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Opinion

Russie : l'amère déception de l'Occident
Badis Guettaf


Vladimir Poutine - © RIA Novosti

Mercredi 17 octobre 2012

Lorsque la bureaucratie soviétique s’est effondrée, personne ne donnait cher de l’avenir de la Russie. Boris Eltsine symbolisait à merveille la déchéance d’un empire à genoux et en voie de déliquescence. Les mesures néolibérales appliquées à une économie fortement planifiée ont achevé le tableau d’un pays voué à tout, sauf à constituer un jour un obstacle devant l’Occident triomphant et plus conquérant que jamais. Le grand capital pousse Eltsine et le soutient dans des «réformes» qui laminent le niveau de vie des Russes, réduits parfois à une misère épouvantable. La fin du «communisme réel» était consommée. Les médias ne tarissaient pas d’attaques contre le système abattu, le tsar Nicolas II est érigé en martyr et les déclarations sur la victoire de la libre entreprise sur le totalitarisme faisaient florès. Rien n’allait plus se dresser devant la marche effrénée du marché. L’ours russe était définitivement hors d’état de nuire. Mais c’était aller vite en besogne. Si la Russie s’était libéralisée, elle n’en demeurait pas moins nationaliste et très frileuse de son passé de puissance mondiale. Ce que le camp occidental ne va tarder à découvrir. Le sursaut s’est produit et a fait revenir, imperceptiblement, le pays sur la scène internationale.

Sous la houlette de Vladimir Poutine, érigé en ennemi à abattre, parce qu’il représente le courant qui a détruit tous les espoirs construits sur la mainmise assurée, et sans partage, sur l’économie russe, ses affaires internes et sur sa zone d’influence. Pire, avec l’avènement de Poutine, l’Etat russe ne se contente plus de contrecarrer les plans occidentaux dans sa chasse gardée immédiate, mais de se poser en adversaire de la stratégie néocoloniale des pays de l’OTAN. Alors on comprend que se soit mobilisée la grande presse contre le Kremlin. La rage de l’Occident de ne pouvoir intervenir directement va le pousser à créer et à entretenir un climat insurrectionnel, à même d’aboutir à déstabiliser la Russie. En vain. La technique qui a réussi dans quelques pays de l’ex-bloc de l’Est, peine à trouver un terrain et à mobiliser. La moindre manifestation, comme il s’en produit quotidiennement, en France, en Italie ou aux Etats-Unis, est montée en épingle, enflée, affublée d’un caractère «révolutionnaire». Quelques figures de l’opposition, de la société civile ou des personnalités deviennent des célébrités, dans la presse mondialisée. Ce sont elles qui vont faire du bruit pour alimenter les offensives contre les autorités de leur pays. Les élections sont une occasion bénie. C’est grâce à leur contestation, peu importe qu’elle soit ultra minoritaire, que Poutine-Medvedev sont largement considérés comme étant des dictateurs par les consommateurs des télévisions des Etats-Unis et de l’Europe. La récente affaire dite des «Pussy Riot» est l’une des entreprises menées dans le sens de fustiger le pouvoir russe. Condamnées par la justice pour provocation contre la religion, ce groupe de filles activistes sont devenues des vedettes à travers le monde, grâce à la gigantesque couverture médiatique dont elles ont bénéficiée. Cependant, tout le monde n’est pas dupe. Les Russes d’abord. A ce propos, un sondage, réalisé entre le 21 et le 24 septembre par l’institut Levada, révèle que 35% des Russes trouvent que le verdict de deux ans de prison était juste. Pour 34%, il est trop indulgent et 14% pensent qu’il est excessif, sans remettre en cause le principe. Bel échec de la machination occidentale, que l’économiste Paul Craig Roberts (USA), met au jour en affirmant que les Pussy Riot sont manipulées par des ONG financées par des organismes étatsuniens pour déstabiliser la Russie.

B. G.

 

 

   

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Source : Le Jour d'Algérie
http://www.lejourdalgerie.com/...

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