Opinion
Evolution
foudroyante du système bancaire mondial
Du gangstérisme à la truanderie
Aline de
Diéguez
Mercredi 3 avril
2013
" Quelque chose
doit remplacer les gouvernements, et le
pouvoir privé me semble l'entité
adéquate pour le faire. "
David
Rockefeller , 1999
"Les quelques
banques qui, grâce au processus de
concentration, restent à la tête de
toute l'économie capitaliste, ont
naturellement une tendance de plus en
plus marquée à des accords de monopole,
à un trust de banques. En Amérique, ce
ne sont plus neuf, mais deux très
grandes banques, celles des
milliardaires Rockefeller et Morgan, qui
règnent sur un capital de 11 milliards
de marks."
Lénine
, L'Impérialisme, stade suprême du
capitalisme, 1916
1 - C'est là que
tout a commencé
Il était une fois
un pays plus heureux que celui de
Cocagne que la légende situe près de
Naples et dont une montagne magique
occupait le centre. Crachant à profusion
de gros sandwichs bourrés de viande et
des boîtes d'un liquide marron, sucré et
pétillant, ce Vésuve alimentaire
plongeait ses habitants dans la
félicité. Plus béni des dieux qu'Argos,
dans lequel Danaé, la belle captive, fut
fécondée par le roi des dieux
métamorphosé en une pluie d'or, ce lieu
de rêve aimantait les aspirations d'une
partie non négligeable de l'humanité.
Le Dieu-Dollar
régnait en maître incontesté en ces
contrées enchanteresses et ses
tentacules enserraient la planète de
l'orient au ponant et du septentrion au
midi. Ses temples de verre et d'acier
surgissaient de terre comme petits rosés
dans les prés après la pluie.
Durant près d'un
siècle les prêtres de cette divinité
s'étaient gavés d'une nourriture
alléchante offerte par les servants du
Dieu de papier qui leur offrait des
rendements qui dépassaient leurs
espérances les plus folles. Ils
n'avaient pas senti l'odeur de
pourriture qu'elle dégageait. La Bourse
flambait et la courbe des indices, telle
l'échelle de Jacob, semblait devoir
monter jusqu'au ciel.
2 - Des trous
dans le manteau d'or
" L'Empereur
marchait en tête de la procession sous
le magnifique dais, et de la rue, aux
fenêtres , on s'extasiait: "Comme les
nouveaux habits de l'empereur sont beaux
! La traîne du manteau, quelle merveille
et comme elle s'étale avec splendeur!"
Personne ne voyait rien, mais personne
ne voulait le laisser paraître , de
crainte de se montrer indigne de sa
fonction ou stupide. Jamais l'empereur
n'avait connu un tel succès
vestimentaire.
"Mais il n'est
pas habillé du tout , il est tout nu!",
s'écria un enfant dans la foule."
(
Les habits neufs de l'empereur
, conte d'Hans
Christian Andersen,
publié pour la première fois en 1835.)
Pendant que les
financiers, les économistes, les
politiciens, les spécialistes de tout
poil de la chose monétaire se relaient
aujourd'hui en une longue procession et
essaient de faire croire au monde qu'ils
continuent de tenir réellement entre
leurs mains la "merveilleuse
traîne" du système bancaire
international qui, depuis des lustres, "s'étale
avec splendeur" sous les yeux
éblouis des badauds à leur fenêtre, un
enfant crie dans la foule : "Mais
le Dieu-Dollar n'est pas habillé du
tout, il est tout nu !"
De profundis
clamavi ad te Domine. Dieu-Dollar,
écoute ma voix ...
implorent les fidèles. Le marché
finit toujours par remonter et par
battre de nouveaux records "
leur répond l'écho. Quelques trous
malencontreux sont, certes, apparus dans
le sublime manteau d'or, mais restez
stoïques et laissez passer la tempête,
claironnent leurs grands prêtres sur
toutes les ondes et les télévisions de
la terre. ll suffira de raccommoder la
précieuse étoffe avec quelques centaines
de milliards de dollars prélevés dans la
poche des contribuables et le tour sera
joué.
Car le mythique
fleuve Pactole existait bel et bien,
mais les pépites d'or s'étaient
métamorphosées en milliards de billets
verts qui fécondaient généreusement
l'Empire depuis la fabuleuse invention,
le 23 décembre 1913, de l'escroquerie du
millénaire qu'avait été la création de
la FED (Federal Reserve System)
et de sa monnaie privée, système
perfectionné à partir du 15 août 1971
par la décision d'une brochette
d'alchimistes qui avaient sévi sous la
présidence Nixon . Ils avaient réussi à
faire croire au monde entier que leur
papier verdâtre imprimé à volonté avait
la même valeur que de l'or bel et bon
qui garantissait depuis des siècles la
stabilité des monnaies nationales et
qu'ils avaient rabaissé au rang de "devise
barbare".
