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Syrie

Allocution du Père Elias Zahlaoui à l’Assemblée du Peuple lors d’une rencontre avec le Comité de la Culture et de l’Orientation le Comité de l’Information, de la Communication et de la Technologie le Comité de la Réconciliation Nationale, en date du 16/2/2015

Jeudi 7 janvier 2016

Mesdames, Messieurs, Je vous remercie pour votre aimable invitation à exprimer mon opinion sur la reconstruction de l’Homme en Syrie, et peut-être à échanger nos idées à ce propos.

Mais permettez-moi tout d’abord, de saluer avec vous et avec quiconque aime la Syrie et ce qu’elle représente, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur au niveau du monde, tous ceux qui ont œuvré pour sa résistance durant quatre ans, face à (140) États, face à toutes les Instances Internationales, créées à l’origine pour promouvoir la Justice et la Paix sur la Terre entière, ainsi que face à des assassins, qui nous ont été envoyés de (83) pays, dans le seul but d’extirper définitivement la Syrie, pour le seul service du Sionisme, avant tout et après tout.

Que dire à propos de la reconstruction de l’Homme en Syrie ?

Vraiment, cette question implique en premier lieu l’aveu franc et courageux qu’une certaine destruction a frappé en profondeur l’Homme en Syrie. Et cela est un diagnostic juste et inéluctable.

Elle implique en conséquence une tentative de connaissance des causes, proches et lointaines, de cette destruction, tout autant que de ses conséquences manifestes et cachées, dans un affrontement sincère, sans possibilité pour aucune dérobade.

Il va de soi que cette connaissance exige la tenue d’une suite de congrès, loin de toute improvisation, comme nous en avons pris l’habitude, à l’abri aussi de tout communiqué préparé à l’avance au nom des participants, bien avant la tenue de ces congrès. Des congrès longuement préparés, par des enquêtes sur le terrain, sérieuses, objectives, constantes, suivies et complémentaires. Des congrès enfin auxquels ne prennent part que des syriens dûment spécialisés, et ceux qui, arabes ou étrangers, ont donné la preuve évidente et permanente, de leur amour pour la Syrie, et pour ce qu’Elle représente en ellemême et pour le monde entier.

En outre, il faut enfin une volonté sincère de changement, et capable de le faire. J’entends par là, avant tout et après tout, une détermination au niveau du commandement et de tous les dirigeants, quel que soit leur degré de responsabilité, pour faire triompher le « Nous » national, contre le « Moi » personnel, ce « moi » qui me semble répandu d’une façon maladive et involontaire, au fin fond de toute personne arabe, du fait d’une histoire générale, qui a atteint l’apogée de toutes sortes de gloire, en un temps record, et qui ensuite a connu durant des siècles, une suite de chutes de plus en plus graves, jusqu’à cet enfer global actuel, qui semble extirper le peu d’espoirs minimes, existant encore dans le monde arabe et musulman, ce qui provoque en chacun, à part quelques rarissimes exceptions, une boulimie de glorioles, à titre de compensations personnelles, que l’on essaie de se bâtir consciemment, et la plupart du temps inconsciemment, même aux dépens de ses plus proches…

Cependant, nul n’ignore que la construction de l’Homme en toute société, affronte la problématique de la relation existant entre cet homme et le pouvoir auquel il est soumis. Or le pouvoir ici est des pouvoirs. Pouvoir à la maison, qui est la plupart du temps, pouvoir de l’homme. Pouvoir à l’école. Pouvoir des coutumes et des conventions sociales. Pouvoir à l’Université. Pouvoir du Parti Unique. Pouvoir des Médias de toutes sortes. Pouvoir des organisations estudiantines, depuis les petits avant-gardistes, jusqu’à la jeunesse révolutionnaire, pour finir par l’Union nationale des Étudiants de Syrie. Pouvoir de l’Armée. Pouvoir de la Mosquée ou de l’Église… Pouvoir des différentes administrations gouvernementales et responsables. Quant au Pouvoir sécuritaire, n’hésitons pas à le dire, car il s’est bel et bien installé au fin fond de la plupart des gens, d’une façon automatique, captant leur respiration, surveillant leurs moindres pensées, dires et mouvements… Pourtant la plupart de ces pouvoirs exercent certaines des plus nobles fonctions, sur lesquelles s’érigent les sociétés.

Face à tous ces pouvoirs, et à d’autres que j’ai omis de citer, je pose une question spontanée, capable de dissiper chez beaucoup, des équivoques graves :

Qui d’entre nous a choisi sa religion ? Ou sa maison ? Ou sa société ?

