Opinion
Ils ont choisi de
rester dans leur pays d'origine:
L'histoire des Juifs algériens
Chems
Eddine Chitour
Lundi 25 mars 2013
«(...) C'est parce
que le FLN considère les Israélites
algériens comme les fils de notre patrie
qu'il espère que les dirigeants de la
communauté juive auront la sagesse de
contribuer à l'édification d'une Algérie
libre et véritablement fraternelle.
(...)»
Lettre du
FLN aux Israélites en 1956
Un sujet récurrent qui mérite de notre
point de vue une attention particulière
-au moment où l'Algérie s'interroge sur
son avenir- est celui de savoir comment
l'Algérie a traversé l'histoire. Si l'on
est d'accord sur les alluvions allogènes
dues à la colonisation française, il
reste que nous ne savons pas quel a été
le destin de ces habitants de l'Algérie
depuis les temps reculés, je veux parler
des juifs algériens. Quelle est leur
histoire? Comment et quand sont-ils
arrivés en Berbérie? Autant de questions
auxquelles nous tenterons de répondre
pour arriver à la période actuelle,
notamment celle de la Révolution où
beaucoup d'entre eux ont choisi de
défendre leur patrie, notamment à
l'appel du FLN. Qui se souvient en effet
de Laban, de Timsit qui ont défendu la
Révolution, les armes à la main?
La venue
des Juifs au Maghreb
Sans remonter jusqu'à la Génèse, après
leur persécution, les tribus juives ont
essaimé à partir de l'Egypte sur tout le
littoral méditerranéen à partir du VIIe
siècle avant Jésus-Christ. Cette
population juive, venue
vraisemblablement par la mer habitait le
littoral libyen, il y avait une autre à
l'intérieur du pays, berbère d'origine
qui elle aussi a été graduellement
gagnée à la religion juive. Elle
habitait le djebel Gharian, le djebel
Yffren et le djebel Nefouça. Pour
Slousch, les marchands juifs se sont
mêlés aux Tyriens puis aux Phéniciens
pour conquérir les rivages
méditerranéens de l'Afrique.(1)
Les Juifs nous dit Stora, sont présents
en Algérie depuis des millénaires pour
les premiers, au moment où les
Phéniciens, lancés dans le commerce
maritime, fondent Annaba, Tipasa,
Cherchell, Alger, Kartenna, des juifs
les accompagnent. D'autres juifs
viennent de Palestine fuyant l'empereur
Titus après la destruction du temple de
Jérusalem en 70 avant Jésus-Christ. Ils
se mêlent aux Berbères autochtones et
forment des tribus. Augustin d'Hippone
et Jérôme de Stridon attestent tous deux
de l'importance de la communauté juive
aux IVe et Ve siècles. On doit donc
admettre qu'il y a eu des immigrations
d'Israélites en Berbérie dans les temps
historiques et bien des siècles après
l'époque où se forma la race berbère.
Selon le mot d'Olivier cité par Rinn:
«Les juifs ne furent que les hôtes des
Berbères, ils ne furent pas leurs
aïeux.»(2)
Les Israélites ont apporté au Maghreb
leur contingent et tout en conservant
leur religion, ils se sont fondus au
milieu de la race du pays. A part
l'acquittement de redevances (le Kharadj:
impôt foncier,et la Djéziah: impôt de
capitation), il semble que les maîtres
arabes usaient à l'égard des juifs d'une
large tolérance. Il y eut, comme l'écrit
A. Dhina, parmi ces juifs, des hommes
pieux et des savants, c'est le cas du
Rabbin Raphaël Ephraïm Ankoa à Tlemcen
et dont nous parlerons plus loin, des
rabbins Isaac Ben Sheset Barfat et Simon
Ben Semah Duran à Alger. Les
implantations les plus importantes des
communautés juives se situent à Tlemcen,
Constantine, Alger, Laghouat.(3)
La crainte des persécutions de la part
des Espagnols reste si grande dans la
communauté juive que les échecs de
ceux-ci dans leurs tentatives de prendre
Alger en 1541 puis en 1775 sont
commémorés par les juifs lors des
Pourims d'Alger. Durant la Régence, ils
purent vivre en bonne intelligence avec
les musulmans. Il en sera de même
pendant toute la période coloniale.