Voir
:
Voyage circummonétaire à la
recherche du Roi Dollar et
découverte de la caverne
d'Ali-Baba
Cette
escroquerie financière initiale avait
permis à ses heureux bénéficiaires de
métamorphoser leur nation en
Picrocholand belliqueux des temps
modernes. Comme le roi Picrochole,
célébré par Rabelais qui, à la tête de
ses armées attaquait à tout vat ses
voisins et qui mena l'inoubliable
Guerre des fouaces dans le
Gargantua, les Etats-Unis,
première puissance militaire de la
planète, attaquent, bombardent,
détruisent, pillent et volent sans
vergogne tous les Etats de la planète
dont ils convoitent les richesses et
envoient au diable les lois
internationales.
Certes, les
habitants de ces contrées enchantées ont
la bosse du commerce. Mais ils pouvaient
d'autant plus aisément accumuler des
richesses qu'ils s'étaient attribué un
privilège monétaire exorbitant qui leur
permettait de satisfaire tous leurs
désirs et d'imposer leurs lois
commerciales au reste du monde. A tous
les coups l'on gagne, jubilaient-ils en
se frottant les mains, tout heureux
d'avoir réussi à flouer la planète
entière.
En effet, grâce à
la fabuleuse escroquerie monétaire dont
bénéficiait l'Empire, un gigantesque
royaume des ombres grouillait,
s'épanouissait et prospérait dans les
sous-sols des forteresses bancaires. La
termitière fonctionnait quasiment en
vase clos. Une ingénierie subtile,
minutieusement mise au point et
constamment réactualisée réglait et
conditionnait la vie politique et
sociale du pays et telle une colossale
hydre de l'Herne aspirait par ses mille
bras et ses mille têtes les forces vives
de la quasi totalité de l'univers.
Voir :
Aux sources
de l'escroquerie de la Réserve
Fédérale - Le machiavélisme des
hécatonchires de la finance
internationalehécatonchires
- Du Système
de la Réserve fédérale au camp de
concentration de Gaza : Le rôle
d'une éminence grise: le Colonel
House
3 -
Petit conte
immoral
Il était une fois
trois petits cochons spécialisés dans la
production de légumes. Dans les contes
de fées, les petits cochons ne se
contentent pas de manger des légumes,
ils peuvent aussi les cultiver. Mais un
petit cochon reste un petit cochon avec
une cervelle de cochon, si bien que l'un
a produit beaucoup trop de poireaux. Des
tombereaux de poireaux remplissent sa
réserve et lui restent sur les bras. Ils
commencent à pourrir doucement. Ses
compagnons se trouvent dans la même
situation, l'un avec des carottes,
l'autre avec des navets. Les clients se
font rares, ils sont saturés de légumes,
gémissent-ils en choeur!
Que faire?
"Eurêka, a un jour
crié le chef des petits cochons - on
sait que dans tous les troupeaux, il y a
un toujours un meneur - créons un
système d'échanges, créons un
SWAP légumier et nous séduirons
davantage de clients."
Ni une, ni deux,
sitôt pensé, sitôt réalisé. Ils mirent
donc en commun leur production et la
répartirent en petits paquets dans
l'espoir de l'écouler plus commodément.
Mais un petit cochon reste un cochon,
comme il est dit plus haut, et ils en
profitèrent pour écouler également et en
tapinois tous les légumes pourris et
fanés qui traînaient dans leurs
réserves. Certes, ces denrées n'étaient
plus consommables. Mais, pffftt, même
s'ils n'étaient aujourd'hui que des
sortes de "dettes" aussi peu
négociables que les hypothèques non
remboursables des subprimes, il
fut un temps où ils avaient été des
légumes frais et pimpants. Donc, en
avant pour le SWAP.
Voir :
La "main
invisible du marché": Une histoire de
"bulles", de "subprimes" , de "monolines"
et autres merveilles de la "finance
structurée"
Ils baptisèrent
cette jolie escroquerie titrisation
et offrirent un intérêt attrayant pour
ces obligations d'un nouveau genre afin
d'attirer les chalands. Ce fut la ruée,
car les clients des petits cochons ne
sont pas aussi intelligents que les
petits cochons. Ils se font piéger à
tous les coups par des râteliers remplis
d'aliments et oublient de regarder le
minerai de cheval, de chèvre, de lapin,
de rat qu'ils avalent dans lequel
quelques particules de vraie viande sont
détectables à la loupe.
Après ce premier
succès, nos rusés lascars, de plus en
plus audacieux, entreprirent de
perfectionner le système. Comme il leur
restait encore des stocks de marchandise
pourrie, donc invendable, ils décidèrent
d'inventer un effet de levier et
de mettre sur le marché des
obligations assorties d'un intérêt
encore plus élevé portant sur le
bénéfice qu'ils auraient
potentiellement retiré de la vente
de leur marchandise virtuelle.
Nous calculerons,
dirent-ils, le montant que nous aurions
retiré de la vente potentielle de nos
surplus, nous transformerons cette
espérance de bénéfice en obligations que
nous mettrons sur le marché. Ainsi nos
acheteurs pourront échanger, (to
swap) non pas directement nos
légumes qui sont trop pourris pour être
directement vendus ou consommés -
autrement dit les titres, tout aussi
pourris, des dettes hypothécaires que
leurs propriétaires étaient trop pauvres
pour parvenir à les rembourser - mais
les éventuels bénéfices que les vendeurs
auraient retiré de leur commerce.