Il est d’autres questions brûlantes, que je me posais fréquemment, toutes les fois que je dialoguais avec l’un ou l’autre des étudiants universitaires, ou avec des amis ballottés entre rester au pays ou émigrer, durant les dures années passées. L’une d’elles est celle-ci : quelle est la dimension exacte de liberté, qu’il est permis à quelqu’un d’exercer dans notre pays, pour éprouver sa valeur propre, en toute sincérité, honnêteté et joie, dans les différentes étapes de sa vie, même lors de ce qu’on appelle « la grande joie », qu’est le mariage ?

Toutes ces questions me conduisent à une autre question, qui les condense toutes, la voici :

Quelle est l’efficacité du pouvoir, s’il n’est pas au service de l’Homme, en tant qu’individu et société, dans le temps présent et à l’avenir ?

Évidement, il se trompe quiconque pense que je refuse le pouvoir, car c'est une nécessité vitale, ou que je minimise les circonstances politiques et économiques dures, que nous ne cessons d'affronter depuis la création d'Israël… Mais je m'interroge à haute voix devant vous:

Que perd celui qui exerce le pouvoir, quel qu'il soit et où qu'il soit, et quelles que soient les circonstances environnantes, s'il essaie d'exercer son pouvoir, toujours et sincèrement, avec amour et humilité? Ici, permettez-moi, tandis que je parle du pouvoir en général, de vous citer rien que deux expériences personnelles, que j'ai vécues avec des jeunes et des enfants, peu après ma nomination à Damas en 1962… Ce faisant, je ne prétends aucunement être un modèle, ni de près, ni de loin…

La première de ces expériences eut lieu en 1964. Au bout de deux ans d'un travail assidu avec la jeunesse du secondaire et universitaire, j'ai eu l'évidence que tous les jeunes avaient besoin de joie, oui de joie. Je me suis mis à encourager les responsables à répandre un esprit de joie par toutes sortes de moyens, propres et possibles, tels que les soirées, les conférences, les prières, les visites d'amitié aux parents, les camps d'été, les excursions de découverte du pays, pour un ou plusieurs jours, et quelquefois des pèlerinages à Jérusalem. Notre devise alors était: "semons la joie!".

La seconde expérience, je la résume par mon travail avec "Chœur-Joie". En 1977, je fus nommé vicaire dans l'Église Notre-Dame de Damas. J'ai alors retrouvé mon ancien rêve de création d'une chorale d'enfants, pourtant j'avais, depuis onze ans, perdu ma belle voix. Cependant, grâce à Dieu, j'ai pu, à force d'amour seul, exploiter les puissances de défi et d'amour chez ces tout petits, puissances d'ailleurs semées en eux dans leurs foyers… La chorale grandit… et trouva des amis admirables, chrétiens et musulmans, en Syrie et ailleurs. Un jour vint où Dieu nous permit de parcourir la Syrie, le Liban, la Jordanie, et plus tard, la France, la Hollande, l'Allemagne et la Belgique. Plus tard, l'Australie, et enfin en 2009, nous avons ouvert le Festival du Monde arabe, que venait d'organiser le Centre John Kennedy à Washington. Nous y fûmes invités à raison de 118 gosses, de 33 musiciens de l'Institut supérieur de musique, et accompagnateurs de la chorale même!

Laissez-moi maintenant poser la question à tous ceux qui étaient responsables durant de longues années, de dizaines de milliers d'enfants, de garçons et de filles, que regroupaient les organisations des petits avant-gardistes, de la jeunesse révolutionnaire et de l'Union nationale des étudiants de Syrie:

Qu'est-ce qui vous a empêchés d'envahir le monde… oui, d'envahir le monde?

La Syrie est le joyau de l'humanité, empli de perles et de merveilles historiques. Qui donc vous a empêchés de l'enseigner d'une façon classique et méthodique à ses enfants et à ses jeunes… pour vous élancer ensuite avec eux, dans le but de faire connaître la Syrie et le Monde Arabe et Islamique? Vous disposiez d'atouts splendides et divers, en ces enfants et en ces garçons et filles. Vous disposiez de la confiance de tous les parents et responsables. Vous disposiez de pouvoirs effectifs, administratifs, financiers et médiatiques. Vous disposiez aussi des relations artistiques, administratives, politiques et diplomatiques, locales et internationales…
 
Pourquoi n'avez-vous pas fait ce que vous deviez faire? Qu'avez-vous fait de toutes ces potentialités, autorités, ressources et espérances illimitées? Ce faisant, n'auriez-vous pas ajouté des acquis importants, aux réalisations nombreuses et variées que la Syrie a crées dans les différents domaines de la vie?

