Opinion
Négociation de la
dernière chance :
La fin du calvaire du peuple syrien ?
Chems
Eddine Chitour
Le Pr
Chems Eddine Chitour
Jeudi 7 février
2013
«Quand le vieux
lion se meurt, même les chiens ont du
courage et lui arrachent les poils de sa
moustache.»
Proverbe
syrien
Un scoop incroyable pourtant à eu lieu !
L'opposition syrienne serait prête à des
discussions avec le pouvoir syrien en
vue de fin de la crise qui dure depuis
22 mois. Pourquoi ce brusque revirement
quand on sait que «l'opposition syrienne
de l'extérieur» a toujours refusé de
négocier avec Bachar Al Assad demandant
au préalable son départ, voire son
jugement ? Cette « opposition extérieure
», - contrairement à l’opposition
courageuse de l’intérieur qui ose braver
le régime in situ pour des idéaux, de
démocratie d’alternance de respect de la
dignité humaine- qui a jailli du néant
véritable patchwork avec des tendances
idéologiques à l'opposé l'une de l'autre
: Jugez en plutôt : on y trouve des
Syriens ayant fait leur vie en Occident
, des anciens apparatchiks aigris de ne
plus être dans le premier cercle . La
première «opposition» constituée de
Français-Syriens - bien introduits par
les services français - bien intégrés
dans la société syrienne tels que Borhan
Ghalioun, professeur de sociologie – que
nous avons connu plus inspiré dans ses
écrits sur l’Islam Politique, de Basma
Kodmani, fille d'un ambassadeur syrien
en France – qui a cautionné le système
Al Assad pour les besoins de sa carrière
et celle de sa fille chercheuse au CNRS-
, a été rapidement débordée par l’aile
fondamentaliste.
Au fil des mois, plusieurs personnalités
se sont succédé notamment un Chiite en
vain. Le projet occidental qui avait
programmé la chute du domino syrien -
indispensable si on veut démolir ensuite
l'Iran- était de fédérer des troupes aux
antipodes les unes des autres. Le grand
paradoxe de l'Occident c'est qu'il faut
démolir le pouvoir en place en
s'associant des salafistes comme ce fut
le cas en Libye, comme c'est le cas en
Syrie actuellement mais si la politique
veut qu'on les combatte ailleurs, aucun
état d'âme: On les poursuit sans répit
au Mali bien qu'ils aient été
chouchoutés en Libye à tel point qu'ils
se sont servi dans le supermarché des
armes dans une Libye chaotique après le
lynchage de Kadhafi!
La médiation internationale dans la
guerre en Syrie, menée depuis l'été
dernier par le diplomate algérien
Lakhdar Brahimi, n'a pas donné pour le
moment de résultats. MM.Ban et Brahimi
ont relevé «l'absence d'une position
internationale qui pourrait mener à une
transition» politique, comme le prévoit
l'accord de Genève de juin dernier.
La Syrie,
une autre réalité
Quelle est la réalité du terrain? Deux
visions: celle des médias occidentaux
qui nous présentent une Syrie à feu et à
sang en plein chaos, diabolisant le
pouvoir en place, et l'autre plus
sereine sur les rares images où l'on
voit la vie suivre son cours malgré les
problèmes, les voitures circulent, les
gens vaquent à leurs occupations. Malgré
les difficultés , l’embargo, les
fonctionnaires travaillent, reçoivent
leur pays dans un pays qui tente de
rester debout
Lisons à ce propos ce que décrit la
journaliste La publication Anastasia
Popova dans un documentaire diffusé sur
la chaîne Russia 24: «Nous sommes restés
là-bas sept mois au total, à partir
d'août 2011 alors que le pays n'était
alors pas encore en guerre, jusqu'à
maintenant et la guerre bat son plein.
(...) Ce qui nous a frappés le plus
lorsque nous sommes arrivés en août et
ce, jusqu'en décembre, est la différence
entre ce qu'on nous disait de la Syrie à
l'extérieur du pays et ce qui se passait
réellement à l'intérieur du pays.