Ainsi, Mostefa Lacheraf rapporte la
bonne harmonie qui régnait entre les
deux communautés, dans les années 1920 à
1940 de ce siècle dans son petit village
de Sidi Aïssa. Il écrit notamment: «...
Et puis l'école officielle du village de
Sidi Aïssa était une école dite indigène
où il n'y avait pas un seul élève
européen, mais une grande majorité
d'élèves musulmans en même temps qu'une
douzaine de petits Israélites parlant
l'arabe comme leur langue maternelle et
fortement arabisés dans leurs genres de
vie.» Eux et leurs familles
appartenaient à la communauté juive du
Sud algérien et portaient cinq ou six
noms parmi ceux de l'ancienne diaspora
andalouse judaïque réfugiée au Maghreb
entre le XIVe et le XVIIe siècle et
débordant, depuis 1830, les lieux
habituellement citadins pour s'intégrer
à des centres villageois dans la
mouvance des grands foyers rabbiniques
traditionnels tels que Ghardaïa,
Laghouat, Bou-Saâda. Peut-être que le
mode religieux n'était pas à l'époque,
pour le «m'as-tu-vu» et le côté
spectaculaire de la simple pratique, de
l'observance rituelle exagérée comme
aujourd'hui, car, dans ce centre
villageois pourtant bien situé et peuplé
d'habitants à la spiritualité mystique
ou monothéïste affirmée, il n'existait
ni mosquée officielle, ni Eglise, ni
Synagogue édifiée en tant que telle».(4)
«Femmes juives et femmes musulmanes se
rendaient visite pendant les fêtes
religieuses de l'une ou l'autre des
communautés où elles habitaient côte à
côte, dans des logements séparés
autonomes... Je me rappelle encore ce
que chantaient quelques femmes
israélites venus offrir à ma mère du
pain «azym» de la Pâque juive et
entonnant sur le pas de la porte, en
partant, un air célèbre d'origine
andalouse. (..)le chant nostalgique de
l' «Au revoir». Les relations entre les
deux communautés allaient sans doute
changer à l'avènement du sionisme
agressif, militaire et colonial lors de
la spoliation de la Palestine par le
nouvel Etat d'Israël.»(4)
La
considération des Musulmans pour les
Juifs
On se souvient que les autorités
coloniales en Algérie avaient choisi la
collaboration pendant la seconde guerre
mondiale, les algériens « indigènes »
refusèrent de livrer les Juifs et de
collaborer. C'est le cas notamment à
Laghouat où la population s'oppose à la
demande des autorités de livrer les
juifs. Les enfants juifs, à qui les
écoles républicaines étaient interdites,
vont fréquenter les écoles «arabes» où
la population les accepte et dissimule
leur identité aux autorités de Vichy.
Les indigènes musulmans adopteront donc
une position radicalement différente de
celles des autorités de Vichy permettant
la protection de nombreux juifs
d'Algérie. L'immigration algérienne et
les milieux nationalistes algériens
seront globalement sur la même position.
Ainsi, Messali Hadj s'opposera à toute
forme de collaboration et aux
persécutions des juifs; il fera
d'ailleurs exclure du PPA, en mai 1939,
les zélateurs d'une alliance avec les
Allemands et sera emprisonné par le
régime de Vichy en 1941.