Ces CDO (collaterised
debt obligations) rencontrèrent
le succès espéré et leur rapportèrent
gros, personne n'étant assez curieux
pour ouvrir les paquets et en vérifier
le contenu.
Nos petits
cochons, de plus en plus gras, le teint
de plus en plus rose et la queue
frisottante battant la mesure au rythme
de la douce musique des écus tombant en
grêle dans leur bauge, jubilaient. Tant
que les bénéfices s'accumulaient, les
clients ne pipaient mot et surtout pas
les organismes officiels chargés du
contrôle des titres, et qui s'étaient
eux-aussi précipités sur ce juteux
râtelier. Achat, vente, remise rapide
dans le circuit, les CDO circulaient de
main en main à la vitesse d'un TGV,
gonflaient à chaque changement de
propriétaire et s'accumulaient
avantageusement en une fringante
pyramide dans les bilans des banques les
plus huppées de la planète tout entière
- donc, y compris en France, en Grèce,
en Espagne, en Italie, à Chypre et
tutti quanti.
Mais comme
l'imagination frauduleuse de tous les
petits cochons de la planète financiaro-légumière
ne connaît pas de limites, et à l'aune
de leur propre cupidité, nos ingénieux
suidés réussirent à s'attirer la
complicité d'une brochette "d'ingénieurs
quantitatifs" qu'ils nourrissaient
grassement - il les appelaient
affectueusement des quants. Ils
les chargèrent de la mission d'élaborer
un montage financier fumeux
judicieusement camouflé sous de savantes
équations mathématiques. Ceux-ci
réussirent le prodige de mettre à leur
disposition des équations si compliquées
et au cheminement si tortueux que
personne n'était réellement capable d'en
comprendre le sens; eux-mêmes s'y
perdaient.
Mais, alleluiah!
ce labyrinthe mathématique réussissait
le prodige de créer automatiquement et
quasiment par magie des "produits
dérivés", qui avec une mise
modérée permettaient de parier à la
hausse ou à la baisse et soit d'empocher
des bénéfices mirobolants, soient de
subir des pertes colossales . M. Kerviel
fut l'un des célèbres clients de ce
casino
Chez nos petits
cochons, ce fut l'extase. Ils
applaudirent d'autant plus bruyamment la
création de ce nouveau "produit" que le
nom choisi créait un malentendu très
favorable à leur commerce. En effet, ces
obligations ne dérivaient - au
sens de "ne découlaient" - que de la
logique interne des équations produites
par les quants et ne
dérivaient nullement d'une
quelconque réalité économique concrète à
laquelle elles auraient pu être
rattachées, pas même aux légumes
pourris. Elles ne circulaient que dans
la stratosphère de l'imagination cupide
des cochons-boursicoteurs et de leurs
acolytes mathématiciens.
Ils se souvenaient
de l'astuce des gros suidés qui, au
moment de la naissance de leur divinité,
avaient accolé à leur organisme chargé
de créer la monnaie le mot "federal"
(Federal Reserve System) pour
faire croire qu'il représentait le
gouvernement fédéral américain, alors
que cette banque centrale privée ne "fédérait"
- c'est-à-dire ne regroupait - que les
douze circonscriptions géographiques
réparties sur le territoire qui,
ensemble, constituaient l'organisme
privé des banquiers créateurs de leur
monnaie tout aussi privée, devenue la
divinité universelle des temps modernes.
Voir :
Aux
sources de l'escroquerie de la
Réserve Fédérale - Le
machiavélisme des hécatonchires
de la finance
internationalehécatonchires
- Du
Système de la Réserve fédérale
au camp de concentration de Gaza
: Le rôle d'une éminence grise:
le Colonel House
Mais rien n'est
parfait en ce bas monde et une vilaine
moisissure commençait de monter le long
des murs des temples de la finance . Se
sachant eux-mêmes parfaitement
malhonnêtes et conscients de la
pourriture de leurs titres, les
cochons-banquiers se sont mis à nourrir
une méfiance légitime les uns à l'égard
des autres. Nos astucieux financiers
inventèrent alors le troisième étage de
leur fusée financière, une sorte de
contrat bilatéral ou trilatéral de
protection entre acheteur et vendeur
qu'ils baptisèrent CDS (credit
default swaps). Titrisé et
flanqué d'un rendement encore plus
alléchant, le CDS fit merveille lui
aussi .
... Et les titres
s'empilaient, s'empilaient, s'empilaient
.... Plus ils s'empilaient, plus les
bilans des banques brillaient comme
mille soleils.
4 - Les banquiers
deviennent des banksters
Il est à remarquer
qu'aucune valeur réelle n'a jamais été
échangée, les opérations ayant toujours
porté sur des bulles et des pyramides
virtuelles. Ce sont elles qui ont fait
les beaux jours des
banquiers-spéculateurs et qui sont
aujourd'hui disqualifiées et vilainement
traitées de "produits toxiques".