Parfois on atteignait l'absurdité la
plus totale. Par exemple, nous recevions
un appel de nos rédactions pour nous
rendre dans tel ou tel square où une
manifestation contre le gouvernement
était réprimée par des blindés et
l'artillerie: nous y allions et il ne
s'y passait absolument rien, mis à part
quelques piétons présents et un policier
régulant la circulation.(1).
La Journaliste de Russia 24 explique la
genèse de la tentative de
déstabilisation : « Puis les
provocations ont commencé, des gens
furent tués pour leur appartenance
religieuse. Cependant, le gouvernement
répondait aux demandes de paix. Les lois
furent modifiées. Une commission a été
créée pour un dialogue national incluant
presque tous les groupes d'opposition.
Grâce au travail de cette commission et
par référendum national, une nouvelle
Constitution a été adoptée. Mais pour
les principaux acteurs intéressés, ce
n'était pas la fin de l'histoire. Ils
ont réuni ce qui peut être nommé
«l'opposition étrangère», composée
surtout de gens qui avaient vécu en
Europe depuis plus de 40 ans. Ils se
sont donc tournés vers l'unique
alternative qui leur était ouverte:
renverser le gouvernement en place avec
des armes. Ils ont commencé à opposer
les confessions religieuses les unes
contre les autres, et en même temps à
envoyer des insurgés étrangers. On peut
en lire la preuve dans le dernier
rapport de l'ONU qui liste des gens
armés de 29 pays différents qui se
battent contre l'armée syrienne! (...)
Ces armes sont tout d'abord envoyées
vers la Turquie, puis données aux FSA
par des officiers turcs à la frontière.
Une journaliste libanaise a été témoin
de cet échange et elle a essayé de le
filmer mais elle a été arrêtée et
détenue en Turquie 3 jours, et on lui a
cassé sa caméra. (...) Par ailleurs, les
États occidentaux fournissent de
l'argent à l'opposition, qui est surtout
composée d'étrangers ». (1)
« A cause de tout cela conclut elle, il
est difficile de nommer ce qui se passe
en Syrie guerre civile. Même s'ils ont
réussi à diviser la population, et si
dans certaines familles une partie se
bat pour le gouvernement et l'autre est
contre. Il est toujours facile
d'attaquer le messager quand vous
n'aimez pas le message. (…) Les gens
lisent des rapports écrits depuis de
confortables chambres d'hôtels au Liban,
citant des informations non vérifiées
d'activistes FSA ». (1)
Pour l’u de ces activistes, La
journaliste rapporte : «Il n'y a pas eu
de réels progrès sur les fronts et cela
a affecté nos sponsors qui ne nous
avaient pas envoyé de munitions... Même
les gens en ont marre de nous. Nous
étions des libérateurs mais maintenant
ils nous dénoncent et manifestent contre
nous.» (1)
Dans le même ordre de la manipulation
des médias dans une contribution du
média Le Grand soir où nous lisons: «A
la veille de chaque réunion onusienne
sur la Syrie, de chaque visite en Syrie
d'un acteur majeur de la politique
internationale ou de chaque revers
militaire de la rébellion, soyez-en
sûrs: un nouveau massacre de civils sera
commis, médiatisé par la rébellion et
imputé au régime de Damas. Ce fut le cas
lors des massacres de Houla, de Treimsa
et de Karm el-Zeitoun. L'exécution de
près de 80 jeunes Syriens à Alep
perpétrée en début de semaine semble
être du même acabit. Il survient, en
effet, au moment où le médiateur
international, Lakhdar Brahimi, publiait
son nouveau rapport sur la Syrie devant
le Conseil de sécurité de l'ONU. (...)