Il va de soi que toutes ces questions, et tant d'autres, en entraînent bien d'autres, pour lesquelles je ne trouve de solution possible que dans un Pouvoir Central, éclairé, fort, souple, transparent, aimant, possédant une vision d'avenir, capable de se faire aider par des élites remarquables, honnêtes et responsables, qui nous surprennent de temps à autre, par des décrets qu'exigent des situations urgentes, voire qui les devancent de loin, tel le décret (11) de l'an 2015, relatif à l'enseignement de la théologie chrétienne dans les programmes de la Faculté de théologie musulmane, ce décret qui survint pour mettre un terme définitif, comme je le souhaite et le souhaitent beaucoup d'autres, à travers une connaissance exacte, à des équivoques religieuses graves, comme celle d'accuser les chrétiens d'adorer trois dieux, équivoques, dont tous en Syrie, chrétiens, musulmans et athées, devons nous débarrasser.

Mesdames, Messieurs,

Voici, comme je l'entends, certains des problèmes qui se dressent en Syrie, entre le Pouvoir Central et l'homme qui lui est soumis.

Cependant la problématique de la relation entre l'homme et le Pouvoir central, trouve un surplus de complexité, quand Dieu interfère au cœur de cette relation, en tant que pouvoir suprême qui surpasse tout pouvoir humain. Il me semble que c'est cette problématique qui nous concerne en premier lieu en Syrie, aujourd'hui et à l'avenir.

C'est pourquoi je vais essayer de m'en inspirer dans ses deux grands secteurs: le secteur chrétien et le secteur musulman, mais dans certaines de leurs grandes manifestations, pour en retirer ce qui pourrait nous aider en Syrie, à fonder des références claires et stables, en premier lieu dans nos têtes, ensuite dans notre Constitution et dans nos législations, références qui rendent à Dieu, le Seul et Unique que nous adorons tous, Sa Majesté et Sa Pureté, et qui laissent à l'Homme, tout homme, sa liberté et sa responsabilité.

Donc, qu'en-est il de l'Homme, en Christianisme, et qu'en est-il du Pouvoir qui y concerne l'Homme?

La réponse à ces deux questions impliquent un paradoxe historique terrible, qui m'a toujours fait honte, quand, tout jeune, j'ai étudié l'histoire du Christianisme. Mais ce paradoxe, nous nous devons de l'affronter en vérité tous les jours, et aujourd'hui devant vous.

L'homme, au regard du Seigneur Christ, est TOUT. Il est l'objet de Son Amour entier, de Son Accueil permanent. Il est, après Dieu, la valeur suprême au service de laquelle le Seigneur Christ veut que tout ce qu'il y a en ce monde, de vie, d'amour, de nature, d'intelligence, de beauté, de joie, de science, de lois, d'inventions et d'institutions, soient mis au service de l'homme, de sa dignité et de son bonheur, jusqu'à ce qu'il retourne à Dieu.
 
Que de fois le Seigneur Christ a recommandé à ses disciples d'être, à Son exemple, toujours au service des hommes, tous les hommes. Il leur dit de nombreuses fois: "qu'Il n'est pas venu pour être servi, mais pour servir, et pour offrir sa vie en sacrifice pour une multitude…". Il alla jusqu'à s'identifier totalement, et plus particulièrement avec tous les souffrants, les laissés-pour-compte, les affamés, les opprimés, c'est-à-dire avec la foule de ceux que toutes les sociétés méprisent!... Les versets le l'Évangile sont sur ce point, plus qu'explicites!

Nul n'ignore ce qu'Il a dit lors de Son dernier repas, après avoir lavé les pieds de Ses disciples. Je vous cite textuellement ce qu'en dit l'Évangile (St Jean 13/12-17):

"Il leur dit: comprenez-vous ce que je vous ai fait? Vous m'appelez Maître et Seigneur, et vous dites bien, car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi le Seigneur et le Maître, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. Je vous ai donné l'exemple, pour que vous agissiez comme j'ai agi envers vous. En vérité, en vérité, je vous le dis, l'esclave n'est pas plus grand que son maître, ni l'envoyé plus grand que celui qui l'envoie. Sachant cela, heureux serez-vous, si vous le faites". Voilà donc ce qu'a dit le Seigneur Christ, ce qu'Il a fait et ce qu'Il a été…

En retour, qu'a fait l'Église à la suite du Seigneur Christ, et qu'a-t-elle été?

Je résume un peu plus de deux mille ans, par des traits rapides, mais exhaustifs:

  1. Tout au début, les fidèles riches à Jérusalem par exemple, comme le raconte l'Évangile dans les actes des Apôtres, s'empressaient spontanément de vendre leurs propriétés, en déposant leurs prix aux pieds des Apôtres, pour les distribuer aux gens dans le besoin. Il en était de même dans certaines Églises nouvelles, qui jouissaient d'une certaine opulence, et qui partageaient ce qu'elles possédaient avec les Églises en besoin.

  2. Le Christianisme s'est répandu dans l'Ancien Orient tout entier, par la parole seule et le bon exemple sans plus, en dépit des embûches, continuelles et féroces, des juifs, et en dépit aussi des persécutions des empereurs romains et de leurs gouverneurs dans tous les coins de l'Empire, jusqu'à l'époque de l'empereur Constantin.