Il y a deux ans, un film a été réalisé
sur la bravoure des Algériens émigrés à
Paris qui ont sauvé des centaines de
juifs. Dans le film Les hommes libres,
le cinéaste Ismaël Ferroukhi raconte
comment Les émigrés algériens -sous
prolétariat français- pendant la
colonisation, avaient décidé d'aider les
juifs à s'enfuir et les ont cachés. Un
mot m'avait frappé à propos: «ammarach
nnagh», «Ce sont comme nos enfants»
traduisant par là le sacrifice à faire
pour sauver des enfants. juifs...qui
sont comme nos enfants. Si Kaddour Ben
Ghabrit, le fondateur de la Mosquée de
Paris, aura dirigé ce lieu religieux
durant la période de l'Occupation. Derri
Berkani rapporte que durant la Seconde
Guerre mondiale et l'occupation de la
France par l'Allemagne nazie, la Mosquée
de Paris sert de lieu de résistance pour
les musulmans vivant en France. Les
Algériens du FTP (Francs-tireurs
partisans) avaient pour mission de
secourir et de protéger les
parachutistes britanniques et de leur
trouver un abri. Les FTP ont, par la
suite, porté assistance à des familles
juives, des familles qu'ils
connaissaient, ou à la demande d'amis,
en les hébergeant dans la mosquée, en
attente que des papiers leur soient
fournis pour se rendre en zone libre ou
franchir la Méditerranée pour rejoindre
le Maghreb.(5)
Le tract, en tamazight, a été lu à voix
haute pour les hommes pour la plupart
analphabètes «ammarrach nnagh» «Comme
nos enfants» «Le tract était rédigé
ainsi du 16 juillet 1942 à Paris. «Hier
à l'aube, les juifs de Paris ont été
arrêtés. Les vieux, les femmes et les
enfants. En exil comme nous,
travailleurs comme nous. Ils sont nos
frères. Leurs enfants sont comme nos
propres enfants.- ammarach nnagh. Celui
qui rencontre un de ses enfants doit lui
donner un abri et la protection des
enfants aussi longtemps que le malheur -
ou le chagrin - durera. Oh, l'homme de
mon pays, votre coeur est généreux.» (5)
Les Juifs
algériens et la Révolution
Durant la Révolution, les Algériens de
confession juive ont été sollicités pour
apporter leur aide à la Révolution. Nous
lisons la lettre suivante: «Le Front de
libération nationale (FLN), qui dirige
depuis deux ans la révolution
anticolonialiste pour la Libération
nationale de l'Algérie, estime que le
moment est venu où chaque Algérien
d'origine israélite, à la lumière de sa
propre expérience, doit sans aucune
équivoque prendre partie dans cette
grande bataille historique. Vous
n'ignorez pas, chers compatriotes, que
le FLN, inspiré par une foi patriotique
élevée et lucide, a déjà réussi à ruiner
la diabolique politique de division qui
s'est traduite dernièrement par le
boycottage de nos frères commerçants
mozabites, et qui devait s'étendre à
l'ensemble des commerçants israélites.
(...) Depuis la Révolution du 1er
Novembre 1954, la communauté israélite
d'Algérie, inquiète de son sort et de
son avenir, a été sujette à des
fluctuations politiques
diverses.(....)»(6)
Dans la suite de la lettre le FLN
demande aux Juifs algériens de se
déterminer : « La communauté israélite
se doit de méditer sur la condition
terrible que lui ont réservée Pétain et
la grosse colonisation: privation de la
nationalité française, lois et décrets
d'exception, spoliations, humiliations,
emprisonnements, fours crématoires, etc.
Sans vouloir remonter bien loin dans
l'histoire, il nous semble malgré tout
utile de rappeler l'époque où, en
France, les juifs, moins considérés que
les animaux, n'avaient même pas le droit
d'enterrer leurs morts, ces derniers
étant enfouis clandestinement la nuit
n'importe où, en raison de
l'interdiction absolue pour les juifs de
posséder le moindre cimetière.
