Opinion
Quenelle
historique de Dieudonné à Damas ?
Média
libre
Jeudi 12 septembre 2013
Selon nos informations, la reculade
occidentale et la pantalonnade française
qui en a suivi, sur le dossier syrien,
pourrait tourner à la franche rigolade
internationale avec un possible
déplacement ces jours-ci de l’artiste à
Damas, capitale de Syrie.
Les dirigeants français ont atteint
un tel point de ridicule, que Dieudonné
est peut-être en passe de devenir leur
meilleur opposant, et qui sait, celui
qui les fera tomber par une énorme crise
de rire populaire.
Ridicules façon Laurel et Hardy dans
l’affaire syrienne, qui a vu Hollande et
Fabius mentir comme des arracheurs de
dents et rouler des mécaniques sans la
moindre mesure pour finir par se
retrouver en slip. Grotesques façon
Fernand Raynaud dans le domaine de la
sécurité, ou chaque bravade du roquet de
la place Bauveau est saluée par des tirs
de kalachnikov de nos racailles.
Clownesques façon Poiret et Serrault
dans l’affaire du « mariage gay » avec
Taubira et Hollande en Albin et Rénato.
Mais aussi Averell-Montebourg, en charge
du « redressement productif » entre deux
plans de licenciements, Moscovichie,
comme dit Dieudonné, aux finances,
Cahuzac au budjet… Tout au plus
aura-t-on échappé à Strauss-Kahn aux
droits de la femme.
Goscinny aurait pu écrire scénario et
dialogues de cette bande dessinée, les
aventures de Dieudonnix le Gaulois, où
les gauchistes tiendraient le rôle des
Romains, et où Hollande-César aurait bu
la mauvaise potion magique, au grand dam
d’Iznogood-BHL..
Dieudonnix à Damas donc, pour rendre
Hommage à Bachar le Syrien, qui résiste
encore et toujours à l’envahisseur…
Selon nos informations, Dieudonné
projetterait de remettre une « Quenelle
d’Or » au Président syrien, qui l’aurait
du reste bien méritée.
On en rit d’autant plus que cette
affaire de « Quenelle » est en passe de
devenir un véritable phénomène de
société, gangrenant désormais notamment
collégiens et lycéens, mais également
policiers, gendarmes et militaires au
point d’affoler ce que l’on n’ose plus
appeler un « gouvernement ».
La révolution par le rire, il fallait
y penser, et les yeux de l’artiste
avaient brillé lorsque Marc George lui
avait fait observer qu’à ses yeux,
l’humour était révolutionnaire.
Si Dieudonné le bien-nommé se
décidait à abandonner les quelques
ersatz de gauchisme qui lui collent
encore à la peau et lui interdisent pour
le moment une audience politique façon
Pépé Grillo en Italie, Dieu sait de quoi
il serait capable. Il lui reste encore à
assumer pleinement ce qu’il est jusqu’au
bout des ongles : Français.
© 2013 Média libre
Publié le 13 septembre avec l'aimable
autorisation de Média libre
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