  3. En l'an 313, l'empereur Constantin reconnut officiellement le droit du Christianisme à l'existence… De ce jour date le véritable drame du Christianisme, car ce fut le début de son glissement dans les dédales sans fin, du pouvoir temporel…

C'est alors que de nombreux responsables ecclésiastiques, s'étant libérés du cauchemar des persécutions, commencèrent à gagner les bonnes grâces des pouvoirs en place, surtout à Constantinople la capitale. Peu à peu, nombre d'entre eux sont devenus, bon gré mal gré, des hommes de pouvoir. Nombre d'entre eux aussi cherchèrent à ressembler aux hommes du pouvoir, quant à leurs habitations, à leurs privilèges, voire quant à leurs vêtements, particulièrement dans les cérémonies religieuses, en matière de tiare, de vêtements dorés et de sceptres, que nous voyons avec étonnement même aujourd'hui. Ils cherchaient à gagner leurs amitiés et à habiter dans leur voisinage. Certains même allèrent jusqu'à imiter leurs comportements, voire prendre appui sur eux contre leurs collègues, ainsi que contre les ennemis d'hier, les juifs. Ici, je me dois de m'arrêter un peu, pour éclairer aux yeux de beaucoup, ce qui s'est passé et ce qui se passe depuis plus de cent ans en Palestine, au niveau du monde arabo-musulman, voire au niveau du monde.

En effet, l'Église, après avoir été durant plus de 250 ans, en butte aux persécutions, se prit à persécuter les juifs. Elle poussa entre autre, les responsables impériaux à proclamer des lois interdisant aux juifs de pratiquer certains commerces, de devenir fonctionnaires d'État, voire d'habiter dans certains quartiers, ce qui les obligea à revenir peu à peu à leurs guettos. Cette collusion entre l'Église et l'État d'un côté, et les juifs de l'autre, alla empirant en profondeur et en étendue, jusqu'à devenir, au cours du temps, ce qu'on appellera l'antisémitisme, c'est-à-dire la tendance à haïr les juifs.

Cette tendance connut son point culminant là où elle aurait dû disparaître, c'est-à-dire dans la Prière officielle des Églises, particulièrement au cours de la Semaine Sainte, au point d'avoir été traduite par des paroles blessantes à leur encontre, surtout dans les prières où il est dit que le Seigneur Christ leur pardonna!...

C'est vraiment une contradiction flagrante, mais elle eut lieu, et elle empira et se traduisit de différentes manières dans tous les pays occidentaux, au point qu'elle éclatait parfois, surtout au cours de la Semaine Sainte, sous forme de pogroms perpétrés dans les quartiers juifs, lors de la sortie des fidèles, des églises!...

Oui, c'est ainsi que certains responsables ecclésiastiques ont compris leur pouvoir, depuis l'époque de Constantin, et c'est ainsi qu'ils l'ont exercé durant des siècles et des siècles… jusqu'à l'époque de Hitler, au milieu du 20ième siècle!

Comme il m'en coûte, à moi, prêtre arabe chrétien, de parler de ce fait historique désastreux, qui explique le complexe de culpabilité, terrible et maladif, avec lequel l'Occident tout entier, y compris ses Églises, fait face à tout ce qui touche aux juifs, depuis la décision de partage de 1947, jusqu'au moment présent, et pour un temps qui me semble bien long!...

Ai-je tout dit, concernant le pouvoir de l'Église depuis l'époque de Constantin?

Naturellement, je ne vous dirai rien de nouveau, si je vous disais que les choses, dans les deux grandes capitales chrétiennes, Byzance en Orient, et Rome en Occident, ont connu une tournure de plus en plus grave, quant au concept du Pouvoir ecclésiastique et à ses pratiques arrogantes le plus souvent, et quant à son alliance ou rivalité avec le Pouvoir temporel, pour des profits purement matériels, qui se sont soldés d'abord par une séparation entre les deux, qui se maintient jusqu'à ce jour, et qui se sont soldés dans l'Empire byzantin, par l'aspiration de ses populations en Syrie, en Egypte, en Irak et en Arménie, à leur émancipation de son joug, au point qu'un jour ils ont accueilli les envahisseurs en libérateurs. Et Byzance a fini par tomber aux mains des Ottomans en 1453!...