Exactement à la même époque, l'Algérie
était le refuge et la terre de liberté
pour tous les Israélites qui fuyaient
les inhumaines persécutions de
l'Inquisition. Exactement à la même
époque, la communauté israélite avait la
fierté d'offrir à sa patrie algérienne
non seulement des poètes, des
commerçants, des artistes, des juristes,
mais aussi des consuls et des
ministres.(..). Le FLN est convaincu que
les responsables comprendront qu'il est
de leur devoir et de l'intérêt bien
compris de toute la communauté israélite
de ne plus demeurer «au-dessus de la
mêlée», de condamner sans rémission le
régime colonial français agonisant, et
de proclamer leur option pour la
nationalité algérienne.»(6)
Beaucoup d'Israélites ont fait le
minimum en «cotisant». Il y eut des
Algériens juifs admirables qui ont bravé
les interdits, traversé les barrières
invisibles des communautés, l'exemple le
plus frappant est celui du D. Daniel
Timsit qui a participé activement à la
guerre d'indépendance de l'Algérie du
«mauvais côté». Daniel Timsit est né à
Alger en 1928 dans une famille modeste
de commerçants juifs. Descendant d'une
longue lignée judéo-berbère, il a grandi
dans ce pays où cohabitent juifs, Arabes
et pieds-noirs, que le système colonial
s'efforce de dresser les uns contre les
autres. Il s'occupera du laboratoire de
fabrication d'explosifs, puis entrera
dans la clandestinité en mai 1956.
Arrêté, il sera détenu jusqu'à sa
libération en 1962, date à laquelle il
rentre à Alger. Il s'explique longuement
sur son identité algérienne, lui qu'on
continue en France, à présenter comme un
Européen. «Je n'ai jamais été un
Européen», se défend-il. Il s'est
toujours considéré comme Algérien, lui,
dont la langue maternelle est l'arabe «derdja».
La langue et la culture françaises,
qu'il ne renie pas, viennent au second
plan. L'algérianité ne se définit pas en
fonction d'une appartenance ethnique ou
religieuse, mais parce qu'il appelle
«une communauté d'aspirations et de
destin».(7)
Les Juifs
algériens dans l’Algérie du XXIe siècle
Après le départ massif de 1962,
contrairement à ce qui s’est dit dans
une certaine presse, beaucoup de juifs
ont préféré rester en Algérie. Zouheir
Aït Mouhoub a pu avoir un entretien avec
un descendant de ces Algériens de
confession juive. Il en parle:
«L'Algérie, pour laquelle ils ont
participé à la libération, est leur
patrie. Avec les Algériens, ils
partagent tout à l'exception de... la
religion. Eux, ce sont les juifs
d'Algérie. Aujourd'hui, ils continuent
encore de se cacher pour mieux vivre ».
(8)
Zouheir Ait Mouhoub nous décrit ensuite
le portrait d'un jeune Algérien juif qui
a choisi de sortir de son silence.: «Je
n'ai que 24 ans. Mais j'ai déjà passé
l'essentiel de ma vie à me cacher. A
cacher mon secret, celui de ma famille,
de mes semblables. Je suis Algérien.
Avec mes concitoyens, je partage le
ciel, la mer, la terre, les joies et les
tristesses. Mais pas la religion.
(...)Je m'appelle Naïm. Je suis né un
certain été 1988 à Alger. Il faisait
beau. Rien n'indiquait que l'automne
allait prendre un dramatique tournant
dans la vie tourmentée de mon pays.
Malgré cela, ma famille a toujours
refusé de quitter l'Algérie et est
restée liée à son histoire depuis des
siècles. En 1962, alors que de nombreux
juifs partaient dans la précipitation,
emportés par les bruits qui couraient
selon lesquels les juifs seraient tous
«massacrés», mon grand-père décida de
rester. «Ici, c'est notre terre. Elle a
vu naître tes parents et tes aïeuls et
nous n'avons nulle part où aller»,
répétait-il à chaque discussion. (...)
Mon grand-père, à l'époque commerçant à
Znikat Laârayass dans La Basse Casbah,
aidait ses frères moudjahidine. Son
frère s'était même engagé dans l'Armée
de Libération nationale. C'est un chahid.