Les observateurs indépendants épinglent
en effet de nombreuses mises en scène de
massacres de «civils» où l'on voit des
corps de «pro-gouvernementaux» alignés
aux côtés de rebelles tués par l'armée,
dans le but d'accréditer la thèse du
prétendu «génocide» organisé par le
régime. (2)
Comment alors expliquer que finalement
l'Occident, malgré un forcing immoral
des médias occidentaux, découvre
finalement que c'est l'impasse? Et qu'il
faille discuter pour une transition
–inter syrienne- ce que la Chine et la
Russie n'ont cessé de proclamer. Dans
ces conditions on peut comprendre le
sens du du dernier scoop: « Les
Américains soutiennent avec force la
proposition de dialogue avec le régime
«lancée par le chef de l'opposition
syrienne Moaz Al-Khatib.» Qui dit
Américains implique le suivisme des
vassaux.
Depuis la fin janvier en effet,
Al-Khatib se dit prêt à dialoguer avec
des représentants du régime «qui n'ont
pas de sang sur les mains». Il a précisé
le lundi 4 janvier qu'il souhaitait que
le régime mandate le vice-président
Farouk Al-Chareh. «Nous tendrons la main
dans l'intérêt du peuple et pour aider
le régime à partir en paix», a déclaré
Al-Khatib à la chaîne Al Jazeera. «Je
dis à Bachar Al Assad , regarde dans les
yeux de tes enfants et essaie de trouver
une solution ». « Nous nous entraiderons
alors dans l'intérêt du peuple ».
Son initiative avait fait grincer des
dents au sein de la coalition. Mais,
dimanche 3 février, le porte-parole de
cette dernière, Walid al-Bouni, a
affirmé que «la majorité» de ce
rassemblement soutenait cette voie. On
se souvient. Dès octobre 2012, la
Turquie avait suggéré une transition
négociée avec Al-Chareh, réputé critique
de la répression. Le chef de la
coalition pose toutefois deux conditions
préalables: la libération «des 160.000
personnes» détenues dans le cadre du
soulèvement contre le régime et le
renouvellement des passeports des
Syriens de l'étranger - dont beaucoup
ont quitté le pays de façon illégale -
dans les ambassades afin qu'ils ne
soient pas arrêtés à leur retour.
On se souvient pourtant que le président
Bachar Al Assad avait proposé, début
janvier, un plan de sortie de crise
prévoyant un dialogue national à Damas,
catégoriquement refusé jusqu'ici par
l'opposition qui pose comme condition
sine qua non le départ de M.Assad.
Mardi, l'opposition tolérée s'est dit
prête à établir un processus politique
de dialogue entre régime et opposition
pour mettre en application l'accord de
Genève qui prévoit une transition en
Syrie. Mardi 4 février, le médiateur
international Lakhdar Brahimi avait
demandé au Conseil de sécurité d'agir
d'urgence, dénonçant «l'horreur» de la
guerre civile peu après la macabre
découverte à Alep. Pékin a ainsi de
nouveau appelé mercredi à un «dialogue
national» que les autorités syriennes
assurent organiser pour trouver une
issue au conflit mais qui permettrait
une transition entièrement contrôlée par
le régime actuel et est donc rejetée par
l'opposition et la communauté
internationale. (3)
Un autre signe en faveur de la paix est
que pour la première fois depuis 1979
l'Iran renoue avec l'Egypte. Ceci est
intéressant car les deux présidents ont
une vision différente du conflit syrien.
Morsi veut le départ de Bachar Al Assad,
l'Iran le soutient. M. Ahmadinejad, qui
doit assister au 12e Sommet de
l'Organisation de la coopération
islamique (OCI) prévu mercredi et jeudi
au Caire, a été accueilli au pied de la
passerelle de l'avion par le chef d'Etat
égyptien Les deux présidents ont eu un
entretien à l'aéroport sur «les moyens
de régler la crise syrienne pour mettre
fin à l'effusion du sang, sans
intervention militaire» et sur «les
moyens de renforcer les relations entre
l'Egypte et l'Iran». Par ailleurs, des
responsables iraniens ont rencontré, ces
derniers jours, pour la première fois le
chef de l'opposition, ils ont d'ailleurs
salué la proposition de dialogue de M.
Khatib, emboîtant le pas à la Russie.