C'est ainsi que des créances colossales,
impossibles à rembourser, puisque ne
reposant sur aucun bien réel, se sont
accumulées dans le ciel de la finance
internationale et qui, ajoutés aux
sommes prêtées à des Etats dépensiers ou
insolvables, forment un gros nuage noir
annonciateur d'orages dévastateurs.
Mais il semble que
telle la machine de la Colonie
pénitentiaire de Kafka, le
meccano financier se soit emballé.
Devenu fou il est en passe d'enfoncer
dans le front de ses servants la grande
aiguille mortelle d'une
banqueroute-récession-déflation-escroqueries
en tous genres, qui risque de faire
exploser la machinerie bancaire
internationale tout entière, puisque les
turpitudes du pays de Cocagne
nord-américain ont contaminé tous les
Etats suivistes du Vieux-Monde et que la
lèpre s'est répandue sur la planète
entière.
Comme les
Européens n'avaient pas à leur
disposition les ressources miraculeuses
du fleuve Pactole qui prend sa source
dans les souterrains de Réserve
Fédérale, très rapidement, les benêts
politiques du Vieux Monde, encadrés par
une brochette de fonctionnaires
bruxellois dépourvus de tout bon sens
politique et admirateurs frénétiques de
tout ce qui vient outre-Atlantique, ont
appliqué un libéralisme échevelé avec un
zèle de néophytes - avec l'aide de
puissants lobbies - et ont permis aux
grands prêtres de leurs propres temples
de la finance de donner libre cours à
leur avidité et à leur cupidité.
Voir :-
Il était une fois la Mondialisation ...
Vue d'ensemble sur la nouvelle religion
planétaire
5 - L'exemple
français
Le 3 janvier 1973,
la France, sous la présidence de M.
Georges Pompidou, s'est dotée d'une loi
portant sur la réforme des statuts de la
banque de France (loi 73-7 du 3 janvier
1973) qui lâchait la bride à ses
banquiers et leur permettait de
rejoindre leurs collègues
nord-américains dans le grand casino
mondial. En son article 25, il est
précisé que « le Trésor public ne
peut être présentateur de ses propres
effets à l’escompte de la banque de
France». Il s'agit d'un
bouleversement gigantesque du
fonctionnement de l'Etat puisqu'il
signifie que la Banque de France ne peut
plus avancer l'argent nécessairement au
fonctionnement des administrations et
qu'en attendant les rentrées fiscales,
l'Etat est devenu un emprunteur comme
n'importe quel autre citoyen auprès des
banques privées. Et toujours comme
n'importe quel autre citoyen, il doit
payer des intérêts sur le montant des
emprunts, alors que le rôle d'une banque
centrale est précisément d'effectuer
l'avance des sommes, naturellement sans
les charger du moindre intérêt.
L’article 25 de la
loi de 1973 a été abrogé, mais il a été
repris presque mot à mot à l’article 104
du traité de Maastricht et gravé dans le
marbre du Traité de Lisbonne, art 123.
Ce remplacement a aggravé la situation ,
puisque gravée dans un traité
international, cette disposition ne peut
être abrogée par le Parlement national.
Il s'agissait là
d'un grave renoncement à une fonction
régalienne qui avait été la sienne
depuis qu'il existait un Etat, celle de
battre monnaie. A partir de l'archétype
de fonctionnement qu'est celui de la
Réserve Fédérale, la France entrait dans
la machine infernale de
l'argent-dette, donc de
l'endettement universel des Etats,
de l'appauvrissement des citoyens et de
l'enrichissement exponentiel des
banquiers et des actionnaires, les
véritables usuriers des temps modernes,
ainsi que de l'asservissement des Etats
aux banquiers.
Aujourd'hui,
la France
s'endette de 5 500 euros de plus chaque
seconde,
soit 475 millions d'euros PAR JOUR,
et près de 174 milliards par an.
La dette publique
de la France atteint 1788 milliards,
soit 90,2% du PIB, ce qui représente
l'équivalent de 26 300 euros pour 65 350
000 habitants au 1er janvier 2012.
Le déficit budgétaire de 2012 a été de
87,2 milliards d'euros.
[1]
Chaque seconde qui
passe augmente les intérêts de la dette
publique de la France de 2490 €,
soit plus de 43 milliards payés chaque
année sur une dette publique totale qui,
en septembre 2011 s'élevait à 1 788 800
000 000 € environ
soit une dette de 25 830 € par Français.
[2]
Ancien employé de
la banque Rothschild, le Président
Pompidou remerciait son ancien
employeur. Ainsi naquit la dette
perpétuelle de la France. Actuellement,
et selon les chiffres fournis par
Maurice Allais, (1911-2010), seul
prix Nobel d'économie français,
93% de la dette française
est attribuable aux intérêts compensés.
Mais la France
n'est nullement un cas isolé. Les dettes
de tous les Etats deviennent des océans
impossibles à écluser et les nations
sont ficelées au bon vouloir
d'institutions financières privées, de
plus en plus arrogantes, de plus en plus
gourmandes, de plus en plus opulentes
face à des citoyens de plus en plus
harassés, pressés, harcelés par des
dirigeants eux-mêmes apeurés et
tremblants devant leurs nouveaux
maîtres, les "changeurs" des temples de
la finance internationale.