Aujourd'hui encore, les vieux et les
vieilles de La Casbah se souviennent de
l'engagement de ma famille dans la
Révolution.»(8)
Continuant son plaidoyer Naïm déclare :
« La France nous a causé du tort, car
elle nous a assimilés puis francisés par
ce sordide décret Crémieux. «La France
interdisait à nos frères juifs d'être
enterrés sur son sol. Avec ce décret,
elle voulait nous séparer de nos frères
musulmans et nous mettre dans
l'embarras», expliquait doctement mon
grand-père. Il était fier d'être
Algérien et n'acceptait aucune autre
appellation, refusant les étiquettes
«juifs d'Algérie», «juifs d'origine
algérienne» ou encore «communauté
israélite ou juive d'Algérie». El Hadj
El Anka égayait ses jours et ses
soirées. Le chaâbi était sa musique
favorite et Edmond Yafil, un de ses
grands amis. (...) Je prie matin et soir
pour que l'Algérie reconnaisse enfin ses
enfants, sa pluralité. Pour qu'elle
respecte, comme elle l'a toujours fait,
ses minorités, sans distinction.
L'Algérie appartient à tous les
Algériens.»(8)
L’Algérie du XXIe siècle tout en tenant
à ses repères se doit de fédérer autour
d’elle toutes celles et ceux qui croient
en elle, quelques que soient leurs
régions du pays, leur ethnie, et leurs
religions. C’est sa diversité qui fera
sa force. D’autant que dans son histoire
trois fois millénaire, indépendamment du
« socle rocheux originel constitué par
l’amazigité » des alluvions humaines-
notamment les plus anciennes qui sont
juives- ont vécu sur cette terre. Mieux,
l’Algérie a connu durant cette période
toutes les spiritualités. Pendant la
préhistoire des Algériens étaient
enterrés avec un cérémonial ( fleurs et
nourritures qui devaient accompagner le
défunt dans l’’au-delà il y a de cela
20.000 dans les grottes de Mechta
Affalou près de Béjaïa. Ce fut bien plus
tard les cultes barbares et ceux de Baal
et Thanit des Phéniciens que nous avons
adoptés 10 siècles avant l’ère
chrétienne. On dit que par la suite le
judaïsme était répandu dans quelques
tribus ( les Djerouas de La Kahina).
L’avènement du Christianisme, l’Algérie,
le consolida et plusieurs docteurs de
l’Eglise naquirent et prêchèrent la
bonne parole , (Tertullien, Donat,
Lactance, de Cirta, et le plus célèbre
d’entre eux Augustin d’Hippone).
Arrivent les Arabes porteurs d’une
religion l’Islam. Ce dernier n’eut pas
de difficulté à s’implanter, leiux ce
sotn d’après Charles André Julien des
berbères à leur tête Tarik Ibn Zyad qui
partirent à la conquête de l’Espagne.
C’est dire si en définitive que
l’Algérie n’a rien à prouver en terme de
religion. Il nous faut ramener la
sérénité et militer plus que jamais à
l’avènement d’une nation qui doit être
pour chacun de nous un plébiscite de
tous les jours. Nous le voyons,
l'Algérie sera forte quand elle arrivera
à se réconcilier avec elle-même. . L'assumation
de son identité multiple est, à n'en
point douter, la voie à suivre.
1. Slousch: Les Juifs: Archiv. Maroc,XIV.
p.56. 1912.
2. L. Rinn:Essai linguistiques sur
l'origine des Berbères; Revue Africaine,
p.115,1889.
3. A. Dhina: Les Etats de l'Occident
Musulman aux 13e-15e siècle. p. 260.Eds
Enal, 1984.
4. Lacheraf: Des noms et des lieux.p.27,
28,29. Editions Casbah. 1999.
5.
http://kabylemag.com/2011/09/25/ces-kabyles-qui-ont-sauve-des
-juifs-des-nazis/24.10.2006
6.
http://www.algeria-watch.org/farticle/1954
-62/israelites.htm
7. Daniel Timsit
http://www.ldh-toulon.net/
spip.php?article4023
8. Zouheir Aït Mouhoub http://www.
dafina.net/gazette/article/moi-na%C3%AFm-24-ans-futur-rabbin-d%E2%80%99alg%C3%A9rie
13 07 2012
Professeur Chems Eddine Chitour
Ecole Polytechnique enp-edu.dz
Publié le 26 mars 2013 avec l'aimable
autorisation de l'auteur
Le sommaire du Pr Chems Eddine Chitour
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