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France : les prémisses d'une guerre civile
Alexandre Artamonov


Photo: AFP

Vendredi 19 juillet 2013

C’est vrai que dans l’exercice de mes activités professionnelles je suis souvent amené à faire du journalisme à sensation, c’est à dire justifier l’argent que l’on me paie pour informer et interpréter sans déformer. Le jour où l’on a assisté au drame survenu sur la ligne ferroviaire Paris et Limoges, d’aucuns ont cherché à démentir la déclaration du porte-parole de la Police Nationale qui, juste après l’événement et se trouvant au cœur même du dispositif policier déployé à l’occasion, a déclaré que les « jeunes » cherchaient à dépouiller les cadavres et voler les blessés en caillassant les secouristes. Les gens qui se plaisent à faire durer le quiproquo politique en France couronné de la jolie tête blonde d’une Femen slave, nouveau visage du pays, feignent de ne pas comprendre ce qui est en train de se passer. Là ils répètent l’attitude d’un Riquetti de Mirabeau et de ses semblables qui ont provoqué la Révolution française se demandant après pourquoi le navire a-t-il diable coulé ? Qui plus est, eux mêmes ils ont péri dans le naufrage au son de la Carmagnole.

A ceux qui croient qu’il s’agissait d’un simple malentendu pour le drame du train, le comportement des « jeunes » a donné la meilleure réponse aujourd’hui. Il se trouve que, comme le rapporte le site Dreuz-info, « plusieurs policiers ont été pris pour cible, dimanche 14 juillet, à Paris, dans le XIXe arrondissement, alors qu’ils procédaient à l’évacuation d’un immeuble dans lequel un incendie était en train de se propager. Les faits se sont déroulés rue de Cambrai. » Tout est clair, net et précis et les commentaires sont inutiles. Et il ne s’agit pas d’un cas isolé. Certaines villes qui ont été les joyaux de la vieille France comme Saint-Denis ou encore la Cité des Papes ou Orléans entre autres, se transforment en zones de non-droit.

Les gens constatent. Les journalistes écrivent. Et personne n’a le courage d’appeler un chat un chat. Et bien soit ! Je prends la liberté de dire qu’à présent, sous nos yeux, la société française s’est définitivement scindée en deux, ce qui n’est plus un phénomène sociétal mais un problème de lutte pour la survie. Les nouveaux arrivés viennent de franchir le pas et réclament désormais leur part de gâteau. Ils le font par des méthodes qui ont cours dans leur pays d’origine en recourant, s’il le faut, à la violence. Les cas abondent. Nous avons l’embarras du choix, mais le problème demeure entier. Franchement, la main sur le cœur, croyez-vous que les gens qui crient dans les rues en voyant les Français de pure souche : « Barrez-vous, pauvres, c..s ! » Croyez-vous, vous dis-je, que ces gens sont capables d’intégrer la société française ? Vous allez me dire qu’il ne s’agit que d’une petite minorité mais je vais vous étonner peut-être si je vous apprends que les prisons de France sont remplies à craquer. Les détenus dans l’Hexagone sont deux, voire trois fois plus nombreux en France qu’en Russie, à l’échelle relative de la population. Mais la Russie, elle, a connu tout de même des guerres dans le Sud au moment de l’implosion soviétique !

Vous pouvez toujours vous dire que rien de tout cela n’est vrai et que l’on trouvera bien un remède contre tout. Je suis parfaitement convaincu que l’on aura vite fait de trouver un remède approprié, car un pays ne peut s’étrangler lui-même. L’instinct d’autoconservation va l’emporter sur tous les autres arguments. Mais ce qui compte réellement c’est le nombre des incidents et des incivilités qui nous servent à la fois d’adjuvant aussi bien que d’un voyant d’alerte virant au rouge.

Le temps des révolutions des roses est bel et bien révolu. Le panislamisme généré par l’Arabie Saoudite et le Qatar a décidé de sortir dans les rues de la France. François Hollande régissant un pays au bord de la faillite (et oui, la France n’est pas riche, elle est endettée jusqu’aux yeux, plus que son PIB annuel) ne sait plus où donner de la tête. Et franchement je le plains. Il est à la fois au four et au moulin s’activant partout en ménageant les intérêts de tous les groupes de pression, maintenant un équilibre précaire mais toujours au grand dam des autochtones.

Les Français maintiennent la paix en Afghanistan et au Mali tandis que leurs femmes et enfants n’ont pas grand-chose à se mettre sous la dent parce que la solde militaire est toujours retardée. Les paysans français voient leurs terres mises en jachère pour respecter les engagements de la France à l’égard de l’Organisation Mondiale du Commerce. Les usines ferment, mais les commandes passées à la Chine augmentent avec la délocalisation des entreprises. Et j’en passe... Viennent se greffer sur le reste ces « jeunes » qui sont des loubards. La France n’a pas besoin de ces gens et très souvent ils n’ont pas besoin de la France, mais ils vivent aux crochets de la communauté française parce qu’ils n’ont aucun autre moyen de subvenir à leurs besoins. Et comme dès leur plus tendre enfance, ils sont habitués à demander, à exiger leur dû, ils continuent en devenant adultes. Suivent les prises de bec avec la population travailleuse et vraiment française. Les agents étrangers, comme l’ambassadeur américain qui distribue de l’argent dans les banlieues selon les paroles d’un ex-haut fonctionnaire d’Etat, inciteraient ces personnes à commettre des actes. Et le cercle vicieux tourne sans discontinuer.

Y a-t-il un moyen d’y échapper ? A vrai dire, je n’en vois qu’un. Les rapatriements massifs et tout le programme du Front National avec la restauration de sa propre identité culturelle. Mais je suis sûr de me faire encore accuser de racisme. Le seul moyen de guérir la nonchalance et l’incompréhension de la population est le besoin. Et il se fait de plus en plus sentir dans une société qui n’est plus que l’ombre de ce qu’elle a été il y a 20 – 30 ans.

Alors attendons patiemment la suite parce que - tenez ! - vous avez de la chance : vous êtes aux premières loges de l’actualité, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs ! Et lorsque la fin surviendra, il y aura plus d’un Nicolas Buss pour rallumer le flambeau de la vraie France, pas celle des charognards qui dépouillent les cadavres et blessent les pompiers. Prenons notre mal en patience !

© 2005—2013 La Voix de la Russie
Publié le 20 juillet 2013

 

 

   

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Source : La Voix de la Russie
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