénoncer la responsabilité des forces politiques du pays dans le chaos et persistant dans le pays et la situation de la criminalité en nette progression.
Ces manifestations ont éclaté après le meurtre de  l’avocat Abdulsalam al-Mismarin vendredi dernier. Ce dernier était pourtant parmi les premiers opposant à Kadhafi. Ce dernier à été assassiné à la sortie de la prière du vendredi. Ses assassins lui ont placé deux balles dont l’une en plein cœur.
Et la raison ? Selon toute vraisemblance, il a payé le prix de son opposition aux frères musulmans qui, selon lui, ne devraient pas faire partie du CNT. Cet acte a incité des  centaines de manifestants à Benghazi, à réclamer la démission du nouveau pouvoir, l’accusant de fricoter avec les islamistes. A Benghazi, les manifestants ont brûlé le siège des Frères musulmans,  à savoir le Parti de la justice et de la construction (JCP), deuxième parti avec le plus grand nombre de sièges à l’Assemblée législative de la Libye. La foule a également saccagé le siège de l’Alliance nationale des forces libérales (NFA), le plus grand parti à l’Assemblée législative.
A Tripoli, un grand rassemblement a eu lieu à  la Place Verte, que les renégats nomment désormais « place des martyrs ».
L’Occident a détruit la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste en connaissance de cause, hélas, avec l’aval de ses propres enfants, qui en payent le prix aujourd’hui…Ils disaient vouloir la liberté, la justice et la démocratie. Ils ont hérité de la haine, la mort et la pauvreté. Leurs « sauveurs » d’hier, pompent toujours le pétrole et le gaz…
Dans cette atmosphère signalons  également qu’à Benghazi, les habitants se sont barricadés chez eux. Les gardiens de prison sont tétanisés. Une foule nombreuse, après avoir détruit le siège des Frères musulmans, a pris d’assaut la prison de  Koyfiya où, elle a libéré plus de 1000 prisonniers. Ce qui va jeter davantage de l’huile sur le feu.
C’est cela la « révolution » !

Article publié sur la Nouvelle République
Reçu de l'auteur pour publication

 

 

   

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