6 - Consolidation du statut des
banksters
Onze ans plus
tard, grâce à la décision du socialiste
Jacques Delors, alors Ministre des
finances lors du premier septennat
Mitterrand, une nouvelle étape a été
franchie dans l'asservissement des
citoyens français aux banquiers. Les
banques obtinrent en 1984 le privilège
de participer à grande échelle au casino
financier mondial inauguré
outre-Atlantique. En effet, à partir de
cette date, la séparation entre les
banques de dépôt et les banques
d'affaires ayant été abolie au profit
d'une "banque universelle", les
financiers étaient désormais libres
d'utiliser à leur gré les dépôts des
clients. Avec la rapidité de l'éclair,
les banquiers et autres capitalistes
français se sont mis à l'heure
américaine et ont adopté les vices et
les salaires princiers du système
financier anglo-saxon. La nouvelle
cagnotte mise à leur disposition a
permis aux casinotiers d'un nouveau
genre de se lancer dans les spéculations
et des paris avec des effets de levier
dont l'affaire Kerviel a illustré les
dérives.
Mais la décision
du ministre socialiste n'a pas seulement
eu un impact décisif sur le
fonctionnement des banques. Sans que les
citoyens en fussent avertis le moins du
monde, elle métamorphosait radicalement
le statut de leurs relations avec leurs
banques, ainsi que celui de l'argent
qu'ils déposaient en toute confiance
dans ces établissements et qu'ils
croyaient toujours demeuré un bien
propre qu'ils auraient confié en
gardiennage à des institutions honnêtes
et prudentes. Fatale erreur. Ils
ignoraient qu'ils en perdaient la
propriété. A partir du moment où
l'argent arrive sur le compte du client,
il devient la propriété de la banque.
C'est ainsi que de dépôt d'un
bien - l'argent des clients - se
métamophose instantanément, pour le
déposant en une simple créance sans
garantie réelle .
Certes,
juridiquement, la banque doit
rembourser le créancier si celui-ci en
fait la demande, mais si le débiteur est
insolvable, le créancier est ruiné.
C'est pourquoi,
afin de tenter de rassurer les
déposants, l'Etat clame qu'il a prévu de
se porter caution, en cas de défaillance
des banques, mais à hauteur de 100 000€
seulement - et cela pour l'instant. Pour
ce faire, il a prévu un "Fonds de
garantie des dépôts" d'un
montant de deux milliards d'euros
environ, soit même pas la moitié de la
perte supportée par la Société Générale
à la suite de l'affaire Kerviel.
L'ensemble des
banques françaises ne pourraient donc
rembourser les 100 000€ qu'à 20 000
épargnants ! Quid des
millions d'autres déposants? Ils sont
sept millions rien qu'à la BNP. Les 20
000 heureux gagnants seront-ils tirés au
sort? En attendant l'émeute...
7 - Du
gangstérisme bancaire
et de la truanderie institutionnalisée
Un gros
coup de tonnerre s'est fait entendre
dans la région la plus excentrée de
l'Euroland. Alors que le compteur de la
dette publique américaine affiche qu'à
chaque seconde celle-ci augmente de plus
de 47 200 euros, soit de plus de 4
milliards de dollars chaque jour et
de 1 489 795 918 367 chaque année,
qu'elle devient hors de contrôle, et que
depuis sa création le 23 décembre 1913
le dollar a perdu 98% de sa valeur, la
foudre est tombée, non pas sur Wall
Street ou la City, qui sont inventeurs
des manipulations financières
frauduleuses décrites ci-dessus et les
principaux responsables de l'état
calamiteux de la finance internationale,
mais sur le plus petit Etat de
l'Euroland, la demi-île de Chypre en sa
partie sud.
Or, la situation
des banques américaines n'est pas
meilleure que celle des banques
chypriotes. Lors de la faillite de
Lehman les dépositaires, considérés, là
aussi, comme des créanciers sans
garanties, n'ont été remboursés que de
huit centimes par dollar déposé (8%) ,
les créanciers prioritaires étant ceux
des fameux produits dérivés énumérés
ci-dessus.
[3]
C'est pourquoi de
nombreuses voix commencent à dénoncer
l'influence du puissant lobby bancaire
basé à Washington et représentant les
principales banques de la planète, dans
le déclenchement de la crise financière
de Chypre et dans la médecine de cheval
qui a été appliquée au malade.
Comme Chypre est
tout petit, qu'il est soupçonné de mille
turpitudes financières avec son puissant
voisin russe, les Machiavel de
l'Euroland, excités par le FMI et la
finance anglo-saxonne désireuse
d'éloigner la foudre des rives du
Potomak, ont décidé de faire un exemple
et de mettre à genoux ce petit paradis
fiscal qui a commis le péché d'accepter
des fonds douteux russes, fermant les
yeux sur les énormes paradis fiscaux que
sont le Luxembourg, la City et les Iles
anglo-normandes, pour ne parler que des
paradis fiscaux européens.