Quant en Occident, le Pouvoir des Papes y est allé en se haussant au-dessus de tous. Il en était devenu sourd aussi bien aux avertissements sérieux et courageux qui lui parvenaient du sein des institutions ecclésiastiques, qu'aux critiques sévères de ceux qui se sont rebellés contre elles. Cette orientation allait en s'aggravant. Ce furent alors les tribunaux de l'Inquisition tout au long des siècles. De nombreuses personnes furent brûlées sur les places publiques. Des excommunications furent prononcées à l'encontre de nombreux empereurs, rois et princes. Des Papes fomentèrent des guerres appelées Croisades. Surgirent des sectes fanatisées, puis ce furent des guerres de religion impitoyables, qui se poursuivirent durant des siècles. Des baptêmes collectifs forcés furent pratiqués à l'échelle de milliers de personnes, ici ou là. Des centaines de milliers de personnes furent chassées de leurs pays. Certains savants furent empêchés de poursuivre leurs recherches… Quant à ce qui se passa à la suite de la découverte du continent américain en 1492, il atteignit le paroxysme de la férocité. Des millions d'indigènes y furent décimés, tandis que d'autres millions de nègres d'Afrique furent arrachés de force, pour y être vendus en esclaves condamnés à travailler dans des mines souterraines, et dans des plantations immenses…

En conséquence de tous ces drames, je souligne trois faits, extrêmement graves:

  1. Le premier fait est que l'Église Occidentale, que ce soit en Europe, ou sur le continent américain ou en Australie, a été effectivement complice des pouvoirs temporels, militaires et colonisateurs, touchant tout ce que ces pouvoirs ont, depuis lors jusqu'à ce jour, commis d'horreurs, toutes aux antipodes de l'enseignement du Seigneur Christ. Or l'Église, ce faisant, est en contradiction avec elle-même et avec sa mission, au point que le Pape précédent Jean-Paul II a ouvert de force, un chemin nouveau de révision courageuse et exhaustive, de cette période noire de l'histoire. Il finit par délivrer communiqué sur communiqué, pour demander au nom de toute l'Église catholique, pardon à Dieu et aux peuples opprimés. On se serait attendu à ce que cette nouvelle orientation arrache toutes les Églises Occidentales à leur silence chronique, du moins en notre époque, vis-à-vis de ce que commettent tous leurs gouvernements, à commencer par les États-Unis, d'injustices nouvelles et terribles au niveau du monde, à même de menacer l'avenir de l'humanité tout entière, pour l'heure au niveau de la Syrie. Pourtant toutes ces Églises continuent de garder le silence. C'est ici que prennent source mon attitude indignée vis-à-vis de ce silence ignoble, et mes entrevues avec certains responsables ecclésiastiques en Occident, dans l'espérance de ma part d'un réveil quelconque!

  2. Le deuxième fait fut la déchirure profonde qui se produisit dans tout l'Occident européen entre l'institution ecclésiastique et les peuples là-bas.

  3. Le troisième fait fut la distance que la plupart des scientifiques et des penseurs en Occident, prirent vis-à-vis de l'Église. Ils se frayèrent de force leur chemin, à coup de sacrifices coûteux, loin de l'Église, qui cherche aujourd'hui à regrouper ses quelques fidèles, face à des défis énormes qui menacent l'existence de ces sociétés, tout comme elle essaie de rejoindre le cortège de la science et de la pensée, devenu de plus en plus rapide…

Au bout de ce douloureux exposé, laissez-moi vous avouer que le comportement avec Dieu, surtout dans le domaine politique et social, est très compliqué, et il finit, au bout du compte, par faire du tort à Dieu en premier lieu.

Maintenant, j'en arrive à la seconde étape de mon allocution, celle qui concerne l'Islam et son attitude vis-à-vis de l'Homme.

Le Coran vénérable contient deux merveilleux versets touchant la création de l'homme et des sociétés par Dieu.

Je cite le premier verset (Sourat ATTIN-4):

"Nous avons créé l'homme en la plus belle stature"

Je cite le second verset (Sourat ALHOUJOURAT-13):

"Oh! Les gens! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle, et nous vous avons arrangés en peuples et tribus, pour que vous fassiez connaissance. Le plus noble au regard de Dieu, est le plus pieux"

Qu'en est-il donc de l'Homme en Islam?

Et qu'en est-il du Pouvoir en Islam?

Je laisse, touchant ces deux questions, aux spécialistes musulmans de se charger de la réponse, comme j'ai essayé de le faire pour ce qui concerne le Christianisme. Qu'il me suffise ensuite, quant à cette étape, de relever trois faits d'une importance capitale.

Le premier fait touche l'avancée scientifique dans le monde arabo-musulman, surtout à l'époque abbasside. Tous les historiens et chercheurs reconnaissent l'avancée de la civilisation musulmane sur l'Occident, en ce domaine vital et décisif. Il est donc une question qui s'impose: qu'est-ce qui a stoppé cette avancée, tandis que l'Occident, qui se trouvait à des foulées de distance derrière nous, a pris son envol et nous a laissés haleter derrière lui, et nous nourrir des miettes de ses créations étonnantes?