Lundi, le président iranien, Mahmoud
Ahmadinejad, a affirmé dans une
interview que la guerre n'était «pas la
solution» en Syrie. «Il ne doit pas y
avoir de guerre confessionnelle en
Syrie». Ce ballet diplomatique
intervient alors que la population
syrienne est épuisée par près de deux
ans de tueries, de destructions et d'une
terrible dégradation de la situation
humanitaire. (4)
Qui est
Moaz Al Khatib?
On apprend aussi, que pour la première
fois le chef de la diplomatie russe,
Sergueï Lavrov a rencontré samedi 2
février le chef de la coalition
nationale de l'opposition syrienne,
Ahmed Moaz Al Khatib, en marge des
travaux de la 49e conférence de Munich
sur la sécurité. «La Russie a une
certaine vision mais nous accueillons
favorablement des négociations pour
soulager la crise», a déclaré Ahmed Moaz
Al Khatib à l'issue de l'entretien.
Avant leur discussion, Sergueï Lavrov
avait affirmé devant la conférence que
l'insistance de Joe Biden à réclamer le
départ du président syrien était
contre-productive. (...) Le président
syrien déclare vouloir poursuivre son
mandat jusqu'à son terme en 2014 et
insiste sur son droit à se représenter.
(...) (5)
Thierry Meyssan nous en parle:
«Totalement inconnu du public
international, il y a une semaine
encore, Cheikh Moaz Al Khatib a été
propulsé président de la coalition
nationale syrienne, représentant
l'opposition pro-occidentale au
gouvernement de Damas. Décrit par une
intense campagne de relations publiques
comme une haute personnalité morale sans
attaches partisanes ou économiques, il
est en réalité membre des Frères
musulmans et cadre de la compagnie
pétrolière Shell. L'émiettement de
l'opposition syrienne armée reflète les
conflits entre les États qui tentent de
«changer le régime» de Damas. On
retiendra surtout le Conseil national
(CNS), dit aussi Conseil d'Istanbul
parce qu'il fut constitué là-bas. Il est
tenu d'une main de fer par la Dgse
française et financé par le Qatar.
Enfin, l'Armée syrienne libre (ASL),
principalement encadrée par la Turquie,
regroupe la plupart des combattants. Si
la création de la coalition nationale
acte la reprise en main de l'opposition
armée par Washington, elle ne règle pas
la question de la représentativité.
Rapidement, diverses composantes de
l'ASL s'en sont désolidarisées. Surtout,
la coalition exclut l'opposition hostile
à la lutte armée, notamment la
coordination nationale pour le
changement démocratique d'Haytham Al
Manna ».Le choix du cheikh Ahmad Moaz Al
Khatib répond à une nécessité apparente:
pour être reconnu par les combattants,
il fallait que le président de la
Coalition fut un religieux, mais pour
être admis par les Occidentaux, certains
médias en font déjà un leader «modèle»
»(6).
«Ainsi, poursuit Thierry Meyssan,
décryptant les «méthodes américaines» de
relooking un grand quotidien US le
présente comme «un produit unique de sa
culture, comme Aung San Suu Kyi en
Birmanie». Voici le portrait qu'en
dresse l'Agence France Presse (AFP): Né
en 1960, cheikh Ahmad Moaz Al Khatib,
«Cheikh Al Khatib est une figure de
consensus qui bénéficie d'un véritable
soutien populaire sur le terrain»,
souligne Khaled Al Zeini).».