Certes, comme tous
les autres banquiers européens, ceux de
la demi-île de Chypre, devenus des
sortes de casinotiers ont joué à la
roulette dans la stratosphère de la
finance internationale déconnectée de la
réalité économique. Mais les comptes de
toutes les banques de la planète, y
compris donc celles de l'Eurogroupe,
débordent de pseudo crédits - des
créances pourries qui ne seront jamais
remboursées.
D'après les
calculs des autorités européennes
elles-mêmes lors du "Stress Test"
effectué en 2011, les dettes auprès des
banques des pays regroupés sous le nom
de PIIGS - c 'est-à- dire le
Portugal, l'Italie, l'Irlande, la Grèce
et l'Espagne (Spain) - représentent
la coquette somme de... 560 410 000 000
€.
Le déficit
budgétaire de la Grèce est de 24
milliards et 125 millions d'euros . Pour
éviter la banqueroute, la Grèce doit
emprunter cette année l'équivalent de 12
semi-remorques remplis de billets de
100€
Pour ce qui
concerne la France, parmi les banques
exposées à un risque de non
remboursement pour une somme dépassant
10 milliards d'euros, nous trouvons la
BNP pour 41,1 milliards, la
Société générale pour 18,2
milliards, le Crédit agricole
pour 16,6 milliards. Ces chiffres
figurent dans European Banking
Authority's website - 2011 Bank Stress
Tests.
[4]
La "restructuration"
fera allègrement sauter ces prétendus "crédits"
dans la colonne "débits". Comme
ceux du quintette regroupés sous
l'acronyme de PIIGS cités ci-dessus -
trouvaille qu'on ne peut éviter de
trouver méprisante puisque PIGS=PORCS -
les banquiers chypriotes aux abois,
imprudents et tout penauds ont fait
appel à la Banque centrale européenne,
au FMI, à Dieu et à tous les saints.
8 - La punition
exemplaire infligée aux Chypriotes
"Recapitalisez-nous,
gémissaient les banquiers chypriotes,
sinon nous ferons faillite, nous sommes
secs, secs, secs, plus secs que des
harengs saurs. Vous avez avancé
trois cents milliards d'euros à la
Grèce, nous ne demandons que dix-sept
tout petits milliards."
Mais les fourmis
nordiques ne l'entendirent pas de cette
oreille. Il s'agissait apparemment de
faire un exemple en ayant l'air de punir
un paradis fiscal qui aurait traficoté
avec la maffia russe, mais en réalité,
c'est un moyen d'expérimenter les effets
d'un certain moyen, particulièrement
immoral et douloureux pour les
épargnants, de renflouer l'ensemble du
système bancaire mondial qui n'est guère
en meilleur état que celui de Chypre, en
faisant main basse, comme tous les
truands du monde, sur l'argent à leur
portée et en invoquant le prétexte
vertueux que la BCE n'allait pas courir
au secours d'un canard boiteux.
"Chypre a été
choisi pour une punition solennelle et
exemplaire. C’est la Grèce qui aurait dû
être à sa place mais les milieux
politiques et les contribuables
allemands ont eu ras le bol de payer les
factures grecques."
[5]
C'est ainsi que la
représentante du FMI, Mme Lagarde, bras
exécutif de la finance anglo-saxonne, le
Conseil d'administration de l'Euroland
présidé par un jeune Hollandais au nom
imprononçable - Jeroen Dijsselbloem -
qui a remplacé le Luxembourgeois
Juncker, ainsi que le transparent
Président Van Rumpuy, mais au salaire
faramineux, ont accouché en commun de la
solution qui avait été inventée par
l'Union soviétique moribonde en 1991: la
confiscation monétaire .
"Si une banque
à risque ne peut pas se recapitaliser
elle-même, alors nous discuterons avec
les actionnaires et les créanciers
obligataires, nous leur demanderons de
contribuer (...) et, si nécessaire,
nous le demanderons aux détenteurs de
dépôts nons garantis", a
tranquillement asséné le bureaucrate
hollandais (c'est-à-dire à Monsieur tout
le monde qui a confié son épargne à la
banque et qui se trouvera victime d'une
manière d'extorsion de fonds "légale"
effectuée par des pickpoketts encravatés).
Les peuples
européens sont prévenus: le représentant
des eurocrates bruxellois a révélé, avec
l'inconscience du néophyte et la morgue
du fonctionnaire grassement rémunéré,
que l'accord obtenu - ou plutôt imposé -
à Chypre "fera date et pourra donc
être étendu, en cas de besoin, à la
quasi totalité des Etats européens".
Les pays de l'Europe du Nord et
notamment la Hollande, ont immédiatement
salué cette heureuse initiative, jugée "rationnelle"
et "sensée". "Sur le
contenu, ce n'est pas si scandaleux,
susurre-t-on dans les couloirs de la
Commission, mais le moment est mal
choisi...". Cela signifie que
lorsque le moment sera mieux "choisi",
le remède de cheval imposé aux
Chypriotes sera appliqué à l'ensemble
des pays européens , et cela afin
d'assurer la prospérité et la longévité
des nouvelles vaches sacrées du monde
entier : les BANQUES.