Le deuxième fait touche à la réalité des invasions arabes en Syrie, en Egypte et en Andalousie. En fait, personne ne nie que ces invasions mêmes furent tout à fait différentes de ce que furent les invasions à travers l'histoire du monde. Car ici, l'envahisseur, qui était le plus fort, a pratiqué le dialogue et l'entente avec les chrétiens autochtones. Aussi créa-t-il avec eux une société nouvelle et une civilisation exceptionnelle, où vécurent ensemble, durant des siècles, chrétiens, musulmans et juifs. C'est un fait historique unanimement reconnu par tous les historiens sans exception, surtout les historiens juifs, anciens et modernes, qui reconnaissent que l'époque musulmane en Andalousie par exemple, fut leur âge d'or. Aussi certains d'entre eux déclamèrent ce mot devenu célèbre: "Les arabes furent les plus cléments des envahisseurs". Ici, je me réjouis de signaler que le centre culturel espagnol à Grenade, inauguré il y a peu, a accroché dans une de ses salles, une dalle où l'on lit: "Deux ans après l'invasion arabo-musulmane, les juifs furent libérés de l'esclavage"…
 
Ici, laissez-moi m'interroger devant vous: est-ce que nos ancêtres, tant musulmans que chrétiens, en adoptant le dialogue et la vie commune, avaient eu tort en ce qu'ils ont inventé et vécu, ou n'avaient-ils pas plu à Dieu, et enseigné à toute l'humanité ce dont elle a besoin aujourd'hui et dans un avenir lointain, au niveau du monde entier, au-delà de tout autre besoin, si nécessaire soit-il? Je trouve que cette ligne unique de comportement entre l'envahisseur arabe et les autres peuples, était d'une intelligence, d'un réalisme et d'une justesse, tels qu'elle s'est maintenue vivante et efficace jusqu'aujourd'hui, et qu'elle se dressera comme un modèle lumineux face au monde entier, une fois close la crise en Syrie, car le monde entier y trouve son unique salut, et cela en dépit de toutes les invasions mongoles et tatares, le règne des Mamlouks, la période Ottomane et les sales ingérences étrangères, anciennes et modernes. Oui, ce modèle s'est maintenu jusqu'à ce jour, en une sorte de vie et de coopération, dont nous avons connu l'apogée, au temps du gouvernement national, quand Farès Al-Khoury était président de la Chambre des députés, et par la suite premier ministre…

Pour ma part, j'avais cru, il y a peu d'années, que ce modèle solide de vie commune, devait, tôt ou tard, nous conduire en Syrie, à ancrer les assises d'un gouvernement civil spontané, qui nous placerait tous au niveau d'une citoyenneté unique, pionnière et en avance sur l'ensemble du monde arabe…

Soudain la situation explosa…

Quant au troisième fait, il concerne le pouvoir religieux en Islam.

Ici, je ne puis que vous inviter, et à travers vous, tous les musulmans, à réfléchir longuement sur les opinions de certains grands penseurs musulmans, tels Abdel-Rahman Alkawakibi, le Cheikh Al-Imam Mohammad Abdo, le Cheikh Al-Azhari Ali-Abdel-Razek, et le Docteur Mohamad Amara, notre contemporain. Tous ceux-là sont unanimes, comme le dit le Cheikh Mohammad Abdo, à dire que:

"En Islam, il n'y a pas de pouvoir religieux, sauf celui de la bonne prédication, de l'invitation au bien, de l'exhortation contre le mal. C'est un pouvoir accordé par Dieu au dernier musulman pour blâmer le plus haut placé, tout comme Il l'a accordé au plus haut placé pour blâmer ses inférieurs" (Mohammad Amara, in "L'Islam et le Pouvoir religieux" – p. 36)

Y a-t-il dans ce que dit le Cheikh Al-Imam Mohammad Abdo, de quoi faire du tort à la majesté divine? N'y a-t-il pas là plutôt de quoi la sauver de toute erreur humaine, et en conséquence de quoi rendre à l'homme sa liberté et sa responsabilité?

Maintenant, permettez-moi d'en venir, quant à nos étapes, à ce qui se passe aujourd'hui en Syrie, depuis près de quatre ans, mais brièvement.

Ce qui s'est passé et nous a tous surpris, a-t-il surgi d'un enfer manigancé par Sion et l'Occident seuls? Ils nous ont habitués à ourdir des plans pour des centaines d'années, tandis que nous , les Arabes, nous pratiquons l'improvisation jusqu'aujourd'hui! N'y avait-il pas dans la pratique des Pouvoirs, dans la monopolisation des responsabilités, dans l'amoncellement des richesses, dans l'éloignement des cerveaux, dans ce qui fut inoculé dans les esprits et les intelligences, de quoi nourrir des rancunes qui n'auraient jamais existé, une pauvreté dont a dit un jour l'un des plus grands arabes et musulmans: "C'est une pauvreté qui frôle le blasphème", une ignorance religieuse et culturelle, devenue une terre fertile pour des bêtes féroces identiques, qui ont dévoré de la même façon, en des guerres de religions qui ont déchiré durant des centaines d'années, des peuples occidentaux, appelés chrétiens?