La vérité est toute autre. En réalité,
il n'y a aucune trace que cheikh Ahmad
Moaz Al Khatib ait jamais étudié les
relations internationales et la
diplomatie, mais il a une formation
d'ingénieur en géophysique et a
travaillé six ans pour la Al Furat
Petroleum Company (1985-91).(6)
« En 1992, il hérite de son père cheikh
Mohammed Abu Al Faraj al-Khatib la
prestigieuse charge de prêcheur de la
Mosquée des Omeyyades. Il est rapidement
relevé de ses fonctions et interdit de
prêche dans toute la Syrie. En 2003-04,
il revient en Syrie comme lobbyiste du
groupe Shell lors de l'attribution des
concessions pétrolières et gazières. Il
revient à nouveau en Syrie début 2012 où
il enflamme le quartier de Douma
(banlieue de Damas). Arrêté, puis
amnistié, il quitte le pays en juillet
et s'installe au Caire. Sa famille est
bien de tradition soufie, mais
contrairement aux imputations de l'AFP,
il est membre de la confrérie des Frères
musulmans» (6)
En fait, quels que soient les fondements
des «manoeuvres» de tout bord, il faut
espérer que cette fois-ci, c'est le bout
du tunnel pour le peuple syrien. Il est
possible que la transition avec Farouk
Echar’e vice président pourra permettre
un passage de témoin en douceur ; Al
Assad ayant annoncé son départ en 2014.
C’est le temps qu’il faut pour mettre en
place de nouvelles élections qui
permettront ce faisant, l’avènement, il
faut l’espérer de Syriennes et de
Syriens aux commandes d’un pays rendu
inutilement exsangue par les occidentaux
,mais qui ne tardera pas, s’il n’y a pas
d’ingérence à s’auto-réparer, retrouver
les équilibres interethniques et
inter-religieux qui ont mis des siècles
à sédimenter
Une civilisation qui a vu naître
l'enfance de l'humanité (Pensons à
Ugarit) ne peut pas disparaître comme
cela. Le reshaping du Moyen-Orient ne se
fera pas comme prévu, la Syrie a été le
grain de sable qui a bloqué la machine
infernale du broyage des identités et
des espérances. Bachar Al Assad a fait
son temps, il devra partir au plus tard
dans moins d’un an. Le moment est venu
pour réconcilier les Syriens entre eux,
tourner le dos aux manoeuvres de
division et qu'enfin la paix règne dans
cette région du Moyen Orient qui chaque
fois s’est réconciliée avec elle-même
depuis le déclenchement des Croisades
par un certain pape Urbain II.
Cela commença, en effet, avec la
destruction de Jérusalem et la mise à
mort de ses habitants en juillet 1099.
Bien plus tard, ce fut le harcèlement de
l’Empire Ottoman, « l’homme malade de
l’Europe » avec notamment les évènements
de Damas dont le fondement fut le début
des ingérences anglo-françaises qui ont
imposé au sultan, un moutassarif (
gouverneur) de confession chrétienne
pour les régions chrétiennes . Ce fut,
en creux, la partition de la Syrie (Bilad
Acham) . Partition concrétisée une
cinquantaine d’années plus tard, en 1917
par les accords de Sykes Picot qui ont
contribué au dépeçage de l’empire
ottoman, suivi concomitamment de la
fameuse déclaration de Balfour, ce
dernier une deuxième fois après Dieu,
donna un foyer aux Juifs, une Terre où
les Palestiniens vivent depuis trente
siècles. Mais ceci est une autre
histoire..
1.Anastasia Popova et Olivier Turquet
Global Research, janvier 27, 2013
http://www.mondialisation.ca/syrie-une-autre-realite/5320709
2.http://www.legrandsoir.info/syrie-encore-un-massacre-qui-tombe-a-pic-pour-la-rebellion.html
3.http://www.lorientlejour.com/category/%C3%80+La+Une/article/798582/Syrie_%3A_lopposition_prete_a_des_%22discussions_directes%22_avec_le_regime.html
4.http://www.lorientlejour.com/category/%C3%80+La+Une/article/799423/Ahmadinejad_au_Caire%2C_premiere_visite_dun_president_iranien_depuis_1979_.html
5.François d'Alançon,
http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Moscou-noue-le-dialogue-avec-l-opposition-syrienne-_NG_-2013-02-03-906844
6 Thierry Meyssan
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2995
9 novembre 2012
Pr. Chems Eddine Chitour
Ecole Polytechnique enp-edu.dz
Publié le 7 février 2013 avec l'aimable
autorisation de l'auteur
Le sommaire du Pr Chems Eddine Chitour
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