Mais, devant la
levée de boucliers des vieux routiers de
l'Eurogroupe qui ont immédiatement
compris l'effet psychologique ravageur
d'une telle annonce, suivi par un début
de panique boursière, le jeune
écononiste polyglotte hollandais
Dijsselbloem , rebaptisé "Dijsselbourde",
a tenté de rétropédaler. Le commissaire
européen aux marchés financiers, le
Français Michel Barnier, est venu à son
secours. Il a benoîtement affirmé que la
"Commission réfléchit à la manière
d'éviter de faire payer les erreurs des
banques".
Mais le Diable est
dans les détails et les sous-entendus.
La porte-parole du gouvernement
français, Mme Najat Vallaud-Belkacem
nous a mis sur la voie lorsqu'elle a
annoncé que "le gouvernement de
Chypre n'a pas su bien présenter
le plan de sauvetage des banques".
Il y aurait donc, d'après cette habile
et volubile porte-parole, une manière
agréable et civilisée de présenter la
manière de voler les épargnants? [6]
Eurêka! D'Espagne
est venue la lumière: le gouvernement a
déjà commence par instaurer une taxe
payée par les banques... mais à
charge pour elles de la refacturer à
leurs clients. On ne ponctionne donc pas
directement les comptes des clients,
mais, dans un second temps, le montant
de la taxe sera déduit des intérêts
des placements. Pour l'instant la
taxe est de 0,2%... en attendant la
suite. Cette manière-là de "présenter
le plan de sauvetage des banques"
qui a certainement tout pour séduire Mme
Vallaud-Belkacem, a immédiatement été
adopté aux antipodes par M. Bill
English, Ministre des finances de
Nouvelle Zélande. Il suffisait de
commencer.
9
- Conclusion pessimiste
Certes, aux
dernières nouvelles, les économies des
petits épargnants seraient protégées.
Mais le principe de l'inviolabilité
de la propriété privée que le
capitalisme libéral se glorifiait de
respecter est aujourd'hui piétiné.
Ainsi, après
avoir spéculé avec les dépôts des
épargnants, après avoir largement
profité du droit qui leur était accordé
de s'enrichir en participant à à la
création de la lourde dette qui grève
les finances des Etats, après avoir
supplié les mêmes Etats de les renflouer
aux frais des contribuables à la suite
de placements hasardeux, il ne restait
plus aux banques qu'à voler les
économies et les placements des
épargnants. C'est ce que les "autorités"
politiques européennes viennent de les
autoriser à mettre en place.
Le moral
des épargnants, ainsi que son
corollaire, la confiance dans
le fonctionnement du système, en
sont le véritable carburant. Ce
baromètre est infaillible. C'est lui qui
fait de l'économie, non pas une science,
comme certains naïfs le prétendent, mais
un appendice de la psychologie,
dans la sous-section de l'étude des
passions et des humeurs .
Voir:
La "main
invisible du marché": Une histoire de
"bulles", de "subprimes" , de "monolines"
et autres merveilles de la "finance
structurée"
Or, à partir du
moment où le projet de taxer les dépôts
bancaires continue de cheminer dans les
tuyaux des dirigeants de l'Union
européenne, afin de confisquer une
partie des dépôts de la manière la plus
sournoise possible, le pacte de
confiance entre les déposants et
leur banque est rompu. Les conséquences
de la défiance sont imprévisibles.
A l'heure où le
capitalisme mondial tout entier est
devenu une gigantesque chaîne de Ponzi
dans lequel la FED devient une usine de
faux-monnayeurs, une nouvelle bulle
risque d'éclater à tout moment. Et
alors... personne, aujourd'hui n'est en
mesure d'en prévoir les conséquences.
Un autre nuage
menaçant pour les Européens se profile à
l'horizon: le projet de Zone de
libre-échange transatlantique qui
n'est pas sans rapports avec le désastre
bancaire qui secoue l'Europe. Alors que
la situation financière des Etats-Unis
est plus catastrophique encore que celle
de l'Europe, il ne faut pas être un
grand devin pour comprendre qu'avec
l'aide du FMI, l'Amérique n'est pas
étrangère à la "solution" de spoliation
des dépôts et qu'elle cherche par tous
les moyens à détourner les capitaux du
Vieux Monde afin d'en diriger le flux en
direction de ses propres banques.
Naturellement, les
bureaucrates européens seront bernés,
une fois de plus, et laisseront spolier
les intérêts des citoyens européens,
comme ils l'ont fait lors du récent "partage
des données nominatives", au cours
duquel les Américains se sont emparés
des données personnelles des Européens,
alors que la réciproque a été interdite
aux Européens. C'est toujours ainsi que
les Américains conçoivent le "partage".
Si les Etats européens laissent la
Commission de Bruxelles mettre le doigt
dans cet engrenage, nous serons tondus.
Notes
[1]
http://www.planetoscope.com/comptes-publics/315-compteur-de-la-dette-de-la-france-le-deficit-public-cumule.html
Voici une liste des 50
plus gros détenteurs de
dette souveraine
française ( 2011 ) ,
selon les données
Thomson Reuters eMAXX.