Ceci m'amène à dire que la pauvreté, l'ignorance et la rancune ne sont pas spécifiques d'un peuple, à l'exclusion des autres, et que leur apparition nous impose à tous une révision sincère et responsable, rapide et renouvelée sans cesse pour bien longtemps, de peur que les jours qui viennent ne nous surprennent pas de nouveau, de la même façon…

C'est ici, en cette révision sincère, que je vois la construction de l'homme.

Je la vois en premier lieu, dans le Responsable, quelle que soit sa responsabilité.

Je la vois ensuite dans le citoyen, quel qu'il soit.

Quant au Responsable, je le vois en serviteur, non en Seigneur. Je le vois se sacrifiant, non exploitant. Je le vois surtout heureux de rechercher des personnalités remarquables, pour les appuyer, les faire connaître, et heureux de les promouvoir aux postes adéquats, au lieu de les étouffer, les extirper et les forcer à quitter le pays…

J'entends par là tous les postes de responsabilité, sans exception, depuis le plus élevé jusqu'au dernier, de telle sorte que la compétence seule soit l'unique critère de choix du responsable, non le nom, ni la communauté, ni la religion, ni la force, ni l'argent.

Quant à la construction du citoyen, je la vois en lui-même, esprit libre, liberté responsable, dignité authentique, travail honnête. Je la vois aussi en sa famille, bien-être, tranquillité, joie et travail. Dans sa vie publique, je la vois pratique d'une politique de liberté, sincère et efficace, loin de tout opportunisme et arrivisme.

Enfin, je vois la construction de l'homme en chaque citoyen, fierté sincère d'appartenir à une patrie, dont il sait pertinemment que c'est une patrie exceptionnelle, car elle a été depuis les temps antiques, et reste jusqu'à ce jour, la seconde patrie de toute personne civilisée, une patrie dont le nom est la Syrie.

Je dis "patrie exceptionnelle", poussé non par un romantisme creux, mais par la vérité historique.

Nous savons tous, en effet, que la Syrie fut le berceau de l'alphabet, la matrice des premières civilisations et le carrefour des trois religions monothéistes.

Ici je me pose une question cruciale, aux implications surprenantes et prometteuses, que je vous pose en cette dernière partie de mon allocution:

Voyons, est-ce que tout ce qu'a été la Syrie depuis l'aurore des temps, et ce qu'elle a inventé lors de la toute première rencontre islamo-chrétienne jusqu'à ce jour, à Damas, est ce que tout cela est dû à ses enfants seuls, ou n'est-il pas dû aussi et surtout à la volonté de Celui qui, quand Il dit aux choses "existez!", elles existent?

Vous avez tout à fait raison de vous demander si j'ai une raison quelconque de poser cette étrange question.

Pour y répondre, je vous prie de me permettre, au nom de la confiance que vous m'avez faite, de vous exposer, très brièvement, la certitude tranquille qui m'habite, concernant la crise syrienne tout entière, et ceci à partir d'un évènement extraordinaire, dont personne ne pouvait imaginer qu'il aurait lieu, ni à Damas, ni ailleurs, et dont j'étais moimême l'un des plus réticents à l'admettre…

La plupart d'entre vous ont, sans doute, entendu parler depuis 33 ans, du récit d'une exsudation d'huile d'une petite image de la Sainte Vierge, dans l'une des maisons modestes de Damas… Ce qui a, alors, été écrit dans la presse, n'encourageait pas à y accorder de l'importance… En fait, les medias ont ignoré l'évènement.

Cependant , la vérité différait de ce qui a été dit et raconté. En effet, l'huile coulait effectivement d'une petite image de la Sainte Vierge. Son exsudation se poursuivait nuit et jour, tandis que les gens venaient prier spontanément, chrétiens, musulmans et juifs, côte à côte… À l'entrée de la maison, était accroché un papier signalant le refus des gens de la maison, de tout don, attitude maintenue jusqu'à ce jour. J'en témoigne. Il y eut des guérisons extraordinaires et nombreuses, dont la toute première fut celle d'une femme musulmane du quartier de Roukn-ad-dine… Dès le lendemain de l'évènement, les services de sécurité ont mené une enquête serrée. Ils étaient accompagnés d'un médecin spécialiste. Tout le monde se rappelle qu'à l'époque, les circonstances sécuritaires n'étaient pas de tout repos… Entre le 15/12/1982 et le 24/12/1983, il advint que la Sainte Vierge apparut à la jeune épouse, propriétaire de l'Icône miraculeuse, cinq fois. Elle lui parla en arabe, littéraire et parlé. Puis il lui arriva de voir le Seigneur Christ, à partir du 31/5/1984, et de nombreuses fois par la suite. Il lui parla toujours en arabe littéraire. J'ajoute aussi que des blessures se sont ouvertes six fois, dans son corps, entre le 25/11/1983 et le 10/4/2004. Il lui arriva des exsudations d'huile, de temps en temps, de son visage, puis elle s'enfonçait dans un monde de lumière, où elle voyait tantôt la Sainte Vierge, tantôt le Seigneur Christ. Nous tenions toujours à faire venir des médecins et des responsables ecclésiastiques, en tous ces états.

