Le comité populaire pour la défense des
libertés (situé dans les territoires occupés en 1948, comité
émanant du Haut comité de suivi des masses arabes) vient de
lancer une campagne internationale de défense de sheikh Raed
Salah, président du mouvement islamique dans les territoires
occupés, en réponse à la décision du tribunal israélien de
condamner sheikh Raed Salah à neuf mois de prison.
Le comité de défense des libertés a commencé
à contacter les institutions médiatiques et juridiques
internationales pour leur exposer la répression politique
israélienne à l’encontre des Palestiniens de 48 et de leur
direction, leur réclamant d’assurer une protection
internationale à leur activité politique.
Sheikh Raed Salah a déclaré que la
condamnation du tribunal est refusée, car illégale, insistant
sur le fait que les condamnations prononcées par les tribunaux
ne leur font pas peur, ne leur brisent pas le moral et qu’ils
resteront sur la voie du soutien à la ville occupée d’al-Quds et
de la mosquée al-Aqsa.
Il a ajouté : nous poursuivrons notre soutien
et défense de la ville d’al-Quds, que nous soyons dans les
prisons ou à l’extérieur. Que l’occupation agisse comme elle le
souhaite, elle est occupation, et sa présence est illégale.
Muhammad Zaydan, président du Haut comité de
suivi des masses palestiniennes de 48 a déclaré, pour sa part,
que la décision du tribunal israélien envers Sheikh Salah est
une décision politique, car ce dernier prend la défense de la
ville occupée d’al-Quds et de la mosquée al-Aqsa, indiquant que
le comité ne reconnaît pas cette décision, car ce sont les
occupants qui doivent être condamnés, puisque l’attitude du
sheikh Salah exprime la conscience de tout arabe et palestinien.
Zahu Nujaydat, parlant au nom du mouvement
islamique, a considéré que la meilleure réponse à la décision du
tribunal israélien consiste à se retrouver en permanence dans la
ville occupée d’al-Quds pour maintenir une présence et assurer
une liaison avec sa population.
Communiqué du comité populaire de défense des
libertés
Le comité populaire de défense des libertés
considère que la condamnation de sheikh Raed Salah à la prison
est une agression évidente sur nos masses et une affirmation
supplémentaire que l’utilisation de l’appareil judiciaire n’est
qu’un sceau en caoutchouc apposé pour servir le terrorisme de
l’Etat israélien contre les masses de notre peuple palestinien.
Dès le début du processus judiciaire jusqu’à
la prononciation de la condamnation, le 13 janvier 2010, le
comité des libertés a suivi l’affaire de près et a déterminé sa
position et son attitude, considérant que les masses de notre
peuple n’attendent pas la justice d’un tribunal israélien, mais
assiste aux séances pour protester et affronter la répression
judiciaire qui complète la répression de l’occupation et la
tyrannie du régime israélien.
Le comité des libertés affirme qu’il n’y a
aucune surprise dans la décision illégale du tribunal
illégitime, et appelle à ne pas admettre la question, comme elle
appelle à une réunion extraordinaire du comité de suivi et du
comité des libertés avec la participation de toutes les forces
et institutions pour fixer un programme d’action et une campagne
locale et internationale pour faire face au terrorisme de
l’Etat, à ses crimes, à la domination de son appareil judicaire
qui légitime la poursuite politique, l’occupation et la
tyrannie.
Le comité des libertés issu du comité de
suivi des masses arabes affirme que les masses de notre peuple à
l’intérieur ne fait pas dépendre sa relation avec notre peuple,
ni sa relation avec al-Quds et la mosquée al-Aqsa, ni de
l’appareil sécuritaire ni de sa loi ni de son appareil
judiciaire.
Le comité des libertés affirme que la
majorité des dirigeants arabes de l’intérieur, et des
institutions nationales font face à la méthode des poursuites
politiques, Israël essayant de leur arracher leur légitimité
juridique. La réponse de notre peuple sera de poursuivre,
d’élever et de renforcer la réponse populaire unitaire et
qu’elles ne craignent ni l’institution sécuritaire ni le pouvoir
judiciaire israélien, indiquant que sheikh Raed Salah et tous
les dirigeants du mouvement islamique, ainsi que tous les
dirigeants de notre peuple à l’intérieur ne sont et ne seront
pas seuls, car derrière les victimes des poursuites politiques
se tient notre peuple qui renforce sa détermination et protège
son rôle.
Ameer Makhoul
Président du comité populaire de défense des
libertés