Cette liste ne comprend
pas les institutions
comme les banques
centrales, qui n’ont pas
à signaler leur
portefeuille aux
régulateurs.
Société Pays
http://actuwiki.fr/speculation/17236
|
1
AXA Investment Managers
Paris France
2
Allianz Global Investors
France SA France
3 MMA Finance France
4 CM-CIC Asset Management
France
5 BNP Paribas Asset
Management SAS France
6 CNP Assurances France
7
Amundi France 8 Covéa
Finance SAS France
9
Matmut France
10
AEGON Investment Management
B.V. Pays-Bas
11
Fideuram Asset Management
Irlande
12
Pioneer Investment
Management Irlande
|
13
Groupama Asset Management
France
14
Pacific Investment
Management Co . Etats-Unis
15
Suravenir France
16
Natixis Assurances France
17
Swiss Life (France) France
18
MAAF France
19
Natixis Asset Management
France
20
Eurizon Capital SA
Luxembourg
21
UBS Global Asset Management
Suisse
22
Standard Life Investments
Ltd Royaume-Uni
23
MACSF France
24
Lyxor Asset Management
France
|
25
Crédit Suisse Asset
Management Suisse
26
State Street Global Advisors
UK Ltd Royaume-Uni
27
Monceau Assurances France
28
BNP Paribas Investment
Partners Royaume-Uni
29
Union Investment Privatfonds
GmbH Allemagne
30
BlackRock Global Investors
Royaume-Uni
31
Malakoff Médéric France (
frere de Nicolas Sarkozy de
Nagy-Bocsa )
32
Dexia Asset Management
Belgium SA Belgique
33
Scottish Widows Investment
Royaume-Uni Partnership
34
La Banque Postale Asset
Management France
35
ING Investment Management
B.V. Pays-Bas
36
ING Investment Management
Belgium Belgique
37
Kokusai Asset Management Co
Ltd Japon
|
38
Pioneer Investments Austria
GmbH Autriche
39
MACIF Gestion France
40
ERSTE-SPARINVEST Autriche
41
Deka Investment GmbH
Allemagne
42
Vanguard Group Inc, The
Etats-Unis
43
DWS Investment GmbH
Allemagne
44
La Française des Placements
France Investissements
45
Legal & General Asset
Management France
46
Insight Investment
Management Royaume-Uni
47
Halbis Capital Management
(France) France
48
KBC Asset Management SA
(Luxembourg) Luxembourg
49
JPMorgan Asset Management
(UK) Ltd Royaume-Uni
50
BNP Paribas Luxembourg SA
Luxembourg (Leigh Thomas,
Jean-Baptiste Vey pour le
service français) Source :
Reuters
|
[2]
http://www.planetoscope.com/comptes-publics/1184-compteur-des-interets-de-la-dette-publique-francaise-les-interets-payes-par-la-france.html
[3] It Can Happen Here: The
Confiscation Scheme Planned for US
and UK Depositors By Ellen Brown
http://www.informationclearinghouse.info/article34442.htm?
utm_source=ICH%3A+%22Get+Your+Money+Out+of+the+Banks%22+Jim+Rogers+&utm_campaign=FIRST&utm_medium=email
[4] http://demonocracy.info/infographics/eu/debt_piigs/debt_piigs.html
[5] (Léonid Grigoriev,
directeur de la chaire d’économie
internationale du haut collège
d’économie
http://french.ruvr.ru/2013_03_29/L-aide-A-Chypre-peut-s-assimiler-a-une-menace
Bibliographie
- Frederick
Raphael Burch, The True
Function of Money & the False Foundation
of Our Banking System Bank,
1923
- Eustace
Mullins - Secrets of the
Federal Reserve , The London Connection
, 1952 -
- Maurice
Allais, Les conditions
monétaires d'une économie de marchés ,
Revue d'économie politique,
mai-juin 1993.
- Maurice
Allais, Economie et Intérêt,
1998, Éd. Clément Juglar
- Maurice
Allais, A la recherche d'une
discipline économique
(1943)
- Maurice
Allais, Le Comportement de
l’homme rationnel devant le risque :
critique des postulats et axiomes de
l’école américaine , Econometrica,
vol. 21, 1953, p. 503-546
- Maurice
Allais, Lettre aux Français,
contre les tabous indiscutés,
Marianne n° 659, 5 déc. 2009
http://ensmp.net/pdf/2009/Maurice%20Allais%20Lettre%20aux%20Francais.pdf
- Michael
Parenti, Democracy for the Few,
St. Martin’s Press. New York. 1977.
- George
Sylvester Viereck, The
Strangest Friendship In History, Woodrow
Wilson and Col. House, Liveright,
New York, 1932 .
- Godfrey
Hodgson, Woodrow Wilson's
Right Hand: The Life of Colonel Edward
M. House (Hardcover, 2006) -
- S. Freud,
W.C. Bullit, President
T.W.Wilson, portrait psychologique,
Payot 2005 (livre de poche).
Le 3 avril 2013
Le sommaire d'Aline de Diéguez
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