Cet évènement se poursuit aujourd'hui, au bout de 33 ans, avec la prière quotidienne. Il attira à Damas des foules de pèlerins, un bon nombre de médecins, de scientifiques, de théologiens et de journalistes. Ils sont venus de France, du Canada, de Russie, du Brésil, du Danemark, des États-Unis, de Belgique, d'Allemagne, d'Autriche, de Suède, de Norvège, de Pologne, de Hollande, d'Italie, d'Ukraine, de Slovaquie. Tous se rendirent compte que tout ce qui est arrivé, tout ce qu'ils ont vu et examiné, était tout à fait au-delà de toute volonté humaine.

Un grand nombre d'entre eux ont écrit des études exhaustives et positives. D'autres ont fait des déclarations et des témoignages, à la TV et dans la presse, responsables et importantes.
 
Quant aux messages, rapportés à la Sainte Vierge et au Seigneur Christ, ce sont des messages importants, qui, le plus souvent, appellent à la conversion à Dieu, à la pratique de la charité universelle, à rejeter la violence, à recourir au pardon dans les relations humaines.

Des nombreuses lettres du Seigneur Christ, deux me retiennent aujourd'hui seulement, et ce sont les dernières. Toutes deux se recoupent à l'évidence avec la crise en Syrie. Je vous invite à les méditer longuement.

La première nous parvint le samedi 10/4/2014, c'est-à-dire juste la veille du dimanche de Pâques. Je vous la dis textuellement:

" Mon dernier commandement pour vous. Revenez chacun chez soi. Mais portez l'Orient dans vos cœurs. D'ici a, de nouveau, jailli une lumière, dont vous êtes le rayonnement pour un monde séduit par la matière, la sensualité et la célébrité, au point qu'il en a presque perdu les valeurs. Quant à vous, conservez votre orientalité. Ne permettez pas qu'on aliène votre volonté, votre liberté et votre foi en cet Orient."

Quant à la seconde importante lettre du Seigneur Christ, la dernière jusqu'à ce jour, elle nous parvint le jeudi de la Semaine Sainte de l'an 2014. Il me plaît de vous signaler que ce jour coïncidait avec la fête de la Libération en Syrie, c'est-à-dire le 17/4/2014. On y lit textuellement:

" Les blessures qui ont saigné sur cette terre, sont celles-là mêmes qui sont dans mon corps, car la cause et l'auteur sont le même. Mais soyez assurés que leur sort est le sort même de Judas."

Mesdames, Messieurs,

Vous est-il apparu évident, maintenant, ce pourquoi je vous ai ouvertement parlé en ce vénérable lieu, de cet évènement religieux et humain, évènement vraiment grand pour l'histoire de l'Orient arabe, et qui se poursuit depuis 33 ans, dans une prière quotidienne qui groupe des chrétiens et des musulmans, avec des fidèles qui nous contactent du monde entier, pour s'enquérir de la situation en Syrie, cet évènement dont Dieu a voulu que la Syrie, et Damas précisément soient son étape principale dans le monde entier?

Enfin, laissez-moi vous dire, à la lumière de cet évènement, et à la lumière de ce que nous vivons en Syrie, en tragédies qui se prolongent depuis quatre ans.

De même que le Seigneur Christ est ressuscité d'une mort décidée pour Lui, la Syrie se relèvera de ce qu'on lui a voulu… et elle relèvera avec elle le monde entier, d'une destruction systématique programmée par les Grands États occidentaux, depuis que les États-Unis ont imposé leur unipolarisme destructeur…
 
Mesdames, Messieurs,

Tout en vous remerciant profondément, j'ai la certitude que vous réalisez en toute clarté que je suis loin de tout endoctrinement, lequel n'a jamais effleuré ni ma pensée, ni mon action.

Ce mot, je l'ai voulu, dans les circonstances exceptionnelles que nous vivons,
sous cette Coupole symbolique qui nous couvre,
devant votre aimable assemblée,
un pur témoignage devant l'Histoire,
devant tout le peuple syrien
et devant Dieu.
C'est pourquoi,
je dis à la Syrie avec vous,
et je dis à la Syrie par vous:
Puisses-tu rester debout, ma Patrie!

La Paix de Dieu et Son Amour Soient avec vous et avec toute la Syrie!

Damas – Lundi 16/2/2015
Père Elias Zahlaoui

 

 

   

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Source: Mouna Alno-Nakhal

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